vendredi, 12 avril 2013

luttes-paysannesLes politiques agricoles, avec la libéralisation des marchés, ont déjà fortement détruit l'agriculture paysanne et les structures locales de transformation.

Afin de garder des filières de production locales qui partent du paysan et de la paysanne et passent par le transformateur (boucherie, laiterie, meunerie, boulangerie, huilerie, etc.), les consommateurs et consommatrices doivent se mobiliser pour contrer la mainmise de l'industrie alliée à la grande distribution.

Les consommateurs et consommatrices pourront influencer la qualité des aliments, le mode de production tant du point de vue agronomique, environnemental et social qu’à condition que ces filières existent encore au niveau local. C’est en adhérant à une initiative d’agriculture contractuelle que nous pourrons, en tant que consommateurs et consommatrices défendre une agriculture libre et solidaire et développer une réelle agroécologie.

Les projets d’agriculture contractuelle garantissent, par la relation directe et la transparence une traçabilité et des conditions sociales équitables.

Au niveau mondial les superpuissances économiques accentuent leur offensive pour s’accaparer les terres et toutes ressources encore disponibles. La terre est devenue une marchandise qui fait l’objet d’échanges spéculatifs, de même que l’eau, les semences etc. Cette commercialisation des biens communs conduit à des expropriations en masse de personnes qui vivent simplement de la terre. Les paysans et paysannes du Sud sont particulièrement affectés. A Genève, le nouveau plan directeur prévoit d’urbaniser une surface démesurée, égale à un tiers de la surface occupée aujourd’hui par la ville.

En Suisse, 2000 exploitations agricoles disparaissent chaque année et à ce rythme, il n’y aura plus de ferme d’ici 30 ans ! La nouvelle politique agricole est un pas de plus dans le retrait de l’Etat en tant qu’instance qui fixe des conditions cadres au marché pour permettre aux paysans et aux paysannes de gagner leur vie avec la production nourricière. Parmi ces conditions, il s’agit d’imposer des normes sociales et environnementales pour les produits importés ainsi que d’équilibrer le rapport de force dans un marché contrôlé à 80% par deux grands distributeurs

Mobilisons nous ce MERCREDI 17 AVRIL À 17H00 PLACE DE LA NAVIGATION (PÂQUIS) POUR UNE AGROÉCOLOGIE DE PROXIMITÉ - PLUS DE PAYSANNES ET DE PAYSANS EN SUISSE !

17h00 : Accueil de la caravane pour la souveraineté alimentaire, diverses prises de parole, action symbolique et repas offert jusqu’à 19h00

19h00 : Départ en vélo pour le Champ des filles, deuxième anniversaire d’occupation etde culture de cette friche industrielle à Plan-les-Ouates

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