mardi, 16 octobre 2012

P1020017Le 16 octobre 2012, à l'occasion de la journée mondiale de l'alimentation, Uniterre s'est associé à deux actions. L'une concernait le droit à avoir accès aux semences et l'autre à mettre un terme à la spéculation sur les denrées alimentaires en s'engageant à faire signer la nouvelle initiative populaire des jeunes socialistes..

A Genève: libérez les semences!

Qui détient les graines, détient l’alimentation, et de facto, détient la vie ! En Europe, il a suffit d’une cinquantaine d’années, pour que l’oeuvre de monopolisation et de privatisation de l’industrie semencière concentre dans les mains de dix sociétés multinationales les deux tiers du marché des semences, et que la diversité des plantes cultivées diminue de façon spectaculaire. Pour commercialiser des semences, elles doivent être inscrites à un catalogue officiel. Les critères d’entrée sont excluants pour les variétés paysannes. Pour des raisons financières évidemment, mais aussi parce qu’une variété qui n’est pas développée par l’industrie semencière ne passera que rarement la rampe des critères comme celui de l’homogénéité. L’Union européenne est en tout point représentative et annonciatrice de la sauce à laquelle pourraient bientôt être mangés les petits producteurs de semences en Suisse.

>visionnez la vidéo


A Lausanne: Halte à la spéculation!

Lausanne-initiativespeculation-1La spéculation sur les denrées alimentaires est reconnue comme un facteur d’instabilité sur les marchés. Elle entraine vers des sommets astronomiques le prix des denrées alimentaires. Privant une partie de la population mondiale de nourriture, faute de moyens pour les acheter. Parmis les près de 1 milliard victimes de la faim dans le monde se retrouvent 70% de personnes vivant en zone rurale. En Suisse, nous sommes directement concernés par ce scandale car cette spéculation se déroule chez nous, dans notre pays, en toute impunité. 30% du marché des céréales et des oléagineux transite par la Suisse. A ce jour, les échanges virtuels de matières premières agricoles correspondent à 20 ou 30 fois la production réelle.