Le pacte d'Uniterre: 265 candidat-e-s l'ont signé
Pour la seconde fois, Uniterre a proposé aux candidat-e-s aux élections fédérales de signer un pacte intitulé «pour une agriculture citoyenne basée sur la souveraineté alimentaire». A la différence des autres démarches lancées par diverses organisations en cette période électorale, votre syndicat propose aux candidat-e-s ni plus ni moins d'adhérer à un certain nombre de positionnements clairs issus de notre vision. Sur 265 signataires, seuls 16 ont émis quelques réserves.
Le but de ce pacte n’est pas de faire la campagne électorale pour l’un ou l’autre des partis mais bien de savoir quel-le-s candidat-e-s appuient franchement nos visions. Et de pouvoir travailler par la suite avec un groupe d’élu-e-s interpartis. Uniterre s’est toujours positionné au-dessus de la politique partisane. Et c’est sa force. A l’aube des débats parlementaires sur la politique agricole 2014-17, sur les accords de libre-échange, sur l’aménagement du territoire ou sur le moratoire OGM, le fait que des candidat-e-s de quasi l’ensemble de l’échiquier politique aient signé est encourageant.
Pour la première fois, le pacte a également été envoyé en Suisse alémanique (Zurich, Bâle, Berne, Soleure) et a reçu un accueil très positif. L’agriculture n’est la propriété privée d’aucun parti. Elle concerne l’ensemble de la société car chacun d’entre nous est appelé à se nourrir chaque jour.
Alors que la guerre du lait pointe à l’horizon nous devons, paysannes et paysans, briser le corporatisme, chercher des alliances, des appuis dans l’ensemble de la société! Notre force de rassemblement autour de nos visions doit être décuplée de toute urgence. L’automne s’annonce plus que chaud. Nous vous appelons à venir très nombreux le 16 octobre 2011 l’après-midi à l’assemblée paysanne qui discutera des actions à mener dans les prochaines semaines dans les dossiers laitier, carné et céréalier. Amenez-y vos collègues, membres ou non d’Uniterre.
La production laitière -pour beaucoup d’entre nous une vraie passion et pour l’ensemble de la société une denrée indispensable à l’alimentation- ne doit pas disparaître dans le silence. Ne nous laissons plus traiter comme des moins que rien par l’industrie et les acheteurs. Nous sommes des interlocuteurs incontournables du secteur, et nous devons l’affirmer haut et fort. La fédération des producteurs suisses de lait semble enfin l’avoir compris, c’est ce que nous espérons.
Ayons la tête haute: l’avenir dépend de notre détermination à agir avec fermeté, unité et conviction dans les prochains mois.