vendredi, 12 mai 2017

votationEnergieL'ENERGIE est un bien nécessaire, précieux, dangereux, s'il s'agit du nucléaire. On n'oublie pas Fukushima, Tchernobyl... et le traitement des déchets pas encore résolu.

 

 

La Suisse a pris la décision de sortir du nucléaire. Le Conseil Fédéral et le Parlement à plus de 60 %, ont élaboré la loi « Stratégie énergétique 2050 » mise en votation populaire, à cause du référendum lancé par l’UDC.

Les objectifs :

  • Sortie du nucléaire. Dans un terme raisonnable, nos centrales nucléaires seront encore utiles, mais nous devons anticiper pour ne pas être pris au dépourvu quand elles seront à bout de souffle. C’est comme nos vieux tracteurs !
  • Economie d’énergie. La loi mise sur les moyens de réduire la consommation d’énergie par des incitations financières et des prescriptions techniques. Elle met l’accent sur les bâtiments, les transports et les appareils électriques. Elle favorise ainsi des emplois chez nous et une réduction de la dépendance aux importations d’énergies fossiles.
  • Energie renouvelable offerte par la nature. La loi favorise la production d’énergie verte : photovoltaïque, éolienne, hydraulique, biomasse... Nous sommes capables de le faire chez nous, avec nos moyens. N’est-ce pas une façon de rejoindre notre objectif d’Uniterre, « la souveraineté alimentaire » ? Les opposants essayent de mettre en opposition ces différentes sources. Au contraire, elles sont complémentaires, toutes doivent être développées.

Des paysans et artisans ont déjà contribué à la sortie du nucléaire en posant des panneaux solaires sur le toit de leurs immeubles. Il y a surtout ceux qui, aujourd’hui, sont déçus de ne pas recevoir la rétribution à prix coutant (RPC), promise au moment de la réalisation des projets. Cette loi vient en partie corriger cette injustice. (Voire image)

L’énergie, un bien précieux, a un coût ! Les opposants parlent de « douche froide » à 3’200.- fr, pour un ménage de 4 personnes. Mme Doris Leuthard, Présidente de la Confédération, annonce un supplément de 40.- fr. Fait-on peur d’un côté, est-on trop optimiste de l’autre ? J’ai entendu l’argumentation de M. Rösti, président de l’UDC suisse, à Rosé (FR) le 5 avril. Dans son estimation, il ajoute toutes les charges possibles, y- compris celles induites par l’entretien normal d’un bâtiment, d’un chauffage. Il ne propose pas de solution réaliste pour anticiper la sortie du nucléaire.

 

Pour assurer à notre pays, un avenir optimiste, une production énergétique locale, propre, sûre..., le peuple suisse saura donner un « oui » franc au soir du 21 mai !

 

Léon Chatagny, Secrétaire du Collectif pour la sécurité de l’investissent dans le solaire

publié dans le Journal d’Uniterre - avril-mai 2017