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LE JOURNAL PAYSAN INDÉPENDANT.
En 2018, le Journal d'Uniterre se parera de nouveaux atours: nouveau format, nouvelle maquette, plus beau, plus lisible et toujours indispensable!
Le premier numéro sera un collector!
Visite, démonstrations, restauration.
Inauguration de la filature de l’association Laines d’ici
C’est en 2002 qu’a germé l’idée de la création de cette association. A cette époque, la Confédération coupe les subventions accordées aux éleveurs de moutons pour la mise en valeur de la laine, d’une part parce que celle-ci n’est plus utilisée par l’armée, d’autre part parce qu’il faut répondre aux exigences de l’OMC.
Uniterre, en partenariat avec Longo Maï, manifeste à Berne et muni d’une pétition de plus de 20’000 signatures, propose une nouvelle ordonnance qui encourage la mise sur pied de projets novateurs. Alors que dans les années 80, la laine a été rachetée jusqu’à 8.- frs du kilo par les centrales lainières, son prix était tombé à tout juste 35 centimes du kilo au début des années 2000, rendant cette matière noble inutilisable car plus du tout rentable.
Avec le soutien de l’OFAG et de la Banque alternative, de laquelle Laines d’ici a pu bénéficier d’un important fonds de soutien, la laine proposée par les éleveurs de l’Arc jurassien peut espérer retrouver sa valeur d’antan. Si jusqu’à présent, l’association n’effectuait que le cardage de la laine, elle dispose désormais d’une chaîne complète de fabrication : du lavage, première étape indispensable, au filage sur ces machines qu’il a fallu apprivoiser, puis le conditionnement en pelotes ou en écheveaux. C’est donc désormais un produit 100 % local qui est disponible à la vente (exception faite des teintures qui doivent être achetées). Les éleveurs obtiennent un prix de 1.50 frs par kilo de laine et des places de travail ont été créées pour la filature, ainsi que pour assurer la vente et la promotion.
La journée Portes ouvertes sera l’occasion d’admirer les machines et de recevoir toutes les explications par des personnes vraiment passionnées, tout en ayant le plaisir de plonger ses mains dans de la laine à différents stades du processus. Pour se sustenter, ce sont là encore des artisans et des produits locaux qui seront mis à l’honneur.
L’association Laines d’ici est là pour démontrer qu’avec un peu d’imagination et beaucoup de volonté, on peut recréer des filières disparues et surtout redonner de la valeur à de nobles matières. La laine était un produit très prisé autrefois, puis comme toujours, des alternatives soi-disant moins chères se sont développées. Malheureusement, on ne voit que trop rarement les effets globaux, et si on pense aux pertes d’emplois, aux pertes de revenu pour les éleveurs, à la délocalisation, aux produits chimiques utilisés, on réalise facilement que la laine locale et sa transformation ont de véritables atouts à faire valoir. Pour un milieu rural vivant, bourdonnant, l’association Laines d’ici encourage les éleveurs de moutons à prendre contact avec ses membres ; ils recevront de précieux conseils pour assurer, déjà au moment de la tonte, la promesse d’un produit fini de très belle qualité.
Vanessa Renfer
Quelles solutions pour sortir du marasme ?
Intervenants :
Véronique Lefloc’h - présidente OPL (Organisation des Producteurs de Lait) de France
Stéphane Challandes, producteur de lait et membre du comité de Prolait
Contact : info@uniterre.ch
Tout d’abord, j’aimerais commencer par féliciter la nouvelle équipe du secrétariat d’Uniterre : Michelle, Berthe et Vanessa car pour un ancien président d’Uniterre, c’est vraiment un plaisir et une joie sans pareil de voir que des personnes de cette qualité accompagnent notre mouvement.
Mais je devrais presque dire normal chez nous ! Car, si nous faisons un petit retour en arrière avec les personnages que j’ai connu : alors d’abord Gérard Vuffray et Fernand Cuche – des communicateurs, chercheurs et surtout des participants important à la création du mouvement Européen et Mondial de la Via Campesina ; mais aussi des premières réflexions sur la souveraineté alimentaire… Merci à Fernand d’être encore à nos côtés et toutes mes pensées émues pour Gérard…
Quand ces deux-là ont arrêté leur travail au secrétariat, ils avaient déjà une idée très claire de leurs remplaçants : Valentina et Nicolas ! Qui avaient postulés ensemble, et étaient déjà estampillés « Uniterre »… Bref, l’affaire fut rondement menée : approbation du comité et c’était parti ! Quel bonheur ce fut de travailler avec eux ! Un engagement à 200 %, l’envie de changer la société et d’améliorer les conditions de vie des paysans, ils avaient l’ADN d’Uniterre dans le sang. Toujours de bonne humeur et avec une vision positive de notre action, des idées qui fourmillaient jours et nuits, des communiqués de presse qui s’écrivaient au coup de cœur ou de colère mais aussi toujours un raisonnement d’avance (rarement des « non » mais le plus souvent possible des « oui... mais »), une capacité et une rapidité de travail totalement hors norme ! Vous vous direz « que d’éloges ! » mais c’est ce que j’ai ressenti tout au long de notre collaboration.
En 10 ans, ils ont mené de sacrés combats :
- une campagne pour des prix rémunérateurs (1fr.-/litre de lait aux producteurs)
- une grève du lait et une révolte paysanne
- la mise en place du mouvement Souveraineté Alimentaire en Suisse et en Europe
- la création d’EMB (European Milk Board) en Suisse et en Europe
- Et en apothéose, la campagne de la récolte des signatures pour l’initiative de la Souveraineté Alimentaire !!
Les familles paysannes membres ou non d’Uniterre ne peuvent que remercier le travail et la vision de Valentina et Nicolas pour essayer de ralentir les méfaits de nos politiques ainsi que les tergiversations des employés de l’USP beaucoup trop bien payés…
Valentina et Nicolas nous ont encore une fois montré que le travail syndical va bien au delà du simple « boulot alimentaire », c’est un travail que l’on fait par passion, par convictions !
Voilà pour moi comme ancien président, je ne peux que dire Merci Merci Merci à cette superbe Team et au plaisir de vous recroiser comme membres lors d’une prochaine action Uniterre.
Par la même occasion, je tiens à remercier toutes les autres personnes qui ont œuvrées au secrétariat d’Uniterre : Valérie, Sylvie, Anne, Eline, etc (mes excuses à ceux que j’ai oubliés) mais aussi tous ceux qui y œuvrent toujours et, pour certains, depuis de nombreuses années : Claude, Mireille, Ulrike, Mathias et Rudi. Rudi qui vit et avance avec Uniterre hier, aujourd’hui et demain !
Alors un grand Merci à vous tous !
Pierre André Tombez
Interview croisée entre les deux nouvelles secrétaires d’Uniterre, celles qui dorénavent défendront votre vision de l’agriculture.
Vanessa : Quel est ton lien avec le monde agricole?
Michelle : Je viens du Valais. Certains de mes oncles étaient agriculteurs, vignerons, arboriculteurs, apiculteurs, passionnés de la race d’Hérens et comme enfant, je passais les étés au mayen ou chez mon parrain.
Le lien avec l’agriculture passe aussi par les produits : le beurre d’alpage, les tommes, la viande séchée, les asperges, les abricots….On se réjouissait chaque saison de retrouver les produits, dont on connaissait la provenance et qui étaient bien évidemment les meilleurs du monde !
Le lien avec l’agriculture n’est pas que suisse, en effet j’ai travaillé longtemps pour le commerce équitable et ensuite pour Max Havelaar avec des communautés paysannes d’Amérique centrale et du sud. J’ai été témoin de la détérioration de la situation des paysans au fil des traités de libre-échange…
Michelle : Et toi, Vanessa, où as-tu grandi ?
Vanessa : Je suis née dans la banlieue de Lausanne et j’y ai vécu jusqu’à l’âge de 26 ans. Une vie parfaitement citadine, un père mécanicien parti bien trop vite et une mère employée de commerce. Mais j’étais tellement plus à l’aise en pleine nature, et il a suffi d’un séjour dans la ferme d’un couple d’amis pour que ma décision soit prise, à 12 ans : un jour, j’épouserai un paysan ! Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de réaliser son rêve.
Aujourd’hui je travaille avec mon ami sur l’exploitation de sa famille, tout en élevant nos 4 enfants. Nous venons d’arrêter la production laitière pour passer aux vaches mères, et nous faisons aussi de l’avancement de poussins, et un peu de viticulture. La vente directe se développe.
Parallèlement, je suis au comité des paysannes neuchâteloises, et depuis le début de l’année, je suis également conseillère communale (= municipale) dans mon village.
Vanessa : Comment as-tu connu Uniterre?
Michelle : Lorsque je travaillais à Swissaid, nous avions eu des réunions entre les ONG romandes et Uniterre sur le thème de l’agriculture. C’est Gérard Vuffray qui venait à ces réunions. Uniterre, avec raison, voulait sensibiliser les ONG de développement sur l’agriculture suisse. C’est vrai qu’à l’époque les ONG ne faisaient pas vraiment le lien et en fait on pensait que l’agriculture suisse allait plutôt bien.
A StopOGM, j’ai côtoyé Fernand Cuche et Gérard. Puis à Agridea, j’ai travaillé avec Valentina. Enfin mon lien avec Uniterre ne date pas d’hier !
Michelle : D’où te vient ton engagement pour Uniterre ?
Et tes capacités d’écriture ?
Vanessa : Bonne question ! Quand j’ai connu mon ami, il m’a parlé des blocages au début des années 2000 avec les tracteurs devant la centrale Migros, et de son passage au tribunal pour une amende symbolique. Par la suite, il y a eu la grève du lait en 2009 et j’ai été vraiment fière de participer au mouvement général. Je m’y suis sentie juste bien, au milieu des bonnes personnes. Il m’a ensuite fallu quelques années de patience, le temps que les enfants grandissent un peu, pour pouvoir donner ma pleine mesure. Aujourd’hui, je découvre une activité vraiment passionnante, et qui me pousse à prendre contact chaque jour avec de nouvelles personnes. Je ne pensais pas le dire un jour, mais sortir de sa zone de confort, c’est très enrichissant.
De façon plus générale, j’ai toujours éprouvé un intérêt certain pour la politique, les votations, le civisme. Nous avons en Suisse un système qu’on peut qualifier de lent, de complexe, mais où nous avons la possibilité d’exprimer nos idéaux. Ne pas l’utiliser, c’est du gâchis. Même si parfois, je me dis que ma vie serait plus simple si je fermais les yeux.
L’écriture, cela me vient en partie de ma scolarité faite dans une section littéraire (latin-anglais) jusqu’à la maturité fédérale. Forcément, on y développe certaines capacités. Mais surtout, je lis énormément. Je dévore. Et quand on aime écrire, tout est plus facile. Quand on apprend que ses textes plaisent et correspondent aux attentes, on est d’autant plus motivé. Par contre, je découvre qu’écrire, et tout spécialement pour Uniterre, me rend très visible, et c’est aussi quelque chose qu’il faut apprendre à gérer.
Vanessa : Pourquoi as-tu décidé de postuler à Uniterre?
Michelle : Durant les 15 années à Agridea, j’ai pu constater combien les familles paysannes étaient inventives et créatives pour se diversifier, pour maintenir leur exploitation. Cela au prix d’un immense travail et d’un cumul de plusieurs métiers : paysan-ne, fromager/ère ou boucher/ère, commerçant-e, comptable, etc.
Et durant ces années, j’ai suivi le travail d’Uniterre en gardant le contact avec Valentina et Nicolas. Je pense qu’Uniterre, par son indépendance, joue un rôle-clé dans le paysage suisse : précurseur et pionnier, critique éclairé et compétent, enraciné et visionnaire. En fait, j’ai souvent dit que j’aimerais travailler à Uniterre !
Et puis il me semble que la souveraineté alimentaire détient un immense potentiel : celui de créer un large et réel débat sur ce que pourrait / devrait être l’agriculture de demain.
Michelle : Quel est ton souhait pour les familles paysannes ?
Vanessa : Que toutes les petites initiatives qu’on voit fleurir ici et là prennent tellement d’importance qu’elles finissent par retourner complètement la situation et rendent les industries agro-alimentaires complètement obsolètes. Et que l’agriculture reprenne la place qu’elle mérite dans la grande pyramide des besoins humains.
Vanessa : Qu’est-ce que tu as envie d’accomplir?
Michelle : Je veux contribuer, avec mes collègues, au renforcement de l’association, c’est-à-dire d’une part, répondre au mieux aux attentes des membres actuels, approcher les jeunes actifs dans l’agriculture et des consommatrices et consommateurs. Je voudrais qu’Uniterre soit une association portée par ses membres.
Michelle : Que veux-tu réaliser au sein d’Uniterre ?
Vanessa : Je voudrais aider à faire briller à nouveau l’étincelle qui pousse les paysans à sortir de chez eux pour défendre leurs droits. Je voudrais que ce que j’écris soit suffisamment motivant pour qu’ils se disent : « Tiens, si on allait écouter ce qui se dit à cette assemblée, ils ont de bonnes idées ».
Vanessa : En ce qui concerne l’agriculture, quel est actuellement ton plus gros coup de gueule?
Michelle : En fait c’est un coup de gueule permanent contre un pragmatisme dominant qui fait croire que « ma foi on ne peut pas faire autrement », un aveuglement qui maintien des systèmes dont on connaît depuis des décennies les faiblesses et où tous les maillons de la chaîne s’acharnent à assurer leur survie (sachant que la position la plus précaire se situe en début de chaîne !).
Je m’insurge contre le fait que la matière première (qui est la base de l’alimentation et le fonds de commerce de tous les business de l’agroalimentaire) ne soit pas honorée, c’est-à-dire payée à un prix correspondant à sa valeur… Combien d’emplois sont-ils générés grâce aux paysans (en amont et en aval de la production)?
Vanessa : et ton plus beau coup de cœur?
Michelle : Le rapprochement producteurs – consommateurs. Toutes les initiatives qui démontrent qu’autrement c’est (aussi) possible !
Michelle : Que devrait-on changer en priorité ?
Vanessa : La confiance des paysans dans leur propre valeur. Nous l’oublions, à force de travailler, de faire des choses pas toujours très gratifiantes, et avec la misère qui est versée pour notre travail. Mais nous devrions être les rois du pétrole, puisqu’entre nos mains sont concentrés les terres, le savoir-faire et la passion. Prendre pleinement conscience de cela permet de s’ouvrir toutes les portes, faire tomber les barrières et reprendre la main sur un système qui nous a totalement échappé.
Pas moins de 6 initiatives, déposées ou en cours de récolte :
- Initiative sur la souveraineté alimentaire
- Initiative des Verts
- Initiative dite des vaches à cornes
- Contre-projet à l’initiative de l’USP sur la sécurité alimentaire
- Initiative pour une Suisse sans pesticides
- Initiative Eau propre pour tous
Des questions qui nous concernent tous
Des choix à faire, pour aujourd’hui et pour demain
Le 31 août 2017, venez débattre avec nous de ces thématiques, et vous faire une opinion. Un représentant de chaque comité sera présent afin d’exposer ses arguments. Paysans, consommateurs, la parole est à vous!
Organisation : Uniterre Neuchâtel
Contact : Ph. Reichenbach, président, V. Renfer, secrétaire
Lausanne, le 26 juillet 2017
Campagne de publicité Denner
Madame, Monsieur,
Ces dernières semaines, le terme équitable est abondamment utilisé dans les médias lorsqu’il s’agit de production agricole. C’est ainsi que nous avons découvert une affiche publiée conjointement par Denner et IP Suisse concernant une nouvelle gamme de produits. Le slogan « Equitable pour les paysans » y figure en bonne place.
Cela nous interroge. Cette campagne, financée bien évidemment avec une partie des cotisations des paysans, laisse à penser que ceux-ci peuvent tirer leur épingle du jeu s’ils produisent selon le cahier des charges IP. C’est sans aucun doute ce que la grande majorité des consommateurs va penser en découvrant cette affiche.
Pour autant, pensez-vous vraiment avoir la liberté de parler d’équité dans le contexte actuel ? S’il existe bel et bien un prix légèrement supérieur pour le lait, le blé ou les pommes de terre, et c’est bien normal au vu des exigences plus strictes, nous estimons qu’il ne permet pas encore de dire que le marché est « équitable » avec les paysans. Alors que les grandes enseignes annoncent régulièrement, pour ne pas dire chaque année, des bénéfices confortables, les agriculteurs continuent de ramer avec des horaires indécents et des revenus honteusement bas. La jeune génération peine à voir un avenir dans ce beau métier, et les fermes s’éteignent les unes après les autres, sans même parler de l’hémorragie au niveau de la production laitière.
Travailler 70 heures par semaine pour s’en sortir, est-ce équitable ?
Un revenu de 10 ou 12 francs de l’heure, est-ce équitable ?
L’équité ne sera atteinte que lorsque les agriculteurs verront l’intégralité de leurs coûts de production couverte par le prix de vente et les paiements directs, tout en dégageant un revenu horaire d’au moins 35.- francs, ce qui ne nous semble vraiment pas excessif pour un patron d’entreprise en Suisse. En attendant, des affiches telles que celle décrite plus haut ne font qu’offrir un écran de fumée aux consommateurs, et permettent aux distributeurs de continuer de profiter sans retenue du précieux label helvétique.
Nous espérons que ce courrier saura vous faire comprendre notre point de vue, et nous vous invitons à prendre contact avec nous afin d’avancer vers une véritable équité pour tous les paysans suisses.
Dans l’attente de vos nouvelles, nous vous souhaitons, Madame, Monsieur, un très bel été et vous adressons nos plus cordiales salutations.
Charles-Bernard Bolay, président
Vanessa Renfer, secrétaire syndicale
courrier resté à ce jour sans réponse!
Le dernier appel à dons dans le journal de mars nous a amené quelques rentrées et nous vous en remercions ! Mais malheureusement, cela ne suffit pas pour finir l’année !
Nous avons encore besoin de vous !
Nous sommes aujourd’hui dans une belle dynamique avec pleins de nouveaux projets qui vont bientôt sortir de terre : lancement d’une brigade paysanne, relance de la commission jeunes, lancement d’un projet autour du lait… nous n’en dirons pas plus ! Et un projet qu’on vous avait annoncé : le nouveau site Uniterre est en ligne !
Alors, si nous voulons continuer sur cette belle lancée, aidez-nous !
Et n’hésitez pas à parler d’Uniterre autour de vous, plus nous serons de membres, plus nous serons forts et plus nous pourrons peser sur les décisions stratégiques de demain.
Merci de votre soutien !
Le 4 juillet dernier l’administration Cantonale Vaudoise a enfin reconnu UNITERRE d’utilité publique. Une excellente nouvelle, puisque vous pourrez déduire de vos impôts tous vos dons à UNITERRE !
L’équipe Uniterre
Coordonnées bancaires pour vos dons:
Banque Raiffeisen Basse Broye Vully
CCP de la Raiffeisen 17-6872-4
IBAN: CH17 8012 3000 0028 4966 7/ CH
CB 80123
Uniterre
p.a Claude Mudry
Bellevaux 50
2518 Nods
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