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Dans le cadre de la Journée internationale des luttes paysannes du 17 avril 2021, Le MAPC (Mouvement Pour une Agriculture Paysanne et Citoyenne) a lancé un appel aux amies paysannes, pour de courtes vidéos qui témoignent de leurs luttes et racontent leurs projets agricoles.

Ce film avait pour objectif de visibiliser des enjeux paysans, d’informer sur des organisations et projets paysans. Au final, il regroupe une quinzaine de vidéos de Suisse, du Mali, de France, d’Allemagne, du Brésil et de Colombie.

De différents horizons, il semble cependant qu’elles se rassemblent pour crier le mot d’ordre de la Via Campesina : QUE VIVE LA SOUVERAINTE ALIMENTAIRE ! SOLIDARITE AVEC LES PAYSANNES ET PEUPLES OPRIMEES PAR LA SOCIETE MONDIALISEE ET NEOLIBERALE !

--> Retrouvez le lien de la vidéo ICI

Communiqué de presse : Journée internationale des luttes paysanne 17 avril à Genève

(Pour simplifier la lecture, le féminin générique est employé pour désigner ;tous les genres sans intention de discrimination)

Le 17 avril 2021 marquera les 25 ans de la journée des luttes paysannes initiées par la Via Campesina en 1996 suite à l’assassinat de 19 paysannes brésiliennes qui réclamaient qu’on leur rende leurs terres. Cette journée marquera aussi les 10 ans de l’occupation du Champ des Filles à Genève, transformé en jardin collectif autogéré pour dénoncer la disparition des terres cultivables.

La pandémie actuelle qui coïncide avec la crise climatique nous rappelle la fragilité de nos sociétés et souligne l'importance de systèmes alimentaires résilients permettant aux populations l'accès à une alimentation saine et de qualité. Cette préoccupation se reflète dans les débats de société autour du libre-échange (Indonésie, Mercosur, etc. ), de l'utilisation de pesticides de synthèse, de la qualité de l'eau et de l'élevage industriel ainsi que du transport de fourrages et de l'usage d'antibiotiques liés à l'élevage.

Cette actualité se heurte à la tendance politique qui veut accélérer la dérégulation des marchés, qui renforce le contrôle par l'industrie et la grande distribution sur nos assiettes. La pression économique croissante détruit l'agriculture paysanne etfavorise les méthodes de production agro-industrielles. Il s'agit d'une volonté politique d'imposer le marché capitaliste de l’offre alimentaire, massivement importée, et de reléguer les productions paysannes locales au rang de niche ou d'entretien du paysage.

Dans les campagnes, la situation est grave : toutes les filières agricoles sont sous pression !

Le réseau de paysannes et citoyennes constitué par la Via Campesina, œuvre toute l’année à la construction de la Souveraineté Alimentaire (plébiscité à Genève en 2018), qui vise à se réapproprier notre alimentation et ses conditions de production, pour une rémunération équitable des paysannes et un accès pour toutes à une alimentation de qualité.

Dès lors, nous exigeons des autorités cantonales qu'elles s'engagent fermement dans cette direction. Les revendications suivantes doivent être soutenues et mises en œuvre :

– soutenir les circuits courts et les différentes formes de ventes directes (ventes à la ferme, marchés, agriculture contractuelle, structures de distribution participatives,..) et mettre en œuvre une démarche exemplaire de la restauration collective publique ;

– exiger de la grande distribution une vente prioritaire de produits locaux contractualisée sur les prix, la qualité, la quantité, le calendrier de livraison et les modalités de paiement d'acomptes ;

– soutenir la création d'une assurance sociale alimentaire avec une conditionnalité agro-écologique pour favoriser l'accès de la population à une alimentation issue de l'agriculture paysanne ;

– promouvoir la vente du lait équitable genevois labellisé GRTA. Ce lait est payé 1 Fr. aux paysannes au lieu des 60 cts payés actuellement. Ce prix rémunérateur permet de maintenir une production laitière à Genève. La reproduction de cet exemple doit être encouragée, par exemple en fixant des prix minimaux pour les filières paysannes dans le cadre du label GRTA ;

– soutenir la transmission et l'installation de nouvelles fermes en facilitant les démarches administratives, en garantissant la transparence et en soutenant la création d'instruments financiers qui permettent de mutualiser les investissements pourdonner accès à la terre aux jeunes paysannes.

Une manifestation a eu lieu à la plaine de Plainpalais le samedi 17 avril 2021.



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Berne - manifestation devant l'OFAG

par Mathias Stalder, Secrétaire d’Uniterre
photo: Eric Roset

Rudi Berli, président de la section Genève, a vertement critiqué l’Office Fédéral de l’Agriculture (OFAG) lors de la manifestation du 17 avril devant ses bureaux à Berne-Liebefeld.

L’OFAG a bafoué la loi et la Constitution. Rudi Berli a appuyé ses critiques en énumérant divers points de la loi sur l’agriculture qui ne sont pas respectés, comme par exemple la durabilité et les mesures pour améliorer le revenu des agriculteurs.

L’initiative pour la souveraineté alimentaire apporte des solutions à ces points et vise le renforcement d’une agriculture paysanne diversifiée. Pierre-André Tombez, président de l’Alliance pour la souveraineté alimentaire, a insisté sur le déséquilibre du marché : beaucoup de producteurs et peu d’acheteurs qui profitent de leur pouvoir. Il vaut la peine de renverser ce rapport de force en imposant des conditions-cadre, avec des prix équitables, des contrats-types à long terme et une gestion des quantités, pour réellement satisfaire les besoins de la population. Pour sa part, Ulrike Minkner, vice-présidente d’Uniterre, a souligné l’importance de produire des aliments plus sains et de construire des ponts entre les consommateur-trice-s et les producteur-trice-s. La manifestation s’est terminée autour d’un apéro et en musique avec le groupe "Los Hermanos Perdidos". •︎


Lausanne - table ronde "Souveraineté alimentaire : vers la concrétisation d’une société meilleure."

par Michelle Zufferey, Secrétaire d’Uniterre

Une table ronde organisée par Le Courrier et Uniterre à la Maison de Quartier Sous-Gare. Avec la participation d'Alice Glauser-Zufferey, parlementaire nationale ; Giulia Onori, semaine du goût ; Cyril de Vries, géographe et consommateur ; Michelle Zufferey, Uniterre. Modération : Philippe Bach, du journal Le Courrier.

Dans le public, des citoyennes et citoyens "consomm’Acteurs". Et c’est bien autour du fait que tout le monde est concerné par l’agriculture dont il a été question : le droit à des aliments sains, régionaux et de saison, non dénaturés par des processus industriels, le droit à la traçabilité et à la transparence.

Les questions ont également porté sur la mise en place concrète de la souveraineté alimentaire. Au final, tout le monde était d’accord avec le constat que le système alimentaire actuel n’est pas durable, que nous sommes soumis à un diktat de l’agro-industrie et de la grande distribution qui transforme la culture des goûts des consommateurs dès leur plus jeune âge et dépouille l’acte de se nourrir des savoir-faire traditionnels et de son importance sociale et culturelle. Les moyens de l’agro-industrie et de la grande distribution sont énormes, ainsi que leur influence sur le politique. Les paysannes et paysans ne peuvent pas à eux seuls changer le système. Il faut le soutien et le lobby des citoyen-ne-s et pour que cela puisse avoir lieu, il faut une information libre et indépendante et donc une presse indépendante !

voir le film de la soirée www.uniterre.ch/17avril-LS •︎


Genève - Cerro Libertad

par Romain Houlmann, coordinateur Alliance pour la Souveraineté Alimentaire

Le 17 avril, journée des luttes paysannes, Maria Montavez du syndicat andalou des journaliers agricoles (SOC/SAT) était à Genève pour échanger autour de l'accès à la terre des paysan-ne-s en Espagne et en Europe.

Maria a partagé son expérience dans la province de Jaen, qui témoigne de la vitalité des initiatives paysannes en Europe. Maria occupe depuis plus d'un an un terrain utilisé pour la spéculation par une grande banque espagnole où, avec 200 autres journaliers agricoles, elle a retravaillé la terre et cultive des oliviers et des cultures vivrières.Mais, alors que la banque empoche les subventions européennes, les paysan-ne-s sont criminalisé-e-s pour leur action.

La soirée s'est conclue par un appel à la résistance et à la solidarité des luttes pour la souveraineté alimentaire des peuples !

La tierra no se vende, el Cerro se defiende ! •︎



Bruggen (SG) - créer des petites cellules

par Alice Froidevaux, membre d'uniterre

Le comité régional St. Gall / Appenzell d’Uniterre a convié cette rencontre thématique et de mise en réseau à Bruggen. Après une introduction de Jörg Rechtsteiner du comité d’initiative pour la souveraineté alimentaire, la discussion s’est centrée sur le futur de notre politique agricole et alimentaire. Pour la bonne ambiance, le Trio Spindle a joué son métissage de musiques du monde et musique appenzelloise traditionnelle. Tout à fait dans le ton, puisque la souveraineté alimentaire concerne autant le local que le reste du monde ! "Penser global, agir local !" fut à nouveau la conclusion de la table ronde. "Il nous faut constituer beaucoup de petites cellules afin de devenir un grand mouvement", dixit Jörg Rechtsteiner. Et pour conclure cette soirée : un apéro concocté avec amour par Liliane Küenzle avec des produits de paysannes et paysans de la région, accompagnés d’une bière locale. •︎



Zürich - brunch

par Mathias Stalder, Secrétaire d’Uniterre

Le dimanche 15 avril, le groupe régional de l’Alliance pour la souveraineté alimentaire a organisé un brunch à Zürich. Par un temps magnifique, environ 70 personnes ont pris le chemin du Wandellust.

Balthasar Glättli, Conseiller National des Verts, a abordé les thèmes de l’agriculture et des subventions à l’exportation. "L’industrialisation de l’agriculture a conduit les paysannes et paysans du Sud - qui auparavant produisaient pour eux-mêmes, pour leur village ou leur région (économie de subsistance) - à perdre leurs moyens de subsistance de base." Les subventions à l’exportation détruisent les marchés locaux. Peter Kunz, sélectionneur, a insisté sur l’importance de l’indépendance de la sélection des variétés et l’indépendance de la recherche. Et ce, également dans le domaine du Bio, car là aussi un petit nombre de multinationales des semences dominent et peu de consommateur-trice-s en ont conscience. Tina Siegenthaler a présenté son travail dans l’organe de coopération pour l’agricuture solidaire et a souligné que notre initiative améliore également les conditions-cadre pour l’agriculture contractuelle.

La chanteuse et compositrice Irene Mazza a accompagné de sa musique cette soirée très réussie.


Trogen : en Appenzell aussi un événement a eu lieu pour mieux faire connaître l’initiative. Une discussion engagée, de la nourriture locale délicieuse et de la musique de "Gad’ase" à l’auberge Schäfli de l’hôte Ueli Künzle.



Un grand merci à toutes celles et tous ceux qui ont participé à l’organisation ou qui ont assisté à ces événements ! •︎


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Table ronde organisée par Le Courrier et Uniterre
Avec la participation de

  • Alice Glauser-Zufferey, parlementaire nationale ;
  • Giulia Onori, semaine du goût ;
  • Cyril de Vries, géographe et consommateur ;
  • Michelle Zufferey, Uniterre.



voir la vidéo de la table ronde:


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Une agriculture durable, la sécurité de l'approvisionnement, la conservation des ressources naturelles, l'occupation décentralisée et le bien-être des animaux. Des conditions cadres propices à la production et à l'écoulement. Une évolution acceptable sur le plan social. Soutien à la recherche agricole. Dans le respect des principes de la souveraineté alimentaire.Un revenu comparable. Des mesures pour améliorer les revenus. Conditions cadres pour tirer une recette aussi élevée que possible de la vente des produits. Des Organisations de producteurs qui adaptent la production et l'offre au marché par des contrats-types. Des mesures décidées à titre collectif par des organisations d'entraide représentatives. Le soutien à des mesures collectives pour favoriser la qualité et la durabilité. Le soutien à l'innovation et la coopération. Des droits de douane qui tiennent compte de l'approvisionnement et des débouchés des produits suisses. L'interdiction des importations ou le relèvement des droits de douanes en cas de modes de production interdits.

Ce n'est pas Uniterre qui a inventé cela, mais c'est le texte de la loi en vigueur! Uniterre exige que cette loi soit appliquée dans une société démocratique et appelle la population à en imposer le respect!

Car au lieu de favoriser et de soutenir une agriculture paysanne durable, l'Office fédéral de l'agriculture continue la destruction de cette agriculture paysanne diversifiée. Chaque jour, 3 fermes et 6 postes de travail disparaissent. Aucun des objectifs de durabilité n'est atteint ! Ni sur le niveau économique, ni social, ni écologique. Malgré un soutien du revenu paysan par des paiements directs qui représentent 25% du revenu des fermes, le revenu paysan est 35% en dessous du revenu moyen, alors que la charge de travail est de 25% supérieur. Sous cette pression la destruction est quotidienne et nous nous éloignons d'un système alimentaire durable. Combien de temps cela doit encore durer?

Que fait notre Office fédéral de l'agriculture?

L'Office fédéral de l'agriculture baisse continuellement les prix seuils pour les céréales fourragères ainsi que les tarifs douaniers pour le blé. Au niveau du sucre, le prix est lié à celui de l'UE et est en baisse constante. Au niveau du lait, l'OFAG a créé un prix politique avec la formule prix mondial, plus prime à la transformation fromagère, plus 10% de Swissness. Les prix du lait touchent le fond, en Suisse il y a du lait qui est payé 21 cts. Il y a dix ans, 80% des producteurs de lait se sont prononcés pour une organisation nationale de vente. Malgré cela, l'OFAG tolère une interprofession qui est dominé par le commerce et qui empêche par tous les moyens d'adopter des contrats clairs et une gestion des quantités. L'OFAG ferme les yeux alors que la loi n'est pas respectée.

De même on importe de plus en plus de viande et de céréales panifiables sous forme transformée en dehors des contingents douaniers. En 2017, il s'agissait de 140'000t de spécialités boulangères. Ainsi l'OFAG force les producteurs de céréales à déclasser près de 100'000t de blé panifiable et à le rendre impropre à la consommation humaine. De cette manière, on détruit la valorisation paysanne et une agriculture respectueuse des ressources en poussant les producteurs dans un spirale productiviste sans issue. Toujours plus grand, toujours plus spécialisé, toujours plus dépendant des acheteurs. Personne n'a envie d'une agriculture industrielle, bien que le commerce et la grande distribution s'en frottent les mains. Mais même ces secteurs ont besoin de perspectives à long terme que rend possible un système alimentaire véritablement durable et démocratique.

La communauté scientifique nous dit clairement que l'avenir appartient à une agriculture paysanne, diversifiée et que l'industrialisation des systèmes alimentaire nous mène dans le mur.

Il est temps pour la souveraineté alimentaire!

L'administration et le gouvernement doivent prendre leurs responsabilités pour un système alimentaire tourné vers l'avenir. Nous voulons un système alimentaire fondé sur une agriculture paysanne durable qui produit localement ce qui peut l'être!

Le système alimentaire appartient aux populations et ne peut être laissé dans les mains de requis de la finance, de l'industrie ou des grands distributeurs.


flyer de la manif du 17 avril 2018 devant l'OFAG


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Nous manifestons le 17 avril devant l'Office Fédéral de l'Agriculture (OFAG) pour dénoncer la politique agricole erronée de la Suisse et pour défendre un prix juste.

Mardi 17 avril 2018 pour la journée internationale des luttes paysannes, 11h devant l'OFAG, Schwarzenburgstrasse 165, Berne-Liebefeld

Dans le monde, la protection des frontières n'est pas une exception mais la règle. Les accords de libre-échange (pays du Mercosur, l'Indonésie, la Malaisie et l’UE) menacent l'agriculture locale. La démocratie et l'autonomie sont affaiblies par la libéralisation effrénée et impitoyable des échanges ! Les accords de libre-échange menacent l’approvisionnement du pays, car ils ne donnent pas de droits invocables, alors que la Suisse est déjà aujourd'hui le pays qui importe le plus d'aliments par habitant.

Le changement structurel et les prix à la production dépendent de la volonté politique (prix indicatifs, prix seuils). L’objectif est un accès sans entraves aux matières premières au prix le plus bas. La standardisation des normes et des régulations commerciales favorisent l’industrialisation du secteur alimentaire. Ainsi la baisse des prix et un secteur agricole sans cesse plus orienté vers le marché profite unilatéralement à l’agro-industrie. Au cours des 30 dernières années, le prix à la production a reculé de 30% alors que le prix à la consommation a augmenté de 15%. Pour chaque franc que vous dépensez au supermarché, environ 20 centimes vont aux paysannes et paysans tandis que 80 centimes finissent dans les poches de la grande distribution, du transports et de l’industrie de la transformation. Le revenu agricole se situe toujours 35% en-dessous de la moyenne nationale.

Aujourd’hui, le « marché », et l’évolution structurelle administrée détruisent trois fermes et six places de travail par jour en Suisse, et a entraîné la disparition de 150'000 places de travail et de 30'000 fermes au cours des 30 dernières années !

Avec notre initiative nous revendiquons un renforcement du pouvoir de négociation des paysan-ne-s et nous exigeons l'abandon du dogme de libre-échange pour favoriser une agriculture de proximité, régionale, équitable, transparente, diversifiée et durable !"


>> Communiqué de presse (pdf)


Le weekend dernier à Genève, Vaud et Berne, un public enthousiaste a répondu à l'appel des mobilisations paysannes
...comme en témoignent les photos ci-dessous
Une centaine de personnes se sont réunies à Gillarens, canton de Fribourg, pour fêter à la fois la Journée des luttes paysannes de la Via Campesina et la reprise par Cécile Mettraux du domaine familial.
Le mouvement paysan international La Via Campesina appelle ses membres et ses alliés à se mobiliser le 17 avril, Journée internationale des luttes paysannes.1 Cette année, nous souhaitons que le monde entier sache que les paysans, les paysannes et les autres personnes travaillant dans les zones rurales oeuvrent sans relâche pour leurs droits. L'initiative pour les droits des paysans, lancée par La Via Campesina il y a 17 ans, est maintenant à un stade avancé pour être reconnue par les Nations unies comme une Déclaration sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales.
Réécoutez les 24h des luttes paysannes - Radio Canut
Il y a 20 ans, le 17 avril 1996, une manifestation du Mouvement des sans Terres au Brésil est attaquée par la Police, qui tue 19 personnes. A l'occasion des 20 ans de cette journée, devenue «journée internationale des luttes paysannes », Les paysannes et paysans dans la lutte des classes ont pris l'antenne pendant 24 heures, du 16 avril 2016 à 15h, au 17 avril 2016 à 15h, pour relayer cette journée.
Réécoutez les 24h des luttes paysannes
à la ferme de  Dominique Fragnière à Fuyens (FR)
 
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