Discussion avec un activiste de La Via Campesina – dans le cadre des Journées de l'agroécologie
Depuis Vasco de Gama et Christophe Colomb, une économie coloniale de plantation a été Imposée à l’ Amérique latine et l’Afrique. Depuis les années 1980, l'OMC et diverses institutions ont tenté - et tentent encore aujourd'hui - de généraliser ce type d'agriculture sans tenir compte des intérêts des populations locales et ignorant le principe de la souveraineté alimentaire. Elles orientent l'agriculture vers l'exportation vers les pays occidentaux selon les principes de l'agrobusiness.
En Amérique latine et en Afrique, cependant, de puissants mouvements se développent à la racine pour maintenir et développer une agriculture paysanne fondée sur les principes de la souveraineté alimentaire, favorisant la fertilité des sols, l'utilisation durable de l'eau et des sols, la combinaison des cultures et le respect des cycles naturels. Sous diverses formes dans différents pays, ces mouvements paysans transmettent leurs connaissances et leurs expérience de paysan·ne à paysan·ne, soutenant et renforçant les agriculteurs en tant qu'élément essentiel pour le pays.
Uniterre et La Via Campesina sont heureux d'avoir pu organiser cette rencontre entre Valentin Val, chercheur du Département « Agriculture, Société et Environnement » du « Colegio de la Frontera Sur », Chiapas (Mexique), et des agriculteur·ices, consommateur·ices et expert·es de différents pays dans le cadre des Journées de l’Agroécologie en Suisse. Valentin présentera les développements dans quelques pays d’Amérique Latine et d’Afrique. Nous nous réjouissons d'un dialogue intensif avec lui sur les potentiels et les défis sur la voie du développement de l'agroécologie.