mardi, 14 avril 2015

stickerActionSouvalim-90x50aFR-webLe 17 avril, journée internationale des luttes paysannes sera également pour nous une journée nationale de récolte de signatures pour l'initiative «Pour la souveraineté alimentaire». En 2015, le thème de mobilisation proposé par la Via Campesina est la lutte contre les multinationales et contre les accords de libre-échange comme TTIP-TAFTA. Nous profiterons également de cette journée pour dénoncer la politique des prix scandaleuse pratiquée par les grands distributeurs et leurs transformateurs, en particulier dans le secteur laitier. Les producteurs de lait sont menacés dans leur existence par la chute dramatique du prix au producteur (moins de 50 cts alors qu'il faudrait 1.-/litre pour couvrir les coûts). Plusieurs actions et stands de récoltes de signatures pour l'initiative « Pour la souveraineté alimentaire » sont prévus dans différentes régions de Suisse.

 

 

Actions annoncées

Genève, 17 avril: 

Rendez-vous dès 8h à la Plaine de Plainpalais. Quelques tracteurs décorés seront sur la plaine de Plainpalais, côté marché dès 8h.

9h : conférence de presse Place du Cirque suivie dune action symbolique devant un grand-distributeur en lien avec la problématique du secteur laitier et les prix rémunérateurs.

10 h- 12h30 : récolte de signatures pour l’initiative pour la souveraineté alimentaire sur et autour de la plaine de Plainpalais. Coop des Augustins, marché de Plainpalais, Uni Mail, Manor-Coutance, Migros Servette.

12h30 retour sur la plaine de Plainpalais, apéro pizza.

>flyer journée luttes paysannes Genève

16h: action "semons à tout vent" de la Marche Mondiale des Femmes à l’Espace solidaire des Pâquis.

Saint Prex (VD): 17 avril

10h, Saint Prex (VD), action et conférence de presse organisée par le Collectif contre la spéculation sur les matières premières devant le siège de Vale SA, entreprise transnationale, pour dénoncer les exonérations fiscales dont elle bénéficie en Suisse et les activités qu’elle mène au Brésil dont les conséquences sociales (expulsions de paysans) et environnementales sont désastreuses. Plusieurs intervenant-e-s, suisses et brésiliens (MST) seront présents.

Lausanne

17 avril : récolte de signatures, place de la Palud dès 9h30

18 avril : « Non au sommet des pilleurs et pollueurs à Lausanne ».

Forum entre 13h30 - 23h30 : Maison de quartier sous-gare (av. Édouard Dapples 50)

21 avril, manifestation festive, revendicatrice et pacifique, 17h30, Place Chauderon

facebook.com/StopSpeculationMatieresPremieres avec la participation de Uniterre.

Neuchâtel: 17 avril

Action de récolte de signatures, 16h-19h, rue de l’Hôpital (proche Migros), Neuchâtel

18 avril : récolte de signatures 9h30-12h, rue de l’Hôpital (proche Migros), Neuchâtel

 

Berne: 17 avril

Récolte de signatures et action, 11h, Breitenrainplatz

Conférence de presse, 11h45, Breitschträff

 

Bâle: 17 avril

Récolte de signatures et action 13h30 am Spalentor

St. Gall: 17 avril

Récolte de signatures, 10h, place de la gare

Winterthur: 19 avril

Le dimanche 19 avril, il y aura le troisième volet de «Lebensmittelpunkt» à Machwerk. Lors de cette journée, présentation de thèmes comme la souveraineté alimentaire, la Via Campesina/Uniterre, le commerce mondial en prenant l’exemple des céréales et du pain. Un atelier pain suivra. Petit marché, collation, boissons, musiques et plantons. 
Machwerk (Sulzer-Areal), am Lagerplatz.

>flyer

Zürich: 17 avril et semaines suivantes

A Wisetäli, au-dessus de Oetwil an der Limmat, une installation en plein air sera mise sur pied le 17 avril. Le thème en sera l’avenir et l’alimentation. Jusqu’à la fête de clôture qui aura lieu le 7 juin, l’exposition sera plusieurs fois modifiée. Toutes et tous les citoyen-ne-s pourront agir sur cette installation afin d’influencer l’avenir d’une alimentation locale et souveraine. Lieu: Wisentäli Bergwiesen. 15 min à pied depuis l’arrêt de bus Oetwil Oberdorf ou depuis le parking Bergstrasse Geroldswil (300 Meter). La presse est cordialement conviée à couvrir cet événement

L’initiative populaire fédérale « Pour la souveraineté alimentaire. Lagriculture nous concerne toutes et tous » souhaite appliquer le principe de souveraineté alimentaire en Suisse. Pour ce faire, elle souhaite que la Confédération favorise:

1           Une agriculture paysanne diversifiée et nourricière qui tienne compte de nos ressources naturelles notamment du sol, protège nos semences et renonce aux OGM.

2           Une agriculture qui offre un avenir aux générations futures en assurant par des prix rémunérateurs des revenus équitables aux paysan-ne-s comme aux employé-e-s agricoles et en garantissant aux jeunes un accès à la terre.

3           Un marché plus transparent, qui soit au service des paysan-ne-s comme des consommateurs-trices ; un renforcement des circuits courts pour promouvoir et dynamiser la production de proximité, les emplois dans les régions, réduire les transports et garantir une meilleure traçabilité.

4           Un commerce international plus équitable par le biais d’une frontière qui joue son rôle régulateur ; un droit de se protéger et un devoir de renoncer à des subventions à l’exportation.

5           Une agriculture et une alimentation citoyenne qui soient à l’écoute de la population ; que celle-ci soit souveraine sur le type de politiques agricole et alimentaire qu’elle souhaite développer au plus proche de ses souhaits et en respect des autres régions.

Plus d’informations : www.souverainete-alimentaire.ch

Contact médias:

Valentina Hemmeler Maïga (sécretaire syndicale Uniterre): 079 672 14 07

Pierre-André Tombez (Uniterre, Président du comité d’initiative): 079 634 54 87

Rudi Berli (Président section Uniterre Genève): 078 707 78 83

17 avril, journée internationale des luttes paysanne

Cette journée internationale des luttes paysannes a été instaurée par La Via Campesina.
Le 17 avril 1996 à Eldorado dos Carajás, dans l’Etat amazonien du Pará au Brésil, la police militaire a massacré des paysans et paysannes membres du Mouvement des Travailleurs Ruraux Sans Terre (MST), tuant 19 personnes. Ce jour là, 1’500 hommes et femmes membres du MST ont occupé et bloqué une autoroute pour exiger du gouvernement des états et de l’Etat fédéral brésilien, la mise en oeuvre d’une réforme agraire. 155 policiers militaires de l’état du Pará ont encerclé les membres du MST, utilisant du gaz lacrymogène et tirant à balles réelles avec des mitrailleuses. En plus des 19 membres du MST tués au cours de ce massacre, trois personnes sont décédées des suites de leurs blessures, et 69 autres blessées. Les autorités de cet état - la police, l’armée et de puissants propriétaires terriens - étaient impliqués dans la préparation et l’exécution de ce massacre. Près de 20 ans plus tard, aucun des responsables de ce massacre à Eldorado dos Carajás n’a été emprisonné ou puni.