En lutte pour la reconnaissance de nos droits
Ou comment un mouvement paysan international pousse le Conseil des Droits de l'Homme à agir
Le mouvement paysan international La Via Campesina travaille depuis 15 ans à la reconnaissance par l'ONU des droits des paysans, travailleurs agricoles, nomades, pastoralistes et pêcheurs. Il a été rejoint par de nombreux alliés. Depuis 2013, un projet de Déclaration internationale est en négociation au Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU.
Au quotidien, les organisations paysannes identifient les violations dont elles sont victimes, sensibilisent leurs Etats, mais aussi organisent des formation pour que leurs membres s’approprient ce projet de Déclaration.
En marge d’une réunion au Conseil des Droits de l’Homme, la délégation indonésienne de La Via Campesina présentera son engagement sur ce dossier sur le plan national, régional comme international. La mobilisation citoyenne en Suisse, qui a permis de renverser la position du Conseil fédéral, sera également mise en lumière lors de cette soirée.
Mardi 17 mai 2016, 20h
HEPIA, Aula
rue de la Prairie 4, Genève
avec:
- Henry Saragih, Président du SPI (syndicat paysan indonésien) et ancien coordinateur de La Via Campesina
- Mohammed Ikhwan, collaborateur au SPI
- Henry Simarmata, juriste, conseiller de ce processus
- Patricia Läser, paysanne genevoise et ancienne députée au Grand Conseil
Des interventions depuis la salle provenant de la forte délégation de La Via Campesina issue de différents continents seront également encouragées.
Traduction simultanée assurée
Une soirée à ne manquer sous aucun prétexte.
Organisation: Uniterre, Cetim, FIAN, filière agronomie de l’Hepia
Soutien: Pain pour le Prochain, Swissaid, l’autre syndicat, plateforme pour une agriculture socialement durable, Longo maï, Fian Suisse
Cette soirée est organisée avec l’aide de la Fédération genevoise de coopération