vendredi, 26 mai 2017
mercredi, 03 décembre 2008
Pourquoi l'ALS est actuellement incompatible avec l'obtention d'un prix du lait équitable ! 
L'Association Lait Suisse (ALS) fait couler de l'encre dans les milieux agricoles et industriels. A grand renfort de déclarations tonitruantes et arrogantes sur le prix du lait, l'organisation avance gentiment ses pions dans la filière et maintient les producteurs dans le flou le plus total.
jeudi, 20 novembre 2008
Réponse d'Uniterre à la consultation sur la réserve au bilan pour financer les mesures d'accompagnement pour l'agriculture dans le cas d'un accord de libre échange
Sur le fond, nous sommes surpris que l'argumentaire utilisé pour promouvoir l'accord de libre échange n'ait pas changé depuis 2006... Bientôt trois ans après, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts ; des crises financière, économique, alimentaire et bientôt climatique et énergétique se succèdent à un rythme soutenu. Le libre-échange « à tout va » a été remis en question par le rapport mondial sur l'agriculture des 400 experts de l'ONU (IAASTD), mais cela ne semble pour le moins pas perturber les offices concernés (OFAG et Seco). 
mercredi, 12 novembre 2008
La fédération romande de l'agriculture contractuelle de proximité a reçu un prix de 5'000.- pour sa volonté de relever les défis en se basant sur la souveraineté alimentaire, la durabilité et le commerce équitable. > communiqué Biosuisse
lundi, 03 novembre 2008
Vième conférence international de la Via Campesina
La Vième conférence internationale de La Via Campesina se tiendra du 16 au 23 octobre 2008 à Maputo au Mozambique. La délégation suisse sera composée de deux personnes. Elle se joindra au 60 délégué-e-s composant le groupe Europe qui composeront une part des 500 délégué-e-s attendus à Maputo.
jeudi, 30 octobre 2008
Vu l'intérêt des citoyen-ne-s pour ce projet d'initiative populaire sur la souveraineté alimentaire, Uniterre propose que tout citoyen-ne-s ou organisation qui le souhaite, signe "l'engagement citoyen pour la souveraineté alimentaire".
Auf deutsch: Erklährung für die Ernährungsouveränität in der Schweiz ; zu unterschreiben.
In italiano: "Impegno dei cittadini" per la sovranità alimentare in Svizzera ;da firmare.
jeudi, 09 octobre 2008
Un rapport de stage "Situation et fonctionnement des initiatives d'Agriculture contractuelle de proximité en Suisse romande" a été rédigé cet automne. En 50 pages, il présente une photographie intéressante de la situation et du fonctionnement des différentes initiatives ACP en Suisse romande. Il a été rédigé par Mme Natacha Porcher dans le cadre de ses études à Montpelier. Un mémoire suivra ce printemps. Ce document est très utile à celles et ceux qui souhaitent se familiariser avec le sujet. rapport(pdf)
vendredi, 19 septembre 2008
Large mobilisation à Annecy: 1000 participants au forum et 5000 à la manifestation
 
Un reportage au JT intéressant (TV8 Montblanc) 
lundi, 15 septembre 2008

16 septembre: Gruyère AOC, les grands distributeurs et les affineurs volent les producteurs et consommateurs
Plus de 300 producteurs de toutes les régions de Suisse romande se sont à nouveau rassemblés à Pringy à l'appel d'Uniterre pour soutenir les producteurs-négociateurs et mettre sous pression les différents collèges (fromagers et affineurs) de l'interprofession du Gruyère AOC En Suisse alémanique, plus de 200 producteurs de lait se sont rassemblés devant une grande cave d'affinage à Weinfelden. Ils répondaient à l'appel de l'organisation de producteurs BIG-M. Cette solidarité démontre l'importance de ces négociations pour l'ensemble du secteur fromager suisse.
jeudi, 11 septembre 2008
Uniterre appelle à une hausse de la protection à la frontière pour le maïs afin d'éviter les importations massives de l'an passé, à la veille de la récole. Nous avons écrit à l'OFAG.
mercredi, 10 septembre 2008
Uniterre soutient la demande de la FSPC de renconcer à cette baisse prévue pour juillet 2009. En ce sens, nous avons écrit à l'Union Suisse des Paysans pour qu'elle soutienne également cette revendication.
jeudi, 21 août 2008
Uniterre a annoncé son intérêt de développer et lancer une initiative touchant à l'agriculture. Dès l'hiver 2007, cette idée s'est consolidée. Après la votation de PA 2011 par le Parlement au printemps 2007, le référendum, le temps d'une initiative semble enfin mûr. C'est en 2008 que la concrétisation du projet a débuté avec un projet de texte provisoire et des premiers contacts avec des organisations. Voici le contenu actuel de l'initiative pour un article 104bis "souveraineté alimentaire".
> article: "La plateforme nationale sur la souveraineté alimentaire a convaincu " - journal d'Uniterre, février 2011
lundi, 14 juillet 2008
Communiqué de presse
14.07.08 Uniterre ne peut plus accepter que le prix des céréales indigènes soit fixé sur la base de quelques pourcents qui sont importés. Et que ces prix ne soient pas en adéquation avec nos réalités socio-économiques.
vendredi, 27 juin 2008
25 organisations unissent leurs voix et leurs forces: "Coordination Européenne-Via Campesina"
25 organisations en Europe unissent leurs voix. Depuis septembre 2007, elles synthétisent leurs revendications dans un socle commun. Celui-ci est une base sur laquelle le mouvement paysan peut s'appuyer pour faire adhérer d'autres organisations. Le regroupement des forces est aujourd'hui indispensable afin de faire face aux énormes défis qui nous attendent. Ce 27 juin 2008, une force alternative est ainsi créée.
mercredi, 28 mai 2008
28 mai, 13h : Assemblée des producteurs romands membres d'Uniterre et de « L'European milk board » afin d'annoncer une grève du lait de durée indéterminée
Madame, Monsieur
Uniterre vous convie à une assemblée des producteurs de lait qui se tiendra demain, mercredi 28 mai 2008 à 13h sur la ferme d'Eric et Gérald Ramseyer, rte de Condemine à Palezieux-Village.
vendredi, 16 mai 2008
Nouvelles du vendredi 6 juin 2008
Le comité d'Uniterre a initié les discussions de "l'après-grève". Il s'agit de réunir rapidement la commission lait, de rencontre BIG-M et PSL pour préparer l'avenir: prix à 1.-, gestion des quantités, solidarité avec les grèvistes etc.
jeudi, 17 avril 2008
Thème 2008: "Rôle de l'agrobusiness et des multinationales dans la disparition de l'agriculture locale"
En 1996, le 17 avril a été déclaré « journée internationale des luttes paysannes » par La Via Campesina en souvenir de paysans sans terre qui ont été massacrés au Brésil par les militaires dans le cadre de la lutte pour la réforme agraire.
mercredi, 16 avril 2008
Uniterre a réactivé le travail de ces deux commissions qui travailleront désormais ensemble. Nous devons faire le lien direct entre la viande et les céréales fourragères. La commission se réunira régulièrement pour élaborer les visions d'Uniterre et organiser différentes activités. Une rencontre avec la FSPC (fédération suisse des producteurs de céréales) a eu lieu début juin. Une rencontre avec Suisseporcs et Gallo Suisse et la FSPC doit également être mise sur pied. 
mercredi, 26 mars 2008
De la plateforme à la fédération
Le 17 avril 2008, la fédération romande pour l'agriculture contractuelle de proximité (FRACP) sera officiellement lancée. L'assemblée constitutive a eu lieu le 26 mars 2008; elle a adopté la Charte et les statuts de la FRACP.
jeudi, 20 mars 2008
Vous n'êtes pas sans savoir qu'Uniterre, au nom du principe de la souveraineté alimentaire, a toujours défendu le droit de se protéger des importations à trop bas prix.
De plus, Uniterre soutient depuis longtemps la nécessité de mieux organiser les filières et de renforcer la position des producteurs dans un marché asymétrique tel que nous le vivons aujourd'hui.
jeudi, 20 mars 2008
Le deuxième train d'ordonnances concernant PA 2011 a été mis en consultation cet hiver. Uniterre a pris position le 20 mars sur ce dossier.document
samedi, 16 février 2008
Adhérez à la commission d'Uniterre "par litre de lait: 1 Fr. pour le paysan" et à EMB. Signez le contrat et recevez le panneau, les paysans ont besoin d'un prix du lait équitable!
Le comité d'Uniterre a décidé d'inscrire la commission lait d'Uniterre batisée "par litre de lait: 1 Fr. pour le paysan" à l'European Milk Board (voir ci-dessous). Il a pris cette décision afin d'augmenter la pression sur l'ensemble des acteurs du marché suisse du lait et pour participer activement à tout le processus d'augmentation du prix du lait en Europe. A l'instar des 100'000 collègues paysans européens, Uniterre ne veux plus entendre parler de baisse du prix du lait mais d'une nécessaire et sérieuse augmentation qui doit être rémunérée par le marché! Uniterre exige un minimum de 1 Fr. net par litre de lait pour le paysan.
mercredi, 06 février 2008
33 initiatives existent à ce jour. Certains sont âgés de plus de 20 ans comme la Clé des Champs dans le Jura ou les Jardins de Cocagne à Genève. Depuis 2003, de nouveaux projets ont germé tels que L'Affaire TourneRêve, Le Jardin Potager, l'Agrihotte, le Lopin Bleu ou le Panier à 4 pattes.
jeudi, 31 janvier 2008

BIG-M et Uniterre revendiquent un prix du lait à 1franc par litre pour le paysan
jeudi, 31 janvier 2008
> décembre 2008: Le marché... selon l'industrie laitière
> novembre 2008: ALS: producteurs court-circuités!
> octobre 2008: De la condition des paysan-ne-s
> septembre 2008: Mesures d'accompagnement pour aller où?
> juillet-août 2008: A nous de construire l'alternative
> juin 2008: Bravo et merci aux autres!
> mai 2008: Eclaircies en vue?
> avril 2008: assemblée générale d'Uniterre le 3 juin
> mars 2008: Quel niveau pour le prix indigène?
> février 2008: Accord de libre-échange avec l'UE
> février 2008: les contrats au coeur de l'actualité
mercredi, 30 janvier 2008
03.12.2008 Association lait suisse (ALS) : la monarchie de l'or blanc se dévoile! > dossier de presse  > photos
« 9 cts de baisse, c'est 9000 Frs de revenu en moins pour une exploitation qui produit 100'000kg de lait par an. Ce n'est pas supportable ! Nous exigeons simplement des prix équitables qui couvrent nos frais de production, à savoir de 1 Frs/litre »Cette revendication est portée par l'ensemble des producteurs venus manifester leur courroux devant l'entreprise où siège Son Altesse Alexander Briw, président de l'ALS et accessoirement responsable des achats de lait pour ELSA (MIGROS).
28.11.2008 L'ALS, une machine bien huilée...Producteurs- trices suisses de lait, comptez-vous y déposer des grains de sable?L'Association Lait Suisse (ALS - plus de 80% du lait commercialisé en Suisse) a annoncé il y a quelques heures, qu'elle préconisait une baisse généralisée de 9 ct/kg de lait au 1er janvier 2009 et des contrats directs entre producteurs et transformateurs pour le 1er mai 2009.
06.11.2008 Organisation « Lait suisse » : 80% du lait produit en Suisse dans une seule main et une formidable baffe pour les consommateurs et les producteurs de lait!Plusieurs médias annoncent déjà la création d'une nouvelle organisation appelée « Lait suisse » ce vendredi 7 novembre. Cette organisation pourrait regrouper des organisations de producteurs (OP), des organisations de producteurs-utilisateurs (OPU) et trois des plus gros transformateurs du pays, à savoir Crémo, ELSA et Hochdorf Nutritec. Le groupe Emmi, sans doute bien informé de la situation, n'aurait pas - encore - officiellement adhéré. 
30.10.2008 marché laitier; pour une coordination nationale entre les OP/OPU et une restriction nationale de 20% des quantités supplémentaires - en français / auf DeutschPlus 120 millions de kilos de lait sous forme de quantités supplémentaires ont été attribués par l'OFAG aux OP (organisation de producteurs indépendantes des industries) et aux OPU (organisations de producteurs-utilisateurs, dépendantes des industries) qui en ont fait la demande. 
14.10.2008 Vième Conférence internationale de La Via CampesinaOrganisé tous les 4 ans, cet événement se tiendra au Mozambique du 16 au 23 octobre. C'est à cette occasion que se décide les orientations stratégiques, politiques et organisationnelles du mouvement. Uniterre y envoie 2 délégués.
06.10.2008 semer l'avenir ensemble"Semer l'Avenir", une initiative qui se développe. Cette année 28 fermes y participent dont celle des Descombes à Choulez le 11 octobre dans le canton de Genève.
16.09.2008 Gruyère AOC : Les grands distributeurs volent les producteurs et les consommateurs.Plus de 300 producteurs de toutes les régions de Suisse romande se sont à nouveau rassemblés à Pringy à l'appel d'Uniterre pour soutenir les producteurs-négociateurs et mettre sous pression les différents collèges (fromagers et affineurs) de l'interprofession du Gruyère AOC.
20.08.2008 Les producteurs qui fournissent le lait pour le Gruyère AOC pourraient stopper les livraisonsLes producteurs ont approuvé à une très large majorité l'idée d'un éventuel boycott des livraisons de lait destinées au Gruyère AOC si leurs revendications de prix n'étaient pas obtenues à cette date. 
14.08.2008 invitation assemblée producteurs de lait de GruyèreUniterre convie les médias à une assemblée des producteurs qui se tiendra le 20 août à 13h30 à Rueyres Treyfayes sur l'exploitation de Daniel Menoud.
15.07.2008 soutien aux délégués producteurs de lait de GruyèreUniterre a organisé un rassemblement de soutien à Pringy qui a réuni entre 350 et 400 personnes pour soutenir les délégués des producteurs qui négocient pour une hausse du prix du lait destiné au Gruyère. 
14.07.2008 prix lait Gruyère, invitation à la presseUniterre vous convie à un rassemblement des producteurs de lait qui se tiendra mardi 15 juillet 2008 à 13h30 sur le parking de la fromagerie de démonstration du Gruyère à Pringy (FR).
14.07.2008 prix des céréalesUniterre ne peut plus accepter que le prix des céréales indigènes soit fixé sur la base de quelques pourcents qui sont importés. Et que ces prix ne soient pas en adéquation avec nos réalités socio-économiques.
01.07.2008 Constitution CECVCe 27 juin, est née une nouvelle organisation européenne "La Coordination Européenne Via Campesina", regroupant 25 organisations du continent. Ces organisations se reconnaissent dans un socle d'idées commune pour une alternative paysanne.
04.06.2008 Les producteurs d'Uniterre se sont retrouvés hier soir pour faire le point sur la grève1 franc par litre de lait! - Le mot d'ordre de grève est levé.
03.06.2008 Uniterre maintient son mot d'ordre de grève jusqu'au moins mardi soir lors de l'assemblée prévue à 19h30 au Domaine des Barges à Vouvry. Une décision démocratique sera prise avec tous les producteurs présents.
01.06.2008 400 producteurs romands se sont retrouvés à Palézieux pour décider de la suite du mouvement. La grève se poursuit, les négociations n'ayant pas encore débuté. La revendication est de 1fr par litre.
30.05.2008 La grève se poursuit. 
28.05.2008 Communiqué de Presse Grêve du lait L'assemblée du producteurs de lait Uniterre-EMB a décidé à l'unanimité d'une grèsve du lait qui commence jeudi 29 mai au matin.
28.05.2008 invitation à l'assemblée des producteurs de lait Uniterre-EMB pour annonce grève lait illimitée
17.04.2008 journée internationale des luttes paysannesEn 1996, le 17 avril a été déclaré « journée internationale des luttes paysannes » par La Via Campesina en souvenir de paysans sans terre qui ont été massacrés au Brésil par les militaires dans le cadre de la lutte pour la réforme agraire. En 2008, le thème central choisi par La Via Campesina est le « rôle de l'agrobusiness et des multinationales dans la disparition de l'agriculture locale ». / dossier de presse / Fédération romande de l'ACP
01.02.2008 De très nombreux producteurs se sont retrouvés sur la place fédérale à Berne pour lancer la campagne nationale pour un prix du lait équitable "par litre de lait, 1 franc pour le paysan". Juste avant, une conférence de presse a eu lieu. En voici le communiqué et le dossier de presse. Voici aussi quelques. Photos
30.01.2008 Invitation conférence de presse: "En suisse et en Europe, un prix du lait équitable pour tous" Uniterre et Big-M organise une conférence de presse et une action le 1er février prochain à Berne pour lancer la campagne nationale pour un prix du lait équitable "par litre de lait, 1 franc pour le paysan".
mercredi, 29 novembre 2017
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L'Union suisse des paysans critique le double jeu du Conseil fédéral, dont la stratégie agricole vise une ouverture des frontières tout en exigeant une production helvétique de qualité et respectueuse des ressources. Interview du conseiller national Jacques Bourgeois, directeur de l'USP. Et réponse aux questions de Paul Ecoffey - membre d'Uniterre - par rapport à l'initiative sur la Souveraineté Alimentaire.

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/les-pays...

jeudi, 23 novembre 2017
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Uniterre a organisé ce jeudi 23 novembre une manifestation à la Waisenhausplatz à Bern, manifestation ayant 2 objectifs: lancer la pétition lait et protester contre l’insuffisance des contrats-laitiers.


1/ Lancement de la pétition lait

Uniterre lance officiellement aujourd'hui la pétition lait « Pour Fr.1-par litre de lait payé aux producteur-trice-s afin qu’ils puissent vivre dignement ! ».

La pétition sera remise courant mars 2018 à M. Johan Schneider-Amman, Ministre de l’agriculture, et à la Chancellerie fédérale. Nous exigeons que la loi sur l’Agriculture soit respectée, en particulier le point qui stipule que les paysan-ne-s doivent disposer d’un revenu comparable à la moyenne des revenus de leur région.

La pétition peut se signer soit en ligne : https://uniterre.ch/petitionLait soit par papier – version téléchargeable sur le même lien - ou nous pouvons vous en faire parvenir par courrier.


2/ Insuffisance des contrats-laitiers

Le Conseil Fédéral a enfin décidé d’accorder la force obligatoire de l’IP-Lait pour appliquer le règlement sur les contrats laitiers, à savoir que désormais « tout acheteur de lait est tenu d’annoncer à ses fournisseurs le vingtième jour du mois au plus tard les quantités et les prix de ses achats du mois suivant ». C’est un premier pas mais il n’est de loin pas suffisant. Une communication mensuelle sur les quantités et la valorisation du lait ne permet pas aux producteur-rice-s d’adapter leur production.

Cette action a été suivi d'une 2ème action symbolique : dans un magasin Denner où nous avons trouvé du lait vendu à moins d'Fr.1-le litre, nous sommes allés à la caisse avec les briques de lait et nous avons demandé à parler au gérant sur le prix payé au producteur. La gérante nous a indiqué comprendre nos revendications mais nous a aussi rappelé que malheureusement, à son niveau, elle ne pas faire grand chose et qu'il faut aller protester au niveau de la centrale à Zurich.

Communiqué de presse


Revue de presse

https://www.rts.ch/play/radio/la-matinale/audio/le-journal-de-7h-presente-par-julien-bangerter?id=9093740&station=a9e7621504c6959e35c3ecbe7f6bed0446cdf8da

https://www.24heures.ch/economie/Prix-du-lait-Unit...

https://www.rjb.ch/Place-publique/Prix-du-lait-CIC...

https://www.tdg.ch/economie/prix-lait-uniterre-lan...

http://www.agrihebdo.ch/news/detail.asp?Id=3904

https://bauernzeitung.ch/sda-archiv/2017/uniterre-lanciert-petition-fuer-fairen-milchpreis/

https://www.schweizerbauer.ch/politik--wirtschaft/kampf-um-milchpreis/uniterre-demo-fuer-fairen-milchpreis-38950.html

https://www.blick.ch/news/schweiz/milchmarkt-bauern-fordern-einen-franken-pro-liter-milch-id7638453.html

http://www.telebaern.tv/118-show-news/19572-episod...



mercredi, 22 novembre 2017

Au mois d'août la commission de qualité de BioSuisse a décidé d'autoriser l'importation labellisée "Bourgeon" de vins argentins.

Les vignerons biologiques, membres de Bio Suisse, ont appris avec tristesse que leur propre organisation a décidé de violer une des règles importantes qui fondent leur action pour la nature. A savoir de donner l’autorisation à un preneur de licence d’importer des vins argentins qui arboreront le label des producteurs bio suisses. La décision se fonde sur un bilan écologique fourni par Coop et invoque également la demande des consommateurs.

Le bilan écologique semble cependant très douteux. De la zone de production Mendoza jusqu'aux ports argentins il faut déjà un transport routier de plus de 1000 km, à quoi s'ajoutent 20'000 km de transport par bateau et pour finir l'acheminement par route en Europe. Quant aux conditions sociales, le salaire horaire d'un ouvrier agricole argentin se situe entre 1,5 et 3 $/heure. De toute évidence les prix de production argentins sont largement inférieurs aux prix européens. Le bourgeon devient alors complice d'un dumping écologique et mine sa crédibilité vis-à-vis du public. Cette autorisation enfreint le cahier
des charges pour les produits importés qui stipule "que des produits importés de pays voisins ont la priorité".

Ne pas importer des produits d’Outre-mer que nous pouvons produire ici est une des bases de la politique du futur prôné par l'agriculture biologique. Consommer prioritairement les produits de proximité pour réduire la pollution et pour préserver un environnement social de
qualité participe à la cohérence de cette démarche.

La demande de Bio Genève d'un retrait immédiat de cette autorisation d’importation de vins argentins sera finalement traité à l'Assemblée des délégués du printemps prochain. La deuxième demande à savoir que toute décision reposant sur une dérogation à une de nos règles fondamentales soit soumise à l’Assemblée des délégués pourra également être débattue à ce moment.

Accès à la pétition

Il est encore possible de signer cette pétition.

vendredi, 17 novembre 2017
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RAS-LE-BOL d'être roulés dans la farine par nos politiques et nos acheteurs?

D’être les pantins de Coop, Denner et consorts? Ca suffit!


Jeudi 23 novembre Journée de mobilisation avec un 1er rdv à 10h à la Waisenhausplatz, à Berne

Lancement officiel de la pétition lait d'Uniterre «Pour Fr.1-/litre de lait payé aux producteur-trice-s de lait afin qu’ils puissent vivre dignement!», pétition qui sera remise au ministre de l’agriculture, Johann Schneider-Ammann et aux autorités fédérales pour qu’ils prennent enfin leurs responsabilités et fassent respecter les articles 5 et 37 de la loi sur l’Agriculture.

suivi d’un petit dessert maison dont Uniterre a le secret...


Pourquoi cette mobilisation?

- Parce que nous attendons toujours l’action du Conseil Fédéral sur l’application des contrats-laitiers comme stipulé dans la loi sur l’agriculture.

- Parce que rien ne bouge sur le prix du lait payé honteusement bas aux producteurs, et qu’en attendant les producteurs de lait continuent d’agoniser lentement…

- Parce que cela suffit d'être roulés dans la farine par nos politiques et nos acheteurs, d’être les pantins de Coop, Denner et consorts avec leurs publicités mensongères de produits «soi-disant» équitables…


Nous avons besoin de monde!



jeudi, 16 novembre 2017
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Communiqué de presse Uniterre et Alliance pour la souveraineté alimentaire


Lausanne, 16 novembre 2017


Traitement de l'initiative populaire "Pour la souveraineté alimentaire. L'agriculture nous concerne toutes et tous" à la commission économie et redevances du National (CER-N)

L’organisation paysanne Uniterre ainsi que l’Alliance pour la Souveraineté alimentaire ont pris note avec déception de la décision de la CER-N de proposer au Conseil national de refuser l'initiative populaire (7 contre 0 et 15 abstentions) ainsi que de ne pas entrer en matière sur le contre-projet proposé par le député socialiste M. Beat Jans (13 contre, 4 pour et 5 abstentions).

La vue générale sur l’agriculture présentée par le Conseil fédéral a montré le fossé profond qui existe entre les promesses et les actes concernant la politique agricole. Cette vue générale a fortement influencé les débats de la CER-N puisque 15 parlementaires (une majorité) ont décidé de s'abstenir sur le rejet de l'initiative souveraineté alimentaire en raison des récentes propositions de J. Schneider Ammann. Ainsi, entre les promesses de ce dernier lors de la campagne sur le contre-projet sécurité alimentaire voté le 24 septembre 2017 et ses visions de la politique agricole présentées il y a quelque jours, il y a un gouffre qui a laissé les citoyen.ne.s, les parlementaires et les paysan.ne.s dans une situation plus qu'inconfortable. Le fait que le Conseiller fédéral ait balayé d'un revers de main tous ce que lui-même, ses services et les initiants avaient annoncés comme points positifs du nouvel article 104a démontre malheureusement à quel point un article constitutionnel rédigé en termes généraux peut être interprété de diverses manières.

Ainsi nous sommes quelque peu surpris de lire que "pour la majorité de la commission, l’art. 104 (Agriculture) et le nouvel art. 104a (Sécurité alimentaire) de la Constitution fédérale constituent une base solide sur laquelle la politique agricole peut reposer; ils donnent au Parlement une marge de manœuvre suffisante pour participer au façonnage de la politique agricole et, si nécessaire, de prévoir des mesures supplémentaires dans la loi". Le déni du récent plébiscite de la population suisse prouve que sans un contre-pouvoir sérieux aux visées néolibérales de certains Conseillers fédéraux, ces articles ne sont de loin pas suffisants pour empêcher la destruction pure et simple de l'agriculture paysanne suisse à court terme.

Une ouverture forcée des frontières et des traités de libre-échange s’opposent à l‘agriculture indigène, durable et diversifiée que nous défendons fermement. En tant que champion mondial des importations nettes d’aliments, il est indispensable de maintenir une régulation douanière flexible. C’est un aspect qui doit également se retrouver dans la future politique agricole 22+.


Sur l'initiative

Nous saluons le fait que plusieurs membres de la commission aient relevé l'importance "du renforcement de la production locale, de la protection des terres cultivables et de l’encouragement de l’agriculture sans OGM".

Aux membres de la CER-N qui estiment que notre initiative vise à ce que "l’Etat gère les prix et les quotas et qu'il limite les exportations", nous tenons à répondre qu'il n'en est rien. En effet, notre initiative se borne à demander la garantie d'une transparence du marché visant à une meilleure répartition de la valeur ajoutée dans les filières et à la formation de prix équitables qui seraient déterminés non pas par l'Etat, mais par les acteurs des filières. Sur la gestion des quantités, l'initiative demande seulement que la Confédération soutienne la création d'organisations agricoles qui auraient pour objectif d'assurer l'adéquation entre l'offre et les besoins de la population. Nullement l'Etat ne serait impliqué dans une quelconque gestion des quotas. Enfin, en ce qui concerne les exportations, nous ne les limitons pas, nous demandons la suppression des subventions étatiques à l'exportation afin d'éviter de provoquer une concurrence déloyale auprès de nos collègues d'autres régions du monde comme contrepartie au droit à une régulation douanière flexible.


Sur le contre-projet

L’organisation paysanne Uniterre ainsi que l’Alliance pour la Souveraineté alimentaire ont étudié le contre-projet déposé par le Conseiller national Beat Jans (PS) au sein de la CER-CN. Le comité d’initiative a salué le contre-projet avec certaines réserves, mais restait ouvert à une discussion sur d’éventuelles améliorations substantielles.

Une compétence fédérale sur les conditions de travail des employés agricoles, l’ancrage légal de l’interdiction des OGM, le renforcement de la position de négociation des producteurs et productrices sur le marché, la garantie d’un accès aux semences ainsi que le soutien aux circuits courts régionaux et locaux sont des parties importantes de notre initiative qui sont reprises dans le contre-projet. Mais les exigences du contre-projet demeurent insuffisantes. L'harmonisation des conditions de travail au niveau fédéral est nécessaire et l’interdiction des OGM doit être complétée par l'interdiction d’autres techniques de recombinaison du génome. Dans le cadre du renforcement de la position de négociation des producteurs sur le marché, comme indiqué plus haut, la transparence au sein des filières est indispensable en vue de la formation de prix équitables et d'une juste répartition de la valeur ajoutée tout au long de la chaîne. De plus, le maintien d’une régulation douanière flexible est essentiel. Malheureusement ces points n'ont pas été repris dans le contre-projet présenté.

Nous tenons à remercier l’engagement de Beat Jans visant à enrichir une discussion nécessaire qui a été malheureusement avortée en commission, mais que nous espérons riche lors de la plénière du National et dans la suite du processus au Parlement. Comme le disait l'ancien Rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation de l'ONU M. Olivier de Schutter, "un des principaux déficit du système alimentaire est son manque de démocratie". Alors que nos systèmes alimentaires sont fragilisés, dénoncés de toutes parts, gourmands en énergie et en ressources naturelles, économiquement peu performants, socialement remis en cause, donc non durables, osons croire que le Parlement aura le courage d'entamer le changement de cap nécessaire de nos politiques agricoles et alimentaires.

Communiqué de presse en pdf

mercredi, 15 novembre 2017
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24 septembre 2017: et maintenant?

Sans surprise, le nouvel article constitutionnel sur la Sécurité alimentaire a passé haut la main l’épreuve du vote populaire, avec des résultats proches des records nationaux. L’on peut sans autre se réjouir que le peuple helvétique ait dans son ensemble clairement manifesté son soutien à notre agriculture, en ayant à cœur de suivre le mot d’ordre donné par les constructions bucoliques en paille à proximité des fermes. Si l’agriculture est souvent critiquée pour diverses raisons, ce jour-là en tout cas les doutes ont été balayés et remplacés par une très belle preuve de confiance.

Reste qu’aujourd’hui, les défis sont nombreux. De l’avis même des initiants et de Johan Schneider-Amman, l’article constitutionnel en tant que tel ne va pas changer grand-chose à la situation. Et pourtant! Il n’est pas exagéré de dire qu’actuellement l’agriculture se trouve à la croisée des chemins, et toutes et tous nous braquons nos regards sur la façon dont elle va répondre à nos attentes. Quelles décisions vont être prises au sein du Conseil fédéral? Quels soutiens pour les familles paysannes? Quel type d’agriculture sera privilégié? Est-ce que ce vote assurera le maintien d’une agriculture portée par une grande diversité d’exploitations agricoles? Qu’est-ce qui sera concrètement mis en œuvre pour maintenir les fermes, voire en augmenter le nombre? Quels acteurs de la chaîne alimentaire seront prioritaires? Une première étape sera de faire le tri parmi les attentes, de déterminer lesquelles sont les plus fondamentales, et lesquelles il sera possible de satisfaire.

La tâche n’est pas aisée: les paysannes et les paysans de ce pays connaissent des quotidiens infiniment variés, que ce soit en termes de type de production, de taille d’exploitation, de contexte familial. L’agriculture n’est pas faite pour rentrer dans un moule! Il est pourtant un point essentiel sur lequel tout le monde peut s’accorder: en tant que branche économique, les personnes qui y travaillent doivent pouvoir en vivre dignement. Nous savons que ce n’est pas le cas actuellement. Nous sommes cependant persuadés que c’est possible.

Du point de vue du consommateur, ce n’est en tout cas pas plus simple. Les revendications de nos concitoyen-ne-s, quoique légitimes, sont légion. Répondre à leurs attentes en termes d’écologie, de goût, de prix, de proximité, de diversité, d’accessibilité, sera un exercice des plus périlleux, mais ce sont les promesses qui ont été faites tout au long de la campagne par les porteurs du contre-projet! Et y répondre, demandera du courage politique, et une volonté partagée d’aller vers un système alimentaire résilient.

L’initiative pour la Souveraineté alimentaire permettra des débats de fonds et l’émergence de systèmes novateurs et de projets-pilotes ouvrant la voie vers une société plus juste, respectueuse, diversifiée et responsable. Pour qui s’est amusé à se promener sur les réseaux sociaux au mois de septembre, il a été facile de constater que les souhaits des consommateurs dépassent de très loin les objectifs fixés par le contre-projet. Un ras-le-bol général suite aux trop nombreux scandales alimentaires; un soutien affectif profond aux paysannes et paysans qui sont leurs voisins; une volonté clairement exprimée de retourner faire ses achats directement chez le producteur; le refus quasi-unanime des fermes-usines qui n’offrent aucune sécurité; le rejet également très marqué des OGM; ce sont tous ces arguments que l’on retrouve tout simplement dans l’initiative lancée par Uniterre. C’est à se demander si au final, les votants n’ont pas déjà pris un peu d’avance sur le programme fédéral.


Vanessa Renfer et Michelle Zufferey


mardi, 14 novembre 2017
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Du 10 au 13 décembre aura lieu la conférence ministérielle de l’OMC à Buenos Aires en Argentine. La Via Campesina et les mouvements sociaux appellent à une semaine mondiale d’actions (8 - 15 décembre) contre l’OMC et les accords de libre-échange.

Depuis le mois de janvier la Suisse a entamé les négociations de libre-échange avec le MERCOSUR (Marché commun Amérique Latine). Parmi les pays impliqués on trouve les poids lourds des pays exportateurs de produits de l’agro-industrie, comme le Brésil ou l’Argentine. Ces accords auraient des conséquences dramatiques pour la production alimentaire indigène. Pour le Conseil Fédéral tous les moyens sont bons pour avancer avec son agenda de dérégulation. Ce faisant il méprise ses propres déclarations, il ignore les accords signés et refuse de tenir compte de la volonté populaire qui s’est pourtant exprimée avec une écrasante majorité pour la sécurité alimentaire. De plus, le Rapport agricole mondial, signé par le gouvernement suisse, dit clairement que l’agriculture industrielle nous mène vers une impasse et n’est pas à même de garantir la sécurité alimentaire.

Mais la résistance contre l’aveuglement du Conseil Fédéral grandit, l’accord avec la Malaisie bute pour l’instant contre les résistances face aux importations d’huile de palme, qui représentent un exemple typique des dérives industrielles de l’agriculture et qui mettent en danger la production indigène d’huile de colza ou de tournesol. A la fin du mois d’octobre c’est le Parlement qui a réduit le mandat délirant accordé au SECO par le Conseil Fédéral pour négocier à l’OMC. Ce mandat aurait permis de considérer un tiers des paiements directs comme des distorsions commerciales, y compris les contributions de base, contributions pour les terres ouvertes et les cultures pérennes, les primes de non-ensilage et de transformation en fromage ainsi que les primes pour les cultures particulières. Un mandat de massacre contre l’agriculture suisse ! Pour l’instant ce mandat doit être revu sous la pression des chambres fédérales. Mais il est déjà clair que l’administration ne reculera que si le rapport de force politique est suffisamment fort.

La pensée unique du Conseil Fédéral apparaît encore dans le rapport sur la vue d’ensemble de la politique agricole publié début novembre. Ce rapport clame et revendique une accélération de l’évolution structurelle, euphémisme qui désigne la destruction de l’agriculture paysanne. Dans ce contexte le positionnement de l’Alliance agraire en faveur d’une ouverture des frontières, positionnement réaffirmé dans le dernier rapport Agro Forte 2022, est très négatif, puisqu’il renforce les tenants de la dérégulation des marchés agricoles – et ceci au nom de la durabilité !

Au-delà des frontières suisses, en Europe et sur tous les continents, des plateformes citoyennes puissantes, réunissant paysans et paysannes, mouvements écologistes, mouvements de défense des consommateurs et syndicats se battent contre le libre-échange et l’industrialisation pour enfin imposer un cadre équitable et durable au marché ! En Suisse également il faut que cette voix monte et fasse le lien entre les multitudes de projets locaux et régionaux et les décisions politiques au niveau fédéral. C’est au nom d’une compétitivité débridée que Le Conseil Fédéral veut déréguler les marchés encore davantage. Mais ces marchés globalisés détruisent déjà les économies locales, ses variables d’ajustement sont les populations des campagnes et des villes, les animaux, la biodiversité, les ressources naturelles et le climat… considérés comme des « freins » pour le pillage des multinationales et d’une économie financiarisée.

Depuis ses débuts en 1995, l’Organisation Mondiale du Commerce s’est engagée à généraliser la libéralisation des marchés nationaux au détriment de la souveraineté. Dans ce cadre, les multinationales utilisent les gouvernements complices pour saper la démocratie et tous les instruments institutionnels qui servaient à défendre les vies, les territoires et les écosystèmes alimentaires et agricoles des peuples du monde. Ce n’est pas seulement le système alimentaire mais également tous les services et les biens publics que l’OMC entend privatiser.

Durant plus de 20 années de lutte contre l’OMC, les peuples ont résisté à ses tentatives de marchandisation de la vie, à commencer par le système agroalimentaire. Nos luttes ont été un obstacle majeur à la progression de cette organisation.

Nous serons là pour dénoncer l’OMC et pour brandir la bannière de la souveraineté alimentaire. Nous dénoncerons les gouvernements qui, après avoir constaté l’affaiblissement de l’OMC, veulent recourir à des traités de libre-échange bilatéraux et régionaux qui menacent d’anéantir nos systèmes alimentaires, tout comme l’OMC l’a fait au cours des deux dernières décennies.

Nous insistons pour que l’agriculture ne fasse partie d’aucune des négociations de l’OMC !

NON À L’OMC ! NON AUX ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE !

NON AUX ACCORDS SUR LES SERVICES !

POUR LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE DES PEUPLES !

MONDIALISONS LA LUTTE ! MONDIALISONS L’ESPOIR !

MANIFESTATION INTERNATIONALE
Genève, 9 décembre 14h, place de la Navigation

Rudi Berli


lundi, 13 novembre 2017
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article de Jean-Luc Wenger paru dans Le Courrier du 10 novembre 2017

Rencontre avec Fernand Cuche qui poursuit sa lutte pour une politique agricole durable.

«Nous ne pouvons pas régater sur
le prix du lait. Un producteur touche 50 cen- times le litre en Suisse, alors que c’est 25 centimes en France. Nous ne sommes pas concurrentiels.»

lire l'article

mardi, 07 novembre 2017
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Pour le projet du domaine du Lombric qui se situe à Sugiez dans le Vully fribourgeois nous cherchons un couple ou deux personnes célibataires qui rêvent de pouvoir développer un jardin en permaculture pour soi et pour les autres en collaboration avec un jeune couple de permaculteurs.

Le domaine du Lombric est un projet qui a démarré il y a 5 ans. Il recouvre une surface de 8000 m2 dont environ 3000 m2 sont prêts à être cultivés. Il est composé d’un étang, de deux serres, de plusieurs terrasses et buttes autofertiles ou lasagnes, d’une terrasse de 50 mètres de long pour développer de l’agroforesterie, d’un mandala en projet d’une surface de 12 m de diamètre, d’une douzaine de chèvres Mohair et de trois moutons Ouessant. Depuis 5 ans le domaine a été préparé, transformé et cultivé selon les principes de la permaculture. Une petite clientèle profite déjà de ses paniers. Il est désormais trop grand pour être soigné et cultivé par une seule personne. C’est pourquoi un couple de permaculteurs a décidé de se joindre au projet et de louer l’appartement de 5 pièces et demi qui est lié au domaine du Lombric. Nous cherchons maintenant encore un couple ou deux personnes célibataires intéressées par le projet et l’appartement en colocation. Le prix de la colocation n’est pas encore définitif, mais il variera entre maximum 1400.- et minimum 900.- (entre 700 et 450.- par personne), une partie de la location pouvant être transformée en heure de travail permacole pour diminuer le prix.

Pour avoir une idée du lieu vous pouvez aller sur la page Facebook «Domaine du lombric».

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à me contacter au 079 458 19 15 ou par mail pachervet@sunrise.ch

> flyer annonce


mardi, 07 novembre 2017
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La souveraineté au service des peuples

Suivi de : L’agriculture paysanne, la voie de l’avenir !
Samir Amin


Collection PubliCetim no 41, éditions du CETIM, Genève, 2017, 9782880531270, 96 pages.

Résumé: Un point fait aujourd’hui largement débat : faut-il soutenir ou au contraire rejeter la souveraineté nationale ? Or pour l’auteur, cette question de stratégie fait l’objet de graves malentendus, tant que son contenu de classe n’est pas identifié.
En effet, dans les sociétés capitalistes, le bloc social dominant conçoit toujours la souveraineté nationale comme un instrument pour promouvoir ses intérêts de classe. On comprend dès lors pourquoi le discours national faisant l’éloge des vertus de la souveraineté ‒ tout en cachant les intérêts de classe qu’elle sert ‒ a toujours été inacceptable pour tous ceux qui défendent les classes travailleuses.

Pourtant, nous ne devrions pas réduire la défense de la souveraineté à cette modalité. Cette défense n'est pas moins décisive pour la protection d’une alternative populaire. Elle constitue même une condition incontournable d’avancées dans cette direction.

La question agraire, l’accès à la terre pour tous, la souveraineté alimentaire sont au cœur des problèmes à résoudre. Et l’agriculture paysanne s’impose comme la voie de l’avenir !


> détails sur le site du Cetim

Livre à commander à contact@cetim.ch

Prix CHF 11.-