vendredi, 26 mai 2017
mercredi, 08 décembre 2010
20 millions d'hectares de soja RR en Argentine - Impressions et réflexions
de Reto Sonderegger, secrétaire Uniterre
En Argentine, les cultures de soja s'étendent sur une superficie qui est 5 fois plus grande que la Suisse. Elles recouvrent la moitié des terres arables de cette nation de football. 99 % du soja est génétiquement modifié pour résister à l'herbicide Roundup. Toutes les semences ainsi que l'herbicide proviennent de la même entreprise : Monsanto. 
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mardi, 09 novembre 2010
 
Genève, le 9 novembre 2010
jeudi, 14 octobre 2010
Atelier3: Quelle agriculture pour nourrir la ville? Avec Nicolas Bezençon et J-M Chappuis (OFAG).
 
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lundi, 04 octobre 2010
Les producteurs veulent pouvoir réguler leur production afin de ne plus devoir payer des soutiens aux exportations.
Le 1er octobre, la force obligatoire obligeant les producteurs de lait à verser une taxe de 1 ct./kg de lait sera effective. Ce fonds sera utilisé pour exporter des surplus de matières grasses et de poudre. Cette pratique est contraire au principe de souveraineté alimentaire, car elle entraine un dumping sur les prix à l'exportation et instaure une situation de concurrence déloyale chez nos collègues paysans à l'étranger. En plus d'être taxés, les producteurs suisses n'ont aucune garantie que cette mesure provoque une hausse de prix, car ils n'ont pas la possibilité de réguler eux-mêmes leur offre en fonction des prix et des marchés. Ce privilège reste entre les mains de l'industrie. Les paysans sont à nouveau pris au piège. Le temps est venu de développer de nouvelles règles commerciales plus équitables et de créer une plateforme nationale de régulation des volumes en main des producteurs. 
vendredi, 01 octobre 2010
 Uniterre s'est positionné favorablement et soutien la motion Aebi. C'est un pas dans la bonne direction. Nous l'avons fait savoir au Parlementaires par une lettre. Nous la publions ci-dessous 
lundi, 20 septembre 2010
Une année après le début de la Révolte paysanne, la gestion du marché laitier est un fiasco. Brisons ensemble la montagne de beurre !
Le 11 septembre 2009, les paysans suisses rejoignaient le mouvement de révolte européenne et ses images chocs qui ont fait le tour de la planète. Le 20 septembre, ils bloquaient pacifiquement les rues de Lausanne et notamment les rues proches du Palais de Beaulieu. Une année après, jour pour jour, la situation a empiré. Ils retournent donc devant l'entrée de Beaulieu, ce dimanche 19 septembre 2010, pour manifester leur ras-le-bol et encourager les consommatrices et consommateurs à adhérer « physiquement » et « sportivement » à leur cause...
mardi, 27 juillet 2010
Pluie de cartons rouges pour la Migros
Les producteurs de lait ont besoin de partenaires de marché qui respectent les engagements et les règles préalablement définies. Ils ont besoin d'un prix plus élevé pour couvrir leurs frais de production qui s'élèvent aujourd'hui en moyenne à 1 Fr/litre. Uniterre soutient donc les revendications des producteurs de lait qui se déplacent aujourd'hui devant le siège de la Migros, afin de lui distribuer trois cartons rouges pour les motifs suivants :
lundi, 12 juillet 2010
L'IP-Lait met les paysans sur la paille 
Depuis sa création, il y a une année, cette interprofession a montré son incapacité à gérer les quantités de lait et n'a rien entrepris de sérieux pour juguler une surproduction historique et prévisible de 200 millions de litres. Ces quantités ont créé une montagne de beurre de plus de 10'000 t. La récente décision de dégager 3000 t de beurre sans agir sur une réduction de la quantité produite en amont est une hérésie qui coûte à l'ensemble des producteurs ! Il est à craindre qu'avant que ces tonnes de beurre n'aient fondu sur les dunes égyptiennes (lieu vraisemblable d'exportation), un nouveau Cervin de beurre soit créé !
mercredi, 09 juin 2010
En 2010, en raison de la crise laitière et du déséquilibre entre production de céréales panifiables et fourragères, de nombreuses organisations paysannes se sont exprimées pour chercher des solutions à ces problèmes qui provoquent une forte pression sur les prix.
Uniterre participe au débat. Il a travaillé sur les différentes propositions des organisations telles que la FSPC ou le VKMB et propose un projet novateur, basé sur la production extenso de céréales fourragères, l'encouragement de toutes les cultures fourragères indigènes et la réduction des quantités de lait produites.
 
mardi, 01 juin 2010
Les producteurs de lait refusent l'asservissement moderne
Obliger les paysans à produire des quantités de lait vendues à vil prix sur le marché international se résume à de l'asservissement moderne qui ruine les exploitations du pays. Les producteurs d'Uniterre décident donc d'épandre symboliquement ces quantités de lait sur leurs champs pour éviter qu'elles ne continuent d'engorger le marché et fassent chuter les prix.
mercredi, 19 mai 2010
Uniterre s'engage sur le plan national et international contre le nouveau phénomène de l'accaparement des terres.
Le 20 juin 2010 une conférence organisée par Jetfin Agro a eu lieu à Genève. Des associations avaient dénoncé le soutien du Canton de Genève. Une autre conférence - organisée cette fois par Global AGInvesting Europe s'est déroulée le 9 novembre 2010. Une large coordination s'est constituée afin de protester contre cet événement, dénoncer les pratiques d'accaparement des terres agricoles, et diffuser des informations sur le phénomène d'accaparement et la mondialisation de l'agro-industrie destructive.
vendredi, 14 mai 2010
 
http://www.plainedelaire.ch/
> Une défaire au goût de victoire
> dossier de presse avant les votations
> CP-26 avril 2011
> article paru dans Uniterre, mars 2011
> article paru dans Uniterre, avril 2010
samedi, 17 avril 2010
Journée des luttes paysannes, 17 avril 2010
Qu'est-ce que le 17 avril, journée des luttes paysannes? Ses origines? Ses enjeux? >texte explicatif de La Via Campesina
Cette année, le thème choisi au niveau international: "dire non à l'agroindustrie et à la mainmise des supermarchés sur la paysannerie!"
lundi, 29 mars 2010
novembre 2010: thématique de l'accaparement des terres. Conférence publique et manifestation en marge d'une sommet européen des investisseurs.
juillet 2010: visite au Brésil d'une représentante de la CIU dans le cadre de l'étude sur la souveraineté alimentaire.
vendredi, 12 février 2010
De Poznan en décembre 2008 à Copenhague en décembre 2009.
Dans le cadre des discussions internationales qui font suite à Kyoto, la société civile se mobilise.
Uniterre participe à la campagne pour le "climat et la justice sociale" qui se déroule sur le plan local. Elle a ainsi signé l'appel qui a été publié en décembre 2008:
"Appel Climat et Justice sociale"Changer le monde, pas le climat!
mardi, 02 février 2010
2012
Si le marché laitier suisse est dans la tourmente, il ne se porte pas mieux en Europe. Uniterre travaille étroitement avec les organisations suisses allemandes et européennes qui débattent au sein de l'European Milk board de développer une stratégie permettant de négocier un prix couvrant les coûts de production.
dimanche, 31 janvier 2010
> décembre 2010: quand la profession scie sa branche!
> novembre 2010: Souveraineté alimentaire mal interprétée: paysans, paysannes, à vous de la porter
> octobre 2010: Marché de la viande, où sont les engraisseurs?
> septembre 2010: Un an après le début de la révolte paysanne, qu'est ce qui a changé?
> juillet-août 2010: L'initiative populaire sur la souveraineté alimentaire lancée lors de l'AG
> juin 2010: Un syndicalisme planétaire
> mai 2010: Où se situent nos limites?
> avril 2010: Luttes paysannes ici comme partout
> mars 2010: IP-Lait, la sempiternelle ritournelle
> février 2010: Le revenu une question de point de vue
> janvier 2010: Et si les céréaliers européens s'unissaient?
vendredi, 29 janvier 2010
09.11.2010 Uniterre et une douzaine d'autres organisations manifestent contre l'accaparement des terres dans les pays du Sud qui sont du néocolonialisme financier>communiqué de presse
12.10.2010 Uniterre et une dizaine d'organisations agricoles et citoyennes réunies au sein de la plateforme pour une agriculture socialement durable soutiennent les initiatives cantonales contre l'importation de denrées alimentaires produites dans des conditions écologiques et sociales inadmissibles>communiqué de presse  >Presseerklärung
07.10.2010 Uniterre et la FRACP soutiennent le référendum contre le déclassement aux Cherpines-Charrotons >communiqé de presse
30.09.2010 lettre ouverte aux parlementaires du Conseil National sur la position d'Uniterre par rapport à la Motion Aebi >lettre ouverte
30.09.2010 projet de motion Uniterre pour la gestion du marché laitier
19.09.2010 Après une année de révolte, la situation s'est encore aggravée pour les paysans de manière générale. Pour le lait, la situation reste très mauvaise. Le système de gestion de l'IP-Lait ne fonctionne pas. Plus de 10'000 tonnes de beurre en trop. Les producteurs et consommateurs détruisent cette montagne à coup de bottes devant l'entrée de Beaulieu à Lausanne >communiqué  >Presseerklärung
27.07.2010 Action Zurich, devant la direction de Migros Suisse. Plus de 300 producteurs venus de toute la Suisse se sont donnés rendez-vous pour dénoncer le double discours de la Migros...>communiqué de presse  >Presseerklärung
12.07.2010 Action Berne, L'IP-lait met les paysans sur la paille >communiqué (F)  >communiqué (D)
22.06.2010 L'IP lait continue de se moquer des producteurs. >communiqué
28.05.2010 action du 1er juin: Les producteurs de lait refusent l'asservissement moderne >communiqué  >Presseerklärung
05.05.2010 Biodiversität: falsche Reaktion vom SBV >Medienmitteilung
29.04.2010 quatre producteurs entendus par la justice fribourgeoise pour des plaintes de cadres d'ELSA >communiqué
20.04.2010 Des projets de commercialisation de céréales et de lait équitables à soutenir sur fond de crise laitière >communiqué
17.04.2010  Bäuerinnen und Bauern der Gewerkschaft Uniterre-Zurich feiern heute den internationalen Bauernkampftag. >Medienmitteilung  Célébration de la journée internationale des luttes paysannes à Zurich. >communiqué
08.04.2010 invitation à la presse pour la journée des luttes paysannes du 17 avril 2010. >communiqué Genève  >communiqué Zurich
05.02.2010 La force obligatoire attribuée par le Conseil fédéral doit être octroyée aux producteurs >communiqué
29.01.2010 L'IP-Lait refuse de baisser les quantités globales et d'augmenter les prix du lait d'industrie. >communiqué
lundi, 25 janvier 2010
> Le marché carbone, une menace pour l'agriculture familiale (décembre 2010)
> La plus grande dissémination expérimentale plein champ de plantes transgéniques (décembre 2010)
> Les vautours de l'accaparement des terres (novembre 2010)
> Contre l'importations des produits de la misère. - Freins aux ALEA?(octobre 2010)
> Mobilisation contre l'accaparement des terres (octobre 2010)
> L'accès à la terre au Sénégal est un enjeu de compétition acharnée (juillet 2019)
> La Via Campesina Haïti se mobilise contre la venue d'OGM "humanitaires"  (juin 2010)
> Biochar, une fausse "bonne solution" (mai 2010)
> Paix et souveraineté alimentaire (avril 2010)
> Légumes importés: conditions socialement acceptables? Agrocarburants-conditions sociales et environnementales (avril 2010)
> Une délégation parlementaire en Colombie (mars 2010)
> Droits des paysannes et des paysans: de l'ONU aux luttes sur le terrain! (mars 2010)
> Droits paysans, le processus, la déclaration (février 2010)
> La souveraineté alimentaire vue par Nestlé (janvier 2010)
> Du jatropha bientôt transformé en Argovie au détriment des paysans mozambicains (janvier 2010)
vendredi, 08 janvier 2010
133 candidats au Conseil national et au Conseil des Etats ont signé le pacte d'Uniterre.
133 candidats de toute la Suisse romande, provenant des différentes forces politiques ont signé le Pacte du syndicat Uniterre intitulé «Pour une agriculture citoyenne basée sur la souveraineté alimentaire». 15 parmi eux ont été élus.
mercredi, 08 avril 2020
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Suite au Communiqué de presse du 3 avril concernant la ré-ouverture possible des marchés (https://uniterre.ch/fr/thematiques/communique-de-p...), voici ci après un lien vers un courrier-type à envoyer à vos communes pour les engager dans cette démarche!

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Organisation qui soutiennent la réouverture des marchés : Uniterre, Slow Food, La Semaine du goût, Mouvement pour une agriculture paysanne et citoyenne (MAPC), Agriculture du futur Romandie, la FRACP, Association romande marché paysan, Les Artisans de la transition, Association romande des magasins du monde, Bio Fribourg, Chrétiens au travail, GRASSROOTED.

vendredi, 03 avril 2020
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Communiqué de presse du Réseau suisse pour la réouverture des marchés

Nous sommes un groupe de citoyen.ne.s, de paysan.ne.s et de détaillants en alimentation actifs sur différents marchés en Suisse romande et en Suisse alémanique. Nous demandons la reprise de la commercialisation directe via les marchés alimentaires. La discrimination et l'inégalité de traitement avec les grands distributeurs ont commencé avec la fermeture des marchés le 17 mars 2020, décrétée par le gouvernement fédéral.

Dès le 21 mars 2020 déjà, le Conseil fédéral a publié sur la page d'accueil de l'OFSP trois rapports explicatifs sur l'ordonnance 2 Covid-19, qui définissent clairement que les étalages de denrées alimentaires sur le marché sont considérés comme des magasins d'alimentation et sont donc exemptés de l'interdiction de vente tant que les règles de la distanciation sociale sont respectées. Ils peuvent donc rester ouverts sur un pied d'égalité avec tous les magasins d'alimentation et les supermarchés. Le troisième de ces rapports étaye encore cette directive du Conseil fédéral en précisant la différence entre les stands (réguliers) des marchés de denrées alimentaires, qu'il ne faut pas confondre avec les marchés de produits alimentaires (par exemple les foires aux produits du terroir). Selon la loi sur les épidémies (art. 75), les cantons doivent appliquer les directives du Conseil fédéral sous peine de sanctions (art. 83).

Ainsi, le 23 mars 2020, des citoyen.ne.s et paysan.ne.s chaux-de-fonniers ont pris contact avec le Conseil communal de La Chaux-de-Fonds. Après moult échanges de courriers avec le réseau chaux-de-fonnier, le Conseil communal a décidé, lors de sa réunion du 1er avril 2020, des solutions à mettre en place pour réintroduire les étals de nourriture sur le marché. Dès lors, les marchés de La Chaux-de-Fonds pourront être ré-ouverts à partir du 8 avril 2020, répartis sur différentes rues.

Nous incitons les organisations paysannes et citoyennes ainsi que les détaillants à rejoindre notre réseau et soutenir notre demande aux autorités cantonales pour qu’elles exécutent sans délai les directives du Conseil fédéral afin que les paysannes et paysans locaux puissent fournir à la population des produits sains et régionaux. Nous appelons les communes et les cantons à informer les commerçants et le public sur les modalités de mise en œuvre de la prochaine réouverture des étals de produits alimentaires.

Réseau suisse pour la réouverture des marchés

Avec le soutien de : Uniterre, Slow Food, La Semaine du goût, Mouvement pour une agriculture paysanne et citoyenne (MAPC), Agriculture du futur Romandie, Association romande marché paysan, Les Artisans de la transition, Chrétiens au travail, GRASSROOTED.

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jeudi, 02 avril 2020
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Pour votre bien, pour celui de la planète, soutenez l’agriculture de proximité !

Il y a, dans votre région, ville, village, de nombreuses offres de vente directe ou de paniers, certaines d’entre elles proposent un service de livraison à un point de collecte ou dans des agglomérations !

Voici quelques liens vers des plateformes qui regroupent les offres de Ventes directes à la ferme :


Au niveau national

www.a-la-ferme.ch

https://www.bio-suisse.ch/fr/ventedirecte.php


Au niveau romand

https://www.marchepaysan.ch/

Ce site est géré par les productrices et producteurs.

https://www.bioconsommacteurs.ch/

Ce site répertorie les magasins, la vente directe à la ferme et les paniers.

https://www.saveurs-de-saisons.ch/

Fermes paysannes bio du Jura, livraison commune une fois par mois dans le canton du Jura, Jura Bernois et Chaux-de-fonds

https://local-heroes.ch

www.mon-producteur.ch

Application gratuite


Paniers

Fédération romande de l'agriculture contractuelle de proximité- Association romande

https://www.fracp.ch/


Marché en ligne

https://www.vitaminelocale.ch/epicerie-locale


A la recherche d’idées de recettes ?
Ce site propose des plans de menus hebdomadaires : sains, de saison et de proximité. Des recettes variées et accessibles à toutes les bourses !

https://www.paysannes.ch/fr/alimentation/recettes/

mercredi, 01 avril 2020
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Dans sa consultation du train d’ordonnances agricoles 2020, l'OFAG propose de verser la prime de transformation fromagère et la prime de non-ensilage directement aux producteurs de lait à partir de janvier 2022.

En effet, il semblerait qu’actuellement une partie importante de cette prime, qui représente au total 293 millions de francs par an, n'arrive pas chez le producteur comme c'est prévu selon la loi (art. 6 let.b de l’Ordonnance sur le Soutien du prix du Lait (OSL) et art. 38 de la loi fédérale sur l’agriculture (Lagr)). Selon une analyse de la Recherche Agronomique Suisse*, entre 60 et 100 millions de francs par an ne reviendrait pas aux producteurs.

L’objectif de cette prime était de stabiliser le prix du lait industriel après la libéralisation du marché fromager (juin 2007). Elle doit être versée pour une transformation fromagère de haute valeur ajoutée du segment A dont le prix indicatif est actuellement à 71cts/kg. De nombreuses fromageries artisanales transmettent cette prime correctement aux producteurs. Par contre, certains grands acheteurs et transformateurs contournent cet objectif par une application opaque de la segmentation, ce qui empêche les producteurs de savoir exactement quel est le prix réel de leur lait.

Cette situation a été tolérée par l'OFAG durant des années. Malgré l'existence d'une protection douanière cruciale pour le secteur, le prix du lait industriel a dégringolé avec un prix du lait payé au producteur d’environ 57 cts/kg. Du lait B avec un prix moyen de 45cts/kg. Une fois déduite la prime de transformation fromagère, les transformateurs payent réellement le prix du lait aux alentours de 30 cts ! Cela explique que des milliers de tonnes de fromages sont exportées en dessous de Fr 3/kg.

La Fédération des Producteurs Suisse de Lait (FPSL) a fait savoir dans un communiqué de presse du 27 mars qu’elle rejette ce changement de système. En effet, la FPSL craint une pression supplémentaire sur les prix du lait et notamment sur le prix du lait de centrale, ce qu’indique le rapport explicatif de l’ordonnance : "Une baisse du prix du lait destiné à la fabrication de fromage pourrait en particulier conduire les négociants actifs comme exportateurs à faire pression sur le prix des fromages, ce qui se répercuterait négativement sur le prix du lait en Suisse. Le prix du lait d'industrie pourrait aussi être affecté par une diminution du prix du lait transformé en fromage."

Certes, il est probable que l'industrie laitière cherche à baisser le prix du lait par un truchement sur les segments, comme elle le fait déjà. Mais nous rappelons à la FPSL que son rôle est de défendre l’intérêt des producteurs de lait et de faire en sorte que cette pression sur les prix n’ait pas lieu !

De plus, le rapport indique également que « le versement direct des suppléments aux producteurs améliore la transparence du prix du lait. »

Uniterre se bat depuis des années pour que le versement de cette prime fromagère se fasse directement aux producteurs, en parfaite application de l’ordonnance sur le soutien du prix du lait (OSL Art. 6b) ! Nous maintenons cette position et soutenons la proposition de la consultation du train d’ordonnances agricoles 2020.

Contact presse :

Berthe Darras, 079 904 63 74 (F)

* Analyse de l’impact sur le marché laitier du supplément pour le lait transformé en fromage, Listorti G., Tonini A.,Recherche Agronomique Suisse 5(5), 212-215, 2014

Le texte est valable en langage épicène.

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lundi, 30 mars 2020
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Le syndicat SOC-SAT informe qu'Haciendas Bio SA vient de licencier dans son centre de Pujaire Cabo de Gata Almeria plus de 20 ouvrières et ouvriers agricoles, y compris des représentants de la section syndicale SAT. Tout.e.s avaient revendiqué leurs droits et le respect de la législation du travail.

Haciendas Bio, qui vend aux consommatrices*teurs et client.e.s des fruits et légumes bio sous l'étiquette du développement durable et de la responsabilité sociale, ne paie pas les salaires légaux, elle ne paie que partiellement les contributions à la Sécurité Sociale et une longue liste d'autres irrégularités pourrait suivre, étayée par les témoignages de dizaines d’ ouvrières et ouvriers agricoles.

Il y a 3 jours, l'entreprise a eu recours au licenciement et à l'intimidation pour éviter l'élection d'un comité d'entreprise, qui permettrait aux ouvrières et ouvriers agricoles d’avoir des représentants syndicaux et de défendre leurs droits. Devant ces patrons qui utilisent l'état d'urgence pour écraser la démocratie et maltraiter la classe ouvrière, il n'y a qu'une seule voie possible, s’organiser et lutter ! Le conflit du travail est ouvert.

Nous demandons aux certificateurs de Bio Suisse, Naturland, Demeter, Global Gap de tout mettre en oeuvre pour que les ouvrières et ouvriers agricoles soient réengagés et qu’ils exigent qu’un processus électoral transparent et démocratique soit mis en place pour assurer le respect des droits du travail dans l'entreprise. S'ils ne s'y emploient pas, le discrédit sur les labels sera sans appel. Les preuves de l'exploitation et des abus dans cette entreprise sont évidentes.

Sur cette base, le syndicat SOC-SAT appelle ses partenaires en Suisse et en Europe à collaborer à la campagne : Réengagement des ouvrières et ouvriers agricoles licenciés à Haciendas Bio! (#Readmisión despedidos Haciendas Bio !)

L'heure a sonné ! Le Bio n’est pas bio sans le respect des droits des travailleuses et ouvrières et ouvriers agricoles!

vendredi, 27 mars 2020
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La plateforme Agrix a été rafraîchie, adaptée à la situation spéciale que nous vivons et traduite en allemand pour fonctionner à l’échelle nationale. Elle demeure une bourse à l’emploi, mais s’élargit également.

En effet, constatant que certains producteur.trice.s souffraient en direct, parfois violemment, de l’interdiction des marchés de rue et de la fermeture des établissements publics, Prométerre a cherché une solution pour faciliter la mise en contact d’un côté entre professionnels « lésés » dans ces circonstances et d’autre part confrères ou autres professionnels susceptibles de pouvoir contribuer à l’écoulement de tout ou partie de leur marchandise, par exemple via leur propre structure de vente directe à la ferme.

L’annonce sur Agrix est gratuite, le processus d’inscription est très simple : il suffit de créer un nom d’utilisateur et un mot de passe, après quoi on peut directement publier une annonce (exemple : j’ai cinq plateaux d’œufs à vendre) ou un avis de recherche (exemple : j’ai besoin de cinq plateaux d’œufs).

Si vous êtes concerné.e.s, à utiliser sans modération!

Si vous connaissez des producteur.trice.s qui ont besoin de cette aide, à diffuser très largement!

On compte sur vous!

Merci!

vendredi, 27 mars 2020
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Au cœur de cette crise sans précédent que traversent l’Europe et le reste du monde à cause du COVID-19, il est à nouveau essentiel de repenser notre modèle économique ainsi que l’importance de la souveraineté alimentaire. ECVC et les milliers d’agriculteurs familiaux qu’elle représente dans toute l’Europe veulent maintenant plus que jamais proclamer haut et fort que les paysan.ne.s, petit.e.s et moyen.ne.s exploitant.e.s et autres travailleur.se.s agricoles sont là, présents, pour assumer leur engagement principal ainsi que leur responsabilité envers toute la société européenne : produire des aliments sains et frais.

ECVC souhaite manifester sa solidarité envers tous les paysans et agriculteurs, mais aussi envers les autres secteurs de la société (parmi lesquels figurent les travailleurs dont les professions sont vitales à l’heure actuelle et le personnel médical) qui continuent leur travail en première ligne.

Face à la dépendance et fragilité considérables provoquées par le système de mondialisation, suite à des mesures d’austérité et coupes budgétaires année après année, nous constatons que, plus que jamais, il est primordial de pouvoir compter sur des services publiques solides, comme la santé, pour faire face aux difficultés actuelles alarmantes. De même, nous constatons à quel point il est essentiel de disposer de suffisamment d’aliments sains et locaux pour l’ensemble de la population.

Dans l’Union Européenne et toute l’Europe, ce sont des milliers de petits et moyens agriculteurs qui nous garantissent cette sécurité en approvisionnement alimentaire, grâce à leurs productions qui nourrissent les habitants de nombreuses villes et villages de l’Union Européenne. En 2016, 95,2% des exploitations agricoles de l’UE ont été classées comme exploitations familiales[1]. Dans d’autres pays européens ce pourcentage est encore plus élevé[2]. En d'autres termes, l'Europe regorge de petits producteurs de denrées alimentaires offrant une solution toute faite aux problèmes qui concernent le monde entier : disposer d'une alimentation saine et locale qui ne dépende pas des longues chaînes d'approvisionnement qui, elles, risquent d'être touchées de manière dramatique par cette pandémie.

Cependant, que ce soit au niveau des politiques agricoles ou économiques, l'agriculture destinée à nourrir nos populations en Europe dépend des intérêts de la mondialisation et des marchés internationaux. Par conséquent, l’approvisionnement alimentaire et la souveraineté alimentaire, mis en péril, sont entièrement remis en cause. Ces politiques détruisent des milliers et des milliers de petites exploitations agricoles, de ce fait c’est la sécurité alimentaire de toute la population qui est menacée.

En raison de cette mondialisation néolibérale des marchés agricoles, les citoyens perdent le contrôle sur les systèmes alimentaires et deviennent dépendants de certains produits importés, et seul un très petit nombre de multinationales contrôlent désormais une grande partie de la distribution.

La capacité de la grande distribution alimentaire et des autres multinationales à garantir et à fournir des quantités suffisantes de nourriture à la population dépend de nombreux facteurs fragiles qui, comme nous l'avons constaté avec l'épidémie du COVID-19, sont en grande partie hors de leur contrôle. En effet, la chaîne entre production et consommation est composée d’un trop grand nombre de maillons, et c’est là que l'on a pu constater l'importance de l'action des pouvoirs publics.

C’est dans ce contexte que les décideurs politiques, les sociétés multinationales et les grands distributeurs alimentaires s’affolent pour trouver un moyen de continuer à transporter les aliments sans aggraver la propagation du virus. Dès lors, ils ne peuvent se permettre d’oublier le rôle fondamental que jouent les petits et moyens agriculteurs, et doivent les prendre en compte dans leurs décisions politiques à tous les niveaux. Près de 10 millions de petits agriculteurs[3] dans l’UE et plus encore dans d’autres pays européens[4] cultivent, produisent et travaillent chaque jour afin de nourrir les populations locales.

Toutefois, pour que cela puisse fonctionner, les institutions et les autorités nationales, régionales et locales ont incontestablement un rôle clé à jouer : veiller à ce que les citoyens aient accès à ces produits. Les politiques publiques doivent être extrêmement concrètes et se concentrer sur le soutien et la protection des petits producteurs ainsi que sur le renforcement de l'économie locale.

La crise actuelle, remplie de contradictions, pourrait signifier la disparition de nombreux petits producteurs en Europe qui se sont vu refuser l'accès aux marchés sur lesquels leur production était écoulée jusqu'à présent.

La fermeture des cantines publiques et privées, de la plupart des restaurants et des marchés publics, la limitation des ventes directes et la concentration du commerce alimentaire dans les grands supermarchés peuvent entraîner, si aucune mesure n'est prise, la perte d’une grande partie de la capacité de production sur nos territoires.

Il en va de même pour les travailleurs salariés du secteur agricole européen, dont la majorité sont des migrants. Ils travaillent dans des conditions sociales instables et précaires, sans papiers, et souffrent dans de nombreux cas de l'absence de conditions de santé et de sécurité sur leur lieu de travail ou dans les transports. Leurs droits au travail sont drastiquement réduits et ils manquent cruellement de ressources lorsqu'ils sont licenciés ou au chômage technique. Cette situation est pire encore dans le cas de déplacements internationaux, et dans nombre d’établissements insalubres de diverses régions d’Europe, où des milliers de travailleurs agricoles saisonniers sont contraints de résider.

C’est pourquoi ECVC appelle tous les décideurs, à tous les niveaux en Europe, à prendre toutes les mesures possibles et nécessaires pour protéger l’accès au marché des petits et moyens agriculteurs et paysans en ces temps difficiles. ECVC demande à ce que tous les moyens nécessaires à la poursuite de leur travail leurs soient donnés, plus précisément :

·Nous exigeons que les chaînes d'approvisionnement courtes (locales) et les points de vente directe, tels que les marchés locaux et les magasins agricoles, restent ouverts dans toute l'Europe et que des mesures appropriées soient prises pour assurer leur sécurité.

·Nous appelons les autorités européennes, nationales et locales à prendre des mesures proactives adaptées à la situation afin que les petits agriculteurs et les paysans puissent vendre leurs produits sur différents canaux, y compris sur les circuits directs et courts, ainsi qu'à la grande distribution, diminuant ainsi le risque de voir une grande partie de leur production invendable dans les campagnes à cause d’un manque d'infrastructures ou autres entraves bureaucratiques.

·Nous réclamons un soutien économique envers les paysans affectés par la crise là où c’est possible, à l’aide de mesures économiques telles le paiement anticipé des subventions de la PAC.

·Nous sollicitons la promotion des marchés directs et des groupements d'achats solidaires (AMAP, coopératives de consommateurs, etc.) car ils permettront de minimiser le risque de contamination, d'une part en réduisant le transport des aliments et des personnes, d'autre part en empêchant un grand nombre de personnes de se rassembler dans des espaces fermés (comme les supermarchés).

·Nous voulons que la sécurité des petits et moyens producteurs d’aliments et des travailleurs du secteur alimentaire soit garantie face aux risques liés au COVID-19, afin qu'ils puissent effectuer leur travail sur le terrain et sur les marchés locaux. Les gouvernements doivent trouver le moyen de fournir aux travailleurs tous les outils nécessaires (tels que des masques, des produits d'hygiène, etc.) pour qu’ils puissent travailler en toute sûreté.

·Nous souhaitons que tous les travailleurs agricoles salariés conservent leur emploi, la totalité de leurs droits syndicaux et des revenus suffisants sans discrimination et quelles que soient les circonstances. Les institutions doivent garantir des conditions de santé adéquates dans les établissements et les logements des travailleurs, ainsi qu'une alimentation et des ressources suffisantes lorsqu'ils ne peuvent pas se déplacer, n'ont pas emploi ou de prestations sociales. Les migrants et les réfugiés doivent pouvoir obtenir et renouveler leur permis de séjour sans aucun obstacle.

ECVC appelle également les décideurs européens et nationaux à être aussi déterminés à modifier leur politique agricole et alimentaire qu'ils le sont à stopper la pandémie de COVID-19. Ils doivent s’adapter à la crise économique, sociale et environnementale dont souffre le secteur, en développant des mesures visant à garantir une production locale, saine et durable entre les mains des petits et moyens agriculteurs à un prix équitable, et non pas sur la base de prix internationaux artificiels qui ne tiennent pas compte des coûts de production ni de leurs aspects sociaux et environnementaux selon chaque région. L'UE doit cesser de se servir de l'agriculture et du droit à l'alimentation comme d’un élément quelconque de négociation supplémentaire pour les traités sur le commerce et l’investissement.

L'UE doit commencer à développer des instruments solides pour stabiliser les marchés de certains secteurs où des déséquilibres peuvent être générés, soit en restreignant des exportations vers les pays tiers, soit en réduisant la consommation. À ce jour, on ne sait pas exactement combien de temps dureront les mesures énergiques mises en place pour lutter contre le COVID-19. Il est essentiel d'agir maintenant pour promouvoir et protéger les petits producteurs et les paysans, et pour faciliter la souveraineté alimentaire en cette période cruciale.

Nous présentons sur cette page les informations et mises à jour recueillies auprès de nos membres et alliés : https://www.eurovia.org/fr/covid-19-dernieres-informations-et-mises-a-jour/

Contact : Andoni García Arriola, Comité de Coordination d’ECVC : + 34 636 451 569 – ES, EUZ
Ramona Duminicioiu – Comité de Coordination d’ECVC : +40 746 337 022 – FR, ES, EN, RO
José Miguel Pacheco – Comité de Coordination d’ECVC : +351 918736441 – ES, PT

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lundi, 23 mars 2020
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Un manque de personnel dans l'agriculture est entrain de se profiler à l’horizon, car nombre de travailleurs saisonniers étrangers ne peuvent ou ne veulent plus venir en Suisse à cause de la situation actuelle.

Pour palier à ce manque, l’Union Suisse des Paysans a décidé d'utiliser la plateforme Agrix.ch: les exploitations agricoles à la recherche de bras pourront y publier leurs offres d’emploi ; les personnes en chômage forcé car se trouvant dans un secteur à risque mais qui aimeraient bien reprendre une activité pourront s’y enregistrer.

Untierre recommande vivement l'utilisation de cette plateforme!

Si vous avez besoin de main d'oeuvre, ou si vous êtes actuellement au chômage forcé, inscrivez vous sur cette plateforme!

Lien vers la plateforme : https://www.agrix.ch/

lundi, 23 mars 2020
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La ferme de Cerniévillers cherche personne/couple/famille pour travailler à la ferme à partir de l'été 2020. Expérience/intérêt dans l'agriculture, transformation à la ferme, fonctionnement en communauté.
www.cernievillers.ch
Contact: 032 952 19 19
ferme@cernievillers.ch

lundi, 23 mars 2020