vendredi, 26 mai 2017
mardi, 07 novembre 2017
#

La souveraineté au service des peuples

Suivi de : L’agriculture paysanne, la voie de l’avenir !
Samir Amin


Collection PubliCetim no 41, éditions du CETIM, Genève, 2017, 9782880531270, 96 pages.

Résumé: Un point fait aujourd’hui largement débat : faut-il soutenir ou au contraire rejeter la souveraineté nationale ? Or pour l’auteur, cette question de stratégie fait l’objet de graves malentendus, tant que son contenu de classe n’est pas identifié.
En effet, dans les sociétés capitalistes, le bloc social dominant conçoit toujours la souveraineté nationale comme un instrument pour promouvoir ses intérêts de classe. On comprend dès lors pourquoi le discours national faisant l’éloge des vertus de la souveraineté ‒ tout en cachant les intérêts de classe qu’elle sert ‒ a toujours été inacceptable pour tous ceux qui défendent les classes travailleuses.

Pourtant, nous ne devrions pas réduire la défense de la souveraineté à cette modalité. Cette défense n'est pas moins décisive pour la protection d’une alternative populaire. Elle constitue même une condition incontournable d’avancées dans cette direction.

La question agraire, l’accès à la terre pour tous, la souveraineté alimentaire sont au cœur des problèmes à résoudre. Et l’agriculture paysanne s’impose comme la voie de l’avenir !


> détails sur le site du Cetim

Livre à commander à contact@cetim.ch

Prix CHF 11.-




lundi, 06 novembre 2017
#

L'invité-e de Romain Clivaz - RSR1- vendredi 3 novembre

Interview de Pascal Corminboeuf, ancien conseiller d’Etat fribourgeois, qui ne partage pas la vision du Conseil fédéral sur les perspectives de la politique agricole.

écouter l'interview

samedi, 04 novembre 2017
#

Emission Forum du 3 novembre


Le Conseil fédéral veut réduire le protectionnisme en matière agricole et le gouvernement se dit persuadé des bienfaits de cette réduction d'un point de vue économique. Débat entre Philippe Nantermod, conseiller national (PLR/VS) et Rudi Berli, maraîcher et président d'Uniterre Genève.

écouter l'émission

vendredi, 03 novembre 2017

Communiqué de presse Uniterre et Alliance pour la souveraineté alimentaire

Lausanne, 3 novembre 2017

Vue d’ensemble sur la politique agricole

Le syndicat paysan Uniterre et l’Alliance pour la Souveraineté Alimentaire ont accueilli avec beaucoup d’inquiétude les déclarations du Conseiller Fédéral Johann Schneider-Ammann du 1er novembre. Durant la campagne sur la Sécurité Alimentaire, nous avons mis en garde contre le risque de multiplication des accords de libre-échange. Cela s’est confirmé. Il est donc d’autant plus important de s’engager pour la souveraineté alimentaire, elle qui préconise un marché équitable, dans le respect de tous les acteurs, ainsi que le partage juste de la valeur ajoutée.

Cette interminable litanie du Conseil Fédéral sur l’ouverture des frontières, la compétitivité et le pouvoir de l’innovation a abouti à la fermeture de 2 à 3 exploitations agricoles par jour, la chute de 30% des prix à la production ces 30 dernières années, ceci alors que la part du budget des ménages dédiée à l’alimentation n’est que de 7%. Ce développement alimente l’énorme concentration du marché dans les mains d’une poignée d’entreprises nationales et de multinationales. Et ces dernières, de par leur puissance sur le marché, poussent à la destruction de l’agriculture paysanne, parmi d’autres conséquences bien connues comme l’industrialisation, la surexploitation des ressources naturelles, le changement climatique et la perte de la biodiversité (voir Rapport Mondial sur l’Agriculture 2008).

Les paroles contradictoires du Conseil Fédéral n'aident ni les paysannes et paysans, mais au contraire servent leurs adversaires. Il est prévu d’allouer des moyens supplémentaires pour atténuer les effets de cette ouverture des marchés. Cela rendra les paysannes et les paysans encore plus dépendants de l’Etat et ce, en complète contradiction avec l’esprit entrepreneurial prôné par le Conseil Fédéral. Répéter inlassablement un non-sens, ne le rend pas plus sensé! Nous exigeons que l'agriculture soit définitivement exclue des accords de libre-échange. Pierre-André Tombez, président de l'Alliance pour la Souveraineté Alimentaire indique : "Au niveau mondial, nous faisons partie de cette poignée de pays qui importent énormément de denrées alimentaires. La mise en place d'un marché équitable local et international, comme le propose notre initiative pour la Souveraineté Alimentaire, est la solution pour arrêter les accords de libre-échange."

La défense d’une agriculture diversifiée et des protections douanières efficaces, ainsi que la démocratisation des systèmes alimentaires, sont impératifs pour permettre le maintien de l'agriculture paysanne et d’une alimentation saine. Ulrike Minkner, paysanne bio et vice-présidente de l'Alliance pour la Souveraineté Alimentaire précise : "Notre vision d'une agriculture qui produit une alimentation socialement juste et écologique, trouve un écho dans notre pratique quotidienne comme paysannes et paysans ainsi que dans l'initiative pour la Souveraineté Alimentaire."

L’Alliance pour la souveraineté alimentaire a été fondée en septembre 2016, elle promeut l’initiative pour la souveraineté alimentaire. Elle réunit environ 250 organisations et personnes issues de mouvements agricoles, ecclésiastiques et sociaux. La votation aura vraisemblablement lieu en automne 2018.




communiqué en pdf


jeudi, 26 octobre 2017
#

Partout dans le monde, les accaparements par des multinationales ou des États, les expropriations, le bétonnage ou les prix exorbitants empêchent les jeunes paysans dʹaccéder à la terre. En Suisse, 25% des jeunes qui sortent de formation sont sans terre. Au mois de juillet 2017, se tenait à Bilbao la Conférence du mouvement international de défense des petits paysans : Viacampesina. Berthe Darras et Aurélia Spozio y représentaient les jeunes paysans de Suisse.

Lien vers l'émission

Cette émission fait partir d'un volet en 5 séquences sur les sols. A retrouver sur le lien ci dessus.


jeudi, 26 octobre 2017
#

Emission de la RTSUn du 25 Octobre - 20h10


Mille exploitations agricoles disparaissent chaque année sur le territoire helvétique. Faut-il sauver le paysan suisse? Sera-t-il bientôt exposé au Musée Ballenberg? Les Coulisses de l’événement racontent l’épopée de la grève du lait en 2008. Des milliers de paysans avaient pris part au mouvement dans tous les cantons romands, affichant une détermination et une solidarité impressionnantes. Dix ans plus tard, le temps de la révolte semble passé. Le paysan suisse se cache pour mourir. Ne lui reste plus que l’espoir d’un sauvetage dans les urnes. Après la votation sur la sécurité alimentaire, plusieurs scrutins sur l’agriculture s’annoncent déjà à l’horizon politique du citoyen suisse, témoignant du profond malaise qui frappe ce secteur économique.

Lien vers l'émission

mardi, 24 octobre 2017

Le 18 octobre 2017, le Conseil fédéral a adopté un train d’ordonnances agricoles diversifié dans la perspective du début de la nouvelle période budgétaire 2018-2021. Ce train d’ordonnances comprend notamment l’introduction de nouveaux programmes d’utilisation efficiente des ressource, l’adaptation des contributions à la biodiversité, une utilisation plus ciblée des contributions à la promotion des ventes et d’autres simplifications administratives....

https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/...


mardi, 24 octobre 2017
#

(Harare, 16 octobre 2017) La Via Campesina, à l’occasion de cette journée mondiale de la Souveraineté Alimentaire contre les multinationales, lance officiellement sa nouvelle publication “Les Luttes de La Via Campesina pour la Réforme Agraire et la Défense de la Vie, la Terre et des Territoires”. Dans une optique de renforcement de la convergence des luttes, la présente publication entend démontrer qu’une réforme agraire intégrale entre les mains des populations et inscrite dans la souveraineté alimentaire constitue le fondement nécessaire à un tel changement.

Les luttes, les stratégies de lutte et les concepts ont beaucoup évolué au sein du mouvement La Via Campesina. Cette évolution est le résultat du contexte actuel, d’une part, mais aussi des processus collectifs et d’une construction partant de la base et des territoires riches d’une grande diversité historique, culturelle, politique et économique. En ce sens, la réforme agraire intégrale et populaire apparaît clairement comme un processus pour la construction de la souveraineté alimentaire et la dignité des peuples.

Publication

mardi, 24 octobre 2017
#

Alors qu’en Suisse, les producteurs agricoles sont bien seuls face à la toute-puissance des grands acheteurs, la Commission européenne envisage un projet de loi pour leur imposer un juste prix. En Europe comme en Suisse, des fermes disparaissent chaque jour...


Article complet: https://www.letemps.ch/economie/2017/10/16/bruxell...

vendredi, 20 octobre 2017
#

Radiocité - Le Grand Invité - 16 octobre 2017

"Augmentation du prix du lait de 5 centimes, le producteur va-t-il en bénéficier, un peu seulement..."

interview de Berthe Darras, secrétaire syndicale pour Uniterre.

...écouter l'interview