Reflets des mobilisations en marge du sommet officiel
2 décembre, 14h: visite de Mercuria Energy trading, un trader impliqué dans le commerce des agrocarburants (ainsi que du gaz, du pétrole et du charbon).
Scène de théâtre présentant des paysans cultivant leur blé. A ce moment, 3 traders arrivent et leur confisquent terre et semences pour remplir les réservoirs d'essence des voitures. Pas de nourriture, du carburant!
1er décembre entre 13h30 et 16h: visite de Bunge, Cargill, et Migros avec des producteurs de la via campesina. Dénonciation de leurs pratiques destructrice de l’agriculture paysanne. >Dossier de presse
1er décembre, entre 7h30 et 8h15, la vingtaine de délégué-e-s de la Via Campesina provenant d’Inde, d’Indonésie, du Japon, du Bangladesh, de Corée, de France et de Suisse, accompagnée de quelques délégués de la caravane « climat et justice sociale » et de genevois a entravé l’entrée de l’OMC pendant 45 minutes par un sitting pacifique.
Les délégué-s- voulaient ainsi dénoncer le travail qui est fait au quotidien contre les intérêts des paysans dans ce bâtiment, à l’heure où les employé-s- de l’OMC arrivaient au bureau.
Lors de cette action, les militant-e-s ont lancé plusieurs slogans tels que « down down wto ! what we want is food sovreignty now ! » et entonné plusieurs champs dans les différentes langues représentées !
Pourquoi Uniterre appelle à mobiliser dès le 28 novembre et les jours qui suivent?
Les crises économique, financière, climatique ou alimentaire sont les fruits amers d’une politique économique basée sur l’accentuation du libre-échange.
Les organisations paysannes dont Uniterre ont été les premières à se mobiliser, il y a 15 ans, contre l’Organisation mondiale du commerce sentant déjà les conséquences que cette mise en concurrence déloyale allait engendrer.
Constat : le désastre
Aucun bilan de sa propre politique n’a été fait par l’OMC. De notre côté, nous constatons que les libéralisations successives des marchés n’ont profité qu’à une petite poignée de bénéficiaires qui sont essentiellement les grands groupes agroalimentaires. La tendance est celle de forcer à l’industrialisation de l’agriculture, essentiellement tournée vers les besoins du commerce international et donc de quelques intermédiaires plutôt que vers les besoins de nos populations (1 milliard de personnes souffrent de la faim...). >suite
communiqué commun Via Campesina/Uniterre avec toutes les dates des actions et conférences de presse > communiqué (24 nov. 2009)
programme: www.anti-omc2009.org / www.climatjusticesociale.org