vendredi, 26 mai 2017
mercredi, 03 décembre 2008
Pourquoi l'ALS est actuellement incompatible avec l'obtention d'un prix du lait équitable ! 
L'Association Lait Suisse (ALS) fait couler de l'encre dans les milieux agricoles et industriels. A grand renfort de déclarations tonitruantes et arrogantes sur le prix du lait, l'organisation avance gentiment ses pions dans la filière et maintient les producteurs dans le flou le plus total.
jeudi, 20 novembre 2008
Réponse d'Uniterre à la consultation sur la réserve au bilan pour financer les mesures d'accompagnement pour l'agriculture dans le cas d'un accord de libre échange
Sur le fond, nous sommes surpris que l'argumentaire utilisé pour promouvoir l'accord de libre échange n'ait pas changé depuis 2006... Bientôt trois ans après, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts ; des crises financière, économique, alimentaire et bientôt climatique et énergétique se succèdent à un rythme soutenu. Le libre-échange « à tout va » a été remis en question par le rapport mondial sur l'agriculture des 400 experts de l'ONU (IAASTD), mais cela ne semble pour le moins pas perturber les offices concernés (OFAG et Seco). 
mercredi, 12 novembre 2008
La fédération romande de l'agriculture contractuelle de proximité a reçu un prix de 5'000.- pour sa volonté de relever les défis en se basant sur la souveraineté alimentaire, la durabilité et le commerce équitable. > communiqué Biosuisse
lundi, 03 novembre 2008
Vième conférence international de la Via Campesina
La Vième conférence internationale de La Via Campesina se tiendra du 16 au 23 octobre 2008 à Maputo au Mozambique. La délégation suisse sera composée de deux personnes. Elle se joindra au 60 délégué-e-s composant le groupe Europe qui composeront une part des 500 délégué-e-s attendus à Maputo.
jeudi, 30 octobre 2008
Vu l'intérêt des citoyen-ne-s pour ce projet d'initiative populaire sur la souveraineté alimentaire, Uniterre propose que tout citoyen-ne-s ou organisation qui le souhaite, signe "l'engagement citoyen pour la souveraineté alimentaire".
Auf deutsch: Erklährung für die Ernährungsouveränität in der Schweiz ; zu unterschreiben.
In italiano: "Impegno dei cittadini" per la sovranità alimentare in Svizzera ;da firmare.
jeudi, 09 octobre 2008
Un rapport de stage "Situation et fonctionnement des initiatives d'Agriculture contractuelle de proximité en Suisse romande" a été rédigé cet automne. En 50 pages, il présente une photographie intéressante de la situation et du fonctionnement des différentes initiatives ACP en Suisse romande. Il a été rédigé par Mme Natacha Porcher dans le cadre de ses études à Montpelier. Un mémoire suivra ce printemps. Ce document est très utile à celles et ceux qui souhaitent se familiariser avec le sujet. rapport(pdf)
vendredi, 19 septembre 2008
Large mobilisation à Annecy: 1000 participants au forum et 5000 à la manifestation
 
Un reportage au JT intéressant (TV8 Montblanc) 
lundi, 15 septembre 2008

16 septembre: Gruyère AOC, les grands distributeurs et les affineurs volent les producteurs et consommateurs
Plus de 300 producteurs de toutes les régions de Suisse romande se sont à nouveau rassemblés à Pringy à l'appel d'Uniterre pour soutenir les producteurs-négociateurs et mettre sous pression les différents collèges (fromagers et affineurs) de l'interprofession du Gruyère AOC En Suisse alémanique, plus de 200 producteurs de lait se sont rassemblés devant une grande cave d'affinage à Weinfelden. Ils répondaient à l'appel de l'organisation de producteurs BIG-M. Cette solidarité démontre l'importance de ces négociations pour l'ensemble du secteur fromager suisse.
jeudi, 11 septembre 2008
Uniterre appelle à une hausse de la protection à la frontière pour le maïs afin d'éviter les importations massives de l'an passé, à la veille de la récole. Nous avons écrit à l'OFAG.
mercredi, 10 septembre 2008
Uniterre soutient la demande de la FSPC de renconcer à cette baisse prévue pour juillet 2009. En ce sens, nous avons écrit à l'Union Suisse des Paysans pour qu'elle soutienne également cette revendication.
jeudi, 21 août 2008
Uniterre a annoncé son intérêt de développer et lancer une initiative touchant à l'agriculture. Dès l'hiver 2007, cette idée s'est consolidée. Après la votation de PA 2011 par le Parlement au printemps 2007, le référendum, le temps d'une initiative semble enfin mûr. C'est en 2008 que la concrétisation du projet a débuté avec un projet de texte provisoire et des premiers contacts avec des organisations. Voici le contenu actuel de l'initiative pour un article 104bis "souveraineté alimentaire".
> article: "La plateforme nationale sur la souveraineté alimentaire a convaincu " - journal d'Uniterre, février 2011
lundi, 14 juillet 2008
Communiqué de presse
14.07.08 Uniterre ne peut plus accepter que le prix des céréales indigènes soit fixé sur la base de quelques pourcents qui sont importés. Et que ces prix ne soient pas en adéquation avec nos réalités socio-économiques.
vendredi, 27 juin 2008
25 organisations unissent leurs voix et leurs forces: "Coordination Européenne-Via Campesina"
25 organisations en Europe unissent leurs voix. Depuis septembre 2007, elles synthétisent leurs revendications dans un socle commun. Celui-ci est une base sur laquelle le mouvement paysan peut s'appuyer pour faire adhérer d'autres organisations. Le regroupement des forces est aujourd'hui indispensable afin de faire face aux énormes défis qui nous attendent. Ce 27 juin 2008, une force alternative est ainsi créée.
mercredi, 28 mai 2008
28 mai, 13h : Assemblée des producteurs romands membres d'Uniterre et de « L'European milk board » afin d'annoncer une grève du lait de durée indéterminée
Madame, Monsieur
Uniterre vous convie à une assemblée des producteurs de lait qui se tiendra demain, mercredi 28 mai 2008 à 13h sur la ferme d'Eric et Gérald Ramseyer, rte de Condemine à Palezieux-Village.
vendredi, 16 mai 2008
Nouvelles du vendredi 6 juin 2008
Le comité d'Uniterre a initié les discussions de "l'après-grève". Il s'agit de réunir rapidement la commission lait, de rencontre BIG-M et PSL pour préparer l'avenir: prix à 1.-, gestion des quantités, solidarité avec les grèvistes etc.
jeudi, 17 avril 2008
Thème 2008: "Rôle de l'agrobusiness et des multinationales dans la disparition de l'agriculture locale"
En 1996, le 17 avril a été déclaré « journée internationale des luttes paysannes » par La Via Campesina en souvenir de paysans sans terre qui ont été massacrés au Brésil par les militaires dans le cadre de la lutte pour la réforme agraire.
mercredi, 16 avril 2008
Uniterre a réactivé le travail de ces deux commissions qui travailleront désormais ensemble. Nous devons faire le lien direct entre la viande et les céréales fourragères. La commission se réunira régulièrement pour élaborer les visions d'Uniterre et organiser différentes activités. Une rencontre avec la FSPC (fédération suisse des producteurs de céréales) a eu lieu début juin. Une rencontre avec Suisseporcs et Gallo Suisse et la FSPC doit également être mise sur pied. 
mercredi, 26 mars 2008
De la plateforme à la fédération
Le 17 avril 2008, la fédération romande pour l'agriculture contractuelle de proximité (FRACP) sera officiellement lancée. L'assemblée constitutive a eu lieu le 26 mars 2008; elle a adopté la Charte et les statuts de la FRACP.
jeudi, 20 mars 2008
Vous n'êtes pas sans savoir qu'Uniterre, au nom du principe de la souveraineté alimentaire, a toujours défendu le droit de se protéger des importations à trop bas prix.
De plus, Uniterre soutient depuis longtemps la nécessité de mieux organiser les filières et de renforcer la position des producteurs dans un marché asymétrique tel que nous le vivons aujourd'hui.
jeudi, 20 mars 2008
Le deuxième train d'ordonnances concernant PA 2011 a été mis en consultation cet hiver. Uniterre a pris position le 20 mars sur ce dossier.document
samedi, 16 février 2008
Adhérez à la commission d'Uniterre "par litre de lait: 1 Fr. pour le paysan" et à EMB. Signez le contrat et recevez le panneau, les paysans ont besoin d'un prix du lait équitable!
Le comité d'Uniterre a décidé d'inscrire la commission lait d'Uniterre batisée "par litre de lait: 1 Fr. pour le paysan" à l'European Milk Board (voir ci-dessous). Il a pris cette décision afin d'augmenter la pression sur l'ensemble des acteurs du marché suisse du lait et pour participer activement à tout le processus d'augmentation du prix du lait en Europe. A l'instar des 100'000 collègues paysans européens, Uniterre ne veux plus entendre parler de baisse du prix du lait mais d'une nécessaire et sérieuse augmentation qui doit être rémunérée par le marché! Uniterre exige un minimum de 1 Fr. net par litre de lait pour le paysan.
mercredi, 06 février 2008
33 initiatives existent à ce jour. Certains sont âgés de plus de 20 ans comme la Clé des Champs dans le Jura ou les Jardins de Cocagne à Genève. Depuis 2003, de nouveaux projets ont germé tels que L'Affaire TourneRêve, Le Jardin Potager, l'Agrihotte, le Lopin Bleu ou le Panier à 4 pattes.
jeudi, 31 janvier 2008

BIG-M et Uniterre revendiquent un prix du lait à 1franc par litre pour le paysan
jeudi, 31 janvier 2008
> décembre 2008: Le marché... selon l'industrie laitière
> novembre 2008: ALS: producteurs court-circuités!
> octobre 2008: De la condition des paysan-ne-s
> septembre 2008: Mesures d'accompagnement pour aller où?
> juillet-août 2008: A nous de construire l'alternative
> juin 2008: Bravo et merci aux autres!
> mai 2008: Eclaircies en vue?
> avril 2008: assemblée générale d'Uniterre le 3 juin
> mars 2008: Quel niveau pour le prix indigène?
> février 2008: Accord de libre-échange avec l'UE
> février 2008: les contrats au coeur de l'actualité
mercredi, 30 janvier 2008
03.12.2008 Association lait suisse (ALS) : la monarchie de l'or blanc se dévoile! > dossier de presse  > photos
« 9 cts de baisse, c'est 9000 Frs de revenu en moins pour une exploitation qui produit 100'000kg de lait par an. Ce n'est pas supportable ! Nous exigeons simplement des prix équitables qui couvrent nos frais de production, à savoir de 1 Frs/litre »Cette revendication est portée par l'ensemble des producteurs venus manifester leur courroux devant l'entreprise où siège Son Altesse Alexander Briw, président de l'ALS et accessoirement responsable des achats de lait pour ELSA (MIGROS).
28.11.2008 L'ALS, une machine bien huilée...Producteurs- trices suisses de lait, comptez-vous y déposer des grains de sable?L'Association Lait Suisse (ALS - plus de 80% du lait commercialisé en Suisse) a annoncé il y a quelques heures, qu'elle préconisait une baisse généralisée de 9 ct/kg de lait au 1er janvier 2009 et des contrats directs entre producteurs et transformateurs pour le 1er mai 2009.
06.11.2008 Organisation « Lait suisse » : 80% du lait produit en Suisse dans une seule main et une formidable baffe pour les consommateurs et les producteurs de lait!Plusieurs médias annoncent déjà la création d'une nouvelle organisation appelée « Lait suisse » ce vendredi 7 novembre. Cette organisation pourrait regrouper des organisations de producteurs (OP), des organisations de producteurs-utilisateurs (OPU) et trois des plus gros transformateurs du pays, à savoir Crémo, ELSA et Hochdorf Nutritec. Le groupe Emmi, sans doute bien informé de la situation, n'aurait pas - encore - officiellement adhéré. 
30.10.2008 marché laitier; pour une coordination nationale entre les OP/OPU et une restriction nationale de 20% des quantités supplémentaires - en français / auf DeutschPlus 120 millions de kilos de lait sous forme de quantités supplémentaires ont été attribués par l'OFAG aux OP (organisation de producteurs indépendantes des industries) et aux OPU (organisations de producteurs-utilisateurs, dépendantes des industries) qui en ont fait la demande. 
14.10.2008 Vième Conférence internationale de La Via CampesinaOrganisé tous les 4 ans, cet événement se tiendra au Mozambique du 16 au 23 octobre. C'est à cette occasion que se décide les orientations stratégiques, politiques et organisationnelles du mouvement. Uniterre y envoie 2 délégués.
06.10.2008 semer l'avenir ensemble"Semer l'Avenir", une initiative qui se développe. Cette année 28 fermes y participent dont celle des Descombes à Choulez le 11 octobre dans le canton de Genève.
16.09.2008 Gruyère AOC : Les grands distributeurs volent les producteurs et les consommateurs.Plus de 300 producteurs de toutes les régions de Suisse romande se sont à nouveau rassemblés à Pringy à l'appel d'Uniterre pour soutenir les producteurs-négociateurs et mettre sous pression les différents collèges (fromagers et affineurs) de l'interprofession du Gruyère AOC.
20.08.2008 Les producteurs qui fournissent le lait pour le Gruyère AOC pourraient stopper les livraisonsLes producteurs ont approuvé à une très large majorité l'idée d'un éventuel boycott des livraisons de lait destinées au Gruyère AOC si leurs revendications de prix n'étaient pas obtenues à cette date. 
14.08.2008 invitation assemblée producteurs de lait de GruyèreUniterre convie les médias à une assemblée des producteurs qui se tiendra le 20 août à 13h30 à Rueyres Treyfayes sur l'exploitation de Daniel Menoud.
15.07.2008 soutien aux délégués producteurs de lait de GruyèreUniterre a organisé un rassemblement de soutien à Pringy qui a réuni entre 350 et 400 personnes pour soutenir les délégués des producteurs qui négocient pour une hausse du prix du lait destiné au Gruyère. 
14.07.2008 prix lait Gruyère, invitation à la presseUniterre vous convie à un rassemblement des producteurs de lait qui se tiendra mardi 15 juillet 2008 à 13h30 sur le parking de la fromagerie de démonstration du Gruyère à Pringy (FR).
14.07.2008 prix des céréalesUniterre ne peut plus accepter que le prix des céréales indigènes soit fixé sur la base de quelques pourcents qui sont importés. Et que ces prix ne soient pas en adéquation avec nos réalités socio-économiques.
01.07.2008 Constitution CECVCe 27 juin, est née une nouvelle organisation européenne "La Coordination Européenne Via Campesina", regroupant 25 organisations du continent. Ces organisations se reconnaissent dans un socle d'idées commune pour une alternative paysanne.
04.06.2008 Les producteurs d'Uniterre se sont retrouvés hier soir pour faire le point sur la grève1 franc par litre de lait! - Le mot d'ordre de grève est levé.
03.06.2008 Uniterre maintient son mot d'ordre de grève jusqu'au moins mardi soir lors de l'assemblée prévue à 19h30 au Domaine des Barges à Vouvry. Une décision démocratique sera prise avec tous les producteurs présents.
01.06.2008 400 producteurs romands se sont retrouvés à Palézieux pour décider de la suite du mouvement. La grève se poursuit, les négociations n'ayant pas encore débuté. La revendication est de 1fr par litre.
30.05.2008 La grève se poursuit. 
28.05.2008 Communiqué de Presse Grêve du lait L'assemblée du producteurs de lait Uniterre-EMB a décidé à l'unanimité d'une grèsve du lait qui commence jeudi 29 mai au matin.
28.05.2008 invitation à l'assemblée des producteurs de lait Uniterre-EMB pour annonce grève lait illimitée
17.04.2008 journée internationale des luttes paysannesEn 1996, le 17 avril a été déclaré « journée internationale des luttes paysannes » par La Via Campesina en souvenir de paysans sans terre qui ont été massacrés au Brésil par les militaires dans le cadre de la lutte pour la réforme agraire. En 2008, le thème central choisi par La Via Campesina est le « rôle de l'agrobusiness et des multinationales dans la disparition de l'agriculture locale ». / dossier de presse / Fédération romande de l'ACP
01.02.2008 De très nombreux producteurs se sont retrouvés sur la place fédérale à Berne pour lancer la campagne nationale pour un prix du lait équitable "par litre de lait, 1 franc pour le paysan". Juste avant, une conférence de presse a eu lieu. En voici le communiqué et le dossier de presse. Voici aussi quelques. Photos
30.01.2008 Invitation conférence de presse: "En suisse et en Europe, un prix du lait équitable pour tous" Uniterre et Big-M organise une conférence de presse et une action le 1er février prochain à Berne pour lancer la campagne nationale pour un prix du lait équitable "par litre de lait, 1 franc pour le paysan".
vendredi, 13 avril 2018
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Bagnolet, le 11 avril 2018


Communiqué de presse de la Confédération Paysanne


Notre-Dame-des-Landes : nos tracteurs pour un retour au calme

L’intervention policière débutée lundi à Notre-Dame-des-Landes, censée permettre la réouverture de la RD 281, est devenue une opération de destruction massive de projets agricoles et de lieux de vie, à l’image de la démolition des « 100 Noms », lieu emblématique de cette Zone Agricole en Développement.

Le dialogue et les engagements pris de part et d’autre depuis l’annonce de l’abandon du projet d’aéroport sont aujourd’hui réduits à néant avec ces destructions qui trahissent la parole de l’État après son choix d'une issue policière.

Le fait que la préfète de Loire-Atlantique refuse de prendre en compte les projets collectifs qui avaient commencé à s’engager dans un processus de reconnaissance et exige qu’ils soient portés nominativement est inacceptable. Il sert surtout à justifier les destructions en cours.

Les autorités ont refusé la main tendue hier par des habitant-e-s de la ZAD de se mettre autour d’une table, avec comme préalable l’arrêt des opérations policières. Le gouvernement doit aujourd’hui l’accepter pour obtenir un retour au calme. Sinon, il prend le risque que l’escalade de la violence constatée hier, avec des blessés de part et d’autre, ne conduise à un drame.

La Confédération paysanne demande instamment l'arrêt de l’intervention pour permettre une reprise du dialogue et assurer l’avenir. Elle appelle les paysannes et paysans a convergé aujourd’hui massivement en tracteur vers Notre-Dame-des-Landes.

Communiqué en pdf

vendredi, 13 avril 2018
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En une semaine, plus de 100 femmes ont signé cette lettre ouverte.

Beaucoup d'agricultrices Demeter et Bio, mais aussi des citadines qui voient également ces initiatives comme une occasion de donner plus de soutien à l'agriculture régionale et rurale. Ce qui unit ces femmes de différentes régions et origines, c'est l'espoir que ces deux initiatives trouveront un terrain fertile lors de l'Assemblée des Délégués. Alors que le comité s'est positionné contre l'initiative pour la souveraineté alimentaire, et est resté neutre quant à celle sur les aliments équitables, ces femmes sont favorables aux deux initiatives car elles y voient une grande opportunité d'aborder des questions importantes telles que la protection douanière, le contrôle des quantités, les conditions de travail et les questions écologiques avant les votations de cet automne.

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Lettre ouverte aux organisations membres de Bio Suisse, au conseil d'administration de Bio Suisse et aux médias.

Femmes pour la souveraineté alimentaire et pour des aliments équitables

Nous, paysannes, consommatrices, femmes rurales et citadines, soutenons les initiatives pour la souveraineté alimentaire et pour des aliments équitables. Par conséquent, nous demandons aux délégué-e-s de BioSuisse d’ouvrir la voie aux changements en recommandant de voter 2 x OUI.

À la lumière des évolutions en Suisse et au niveau international, nous voulons donner un signal clair. Pour nous, ces deux initiatives représentent une opportunité pour que la Suisse adresse un message au monde. Il s’agit d’encourager une agriculture régionale et il s’agit rien moins que d’une organisation prévisionnelle de la politique alimentaire en Suisse et dans le monde. Depuis de nombreuses années La Via Campesina a constaté que le libre- échange des produits agricoles provoque beaucoup de dégâts au Nord comme au Sud. Elle a donc décidé de promouvoir et protéger le droit des populations de décider de leurs politiques agricoles et alimentaires. C’est dans cette optique que La Via Campesina soutient l’initiative pour la souveraineté alimentaire en Suisse. L’initiative pour des aliments équitables demande des règles et des normes de durabilité claires pour l’importation d’aliments, adoptant ainsi un point important de la souveraineté alimentaire. Le maintien d’une agriculture paysanne en Suisse et dans le monde entier nous tient à cœur. C’est également la conclusion du Rapport mondial sur l’agriculture. Par conséquent, nous prions instamment les délégué-e-s de BioSuisse de recommander de voter 2 x OUI pour la souveraineté alimentaire et pour des aliments équitables.


Lettre ouverte et liste des signataires (pdf)



vendredi, 13 avril 2018
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Nous manifestons le 17 avril devant l'Office Fédéral de l'Agriculture (OFAG) pour dénoncer la politique agricole erronée de la Suisse et pour défendre un prix juste.

Mardi 17 avril 2018 pour la journée internationale des luttes paysannes, 11h devant l'OFAG, Schwarzenburgstrasse 165, Berne-Liebefeld

Dans le monde, la protection des frontières n'est pas une exception mais la règle. Les accords de libre-échange (pays du Mercosur, l'Indonésie, la Malaisie et l’UE) menacent l'agriculture locale. La démocratie et l'autonomie sont affaiblies par la libéralisation effrénée et impitoyable des échanges ! Les accords de libre-échange menacent l’approvisionnement du pays, car ils ne donnent pas de droits invocables, alors que la Suisse est déjà aujourd'hui le pays qui importe le plus d'aliments par habitant.

Le changement structurel et les prix à la production dépendent de la volonté politique (prix indicatifs, prix seuils). L’objectif est un accès sans entraves aux matières premières au prix le plus bas. La standardisation des normes et des régulations commerciales favorisent l’industrialisation du secteur alimentaire. Ainsi la baisse des prix et un secteur agricole sans cesse plus orienté vers le marché profite unilatéralement à l’agro-industrie. Au cours des 30 dernières années, le prix à la production a reculé de 30% alors que le prix à la consommation a augmenté de 15%. Pour chaque franc que vous dépensez au supermarché, environ 20 centimes vont aux paysannes et paysans tandis que 80 centimes finissent dans les poches de la grande distribution, du transports et de l’industrie de la transformation. Le revenu agricole se situe toujours 35% en-dessous de la moyenne nationale.

Aujourd’hui, le « marché », et l’évolution structurelle administrée détruisent trois fermes et six places de travail par jour en Suisse, et a entraîné la disparition de 150'000 places de travail et de 30'000 fermes au cours des 30 dernières années !

Avec notre initiative nous revendiquons un renforcement du pouvoir de négociation des paysan-ne-s et nous exigeons l'abandon du dogme de libre-échange pour favoriser une agriculture de proximité, régionale, équitable, transparente, diversifiée et durable !"


>> Communiqué de presse (pdf)


vendredi, 13 avril 2018
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Les accords de paix entre FARC-EP et le gouvernement colombien devraient mettre fin au conflit armé « interne » le plus ancien du monde qui a causé des centaines de milliers de victimes et des millions de personnes déplacées. Le paramilitarisme et le trafic de drogue se sont développés à grande échelle en connivence avec les gouvernements successifs et la répression militaire était féroce. Les origines du conflit étaient les justes et ancestrales revendications des populations rurales et communautés indigènes pour l’accès aux terres agricoles, la justice sociale et la participation démocratique à la gestion du pays et ses ressources.

La Via Campesina est mandatée par les signataires des accords de paix pour l’accompagnement du processus de paix signé le 24 novembre 2016 à Bogotá sur le point 1, relatif à la réforme rurale intégrale, qui est en relation directe avec le point 4 concernant le remplacement des cultures d’usage illicite. Ce mandat s’exerce conjointement avec le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement), la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) et l’UE (Union Européenne).

Si la Via Campesina s’implique dans la mise en œuvre des accords de paix c’est bien parce nous sommes une organisation de base paysanne et que plusieurs organisations paysannes et syndicales colombiennes sont partie prenante du processus.

La Via Campesina a organisé une première délégation internationale en septembre 2016 pour soutenir les accords de paix. Fin novembre 2017, une seconde délégation de vingt-six personnes, composée de délégué-e-s de 19 pays s’est rendue sur place pour se rendre compte des avancées du processus de paix et pour recueillir les témoignages des populations rurales, paysannes et communautés concernées. Les délégué-e-s ont sillonné cet immense pays et se sont rendus, outre dans la capitale Bogotá, siège du gouvernement et du parlement, dans cinq régions du pays (Arauca, Meta, Cauca, Caquetá et Nariño) qui ont été gravement touchées par le conflit armé.

La délégation a pu constater que les accords de paix négociés pendant plus de 4 années à La Havane sont accueillis avec espoir et soulagement ! La fin de la guerre est ressentie comme étant un tremplin essentiel vers une société plus juste qui devrait mettre fin aux inégalités sociales criantes et la pauvreté, et comme l’avènement d’une participation démocratique et la fin de la violence institutionnelle.

Malgré tout, le désenchantement et le découragement sont perceptibles car, un an après la signature des accords de paix, les engagements pris ne se concrétisent pas sur le terrain :

En bref, ce sont principalement les populations et communautés rurales qui ne voient pas d’améliorations : la réforme agraire n’avance pas, les terres promises ne sont pas mises à disposition ni légalisées, la pression sur les terres par l’agriculture industrielle et les exploitations minières s’accentue. La répression contre les producteurs de cultures illicites (coca, chanvre) reste violente sans que le remplacement de ces cultures se fasse d’une manière concertée. Les voies d’accès pour la commercialisation de la production agricole sont insuffisantes et l’absence d’infrastructures de santé est flagrante. L’insécurité augmente car le vide créé par la démobilisation des FARC a fait place à la présence de bandes armées Plis de cent vingt leaders communautaires et paysans, syndicalistes et ex-combattants ont été assassinés depuis un an sans que les responsables aient été traduits en justice.

La délégation a en outre constaté les lenteurs administratives, le retard des programmes de développement et la réticence de la majorité de droite parlementaire à voter les lois qui découlent des accords de paix. Les futures élections législatives et présidentielles de mars et mai 2018 ne laissent pas augurer le soutien déterminé nécessaire.

La Via Campesina pour sa part s’engage à diffuser ses observations auprès des organisations pour appuyer la mise en œuvre d’une économie agricole et paysanne dans le cadre des accords de paix, à soutenir le processus sur place par la formation de personnes à l’agroécologie, la création de banques de semences, à organiser des brigades internationales et à favoriser des jumelages avec des communautés paysannes, indigènes et espaces territoriaux de formation et réincorporation des FARC-EP.

Si le processus de paix réussit et si les droits humains sont rétablis, la Colombie pourra servir de modèle à tout le continent latino-américain et au reste du monde.


Genève, le 16 janvier 2018, pour les membres européens de la délégation, Philippe Sauvin


mardi, 10 avril 2018
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Aux Gouvernements et dirigeants de l'UE

Cette pétition est lancée par European Coordination of La Via Campesina

Les 2 milliards de personnes travaillant dans les zones rurales réclament leurs droits à la dignité et notre droit à une alimentation saine. Une déclaration de l’ONU sur leurs droits est l’instrument légal le plus puissant contre les abus comme l’accaparement des terres, la biopiraterie et l’exploitation au travail. Cela serait une base solide pour la défense de systèmes alimentaires sains et durables. Nous appelons les gouvernements européens à cesser de faire échouer cette initiative.

Pourquoi c'est important ?

Les négociations à l’ONU pour une Déclaration sur les droits du monde rural pourrait changer l’histoire: cela garantirait les droits des paysans à nourrir leurs communautés, protégerait leur subsistance ainsi que des systèmes alimentaires durables et divers qui nous nourrissent tous.

Cependant, après 15 ans de mobilisation par les organisations paysannes à travers le monde, cette initiative est maintenant en danger. Son avancée au sein de l’ONU risque d’être sabotée pour de bon par les gouvernements européens entre le 9 et 13 avril, lors de la prochaine session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Inébranlables dans la défense de leur cause, pour cette occasion, une délégation internationale de paysans sera présente à Genève et nous appelle à nous unir pour défendre cette Déclaration!

Aidez-nous à défendre ce processus historique et l’avenir du monde

Envoyons comme message puissant, venu de toute l’Europe, aux gouvernements européens et leurs leaders qu’ils doivent appuyer cette Déclaration!
Nos signatures seront remises aux gouvernements européens au cours de cette prochaine session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU (et, si nécessaire, à la suivante) comme preuve du soutien clair de l’opinion publique à la protection des communautés rurales et des systèmes alimentaires durables en Europe et dans le monde.

Servant de reconnaissance claire du rôle fondamental des petits producteurs, cette Déclaration leur donnerait des perspectives concrètes pour des conditions de travail et de vie décentes. En Europe, malgré une agriculture particulièrement industrialisée, les petits agriculteurs et leur modèle de production constituent la base d'une alimentation de qualité et garantissent la création de la plupart des emplois dans les zones rurales ainsi que la gestion durable des ressources naturelles et la lutte contre le changement climatique. Cependant, en raison d'un manque de revenus décents et de soutien insuffisant des pouvoirs publics et du fait de l’accaparement des terres, les fermes disparaissent à un rythme vertigineux au profit de l'expansion des grands complexes agroindustriels, qui capturent également l'alimentation des populations.

En Europe de l’Est, où est située la vaste majorité des fermiers en Europe, cette Déclaration est extrêmement importante. Les dix millions de personnes dans cette région qui vivent et travaillent dans les zones rurales ont besoin que leur gouvernements appuient cette Déclaration.

70% de la nourriture produite dans le monde provient de l’agriculture paysanne. Les éleveurs, les pêcheurs et les paysans sont les gardiens de la biodiversité et assurent une alimentation durable et de qualité en offrant des alternatives à l’agriculture industrielle de grande échelle. Toutefois, le financement public de l’agro-industrie, l’accaparement des terres, la biopiraterie liée aux semences et les toxiques accords de libre-échange minent les moyens de subsistance dans les communautés rurales ainsi que les systèmes alimentaires durables et sains. Ils ont donc besoin de notre soutien.

Les droits des paysans peuvent être protégés par une Déclaration unique de l’ONU et nous pouvons les aider à la faire adopter en faisant pression sur nos Ministres des affaires étrangères pour qu’ils l’approuvent! Une telle Déclaration serait un outil concret pour arrêter les violations contre les communautés rurales: les paysans seraient capables d’affirmer leurs droits spécifiques à l’image du droit à la terre, à un revenu décent et aux semences. De plus, cela serait un instrument international qui devra être respecté et protégé par les gouvernements et les institutions internationales.

Signez la pétition ici: https://you.wemove.eu/campaigns/UE-protege-nos-paysans-et-nos-systemes-alimentaires

mardi, 27 mars 2018
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Uniterre a déposé ce jour, mardi 27 mars 2018, auprès de la Chancellerie fédérale la pétition lait réclamant qu’1 franc par litre de lait soit payé aux producteur-trice-s de lait. Lancé le 23 novembre 2017, cette pétition a, en 4 mois, récolté 24 945 signatures. Un beau succès ! Cela montre que c’est un sujet qui touche les consommateur-trice-s, de plus en plus sensibles à la juste rémunération des paysans. En effet, les études de la FRC (Fédération Romande des Consommateurs) le montrent : les consommateurtrice-s sont prêts à payer plus cher le litre de lait s’ils sont assurés que la part supplémentaire revient aux producteurs.

Pourquoi ce franc qu’Uniterre revendique depuis si longtemps ?

Les Stations fédérales de recherche en agronomie ont montré que le coût de production d’un litre de lait est de 1 franc en moyenne. Or, pour les producteurs de lait d’industrie (lait de consommation), nous sommes loin du compte : ils sont payés en moyenne 55 cts/litre de lait. Face à cette situation catastrophique, ce sont chaque jour des producteur-trice-s de lait qui prennent la lourde décision d’arrêter la production. Jusqu’où va aller ce désastre ? Jusqu’à une production helvétique insuffisante, qui entrainera l’importation de lait des pays de l’Est, de l’Europe plus largement ? Mais est ce que les consommateur-trice-s souhaitent vraiment cela ? Au vue des résultats du 24 septembre 2017 sur le contre-projet pour la sécurité alimentaire, nous sommes certains que non !

De par cette pétition et son fort soutien du peuple, nous attendons de la Chancellerie Fédérale et de notre ministre de l’agriculture, Monsieur Johann Schneider-Ammann, la mise en place de solutions pour que la valeur ajoutée de la production laitière soit répartie équitablement le long de la chaîne de production, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Et de trouver des moyens pour que le travail de la FPSL (Fédération des Producteurs Suisses de Lait), à savoir défendre ses producteur-trice-s de lait, soit fait !

C’est également grâce à l’acceptation de l’initiative pour la souveraineté alimentaire, qui sera votée à l’automne 2018, que nous pourrons enfin permettre à nos paysans de vivre dignement !

Version pdf

vendredi, 23 mars 2018
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Le 10 mars 2018 a eu lieu la deuxième rencontre jeunes à Aubonne. 24 personnes ont répondu présent!

Nous avons bien avancé sur deux des thématiques soulevées à la 1ère rencontre : l'accès à la terre et la sensibilisation et communication autour de la souveraineté alimentaire.

Beaucoup d'idées d'actions et projets sont ressorties : pour l'accès à la terre, développement d'une brochure/manuel compilant les lois et politiques en place, mettant en avant des cas concrets de reprise de fermes, etc.

Pour la sensibilisation et communication autour de la souveraineté alimentaire, faire de la sensibilisation dans les écoles primaires et secondaires, contact sur Genève notamment, travailler sur des outils de vulgarisation pour la transition agricole, etc.

Après avoir bien bossé, nous avons fini la soirée autour d'un verre et de bons fromages à refaire le monde!

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Rdv pour 3e rencontre jeunes
le samedi 5 mai à 16h à Genève

soit à la ferme de la Touvière, soit à la Tortue (à confirmer)

Inscrivez-vous auprès de Berthe Darras b.darras@uniterre.ch

vendredi, 23 mars 2018
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Ca y est, la pétition sera déposée à la fin du mois, le 27 mars à 10h30 à la Chancellerie Fédérale! Une petite action aura lieu au moment du dépôt.

Nous sommes aujourd'hui à plus de 24 000 signatures!

Merci à tous ceux qui ont signé la pétition et fait circulé la pétition!

Pour ceux qui ne l'ont pas encore signé, il reste encore quelques jours.

www.uniterre.ch/signer

Venez nombreux!

Plan d'accès Chancellerie Fédérale

vendredi, 23 mars 2018
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Le 20 mars, une délégation d’Uniterre composée de Charles-Bernard Bolay, Berthe Darras, Vanessa Renfer et Michelle Zufferey, a eu l’opportunité de rencontrer M. le Conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann, en présence de Messieurs Dominique Kohli, Sous-directeur de l’OFAG et Jean-Marc Chappuis, Conseiller pour les affaires agricoles, DEFR.

En introduction, Monsieur Le Conseiller fédéral nous a affirmé sa volonté de favoriser undialogue large, voire même un débat, sur la politique agricole afin de trouver, avec tous les acteurs, des solutions consensuelles, qui sont une caractéristique d’un bon fonctionnement de la Suisse. Il nous a dit être content de mettre des visages sur le nom d’Uniterre et curieux de nous entendre.

Ce fut pour nous l’occasion de clarifier les thèmes de l’initiative pour la Souveraineté alimentaire qui sont toujours mal interprétés, à savoir le maintien de la protection douanière, l’importation de denrées produites selon des exigences comparables à celles en vigueur en Suisse, l’incompatibilité de lier mesures environnementales et respect des animaux avec une intensification de la production agricole, la fuite en avant que représente la recherche permanente de réduire les coûts de production.

Egalement mentionnés furent les prix du lait en Suisse, le manque de transparence des filières et la main-mise des grands distributeurs, à l’exemple de la décision soudaine de la Migros, de ne plus vendre les œufs issus de ponte au sol d’ici 2020. Nous avons partagé notre préoccupation au sujet des accords avec le Mercosur et le traité de libre-échange sur l’huile de palme.

De son côté, Monsieur le Conseiller fédéral nous a répondu point par point. Et il nous a expliqué les raisons de ses décisions, chiffres à l’appui. La politique agricole future est, dit-il,la continuité de la PA 2014-2017 et 2018-2021. Et elle a pour but de maintenir les emploisdans les PME, tout en donnant une plus grande marge de manœuvre à une agriculture entrepreneuriale et compétitive, respectueuse de l’environnement et des animaux. De même, les négociations avec le Mercosur donneraient accès (en échange, par exemple, d’une importation de viande qui aurait peu d’incidence sur notre pays) à des marchés prometteurs tels que le Mexique et le Brésil pour des produits manufacturés en Suisse.
Nous n’avions pas la prétention de convaincre M. le Conseiller fédéral d’adhérer à nos positions sur la politique agricole et les accords internationaux. Au contraire, nous avons été confortés dans l’idée que notre agriculture n’est, aux yeux de l’administration et de la majorité des forces politiques, qu’une monnaie d’échange dans un grand système économique globalisé. Il est cependant important de saisir toutes les opportunités de créer le dialogue et de semer, là où nous le pouvons, les graines porteuses d’avenir.



jeudi, 22 mars 2018
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Uniterre pour un prix du lait équitable

Par de la radio LFM - émission Karmacadabra - p


Nos invités ce soir sont Berthe Darras et André Muller, la première travaille pour Uniterre, l’organisation syndicale paysanne pour une agriculture durable et le second est paysan, producteur de lait. André produit 50’000 litres de lait par années grâce a ses 14 vaches et a ses 14 hectares.

Berthe et André nous parle du prix du lait, des difficultés que les producteurs locaux rencontrent: en effet 1L de lait coûte 1 franc à produire quand les acheteurs leur versent entre 40 et 45 cts le litre. Autant dire qu’ils produisent à perte et que l’avenir de la branche est hautement en danger.

Témoignages ce soir de nos invités avec lesquels nous abordons également cette rencontre autour du lait cru le 5 avril à 19h30 à l’espace Dickens à Lausanne.

Une pétition à été lancée pour obtenir un prix de vente équitable afin que les producteurs et productrices de lait puissent vivre convenablement.

https://www.lfm.ch/emissions/karmacadabra/uniterre...