mardi, 08 mai 2018, 20:00
Salle des ateliers de Courtemelon



Les citoyens et citoyennes, paysans et consommateurs ont quelques raisons de s’inquiéter au sujet de l’insécurité alimentaire, des dégâts sociaux et environnementaux engendrés par l’industrialisation et l’agro-business planétaire. Une pseudo rationalité qui induit des pollutions de l’eau, de l’air, érosion des sols, surmortalité des abeilles et autre pollinisateurs, antibiotique dans la viande, résidus de pesticides mais aussi surproduction et déchets.

Santé publique, biodiversité, rapport ville-campagne sont à leur tour affectés. Quant à lui, le principe concurrentiel-débridé associé aux technos-sciences induit une productivité qui ronge les revenus des producteurs et les places de travail. Effectivement, ce modèle agricole nourrit assurément mieux le marchand-globalisé que les centaines de millions de ruraux qui prennent les chemins de l’exil. Ces dégâts collatéraux ont un coût toujours plus élevé pour la société alors que d’autre part ce modèle, dans les pays industrialisé, est largement subventionné par les caisses publiques.

Sommes-nous arrivez à l’apogée du modèle agro-industriel en cours alors que nous sommes à l’orée de 9 milliards d’humains à nourrir? L’agriculture et les sociétés peuvent-elle évoluer séparément sous l’injonction des lois de la concurrence débridée?

C’est sous l’angle de ce constat que Marc Dufumier nous conduit à amorcer une réflexion sur "des alternatives à ce modèle qui s’inspire de l’agro écologie qui nous permet d’éviter ces dommages. Ils reposent sur la gestion en circuit court des cycles du carbone, de l’azote et des éléments minéraux : couverture maximal des sols par la biomasse végétale pour les besoins de la photosynthèse, recours aux engrais de ferme …. Elles visent aussi à réguler les cycles de production d’insecte auxiliaires des cultures et maintenir une grande biodiversité domestique et spontanée…. Ces alternative ne doivent surtout pas être qualifiés d’extensives dans la mesure où elles font souvent un usage intensif des ressources naturelles renouvelable ; énergie lumineuse, carbone, …. n’excluent pas l’obtention de rendements élevé à l’hectare. Mais d’un usage très limité des ressources non renouvelables ; engrais de synthèse, pesticides, antibiotique, etc…"

Cette conférence se veut l’amorce d’une réflexion qui vas au-delà des idées instituées au donne à croire qu’il n’est pas à désespérer.

La conférence est ouverte à tout publique.

Organisé par Uniterre JU-JB.