jeudi, 11 septembre 2008

Uniterre appelle à une hausse de la protection à la frontière pour le maïs afin d'éviter les importations massives de l'an passé, à la veille de la récole. Nous avons écrit à l'OFAG.

 

 

"La situation concernant le marché du maïs nous préoccupe au plus haut point. Courant juin 2008, vous avez rencontré quelques propriétaires de centres collecteurs indépendants qui vous avaient rendu attentif au fait que les importations massives du mois d’octobre 2007 avaient été catastrophiques pour la bonne tenue du marché suisse. A cette occasion, vous aviez dit que vous vous étiez basé sur les informations reçues par divers acteurs pour fixer la taxe. Les propriétaires de centres collecteurs avaient alors soulevé le fait que ces chiffres leurs paraissaient peu fiables car ils ne correspondaient pas à ce qu’ils avaient pu constater sur le marché et que ces références faussées avaient été responsables d’une fixation trop basse de la taxe et donc d’importations massives (62’000 tonnes en octobre 2007 !).

Uniterre considère qu’il n’est pas acceptable de continuer à provoquer une baisse du prix indigène par une fixation trop basse de la taxe à la frontière. Nous avons écrit à l’OFAG en juillet 2008 pour demander une adaptation tous les 15 jours de la taxe. Ceci afin de tenir compte d’une volatilité plus forte des marchés.

La taxe de 7.- par 100kg fixée récemment n’est de loin pas suffisante au vu des prix négociés actuellement, à la veille des récoltes.

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