vendredi, 26 mai 2017
mercredi, 03 décembre 2008
Pourquoi l'ALS est actuellement incompatible avec l'obtention d'un prix du lait équitable ! 
L'Association Lait Suisse (ALS) fait couler de l'encre dans les milieux agricoles et industriels. A grand renfort de déclarations tonitruantes et arrogantes sur le prix du lait, l'organisation avance gentiment ses pions dans la filière et maintient les producteurs dans le flou le plus total.
jeudi, 20 novembre 2008
Réponse d'Uniterre à la consultation sur la réserve au bilan pour financer les mesures d'accompagnement pour l'agriculture dans le cas d'un accord de libre échange
Sur le fond, nous sommes surpris que l'argumentaire utilisé pour promouvoir l'accord de libre échange n'ait pas changé depuis 2006... Bientôt trois ans après, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts ; des crises financière, économique, alimentaire et bientôt climatique et énergétique se succèdent à un rythme soutenu. Le libre-échange « à tout va » a été remis en question par le rapport mondial sur l'agriculture des 400 experts de l'ONU (IAASTD), mais cela ne semble pour le moins pas perturber les offices concernés (OFAG et Seco). 
mercredi, 12 novembre 2008
La fédération romande de l'agriculture contractuelle de proximité a reçu un prix de 5'000.- pour sa volonté de relever les défis en se basant sur la souveraineté alimentaire, la durabilité et le commerce équitable. > communiqué Biosuisse
lundi, 03 novembre 2008
Vième conférence international de la Via Campesina
La Vième conférence internationale de La Via Campesina se tiendra du 16 au 23 octobre 2008 à Maputo au Mozambique. La délégation suisse sera composée de deux personnes. Elle se joindra au 60 délégué-e-s composant le groupe Europe qui composeront une part des 500 délégué-e-s attendus à Maputo.
jeudi, 30 octobre 2008
Vu l'intérêt des citoyen-ne-s pour ce projet d'initiative populaire sur la souveraineté alimentaire, Uniterre propose que tout citoyen-ne-s ou organisation qui le souhaite, signe "l'engagement citoyen pour la souveraineté alimentaire".
Auf deutsch: Erklährung für die Ernährungsouveränität in der Schweiz ; zu unterschreiben.
In italiano: "Impegno dei cittadini" per la sovranità alimentare in Svizzera ;da firmare.
jeudi, 09 octobre 2008
Un rapport de stage "Situation et fonctionnement des initiatives d'Agriculture contractuelle de proximité en Suisse romande" a été rédigé cet automne. En 50 pages, il présente une photographie intéressante de la situation et du fonctionnement des différentes initiatives ACP en Suisse romande. Il a été rédigé par Mme Natacha Porcher dans le cadre de ses études à Montpelier. Un mémoire suivra ce printemps. Ce document est très utile à celles et ceux qui souhaitent se familiariser avec le sujet. rapport(pdf)
vendredi, 19 septembre 2008
Large mobilisation à Annecy: 1000 participants au forum et 5000 à la manifestation
 
Un reportage au JT intéressant (TV8 Montblanc) 
lundi, 15 septembre 2008

16 septembre: Gruyère AOC, les grands distributeurs et les affineurs volent les producteurs et consommateurs
Plus de 300 producteurs de toutes les régions de Suisse romande se sont à nouveau rassemblés à Pringy à l'appel d'Uniterre pour soutenir les producteurs-négociateurs et mettre sous pression les différents collèges (fromagers et affineurs) de l'interprofession du Gruyère AOC En Suisse alémanique, plus de 200 producteurs de lait se sont rassemblés devant une grande cave d'affinage à Weinfelden. Ils répondaient à l'appel de l'organisation de producteurs BIG-M. Cette solidarité démontre l'importance de ces négociations pour l'ensemble du secteur fromager suisse.
jeudi, 11 septembre 2008
Uniterre appelle à une hausse de la protection à la frontière pour le maïs afin d'éviter les importations massives de l'an passé, à la veille de la récole. Nous avons écrit à l'OFAG.
mercredi, 10 septembre 2008
Uniterre soutient la demande de la FSPC de renconcer à cette baisse prévue pour juillet 2009. En ce sens, nous avons écrit à l'Union Suisse des Paysans pour qu'elle soutienne également cette revendication.
jeudi, 21 août 2008
Uniterre a annoncé son intérêt de développer et lancer une initiative touchant à l'agriculture. Dès l'hiver 2007, cette idée s'est consolidée. Après la votation de PA 2011 par le Parlement au printemps 2007, le référendum, le temps d'une initiative semble enfin mûr. C'est en 2008 que la concrétisation du projet a débuté avec un projet de texte provisoire et des premiers contacts avec des organisations. Voici le contenu actuel de l'initiative pour un article 104bis "souveraineté alimentaire".
> article: "La plateforme nationale sur la souveraineté alimentaire a convaincu " - journal d'Uniterre, février 2011
lundi, 14 juillet 2008
Communiqué de presse
14.07.08 Uniterre ne peut plus accepter que le prix des céréales indigènes soit fixé sur la base de quelques pourcents qui sont importés. Et que ces prix ne soient pas en adéquation avec nos réalités socio-économiques.
vendredi, 27 juin 2008
25 organisations unissent leurs voix et leurs forces: "Coordination Européenne-Via Campesina"
25 organisations en Europe unissent leurs voix. Depuis septembre 2007, elles synthétisent leurs revendications dans un socle commun. Celui-ci est une base sur laquelle le mouvement paysan peut s'appuyer pour faire adhérer d'autres organisations. Le regroupement des forces est aujourd'hui indispensable afin de faire face aux énormes défis qui nous attendent. Ce 27 juin 2008, une force alternative est ainsi créée.
mercredi, 28 mai 2008
28 mai, 13h : Assemblée des producteurs romands membres d'Uniterre et de « L'European milk board » afin d'annoncer une grève du lait de durée indéterminée
Madame, Monsieur
Uniterre vous convie à une assemblée des producteurs de lait qui se tiendra demain, mercredi 28 mai 2008 à 13h sur la ferme d'Eric et Gérald Ramseyer, rte de Condemine à Palezieux-Village.
vendredi, 16 mai 2008
Nouvelles du vendredi 6 juin 2008
Le comité d'Uniterre a initié les discussions de "l'après-grève". Il s'agit de réunir rapidement la commission lait, de rencontre BIG-M et PSL pour préparer l'avenir: prix à 1.-, gestion des quantités, solidarité avec les grèvistes etc.
jeudi, 17 avril 2008
Thème 2008: "Rôle de l'agrobusiness et des multinationales dans la disparition de l'agriculture locale"
En 1996, le 17 avril a été déclaré « journée internationale des luttes paysannes » par La Via Campesina en souvenir de paysans sans terre qui ont été massacrés au Brésil par les militaires dans le cadre de la lutte pour la réforme agraire.
mercredi, 16 avril 2008
Uniterre a réactivé le travail de ces deux commissions qui travailleront désormais ensemble. Nous devons faire le lien direct entre la viande et les céréales fourragères. La commission se réunira régulièrement pour élaborer les visions d'Uniterre et organiser différentes activités. Une rencontre avec la FSPC (fédération suisse des producteurs de céréales) a eu lieu début juin. Une rencontre avec Suisseporcs et Gallo Suisse et la FSPC doit également être mise sur pied. 
mercredi, 26 mars 2008
De la plateforme à la fédération
Le 17 avril 2008, la fédération romande pour l'agriculture contractuelle de proximité (FRACP) sera officiellement lancée. L'assemblée constitutive a eu lieu le 26 mars 2008; elle a adopté la Charte et les statuts de la FRACP.
jeudi, 20 mars 2008
Vous n'êtes pas sans savoir qu'Uniterre, au nom du principe de la souveraineté alimentaire, a toujours défendu le droit de se protéger des importations à trop bas prix.
De plus, Uniterre soutient depuis longtemps la nécessité de mieux organiser les filières et de renforcer la position des producteurs dans un marché asymétrique tel que nous le vivons aujourd'hui.
jeudi, 20 mars 2008
Le deuxième train d'ordonnances concernant PA 2011 a été mis en consultation cet hiver. Uniterre a pris position le 20 mars sur ce dossier.document
samedi, 16 février 2008
Adhérez à la commission d'Uniterre "par litre de lait: 1 Fr. pour le paysan" et à EMB. Signez le contrat et recevez le panneau, les paysans ont besoin d'un prix du lait équitable!
Le comité d'Uniterre a décidé d'inscrire la commission lait d'Uniterre batisée "par litre de lait: 1 Fr. pour le paysan" à l'European Milk Board (voir ci-dessous). Il a pris cette décision afin d'augmenter la pression sur l'ensemble des acteurs du marché suisse du lait et pour participer activement à tout le processus d'augmentation du prix du lait en Europe. A l'instar des 100'000 collègues paysans européens, Uniterre ne veux plus entendre parler de baisse du prix du lait mais d'une nécessaire et sérieuse augmentation qui doit être rémunérée par le marché! Uniterre exige un minimum de 1 Fr. net par litre de lait pour le paysan.
mercredi, 06 février 2008
33 initiatives existent à ce jour. Certains sont âgés de plus de 20 ans comme la Clé des Champs dans le Jura ou les Jardins de Cocagne à Genève. Depuis 2003, de nouveaux projets ont germé tels que L'Affaire TourneRêve, Le Jardin Potager, l'Agrihotte, le Lopin Bleu ou le Panier à 4 pattes.
jeudi, 31 janvier 2008

BIG-M et Uniterre revendiquent un prix du lait à 1franc par litre pour le paysan
jeudi, 31 janvier 2008
> décembre 2008: Le marché... selon l'industrie laitière
> novembre 2008: ALS: producteurs court-circuités!
> octobre 2008: De la condition des paysan-ne-s
> septembre 2008: Mesures d'accompagnement pour aller où?
> juillet-août 2008: A nous de construire l'alternative
> juin 2008: Bravo et merci aux autres!
> mai 2008: Eclaircies en vue?
> avril 2008: assemblée générale d'Uniterre le 3 juin
> mars 2008: Quel niveau pour le prix indigène?
> février 2008: Accord de libre-échange avec l'UE
> février 2008: les contrats au coeur de l'actualité
mercredi, 30 janvier 2008
03.12.2008 Association lait suisse (ALS) : la monarchie de l'or blanc se dévoile! > dossier de presse  > photos
« 9 cts de baisse, c'est 9000 Frs de revenu en moins pour une exploitation qui produit 100'000kg de lait par an. Ce n'est pas supportable ! Nous exigeons simplement des prix équitables qui couvrent nos frais de production, à savoir de 1 Frs/litre »Cette revendication est portée par l'ensemble des producteurs venus manifester leur courroux devant l'entreprise où siège Son Altesse Alexander Briw, président de l'ALS et accessoirement responsable des achats de lait pour ELSA (MIGROS).
28.11.2008 L'ALS, une machine bien huilée...Producteurs- trices suisses de lait, comptez-vous y déposer des grains de sable?L'Association Lait Suisse (ALS - plus de 80% du lait commercialisé en Suisse) a annoncé il y a quelques heures, qu'elle préconisait une baisse généralisée de 9 ct/kg de lait au 1er janvier 2009 et des contrats directs entre producteurs et transformateurs pour le 1er mai 2009.
06.11.2008 Organisation « Lait suisse » : 80% du lait produit en Suisse dans une seule main et une formidable baffe pour les consommateurs et les producteurs de lait!Plusieurs médias annoncent déjà la création d'une nouvelle organisation appelée « Lait suisse » ce vendredi 7 novembre. Cette organisation pourrait regrouper des organisations de producteurs (OP), des organisations de producteurs-utilisateurs (OPU) et trois des plus gros transformateurs du pays, à savoir Crémo, ELSA et Hochdorf Nutritec. Le groupe Emmi, sans doute bien informé de la situation, n'aurait pas - encore - officiellement adhéré. 
30.10.2008 marché laitier; pour une coordination nationale entre les OP/OPU et une restriction nationale de 20% des quantités supplémentaires - en français / auf DeutschPlus 120 millions de kilos de lait sous forme de quantités supplémentaires ont été attribués par l'OFAG aux OP (organisation de producteurs indépendantes des industries) et aux OPU (organisations de producteurs-utilisateurs, dépendantes des industries) qui en ont fait la demande. 
14.10.2008 Vième Conférence internationale de La Via CampesinaOrganisé tous les 4 ans, cet événement se tiendra au Mozambique du 16 au 23 octobre. C'est à cette occasion que se décide les orientations stratégiques, politiques et organisationnelles du mouvement. Uniterre y envoie 2 délégués.
06.10.2008 semer l'avenir ensemble"Semer l'Avenir", une initiative qui se développe. Cette année 28 fermes y participent dont celle des Descombes à Choulez le 11 octobre dans le canton de Genève.
16.09.2008 Gruyère AOC : Les grands distributeurs volent les producteurs et les consommateurs.Plus de 300 producteurs de toutes les régions de Suisse romande se sont à nouveau rassemblés à Pringy à l'appel d'Uniterre pour soutenir les producteurs-négociateurs et mettre sous pression les différents collèges (fromagers et affineurs) de l'interprofession du Gruyère AOC.
20.08.2008 Les producteurs qui fournissent le lait pour le Gruyère AOC pourraient stopper les livraisonsLes producteurs ont approuvé à une très large majorité l'idée d'un éventuel boycott des livraisons de lait destinées au Gruyère AOC si leurs revendications de prix n'étaient pas obtenues à cette date. 
14.08.2008 invitation assemblée producteurs de lait de GruyèreUniterre convie les médias à une assemblée des producteurs qui se tiendra le 20 août à 13h30 à Rueyres Treyfayes sur l'exploitation de Daniel Menoud.
15.07.2008 soutien aux délégués producteurs de lait de GruyèreUniterre a organisé un rassemblement de soutien à Pringy qui a réuni entre 350 et 400 personnes pour soutenir les délégués des producteurs qui négocient pour une hausse du prix du lait destiné au Gruyère. 
14.07.2008 prix lait Gruyère, invitation à la presseUniterre vous convie à un rassemblement des producteurs de lait qui se tiendra mardi 15 juillet 2008 à 13h30 sur le parking de la fromagerie de démonstration du Gruyère à Pringy (FR).
14.07.2008 prix des céréalesUniterre ne peut plus accepter que le prix des céréales indigènes soit fixé sur la base de quelques pourcents qui sont importés. Et que ces prix ne soient pas en adéquation avec nos réalités socio-économiques.
01.07.2008 Constitution CECVCe 27 juin, est née une nouvelle organisation européenne "La Coordination Européenne Via Campesina", regroupant 25 organisations du continent. Ces organisations se reconnaissent dans un socle d'idées commune pour une alternative paysanne.
04.06.2008 Les producteurs d'Uniterre se sont retrouvés hier soir pour faire le point sur la grève1 franc par litre de lait! - Le mot d'ordre de grève est levé.
03.06.2008 Uniterre maintient son mot d'ordre de grève jusqu'au moins mardi soir lors de l'assemblée prévue à 19h30 au Domaine des Barges à Vouvry. Une décision démocratique sera prise avec tous les producteurs présents.
01.06.2008 400 producteurs romands se sont retrouvés à Palézieux pour décider de la suite du mouvement. La grève se poursuit, les négociations n'ayant pas encore débuté. La revendication est de 1fr par litre.
30.05.2008 La grève se poursuit. 
28.05.2008 Communiqué de Presse Grêve du lait L'assemblée du producteurs de lait Uniterre-EMB a décidé à l'unanimité d'une grèsve du lait qui commence jeudi 29 mai au matin.
28.05.2008 invitation à l'assemblée des producteurs de lait Uniterre-EMB pour annonce grève lait illimitée
17.04.2008 journée internationale des luttes paysannesEn 1996, le 17 avril a été déclaré « journée internationale des luttes paysannes » par La Via Campesina en souvenir de paysans sans terre qui ont été massacrés au Brésil par les militaires dans le cadre de la lutte pour la réforme agraire. En 2008, le thème central choisi par La Via Campesina est le « rôle de l'agrobusiness et des multinationales dans la disparition de l'agriculture locale ». / dossier de presse / Fédération romande de l'ACP
01.02.2008 De très nombreux producteurs se sont retrouvés sur la place fédérale à Berne pour lancer la campagne nationale pour un prix du lait équitable "par litre de lait, 1 franc pour le paysan". Juste avant, une conférence de presse a eu lieu. En voici le communiqué et le dossier de presse. Voici aussi quelques. Photos
30.01.2008 Invitation conférence de presse: "En suisse et en Europe, un prix du lait équitable pour tous" Uniterre et Big-M organise une conférence de presse et une action le 1er février prochain à Berne pour lancer la campagne nationale pour un prix du lait équitable "par litre de lait, 1 franc pour le paysan".
jeudi, 24 octobre 2019
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Profil
Pour accompagner le développement de ses paniers bio contractuels, les Jardins de Mamajah recherchent dès 2020 idéalement un jeune retraité maraîcher/une jeune retraitée maraîchère ayant assuré pendant de nombreuses années une production biologique / biodynamique, avecun vif intérêt pour le modèle agro-écologique, l’agro-foresterie et les outils permaculturels. Une personne dynamique, ayant le sens des responsabilités, qui est à même de gérer les objectifs de productivité tout en se consacrant à la transmission.

Mission
Soutenir et encadrer l’équipe fixe des trois jeunes maraîchers, pour ensemble réussir le plan de culture annuel et mener progressivement à son potentiel la production de légumes et fruits bio aux Jardins de Mamajah qui visent à assurer au minimum la livraison hebdomadaire de 150 paniers contractuels.
- En relation avec l’équipe : organiser /planifier la production et coordonner le planning hebdomadaire des travaux (semis, plantations, paillage, arrosage, désherbage)
- Veiller au respect des principes de culture biologique et des soins bio-dynamiques à apporter à la terre, aux cultures maraichères et fruitières.
- Assurer la production visée, de légumes, herbes, fruits en relation avec le potentiel des 2,5 hectares de SAU à disposition.
- Veiller à la qualité des récoltes, du stockage des légumes et de leur conditionnement.
- Veiller à l’entretien du jeune verger permaculturel et développer la dimension agroforestière.

Suite des informations (pdf)

mardi, 08 octobre 2019
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La coopérative Le Panier Bio à 2 Roues (P2R), basée à Lausanne-Prilly, recherche une MARAÎCHER·ÈRE CHEF·FE DE CULTURES (60-100%) pour collaborer à la réalisation d'un nouveau projet de production maraîchère, sur un terrain d’environ 1.5 ha situé à proximité de Lausanne.

Le projet

P2R a été fondée en 2010 dans le but de promouvoir une agriculture de proximité, paysanne et bio, par la mise en place d’une filière de distribution de produits issus de l’agriculture locale, selon les principes de l’agriculture contractuelle. Ceux-ci impliquent, de la part des consommateurs, de souscrire un abonnement à des paniers de fruits et légumes, et de la part des producteurs, de fournir des produits selon les conditions prévues. Nos 330 paniers sont distribués chaque semaine à vélo dans nos points de livraison de l'agglomération lausannoise. Actuellement, les fruits et légumes de nos paniers proviennent de plusieurs producteurs locaux. Afin de renforcer la dimension de partage des risques et bénéfices entre consommateurs et producteurs, mais aussi de gagner en autonomie au niveau de l’approvisionnement de nos produits, la coopérative souhaite prendre en charge la production d’une partie de ses légumes en engageant un·e maraîcher·ère chef·fe de cultures. Le projet se déploiera sur un terrain d’environ 1.5 ha situé à proximité de Lausanne, avec possibilité d’augmenter ultérieurement la surface cultivable selon les besoins.

Vos principales responsabilités

  • Participer à la définition des objectifs de production et du plan de réalisation du projet en collaboration avec le coordinateur de la coopérative
  • Définir les moyens de production (techniques culturales, machines, infrastructures, etc.), dans les limites du cadre budgétaire
  • Définir un plan des cultures répondant aux besoins de la coopérative
  • Assurer la production maraîchère en respectant les normes de l’agriculture biologique
  • Gérer les finances courantes de l'activité maraîchère
  • Encadrer les ouvriers salariés qui seront engagés au cours du projet en fonction des besoins, ainsi que les membres-bénévoles souhaitant contribuer au travail au champ

Votre profil

  • Formation en maraîchage (CFC ou formation équivalente) et compétences avérées dans les domaines de responsabilité recherchés
  • Esprit d’initiative et entreprenant
  • Capacité à travailler de manière autonome et aussi en groupe
  • Forte motivation à s’engager dans des pratiques agricoles qui minimisent l’impact environnemental
  • Fort intérêt pour la dimension coopérative du projet et pour l’accueil de personnes souhaitant s’impliquer de manière occasionnelle dans les activités de travail au champ
  • Connaissances d'entretien mécanique appréciées

Ce que nous offrons

  • L’accès à un terrain d’environ 1.5 ha avec possibilité d’utiliser une partie des infrastructures déjà en place sur le domaine
  • Une filière de distribution déjà existante permettant d’assurer l’écoulement de la totalité des légumes qui seront produits
  • Des ressources financières permettant de financer les investissements initiaux et d’assumer les risques d’exploitation
  • Un environnement de travail composé d'une petite équipe de collaborateurs salariés et bénévoles animée par des valeurs humanistes et environnementales fortes, prête à s’engager avec détermination dans la réalisation du projet

Date de début: dès que possible

Type de contrat: contrat à durée indéterminée avec temps de travail annualisé

Pour répondre à cette offre d'emploi, veuillez svp envoyer votre dossier de candidature composé d’une lettre de motivation, d’un CV et d’éventuelles recommandations à l’adresse coordination@p2r.ch. Pour toute demande d’information complémentaire, veuillez s'il vous plaît contacter le coordinateur de la coopérative par mail, à l’adresse indiquée ci-dessus, ou par téléphone, au 079 844 43 07.

Pour plus d'information sur la coopérative, visitez le site www.p2r.ch.

mercredi, 25 septembre 2019
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Une motion d’ordre a été déposé lundi 23 septembre pour demander de repousser la discussion du Conseil des États concertant la votation sur l'initiative multinationales responsables.

Afin d’éviter que la motion soit acceptée jeudi et qu’ainsi la discussion soit repoussée, signez la lettre de protestation à l’intention du Conseil des États.


Contenu de la lettre

Pas de report tactique de la décision sur l’initiative pour des multinationales responsables

Chères Mesdames les conseillères aux États, Chers Messieurs les conseillers aux États,

Nous vous invitons à ne pas supprimer l’objet 16.077, proposition 2, de l’ordre du jour de jeudi.

Nous sommes convaincus que, après 19 séances de commissions réparties sur plus de deux années, le moment est maintenant venu de voter en faveur d’un compromis ou de permettre à l’initiative populaire d’aller aux urnes.

Renvoyer l’objet aux calendes grecques serait un mauvais signal pour la crédibilité de la politique. Une telle décision juste avant les élections fédérales serait d’autant plus incompréhensible pour les électrices et électeurs.

Nous vous prions de prendre connaissance de notre lettre de protestation et de ne pas donner suite à la motion d’ordre de Monsieur le conseiller aux États Noser.

Avec nos meilleures salutations,

lundi, 23 septembre 2019
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Le prix payé aux producteurs et productrices de lait fait débat depuis des années. Il est, en effet, très inférieur aux coûts de production, estimés à 1 franc par litre (AGRIDEA, 2016). Pour la première fois en Suisse, des produits laitiers basés sur une rémunération des producteurs et productrices à ce tarif sont proposés à large échelle dans la grande distribution. Il s’agit d’une avancée importante, qui permet aux consommateurs et consommatrices de s’engager pour un commerce équitable au sein du pays.

La gamme du lait équitable Faireswiss est lancée ce jour dans les 31 magasins Manor de Suisse.

Il s’agit d’une brique de lait Tetra Edge UHT entier (3,5% MG), provenant du transformateur Cremo. Mais aussi cinq fromages à pâte molle de la fromagerie Grand Pré à Moudon : le Brie de Moudon, le Bourg-Mignon, le Cœur de Moudon, le St-Etienne et le Reblochon.

L’événement de lancement officiel a été organisé ce jour dans les locaux de Cremo, au Mont-sur-Lausanne, en présence des coopérateurs et coopératrices de la coopérative du lait équitable, de Manor ainsi que le président de l’European Milk Board (EMB), Erwin Schoepges. Ce dernier a présenté la famille des laits équitables existant en Europe, sous l’égide de l’EMB, à l’instar de Fairebel, Fairefrance, etc. Faireswiss vient compléter la famille des laits équitables d’Europe.

Le projet Faireswiss ?

Un projet qui rémunère équitablement les producteurs et productrices de lait, c’est à dire à un prix qui couvre les coûts de production, à savoir 1 Fr. par litre, soit 30% de plus que le prix payé actuellement. La rémunération auprès des coopérateurs et coopératrices se fera par une rétribution de 35 centimes par litre de lait pour chaque producteur.coopérateur et productrice.coopératrice de lait de centrale. Le calcul est le suivant : le lait segment A est payé en moyenne 65 centimes (prix indicatif segment A = 71 cts moins les déductions prises par les transformateurs) ; nous complétons ce prix de lait segment A de 35 centimes par litre pour arriver à 1 Franc.

A ce jour, 14 producteurs et productrices de lait, répartis sur les cantons de Vaud, de Fribourg, du Jura Bernois, du Jura, de Neuchâtel, ainsi que d’un canton suisse-alémanique - Bâle campagne - se sont engagés dans la coopérative du lait équitable, au moyen de parts sociales calculées en fonction de leur litrage. Ce projet est à destination de tous.te.s les producteurs et productrices de lait Suisse. A terme, la coopérative s’engagera donc à convaincre plus de producteurs et productrices de lait de Suisse romande ainsi que de Suisse alémanique à la rejoindre.

Les producteurs et productrices de lait de Faireswiss sont engagés dans au minimum deux des trois programmes fédéraux de durabilité : PLVH, SRPA ou SST* et respectent les PER - Prestations Ecologiques Requises.

L'événement de lancement auprès des consommateurs et consommatrices aura lieu dans les magasins Manor suivants: Genève, Chavannes de Bogy, Lausanne, Vevey et Marin (Neuchâtel) les 27 et 28 septembre, où les coopérateurs et coopératrices animeront des stands sur place.

Pour plus de renseigenements sur le projet, www.le-lait-equitable.ch et www.europeanmilkboard.org

Contact presse :

Anne Chenevard, présidente de la coopérative lait équitable – 079 924 51 84

Patrick Demont,vice-président de la coopérative lait équitable – 079 637 52 27

*PLVH : Production de Lait et de Viande basée sur les Herbages

SRPA : Sorties Régulières en Plein Air

SST : Système de Stabulation particulièrement respectueux des animaux

pdf

Emission Mise au point sur le lancement du projet du lait équitable


jeudi, 19 septembre 2019

Notre déclaration se base sur l'article de Daniel Salzmann dans le journal «Schweizerbauer» du 31 août 2019, dans lequel le vice-directeur de l'OFAG, Adrian Aebi, qualifie cette pratique « d’illégale ». L'accusation d'illégalité est donc légitime. En ce qui concerne la loi sur l'agriculture (art. 38, al. 1 et art. 39, al. 1), la loi prévoit clairement le paiement aux producteurs. Comme l'a déjà reconnu le Tribunal administratif, « au niveau législatif, il n'existe aucune disposition permettant au transformateur de lait d'intervenir dans le paiement des allocations (arrêt du 28.2.2017, 3.1)". Au niveau de l'ordonnance juridiquement subordonnée, ici dans l'ordonnance sur le soutien du prix du lait (OSL) art. 6 1. et 2, les transformateurs sont utilisés comme auxiliaires d'exécution ou intermédiaires. Il s'agit d'une simplification administrative qui pourrait s'avérer être un boomerang pour l'OFAG. De plus, Adrian Aebi est cité dans le « Schweizerbauer » comme suit : "Nous sommes en danger avec chaque franc que nous payons par ces canaux". Selon l'arrêt du Tribunal fédéral (TF) du 4 décembre 2018 : "Ni cette disposition (OSL Art. 6 al. a) ni la loi ne peuvent cependant être utilisées pour déduire que le gouvernement fédéral sera libéré de sa dette envers le producteur en transférant les quotas au transformateur de lait". Et c'est exactement ce que l'OFAG assume depuis des années. L'OFAG, en revanche, a fait valoir (lettre du 24 mars 2015) que les plaignants n'avaient aucun droit vis-à-vis de l'OFAG quant au paiement des indemnités non perçues (comme dans le cas de la faillite de la fromagerie Wick). Dans une autre lettre de l'OFAG du 2 septembre 2015, il est indiqué que "le droit du producteur de lait à l'exécution expire dès que les allocations ont été versées au transformateur de lait". À notre avis, l’OFAG pourrait faire face à des réclamations supplémentaires, puisque la décision du Tribunal fédéral ne concerne pas seulement les cas de faillite, mais peut également être considérée comme étant généralement valable pour les primes à la transformation fromagère non reçues.

Manquement au devoir de surveillance

Autre exemple : Daniel Salzmann, rédacteur en chef du «Schweizerbauer», a également cité Florie Marion, porte-parole de l’OFAG, dans son article du 31 août 2018. Cela justifiait la pratique de paiement précédente : "En outre, on partait du principe que seul le fromager sait quel lait de quel paysan a été transformé en fromage". Complètement faux, selon l'avis juridique donné par Maître Didier Kipfer: "Les transformateurs doivent enregistrer quotidiennement les quantités livrées par les producteurs de lait (art. 8, al. 1, OSL). La quantité livrée par chaque producteur doit être communiquée chaque mois à l’administration de l’OFAG (art. 8, al. 2, OSL). Enfin, les transformateur de lait doivent également effectuer un contrôle quotidien détaillé de ce qu’ils fabriquent (art. 9, OSL)". Ces données doivent aussi être envoyées au secrétariat de l’OFAG (art. 12 al. 2 let. 2 let. B OSL). En clair : l'OFAG et les transformateurs de lait disposent de toutes les données pertinentes ! Sauf s'il s'agit d'un deuxième et d'un troisième contrat d'achat de lait (75 % du volume de lait) auprès d'une entreprise de négoce de lait. Il n'y a tout simplement pas de transparence en raison de l'absence d'informations sur le pourcentage du lait vendu, mais cela n'invalide pas le droit auxprimes à la transformation fromagère

Comment puis-je faire valoir mes droits ?

Une chose est claire : chaque producteur laitier a droit auxprimes à la transformation fromagère. Cette réclamation est exécutoire devant un tribunal civil (Attention : durée de la procédure et coûts élevés). Le contrat est illégal si les primes sont comprises dans le prix du lait (contenu du contrat nul et non avenu, art. 20 CO) et qu'une plainte contre enrichissement illégitime peut être intentée (art. 62 ss CO). Ceci s'applique également dans le cas où il n'y a pas de réglementation contractuelle. Selon Didier Kipfer, si le transformateur n'a pas effectivement spécifié le supplément fromager, il remplit "au moins le critère objectif de détournement de fonds au sens de l'art. 138 du Code pénal suisse". Quoi qu'il en soit, il est maintenant temps de passer en revue les comptes ! Vérifiez vos décomptes de paie du lait rétroactivement pour les dix dernières années. En cas de soupçon, adressez-vous à l'OFAG - en cas d'infraction, l'OFAG "devrait" ouvrir une enquête et, le cas échéant, prendre des mesures administratives (art. 14, al. 2, OSL). Toutefois, cela ne garantit pas le paiement ultérieur de la prime à la transformation fromagère.

mercredi, 18 septembre 2019
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Les années qui passent sont censées apporter le progrès. Dans son sens sociétal, le progrès est une évolution de la civilisation vers un idéal. Est-ce bien ce que nous vivons actuellement ?

Ces dernières années, pour les familles paysannes, le progrès a pris un goût bien amer. La prétendue nécessité d’augmenter la taille des fermes et des troupeaux a conduit nombre d’exploitant.e.s à cesser leur activité au profit du voisin, qui, lui, s’est mis sur le dos une charge de travail encore plus lourde. Pour celles et ceux qui pensaient arriver sereinement à leur retraite, les nouvelles dispositions en matière de fiscalité agricole ont eu tôt fait de les plonger dans l’angoisse. La situation des producteurs de lait s’enlise dans un marasme savamment orchestré par ceux qui détiennent le pouvoir, à savoir les grands groupes commerciaux, et cela avec la complicité de nos dirigeants qui refusent d’intervenir, prétextant que le marché doit se réguler tout seul, à l’interne.

Pendant ce temps, les nouvelles sur le climat, la biodiversité et l’état de nos cours d’eau ont de quoi nous rendre tous prématurément gris. Tout le monde ou presque s’accorde à penser que nous devons agir, mais qui est réellement prêt à faire le premier pas ? En matière de production alimentaire, les solutions se dessinent peu à peu, et certaines options ne demandent qu’à être remises sur le devant de la scène. A cet égard, la sacro-sainte digitalisation de l’agriculture semble prête à nous offrir sur un plateau les réponses aux défis de demain. C’est en partie vrai, pour certains aspects, lorsque cela ouvre la porte à plus de précisions dans les interventions mécaniques ou chimiques. Ça ne l’est plus du tout, lorsque l’on sait que cette masse de données agricoles sera transmise à des entreprises de l’agro-alimentaire, de l’agrochimie à de grands distributeurs. Ces consortiums qui ont déjà tant de pouvoir, et qui sont également grandement responsables de la pollution à l’échelle planétaire… Ce n’est pas judicieux et c’est même dangeureux.

Il ressort surtout de ces informations que la réflexion quant à notre avenir n’est pas menée de façon globale. Elle ne prend pas suffisamment en compte les multiples liens tissés au sein de ce système complexe. Elle peut aussi mener à des raccourcis fort simplistes. L’exemple des méga-serres projetées par la Migros en Valais est très parlant : est-ce la solution idéale ? Il est vite fait d’applaudir la production locale de poivrons. Mais qu’en est-il de ce travail qui échappe aux mains paysannes pour passer dans celles qui détiennent déjà l’essentiel du marché ? Et comment appréhender les déséquilibres que cela causera dans les pays où la production de poivrons est parfaitement adaptée au climat ?

Dans ce contexte, il est crucial de garder à l’esprit ce que la Souveraineté alimentaire et la déclarations des Nations Unies sur les droits paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales peuvent nous offrir : la garantie d’une alimentation saine qui préservera nos ressources, nos animaux, et nos familles paysannes. Avec entrain, nous continuerons d’œuvrer en ce sens.

mardi, 17 septembre 2019

Le soi-disant "tapis vert", a été introduit cette année et devrait garantir une hausse du prix du lait de 3 cts/kg. Le prix indicatif a été relevé à 71 cts/kg ! Qu'en est-il chez les producteurs ? Nous demandons que ce prix ait valeur départ ferme pour le segment A et qu'il soit appliqué immédiatement ! Nous refusons la baisse de prix annoncée par Emmi !

Par ailleurs nous voulons que les livraisons des segments B et C soient volontaires et sans incidence sur le volume du segment A !

Comme le propose la motion Noser soumise à délibération au Conseil des Etats nous exigeons que les contrats laitiers comprennent des dispositions claires (en kg) sur les quantités attribuées aux segments du marché laitier pour une durée d'au moins trois mois !

Nous exigeons de la part de la Confédération que les primes à la transformation fromagère soient payées aux producteurs comme l'exige la loi !

En ce temps de luttes pour une limitation du changement climatique, où tous aiment parler de développement durable, nous affirmons le fait qu'il n'y aura aucun "tapis vert", aucune production durable sans une rémunération qui paye équitablement le travail paysan !

Emmi a engrangé 700 millions de bénéfices durant les 5 dernières années. Le chef d'Emmi a gagné CHF 1'421'000.- en 2017. Pour leur part Coop et Migros ont réalisé un bénéfice de 473 respectivement 475 millions en 2018. Ces chiffres montrent que pour certain il ne s'agit pas d'un tapis vert mais d'un tapis rouge. Ceci alors que les producteurs livrant à Emmi touchent 50 cts/l . Il est temps d'exiger une répartition juste de la plus-value engrangée. Car la production alimentaire n'est pas une activité déficitaire elle est indispensable et elle produit de la richesse ! Le seul hic c'est que cette richesse n'arrive pas chez les paysans et les paysannes.

Hier des milliers de paysans ont manifesté, dix années après la révolte paysanne et la grève du lait en France, pour un avenir pour la production laitière et un changement des politiques agricoles ! Nous sommes solidaires de la lutte de nos collègues et appelons la politique d'agir enfin dans l'intérêt public et d'améliorer la position des paysannes, des paysans ainsi que des consommatrices et consommateurs dans un marché dominé par l'industrie et la grande distribution. Une agriculture vivante, paysanne, durable et locale, de la transparence sur le marché ainsi que des circuits courts répondent aux défis actuels et correspondent à l'intérêt public ! Il est temps d'agir !

Revue de presse:

https://www.lematin.ch/suisse/producteurs-laits-manifestent-emmi/story/25364916

https://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Les-producteurs-de-lait-manifestent-contre-Emmi-19802030

https://www.lacote.ch/articles/suisse/manif-des-producteurs-de-lait-contre-les-prix-baisses-d-emmi-867396

lundi, 16 septembre 2019

Chères et chers collègues,

nous vous invitons à une manifestation pour un marché du lait équitable et transparent devant EMMI, Seetalstrasse 200 à Emmen

Le mardi 17 septembre 2019, de 11h - 12h

Mobilisez vous avec nous ! Nous avons besoin de votre présence pour cette manifestation. Faites suivre cette annonce à vos collègues paysannes et paysans, producteurs et productrices de lait !

  • Le soi-disant "tapis vert", a été introduit cette année et devrait garantir une hausse du prix du lait de 3.- cts/l. Le prix indicatif a été relevé à 71 cts. !
  • Qu'en est-il ? Nous demandons que ce prix ait valeur départ ferme pour le segment A !
  • Nous demandons que les livraisons des segments B et C soient volontaires et sans incidence sur le volume du segment A !
  • Nous exigeons que les primes à la transformation fromagère soient payées aux producteurs comme l'exige la loi !
  • En ce temps de luttes pour une limitation du changement climatique, où tous aiment parler de développement durable, nous affirmons le fait qu'il n'y aura aucun "tapis vert", aucune production durable sans une rémunération qui paye équitablement le travail paysan !

Emmi a engrangé 700 millions de bénéfices durant les 5 dernières années. Le chef d'Emmi a gagné CHF 1'421'000.- en 2017. Pour leur part Coop et Migros ont réalisé un bénéfice de 473 respectivement 475 millions en 2018. Ces chiffres montrent que pour certain il ne s'agit pas d'un tapis vert mais d'un tapis rouge. Ceci alors que les producteurs livrant à Emmi touchent 50 cts/l . Il est temps d'exiger une répartition juste de la plus-value engrangée. Car la production alimentaire n'est pas une activité déficitaire elle est indispensable et elle produit de la richesse ! Le seul hic c'est que cette richesse n'arrive pas chez les paysans et les paysannes.

Depuis plus d'une décennie, l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) couvre le détournement organisé de l'argent des contribuables. Le fait est que les transformateurs et les fromageries n'ont pas toujours transmis le supplément à la transformation fromagère (15 cents/kg de lait) aux producteur.trice.s de lait et l'ont retenu pour eux-mêmes. L'OFAG en avait conscience ce que confirme l'analyse de la recherche agronomique suisse (2014*). Selon cette étude seulement 60% des primes fromagères ont effectivement été rétrocédées aux producteur.trice.s de lait.

En 2018, Emmi, la plus grande entreprise de transformation du lait, a perçu à elle seule 50,3 millions de francs de primes fromagères.

jeudi, 12 septembre 2019
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Les projets du Conseil fédéral visant à supprimer l'obligation de déclaration du bois se heurtent à une résistance généralisée. Ce matin, une pétition avec plus de 12 000 signatures a été remise au Conseil fédéral. Demain, le Conseil des Etats se prononcera sur le maintien de l'obligation de déclaration.

(Berne) Ce matin, des organisations non gouvernementales et des organisations de protection des consommateurs ont présenté au Conseil fédéral une pétition de plus de 12 000 signatures demandant le maintien de l'obligation de déclaration du bois qui est en vigueur depuis 2012. "Les consommateurs et consommatrices veulent également être informés sur le type et l'origine du bois", explique Johanna Michel, directrice de campagne au Bruno Manser Fonds. "L'abolition de l'obligation de déclarer le bois menace l'une des principales revendications politiques de Bruno Manser".

Depuis 2012, la Suisse est tenue de déclarer les produits contenant du bois, par pays d'origine et par essence. Ce faisant, le Conseil fédéral répondait à une demande de Bruno Manser, que le défenseur suisse de la forêt tropicale a réitérée à plusieurs reprises, notamment en 1993 lors d’une grève de la faim de 60 jours devant le Parlement fédéral.

L'année dernière, le Conseil fédéral s'est opposé à l'obligation de déclaration dans les motions du PLR et de l'UDC et a tenté de l'abolir dans le cadre d'une interdiction des importations de bois illégal. En juin, toutefois, le Conseil national a clairement soutenu l'obligation de déclarer le bois dans le cadre de la révision de la loi sur la protection de l'environnement. La commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE) a suivi à l'unanimité le Conseil national lundi dernier. La coalition lance également un appel à l'ensemble du Conseil des Etats pour qu'il maintienne l'obligation de déclarer le bois.

Les photos sont disponibles au plus tard à 11h00 sous le lien suivant : https://www.dropbox.com/sh/v61qzctroo5gdp2/AACjCEuz5Vbh9xoE1Ds_CjTma?dl=0

pdf

mercredi, 11 septembre 2019
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Déclaration commune des organisations paysannes de défense de la production laitière Suisse

Uniterre, Big-M, BBK (Bernische Bäuerliche Komitees), BZS (Bäuerliches Zentrum Schweiz) et NBKS (Neue Bauerliche Koordination Schweiz) ont travaillé sur une déclaration commune mettant en avant les revendications concernant la défense de la production laitière suisse.

Déclaration commune des organisations paysannes de défense de la production laitière Suisse

Appel pour la création d’un fonds juridique

Uniterre travaille d'arrache-pied sur la question brûlante des primes à la transformation fromagère. Mais nous voulons aussi nous préparer financièrement à d'autres batailles juridiques. Au cours des derniers jours, nous avons reçu beaucoup de dossiers potentiels, que nous aimerions examiner sur le plan juridique. C'est pourquoi nous nous permettons de vous demander votre soutien financier. Vous pouvez verser vos dons sur le compte "Fonds juridique" : IBAN CH51 8013 9000 0228 4965 5. Merci beaucoup !

Rappel manifestation devant EMMI

Manifestation pour un prix du lait équitable et un marché du lait transparent !

Nous nous mobilisons devant le siège d'Emmi, Seetalstrasse 200 à Emmen le mardi 17 septembre 2019, de 11 h 00 - 12 h 00.