vendredi, 26 mai 2017
mardi, 22 décembre 2009
Reflets des mobilisations en marge du sommet officiel

2 décembre, 14h: visite de Mercuria Energy trading, un trader impliqué dans le commerce des agrocarburants (ainsi que du gaz, du pétrole et du charbon).
Scène de théâtre présentant des paysans cultivant leur blé. A ce moment, 3 traders arrivent et leur confisquent terre et semences pour remplir les réservoirs d'essence des voitures. Pas de nourriture, du carburant!
vendredi, 20 novembre 2009
Uniterre, une ligne cohérente depuis 60 ans
Origine de nos actions et objectifs recherchés
2 mois de révolte paysanne se sont écoulés et jamais les médias n'auront autant parlé de nos objectifs, de nos souhaits. Parmi la population, le soutien aux idées que nous désirons voir se concrétiser est immense. C'est surtout dans le milieu paysan que des interrogations subsistes, voire que des aspirations légitimes des paysans sont remises en question.
jeudi, 12 novembre 2009
La fédération romande de l'agriculture contractuelle de proximité gagne l'AgroPrix 2009 pour l'innovation en agriculture!
La FRACP gagne l'AgroPrix 2009 pour l'innovation en agriculture! Coup de chapeau à toutes celles et ceux qui y ont cru et ont aidé au développement de ces projets! 
Bravo surtout et bonne suite à toutes celles et ceux qui pratiquent l'agriculture contractuelle au quotidien, soit les paysan-ne-s et les consommateurs-trices de plus d'une vingtaine d'initiatives en Suisse.
mardi, 03 novembre 2009

3 novembre 2009 à Berne, une journée sur la souveraineté alimentairePortée par les organisations paysannes, syndicales et de consommateurs.
jeudi, 10 septembre 2009
Tout un chacun peut participer et soutenir le mouvement en:
Participant activement en affichant, collant des étiquettes de soutien au mouvement!

Faites des copies de 3 versions de ces autocollants en achetant des étiquettes d'adresses et en téléchargeant les fichiers appropriés:(lors de l'impression à l'option "mise à l'échelle", choisir: "aucune")
 
3 formats à disposition
Etiquettes "office world" : 64.6mm large x 33.8 de haut (24 étiquettes par pages, 3 colonnes, 8 lignes)
Etiquettes migros : (« papeteria »). hauteur 37.1 mm x 70 mm de large.(24 étiquettes par pages, 3 colonnes, 8 lignes)
Etiquettes Coop : (marque avery zweckform n° 3490 , 33 mm x 70 mm (24 étiquettes par pages, 3 colonnes, 8 lignes)
Etiquettes A6 à coller pour les bouteilles de lait en vente à la ferme. Des étiquettes seront fournies aux assemblées mais si vous pouvez en imprimer chez vous c'est bien.

 
mardi, 08 septembre 2009
Depuis nos villages vers New Delhi et Genève: Les paysans indiens manifestent contre l'OMC
(New Delhi, 8 septembre 2009) Le Comité indien de coordination des mouvements de paysans comprenant des organisations telles que Bhartiya Kisan Union et Karnataka Rajya Ryota Sanghe, membres de La Via Campesina, a organisé une manifestation de plus de 50.000 personnes le 3 septembre à New Delhi.
mardi, 01 septembre 2009
du 11 septembre au 28 octobre 2009
Les paysans en colère!
 
vendredi, 31 juillet 2009
pour ancrer la souveraineté alimentaire dans la future Constitution cantonale.
Entre mi-juin 2009 et fin juillet 2009, 1'207 signatures ont été récoltées pour demander aux élu-e-s de la Constituante de se pencher sur le concept de souveraineté alimentaire. Cette proposition collective a été déposée mardi 25 août 2009 au secrétariat de la Constituante. Les délégués d'Uniterre Genève ont été reçu par la Présidence.
> le texte déposé
lundi, 06 juillet 2009
Selon ce principe européen, les Etats membres de l'Union européenne (UE) sont tenus d'accepter sur leur territoire toutes les marchandises légalement produites et commercialisées dans les autres Etats membres, même si ces produits sont fabriqués selon des prescriptions techniques ou qualitatives différentes de celles imposées par l'Etat importateur. Des exceptions sont possibles pour des motifs de santé publique, de protection des consommateurs et de l'environnement.
lundi, 18 mai 2009
Mot aux producteurs
Chers membres d'Uniterre, d'EMB,Chers collègues
Hier soir à Pringy, entre 150 et 200 producteurs étaient autour de la salle où se réunissaient le conseil d'administration de la Fédération des sociétés fribourgeoises de laiterie (FSFL) et les groupes de négociation.La présence déterminée des producteurs a duré de 20h à 2h du matin.La section d'Uniterre-Fribourg, la commission lait et le comité directeur souhaitent remercier toutes celles et ceux qui se sont déplacés jusqu'à Pringy et ont montré clairement le mécontentement, la force et la détermination des producteurs à un comité peu enclin jusqu'à maintenant de l'entendre.
mercredi, 13 mai 2009
Lire l'article publié en mai 2009 dans Uniterre "Epidémie, Mécanisme grippé"
mercredi, 29 avril 2009
A la veille de la fin du contingentement laitier, Uniterre alerte des dérives potentielles...
L'exploitation laitière idéale des grands distributeurs...loin de l'image marketing «Heidi, petites fleurs et animaux heureux»
Une journée d'actions d'envergure européenne organisée par Uniterre et l'European Milk Board
vendredi, 17 avril 2009
communiqués presse
Uniterre célèbre depuis neuf ans la journée internationale des luttes paysannes initiée par le mouvement paysan international La Via Campesina en 1996 en mémoire de 19 paysans sans terre assassinés.
Cette année, plusieurs activités se sont déroulée à Genève, au Jura et à Neuchâtel pour promouvoir les notions incluses dans le concept de souveraineté alimentaire:
vendredi, 13 mars 2009
Rassemblement devant l'OFAG
samedi, 31 janvier 2009
> décembre 2009: Le Parlement barricadé
> novembre 2009: Uniterre une ligne cohérente depui 60 ans
> octobre 2009: La Grande Peur dans les Campagnes
> septembre 2009: La révolte paysanne est en marche
> juillet-août 2009: Prix des déchets plus élevé que le blé TOP
> juin 2009: Faut-il brûler?
> mai 2009: Trop de lait, de baisses de prix
> avril 2009: Brison le tabou sur les prix
> mars 2009: FAO et souveraineté alimentaire
> février 2009: Unité, régulation, prix
> janvier 2009: en 2009, tordre le cou à l'escroquerie
samedi, 31 janvier 2009
04.12.2009 communiqué suite à la condamnation du Président d'Uniterre par la justice fribourgeoise. >communiqué
03.12.2009 communiqué sur la mesure d'Uniterre pour gérer le marché laitier.  >communiqué >annexes
01.12.2009 invitation pour une conférence de presse mercredi 2 décembre à 14h, rue des Gares, Genève sur la thématique des paysanne. >invitation
01.12.2009 tour de Genève de ses multinationales et autres acteurs détruisant la paysannerie >dossier de presse
30.11.2009 invitation à la presse, conférence de presse mardi 1er décembre à 10h >invitation
29.11.2009 manifestation du 28 novembre, suite des mobilisations contre l'OMC. >communiqué
28.11.2009 3 délégués coréens de La Via Campesina bloqués sur ordre de la police fédérale à l'aéroport de Genève depuis le 27 à 23h . Uniterre et La Via Campesina dénonce avec vigueur cette violation du droit démocratique à manifester. >communiqué
26.11.2009 invitation à la presse pour une conférence de presse sur les mobilisations OMC: présentation de la délégation internationale et des objectifs: vendredi 27 nov à 15h30, 25 rue des Gares/Genève.
24.11.2009 La Via Campesina et Uniterre participent aux mobilisations contre l'OMC entre le 27 novembre et le 3 décembre >communiqué
28.10.2009 Les producteurs de lait veulent connaître les besoins annuels des transformateurs. Ils demandent qu'elles leur transmettent les 95% des quantités totales et annuelles de lait dont elles ont besoin pour faire fonctionner correctement leurs usines. >communiqué
26.10.2009 qui refuse le dialogue, qui n'est pas constructif? >communiqué >Presse Erklärung
23.10.2009 décisions de l'IP lait et du Conseil fédéral sur le marché laitier; réactions. Action à Saignelégier vendredi 23 octobre: "bottons les 20 millions en touche!". >communiqué   >Presse Erklärung
20.10.2009 reflets de la conférence de presse commune entre Uniterre, BIG-M et Alliance sud contre les subventions à l'exportation> communiqué de presse          > dossier de presse Uniterre - BIG-M   > dossier de presse Alliance sud   > texte BIG-M       
15.10.2009 invitation pour une conférence de presse commune l le mardi 20 octobre à 10h30 à Berne d'Uniterre, Alliancesud et BIG-M sur les subventions à l'exportation >invitation
10.10.2009 Prix des céréales, faut-il brûler pour se chauffer/Prix du lait: le chaudron déborde. >communiqué
08.10.2009 Plus de 50 tracteurs et de nombreux producteurs se sont rassemblés devant le site de Cremo à Lucens pour dénoncer les subventions à l'exportation qui sont pour nous une voie erronée pour résoudre le problème actuel du marché laitier. >communiqué
07.10.2009 un camion de l'entreprise Arnold (OP Ostschweiz) est bloqué par des producteurs à Joux du Plâne. >communiqué
01.10.2009 Révolte: les laitiers rejoints par les céréaliers et les producteurs de fruits et légumes >communiqué
30.10.2009: La fédération romande d'agriculture contractuelle de proximité nominée à l'AgroPrix 2009. Conf de presse 6 oct. >communiqué
28.09.2009 Poursuite de la révolte: les 2 semaines qui viennent sont axées sur la vente de lait, une action par région, un renforcement des contacts avec la suisse allemande >communiqué
24.09.2009 70 tracteurs à Nyon, la suite à Meyrier le 24 septembre au soir et le 25 septembre à Crémo. >communiqué
21.09.2009 100 tracteurs et 200 paysans ce jour chez Elsa, le programme de la semaine. >communiqué
21.09.2009 action annoncée chez Elsa >communiqué
19.09.2009 info révolte >communiqué
17.09.2009 30-40 tracteurs et vente de lait, actions futures >communiqué
16.09.2009 Ce jour, une centaine de tracteurs et plus de 150 paysans se sont rassemblés à Aigle et ont défilé dans la ville ! A Monthey, 260 litres de lait vendus A Lausanne, 200 litres de lait vendus >communiqué
16.09.2009 la révolte est en marche >communiqué
14.09.2009 la révolte paysanne en route. Certains producteurs se mettent en grève, d'autres imaginent d'autres actions de solidarité >communiqué
11.09.2009 la révolte paysanne est lancée en Suisse! Tous les producteurs sont appelés à participer >communiqué
10.09.2009 L'APLI et l'OP, membre de EMB appellent à la grève du lait en France et cherchent la solidarité en Europe >communiqué
20.08.2009 1'200 personnes souhaitent voir la souveraineté alimentaire dans la future Constitution genevoise >communiqué
18.08.2009: Information concernant la manifestation de Sempachdu samedi 29 août 2009 >communiqué
31.07.2009: Le loup COOP serait-il devenu agneau ? Bizarre...>communiqué
18.05.2009: Uniterre-Fribourg, soutenue par d'autres section d'Uniterre fait le siège d'une réunion de la Fédération des sociétés fribourgeoises de laiterie. >communiqué
29.04.2009: Lait, actions d'envergure européenne. Relai suisse à Ependes (VD) >communiqué  >Presseerklaerung
28.04.2009: Invitation aux médias. A la veille de la fin du contingentement laitier, Uniterre alerte des dérives potentielles... >invit
15.04.2009: Invitation média pour le 17 avril, journée internationale des luttes paysanne pour plus de souveraineté alimentaire :- Brisons le tabou des prix aux producteurs et des prix aux consommateurs. - Recapitalisation de l'UBS? Comment protéger les matières premières agricoles et la terre des spéculations ? - « Rebocalisons » nos cornichons. >invitation médias , >annexes au communiqué de presse
09.04.2009: Les habitants d'Yverdon-les-Bains ont leur association d'agriculture contractuelle de proximité : elle se nomme «TerreFerme»>communiqué
08.04.2009: 17 avril journée internationale des luttes paysannesPour plus de souveraineté alimentaire : -Brisons le tabou; prix aux producteurs, prix aux consommateurs -Recapitalisation de l'UBS? Comment protéger les matières premières agricoles et la terre des spéculations? -« Rebocalisons » nos cornichons >pré-invitation
13.03.2009: Rassemblement des producteurs devant l'Office fédéral de l'agriculture. entre 250 et 300 producteurs de toute la Suisse rassemblé. le cochon doré du plus grand mensonge a été attribué à l'OFAG ainsi qu'un mur de lait. > dossier de presse
dimanche, 25 janvier 2009
> Bunge, Cargill et Migros se font du blé mais les paysans sont sur la paille (décembre 2009)
> Du fromage artisanal au Kirghistan (décembre 2009)
> Au coeur des enjeux, le revenu paysan. Interview de Mamadou Cissokho, Président d'honneur du ROPPA (octobre 2009)
> En mémoire de Lee, la lutte continue (septembre 2009)
> Climat: les peuples indigènes victimes (septembre 2009)
> Engagement de la FAO en faveur des droits paysans? (juin 2009)
> Les fraises de Huelva, la honte (juin 2009)
> Souveraineté alimentaire plutôt que libre-échange (juin 2009)
> Epidemies: mécanisme grippé? (mai 2009)
> L'Afrique en ligne de mire- L'Afrique au coeur d'une nouvelle révolution verte Double article (mars 2009)
> La mystica au sein de La Via Campesina: "Vous pourrez toujours couper les fleurs, vous n'arrêterez jamais le printemps. Voici une phrase de Pablo Neruda qui exprime la dynamique de La Via Campesina. (janvier 2009)
jeudi, 15 janvier 2009
26 novembre au 3 décembre: accueil d'une délégation d'une vingtaine de paysans de La Via Campesina pour les mobilisations contre l'OMC.
7-9 septembre: forum international médias nord-sud. La crise alimentaire mondiale-la faim du monde.  >programme
août: Uniterre a co-financé, avec plusieurs partenaires, une étude sur la production de Jatropha au Mozambique.
mardi, 06 janvier 2009
Janvier 2009. Après nous être adressés aux candidat-e-s au Parlement lors des votations de l'automne 2007, nous sollicitons les citoyennes et citoyens de ce pays (toute nationalité confondue) afin qu'ils prennent connaissance de notre projet de souveraineté alimentaire pour la Suisse et qu'ils s'engagent, selon leur intérêt dans la démarche.
mercredi, 03 avril 2019
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Article d'ECVC:

Réunis pour son Assemblée Générale, les délégués et deleguées de la Coordination Européenne Via Campesina (ECVC) expriment leur solidarité avec les camarades du MAB (Mouvement contre les barrages) et dénoncent les meurtres de leurs militant.e.s, Dilma Ferreira Silva, Claudio Costa de Silva et Hilton Lopès.

Ces faits s’inscrivent dans une politique inacceptable de criminalisation et de répression des mouvements sociaux et des luttes au Brésil.
ECVC dénonce l’augmentation de la violence et de la répression au Brésil et dans toute l’Amérique latine.

La semaine dernière, huit dirigeants autochtones du Cauca/Colombie ont été assassinés, ainsi que Sergio, un dirigeant autochtone du Costa Rica.

ECVC condamne la montée de l’extrême droite, du fascisme et de la répression qui profitent aux grandes multinationales qui pillent les ressources des communautés rurales de toute la planète.

Unité et lutte contre la criminalisation des paysans et des militants des droits humains !

lundi, 01 avril 2019
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La Suisse négocie un accord commercial avec le « Mercosur » (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay).

La viande de bœuf responsable de la déforestation et à l’origine de nombreuses violations des droits humains pourrait bientôt entrer en concurrence avec la viande suisse. Utilisons nos voix et envoyons un message au Conseil fédéral pour montrer que les citoyen.ne.s suisses attendent des garanties sociales et environnementales sérieuses.

Signez la pétition ci après: http://chng.it/MVmpgHR6Lk

Merci !

La coalition Mercosur

mercredi, 20 mars 2019
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE de la Coalition sur l’huile de palme

La Coalition sur l'huile de palme* demande au Conseil national de rester fidèle à sa position ce jeudi et d'exclure l'huile de palme de l'accord de libre-échange avec la Malaisie, en cours de négociation. Les plantations de palmiers à huile sont responsables de la destruction catastrophique de la forêt tropicale à proximité immédiate du seul site du patrimoine mondial de l'UNESCO à Sarawak, Malaisie.

(Berne, le 19 mars 2019) Ce jeudi, le Conseil national discutera de deux initiatives cantonales visant à exclure l'huile de palme des accords de libre-échange. Au printemps dernier, le Conseil national a voté par 140:35 en faveur de l'exclusion de l'huile de palme. La Coalition sur l'huile de palme lui demande de rester fidèle à sa position et d'approuver les initiatives cantonales correspondantes de Genève et de Thurgovie.

La Malaisie est encore loin d'une production durable d'huile de palme. Actuellement, une forêt tropicale précieuse est en cours de destruction pour laisser la place à une plantation de palmiers à huile. Elle se situe à proximité immédiate du Parc national du Mulu, le seul site classé au patrimoine naturel mondial de l'UNESCO dans l'État malaisien de Sarawak. Les populations autochtones locales des Penan et Berawan n'ont pas été consultées. L'entreprise d'huile de palme viole ainsi les droits internationalement reconnus des peuples autochtones. Cette décision va également à l'encontre de la promesse répétée de la Malaisie de mettre un terme au déboisement pour planter des palmiers à huile.

"Ce n'est malheureusement que l'un des nombreux cas où les droits de la population locale ne sont pas respectés et où la forêt tropicale est détruite au profit de l’huile de palme", explique Johanna Michel, directrice adjointe du Bruno Manser Fonds. La forêt tropicale est détruite tous les jours au profit de l’huile de palme, qui arrive également en Suisse : en 2018, la Suisse a importé environ un quart de son huile de palme directement de Malaisie. Les réductions tarifaires dans le cadre de l'accord de libre-échange avec la Malaisie stimuleraient davantage les importations d'huile de palme et mettraient ainsi sous forte pression la production et la transformation du colza en Suisse. Cependant, les consommateurs sont très critiques à l'égard de l'huile de palme. Une pétition lancée récemment par le Bruno Manser Fonds, appelant à un moratoire sur de nouvelles plantations de palmiers à huile, a déjà été signée par plus de 43.000 personnes.

Contacts médias

Johanna Michel, Bruno Manser Fond, 079 868 45 45 15

Miges Baumann, Pain pour le prochain, 079 489 38 24

Bertrand Sansonnens, Pro Natura/ Amis de la Terre Suisse, 076 396 02 22

* La coalition contre l’huile de palme est composée des organisations suivantes : Associazione consumatrici e consumatori della Svizzera italiana, Alliance Sud, Biovision, Bruno Manser Fonds, Fédération romande des consommateurs, Fédération suisse des producteurs de céréales, Pain pour le prochain, PanEco, Pro Natura, Public Eye, Stiftung für Konsumentenschutz, Union suisse des paysans, Uniterre.

pdf

mercredi, 13 mars 2019
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Aujourd'hui est lancée en Suisse une pétition de solidarité avec les producteur.trice.s de lait.


Les revendications de cette pétition:


  1. Les prix indicatifs de l’Interprofession Lait (IP Lait) doivent avoir valeur départ ferme (et non franco rampe*)
  2. Les indications de quantités pour la segmentation doivent être faits obligatoirement en kilos
  3. La segmentation doit aussi s’appliquer à l’échelon producteur.trice – acheteur de lait
  4. La livraison de lait en-dessous du prix indicatif-A doit être volontaire pour les producteur.trice.s

* Franco rampe signifie le prix transport compris jusqu'à la laiterie ou l'usine de transformation

Regardez la vidéo ci après: https://www.uniterre.ch/download_file/view/874

Signez la pétition : rdv sur www.farmersolidarity.com/ch

Cette pétition fait partie d'une pétition de solidarité pour tous les producteur.trice.s de lait européen, pétition lancée par l'EMB (European Milk Board). Cette pétition sera lancée à l'ensemble de l'Europe très prochainement.


Explications:

Une production laitière sur mesure – pas de surplus !

Depuis 10 ans la production laitière suisse dépasse les quantités qui peuvent être vendues à un prix raisonnable. Et depuis 10 ans le lait excédentaire est dégagé sur le marché mondial à des prix de dumping. Pour ce lait, le prix payé aux producteur.trice.s signifie des pertes nettes.

La segmentation

La segmentation sépare le lait selon les utilisations en trois segments :

Le segment A : produits laitiers avec une bonne valorisation (protégé par des tarifs douaniers ou des primes de soutien)
Le segment B : produits laitiers avec une valorisation limitée càd. plus de pression de concurrence (pas de protection, pas de soutien), à l’exception de lait d’industrie transformé en fromage pour l’exportation
Le segment C : produits de régulation, de dégagement sans soutien

La segmentation devrait remplir deux fonctions :

  1. Elle sépare sur le marché le lait vendu dans le segment protégé, ou les quantités au bénéfice d’une prime de soutien direct. Ce lait est désigné par lait A (voir règlement Interprofession Lait).
  2. Elle devrait donner une liberté de choix aux producteur.trice.s pour leur permettre de décider s’ils.elles veulent produire du lait mal payé. Pour pouvoir garantir cette liberté la livraison de lait C devrait être volontaire pour les paysan.ne.s. La segmentation est aujourd’hui contournée, puisque le lait C a quasiment disparu et que le lait excédentaire est déclaré comme lait B. Car à ce moment le.la paysan.ne n’a plus le choix. Dans ce système, les paysan.ne.s livrent forcément des quantités de lait, souvent soutenues par des primes fédérales, mais qui doivent être dégagés à des prix de dumping sur des marchés étrangers.

Plus de transparence et d’obligations

La différence entre le prix indicatif décidé et communiqué par l’IP-Lait et le prix payé aux producteur.trice.s est énorme. Le prix communiqué dans les médias vaut franco rampe. Le prix payé aux producteur.trice.s se situe aujourd’hui entre 10 à 20 centimes en dessous de ce prix ! Les innombrables déductions faites sur chaque litre ne peuvent pas être comparées et ne sont pas transparentes. Le prix franco rampe n’a aucune pertinence.. A l’avenir l’IP-Lait doit fixer le prix indicatif départ ferme. C’est ce prix qui est déterminant pour les paysan.ne.s !

Moins de lait à un meilleur prix

Chaque producteur.trice doit pouvoir choisir s’il.elle veut produire du lait (excédentaire) bon marché ou s’il.elle veut y renoncer. S’il.elle renonce à la production de lait bon marché, le prix de son lait livré doit s’améliorer. De nombreuses fermes surtout dans des zones topographiques moins favorables retrouveraient une perspective. Celui.celle qui veut tout de même livrer ce lait excédentaire bon marché pourra toujours le faire. Mais il.elle devra assumer de son côté tout le coût de « valorisation ». Il n’est pas tolérable de faire payer aux producteur.trice.s qui renoncent à la production d’excédents, les coûts engendrés par la production de ces excédents. Il est inadmissible que des fonds publics soient abusivement utilisés pour ces quantités de lait.

C’est un non-sens absolu de forcer les producteur.trice.s de lait à livrer du lait, qui doit par la suite être dégagé sur le marché mondial. Cela ne sert qu’à amortir les surcapacités des transformateurs laitiers. Ce n’est pas défendable du point du vue économique et écologique très élevé. Ça suffit définitivement!

C’est le travail de traite des vaches qui doit générer de l’argent et pas l’exploitation des paysan.ne.s.

lundi, 11 mars 2019
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Lausanne, le 11 mars 2019

Uniterre note que le Conseil fédéral, malgré le rejet de la "vue d'ensemble" et la large acceptation de l'initiative sur la sécurité alimentaire, ne veut pass'écarter de sa vision de la politique agricole menée jusqu’à présent.
Le découplage systématique de la production, de l'économie, du commerce et des aspects sociaux et environnementaux se poursuit. Cette séparation nous éloigne peu à peu d'une véritable politique agricole et alimentaire.
C'est une grave contradiction que de voir les agriculteur.trice.s répondre à des exigences toujours plus élevées en termes de protection de l'environnement et de bien-être animal, tout en développant une compétitivité et une productivité accrues
sur des marchés ouverts.
Les OGM et autres techniques de génie génétique n'ont pas tenu leur promesse de réduire l'utilisation des pesticides, le moratoire doit donc être prolongé. En ce qui concerne l'augmentation des exigences en matière de formation, la règle
actuelle suffit.
Le droit foncier rural doit être protégé ! Uniterre s'oppose à faciliter l'achat de terrains par des personnes morales dans les conditions proposées. Uniterre est contre la possibilité de dépasser la charge maximale actuelle. Un des problèmes de
l'agriculture est le surendettement. Cette mesure aggravera la situation et affaiblira la survie à long terme des exploitations agricoles.
Reconnaissance des structures collectives des travailleurs agricoles.
La politique agricole doit viser à faciliter et à promouvoir l'accès des jeunes et autres néo-ruraux aux terres agricoles et aux paiements directs. Les structures collectives (associations, coopératives, SA, SARL , etc) de travailleur.se.s devraient avoir la
possibilité d'accéder à la terre et d'être légalement reconnues comme "exploitations agricoles" avec les mêmes droits qu'un exploitant à titre individuel. De plus, nous proposons que ces structures se composent exclusivement de main-d'oeuvre
agricole active.
Dans le cadre de l'amélioration exigée de la situation générale des revenus au stade de la production, Uniterre soutient la demande des paysannes pour l'amélioration de la sécurité sociale et le couplage avec une prime fermière unique.
Le projet est contraire à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales signée par la Suisse. Uniterre appelle à la mise en oeuvre des articles 104 et 104a actuels de la
Constitution, dans le cadre de la loi agricole existante. L'agriculture agricole, qui dépend du sol et des ressources naturelles, doit être systématiquement renforcée.


Contact Uniterre : Rudi Berli, Tel. 078 707 78 83

Communiqué de presse (pdf)

Complément du communiqué de presse

Prise de position complète


vendredi, 08 mars 2019
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Communiqué de presse de La Vía Campesina – Journée internationale des femmes travailleuses.

(Harare, le 8 mars 2019). Les objectifs qui se trouvent à l'origine de la Journée internationale des femmes travailleuses sont toujours en vigueur et deviennent des bannières de lutte des hommes et femmes dans tous les coins de la planète, qui résistent organisé.e.s contre le capitalisme et le patriarcat.

C'est pourquoi aujourd'hui, les femmes de La Vía Campesina de l'Afrique, l'Amérique, l'Asie et l'Europe rejoignent en unité toutes les actions et manifestations convoquées par les femmes travailleuses de la campagne et des villes, dans la lutte pour nos droits et pour la vie.

Ce 8 mars, nous aussi faisons la grève !

Cette journée d'action globale, nous sommes dans les rues, les places publiques, dans les communautés paysannes et dans les zones rurales avec notre force, notre résistance, notre organisation et la réaffirmation de nos bannières de lutte. Dans le contexte actuel d'une offensive sauvage et accablante du capitalisme et de crise migratoire, les inégalités sociales, les conflits, la criminalisation, la xénophobie et l'homophobie augmentent contre ceux et celles qui luttent pour les droits et la vie, ce qui promeut la guerre et provoque la misère et la violence contre des millions de personnes, y inclues des millions de femmes.

C'est pourquoi les femmes de La Vía Campesina, nous nous manifestons aujourd'hui, 8 mars, tel qu'on l'a fait historiquement, en luttant, en nous organisant et en criant : Assez de néolibéralisme, assez de patriarcat ! Nous revendiquons notre projet de construction d'un monde meilleur et notre Déclaration sur les droits de paysannes et paysans et autres personnes travaillant dans les zones rurales, un instrument politique reconnu au sein des Nations Unies et que nous avons obtenu avec la lutte et l'organisation ; cette déclaration protège le droit à une vie digne pour ceux et celles qui nourrissent la planète, tout en préservant la terre, l'eau et les forêts.

Pour nous, les femmes de La Vía Campesina, les aliments ne peuvent pas être des marchandises du marché global, qui s'intéresse au profit et non pas à calmer la faim de millions de personnes. Pour nous, la production d'aliments doit se baser sur les principes de la Souveraineté Alimentaire construite avec l'agroécologie. Dans ce contexte nous sommes les protagonistes : nous favorisons l'agriculture paysanne, fondée sur le respect des droits des paysannes et paysans, ce qui implique un changement des politiques territoriales pour les milieux ruraux, avec une perspective féministe, un féminisme paysan populaire, qui promeut et garantit les droits et la participation des femmes dans les décisions politiques.

Nous croyons que garantir les droits et l'émancipation des femmes est une tâche fondamentale pour mettre fin à la violence de genre. Nous, les femmes et hommes de La Vía Campesina, dans un seul cri de lutte et de libération, nous disons : Pour la dignité des femmes, luttons uni.e.s contre l'exploitation et l'oppression !

Nous restons fermement attaché.e.s à notre mission de germer l'espoir et la libération des femmes de la campagne et des villes partout dans le monde. Nous nous unissons donc dans un esprit de fraternité avec toutes les femmes de la Grève Internationale des Femmes, qui vise à démontrer que le travail des femmes est un facteur clé pour la subsistance et la reproduction de la vie et de l'économie mondiale. Ce n'est qu'avec l'organisation sociale, la formation et l'étude politique, en unité avec d'autres organisations féministes et de travailleuses, que nous pourrons mener notre lutte pour une vie digne pour femmes et hommes.

Pour la dignité des femmes, luttons uni.e.s contre l'exploitation et l'oppression !

vendredi, 01 mars 2019
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Les citoyens helvétiques ont tranché le 10 février dernier. Ils ne souhaitent pas offrir une protection supplémentaire à nos précieux sols. Réflexions en lien avec la Souveraineté alimentaire.

Pour les membres d’Uniterre, la votation du 10 février dernier laisse comme une impression désagréable de déjà-vu. Si l’on reprend les acteurs-clé de cette tragédie, on a d’un côté les Jeunes Verts, dans le rôle des gauchistes idéalistes et dictateurs, et de l’autre, les milieux économiques et les partis bourgeois, posés comme fiers défenseurs de la liberté d’entreprendre. Au cœur du champ de bataille, nos sols continuent de se réduire, impuissants face à l’assaut de nos gourmands besoins en routes, habitations, espaces de détente, de loisirs, et surtout, temples de consommation.

De même que pour le texte que nous avons défendu au mois de septembre 2018, l’initiative Stop Mitage a connu d’abord un excellent départ. Les sondages étaient encourageants. Ils ont malheureusement vite dégringolé, à la faveur de la contre-campagne choc des opposants. Les arguments classiques ont été mis en avant : perte de liberté individuelle, recul économique, extrémisme… et malheureusement, ils ont fait mouche. Au final, c’est 63,7% de votants qui ont dit non.

Nous félicitons les Jeunes Verts pour avoir porté ce débat sur la place publique. Comme bien souvent, la votation populaire est l’occasion de mettre en avant les intérêts collectifs avant notre petit confort personnel. Le comité directeur d’Uniterre avait choisi d’apporter son soutien à l’initiative, parce qu’elle reprenait une de nos préoccupations majeures : la préservation de terres agricoles, précieuse richesse d’un pays, pour garantir l’approvisionnement durable de notre population. Certes, la sévérité du texte dans certains de ces aspects avait de quoi effrayer le monde paysan. Car les constructions agricoles étaient aussi dans le viseur, et en conséquence, certaines productions telles la volaille ou le porc risquaient de voir leurs opportunités diminuer.

Il est pourtant une vérité qu’il est grand temps que nous admettions : nous vivons dans un monde aux contours bien délimités. L’argent peut bien couler à flots, il ne permettra jamais de faire apparaître, d’un coup de baguette magique, de nouvelles terres où nous pourrons nous étendre. A quoi bon construire de nouvelles maisons, si on ne peut nourrir les familles qui s’y trouvent ? Notre génération, mais surtout celles qui nous suivront, auront à se prêter au plus périlleux des exercices d’équilibriste : découvrir le nombre magique, celui d’une population qui, à l’intérieur d’un périmètre défini, voit ses besoins satisfaits, que ce soit en termes d’alimentation, de logements, de places de travail ou d’espaces de détente. Quel est ce nombre ? Est-ce à dire que nous sommes trop nombreux, ou en voie de l’être ? Ou est-ce l’accaparement des privilèges par une poignée d’individus qui crée ce chaos ? Une chose est certaine, une belle occasion d’inverser la vapeur vient encore de nous passer sous le nez.

Vanessa Renfer, secrétaire d'Uniterre et paysanne

jeudi, 28 février 2019

Bonjour! Je suis à la recherche d'un champs pour pouvoir mener à bien un projet en agroforesterie à petite échelle et dans le respect de la nature.

L'idéal serait un terrain relativement plat d'une surface entre 6000m2 et 1 hectare, qui n'aurait pas été exploité trop intensivement durant ces dernières années. Souhaitant entre autre planter des arbres, mon projet porte sur le long terme, c'est pourquoi je désirerais devenir propriétaire du terrain. Si ce dernier était situé dans le canton de Vaud, cela serait idéal, néanmoins je suis ouvert à d'autres cantons romands.

Meilleures salutations!

Thomas Reichen (thomas_reichen@sunrise.ch)

Projet complet

mercredi, 20 février 2019
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Lausanne, le 20 février 2019


Certes, on pense à toutes ses familles paysannes productrices de lait qui ont dû arrêter leur production de lait et se séparer de leur cheptel mais avant tout, nous sommes désolés pour les consommateur.trice.s qui ne trouveront bientôt plus de lait de proximité. Eh oui, nous sommes passés en dessous du seuil fatidique de 20 000 producteur.trice.s de lait en Suisse (19 568) (Fiduciaire TSM - février 2019).

C’est un échec pour la Suisse et son image d’une agriculture traditionnelle. Cela touche toutes les filières : des personnes qui sont sensées faire de la défense professionnelle jusqu’aux écoles qui forment nos jeunes, pour quel avenir ?

Concentration de la production ? Est-ce cela que nous voulons ? Ne devrions nous pas privilégier le maintien des fermes sur l’ensemble du territoire ? Chaque exploitation laitière qui ferme entraine des pertes de places de travail en amont et en aval : cela va du semencier au transformateur en passant par le vétérinaire… Et tous les métiers annexes. D’ailleurs, on justifie toujours au producteur qu’il doit s’adapter à la demande. Si on suit cette logique, au vue de la disparition de plus de 20 000 exploitations laitières en 20 ans, de combien la Fédération des Producteurs Suisse de Lait a t-elle réduit ses effectifs ?

Et pourtant, la solution existe : pour stopper cette hémorragie, il est urgent d’augmenter le prix du lait pour assurer un revenu équitable au producteur de lait. Pour atteindre ce but, il est indispensable d’avoir une gestion des quantités et une répartition des marges plus équitable.

La commission lait d’Uniterre

Contact presse : Philippe Reichenbach : 079 640 89 63

Chiffres sur le marché laitier Suisse

  • Les producteur-trice-s de lait de centrale en plaine sont payés en moyenne entre 50 et 55 cts/litre de lait alors que le coût de production revient à environ Fr.1.- /litre en plaine. (Chiffre AGRIDEA, 2015)
  • En Suisse, le prix du lait est divisé en trois segments (source : rapport du prix du lait, PSL, mars 2018) :
    • Segment A = lait pour le marché Suisse = prix indicatif : 68 cts/l (mais en réalité payé le plus souvent autour de 60 cts/l)
    • Segment B = lait pour le marché Européen = 38,05 cts/l
    • Segment C = lait pour le marché Mondial (principalement pour faire de la poudre de lait) = 30,79 cts/l
  • --> Ce qui nous amène à un prix moyen entre 50 et 55cts/ litre de lait

  • Les paiements directs couvrent 21 cts/litre en plaine (Chiffre AGRIDEA, 2015) à manque à gagner de plus de 30 cts/litre.
  • Il y a 20 ans, il y avait 44’ 360 producteur-trice-s de lait. Début 2019, il en reste 19'568. Diminution de plus de 50%.
  • Depuis 20 ans, le prix de vente pour le consommateur-trice a baissé de 10% tandis que pour le producteur-trice, il a chuté de 50%.
  • Le lait que nous achetons aujourd’hui en magasin est aux alentours de Fr. 1,40 - 1,50 /l

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vendredi, 25 janvier 2019
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La démocratie au lieu de la domination des grandes entreprises. La souveraineté alimentaire au lieu des politiques de libre échange : Revendications du mouvement des paysans européens à la frontière belgo-allemande.

Lichtenbusch (Belgique), 25 Janvier 2019 – A une douzaine de mètres de la frontière Belgo-allemande, depuis un pont, les représentants de 17 organisations agricoles venant de 7 pays européens se sont rassemblés aujourd’hui pour dénoncer le programme commercial actuel de l’Union Européenne.

“Aujourd’hui, alors que nous discutons de la future politique agricole pour 2021 auprès de l’UE, et que la légitimité de la réforme repose sur une dépendance croissante de l’agriculture face aux enjeux environnementaux, nous constatons, en même temps, que l’UE augmente les négociations de libre échange, ce qui détruits les modèles d’agriculture durable, plus lié à l’environnement, tel que les petites et moyennes fermes.” a déclaré Andoni Garcia, membre du comité de coordination d’ECVC.

Après une série d’interventions, des participants d’Allemagne, de Belgique, de France, du Luxembourg et les Pays Bas, ont «écrasé» le CETA et d'autres accords de libre-échange, dans une action symbolique au cours de laquelle les accords de libre-échange ont été lancés sur le sol et piétinés. Ensuite, différents représentants du monde agricole ont signé une déclaration des agriculteurs européens, qui exige une politique commerciale européenne loyale, garantissant des prix justes pour les producteurs, des conditions de travail équitables, la protection de l’environnement et du bien-être animal, une alimentation de qualité et une souveraineté alimentaire.

Pour Philippe Duvivier, Président de la FUGEA (Fédération Unie de Groupements d’Eleveurs et d’Agriculteurs). Les accords de libre-échange tuent les agriculteurs, par une mise en concurrence au niveau mondial de modèles agricoles qui ne sont pas comparables. Les normes sanitaires et environnementales par exemple sont de plus en plus élevées en Europe ! C’est une bonne chose, mais uniquement si elles sont couplées à une revalorisation de nos productions et une relocalisation de notre alimentation. Les politiques signent par ces accords la toute-puissance des industries et la mort de notre agriculture !

Berit Thomsen d’Abl, reprend ce message dans son intervention, déclarant que « les accords de libre-échange tels que le CETA avec des droits pour les entreprises, ne servent que le secteur agro-industriel, pas les agriculteurs. Le travail des agriculteurs doit être promu et soutenu. Nous demandons des prix justes et un commerce équitable. La démocratie à la place de la domination des grandes entreprises. »

En plus du CETA, les agriculteurs et les autres organisations de la société civile s’inquiètent sérieusement des accords entre le Mercosur et l’UE, le Japon et l’UE (dont l’entrée en vigueur est prévue pour début février), et une série d’autres traités commerciaux qui sont actuellement négociés par l’UE avec plusieurs autres pays et régions du monde.

Pour les petits agriculteurs européens, les ALE tels que le CETA et les mécanismes tels que l’ISDS sont des instruments qui détruisent la souveraineté alimentaire, la capacité des gouvernements à légiférer en faveur d’un modèle d’agriculture paysanne, familiale et durable, pour la protection de l’environnement et des droits de l’hommes. ECVC, conjointement avec Abl et la FUGEA revendiquent : des DROITS pour le PEUPLE et les AGRICULTEURS. DES OBLIGATIONS POUR LES MULTINATIONALES. ARRETONS L’IMPUNITE DES MULTINATIONALES**.

Plus d’informations sur le CETA et les ALE ici

Des photos de l’action ici

*Cette manifestation a pris place dans le cadre du jugement espéré le 29 janvier par la Cours de Justice Européenne (CJE) sur la compatibilité du mécanisme ISDS contenu dans le CETA avec le droit de l’UE. La convocation de la CJE était une des conditionnalités posées en Septembre 2017, par le gouvernement belge comme faisant partir de l’accord convenu entre le Gouvernement Fédéral Belge et son parlement régional Wallon, après que ce dernier ait menacé de bloquer le CETA.

** La Coordination Européenne Via Campesina invite d'autres organisations et individus à soutenir la campagne contre la SIPC et à signer la pétition.

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