vendredi, 26 mai 2017
vendredi, 30 décembre 2016

Pages de Gauche - octobre 2016
Le Valaisan Mathias Reynard et le Bâlois Beat Jans, tous les deux conseillers nationaux PS, nous ont accordé cet entretien à Berne, lors de la session d'automne des chambres fédérales. Nous voulions discuter aussi ouvertement que possible des positions du Parti socialiste à l'égard de la paysannerie et des politiques agricoles, sujet qui suscite parfois quelques frictions à l'intérieur du groupe parlementaire. Ulrike Minkner, membre du syndicat Uniterre, nous accompagnait.
lundi, 26 décembre 2016
Un contre-projet en embuscade pour notre propre initiative
Le 29 novembre dernier, la plénière du Conseil des États a adopté le contre-projet à l'initiative « sécurité alimentaire » de l'Union Suisse des Paysans. Il serait faux de croire que cette décision ne concerne que l'initiative mentionnée. À de multiples reprises, les Sénateurs ont précisé que ce contre-projet n'est pas seulement une réponse à l'initiative de l'USP, mais bien une stratégie visant à se positionner très clairement pour mieux combattre les initiatives des Verts « Pour des aliments équitables » et celle d'Uniterre « Pour la souveraineté alimentaire ». C'est maintenant au tour du Conseil national d'étudier ce contre-projet pour qu'il soit soumis au vote avec l'initiative de l'USP (si celle-ci n'est pas retirée).
mardi, 20 décembre 2016
A Enges, sur les hauts de Cressier, la place devant la ferme de Vanessa Renfer et d'Etienne Richard est souvent bien occupée. Des camionnettes, des voitures, un fourgon, un tracteur. Cet encombrement est plutôt bon signe. La ferme bouge, vit et évolue, mais dans quel sens ? Nous allons le découvrir au fil de cette interview de Vanessa Renfer, paysanne et représentante de la section neuchâteloise au comité d'Uniterre.
 
mardi, 20 décembre 2016
Daniel Künzi, cinéaste genevois originaire du Jura, nous offre un film d'une grande sensibilité sur le monde paysan. Pendant un peu plus d'un an, Daniel choisit de suivre trois familles jurassiennes. Sous l'oeil bienveillant de sa caméra, il leur donne l'occasion de partager avec le grand public leur quotidien et leur vision de ce qu'est devenue l'agriculture aujourd'hui.
mercredi, 14 décembre 2016
Pour la première fois une multinationale est inculpée devant un tribunal international à la Haye. Mais qu'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas encore la Cour Pénale Internationale (CPI) mais un tribunal international d'opinion qui a siégé à la Haye du 14 au 16 octobre passé.
mercredi, 14 décembre 2016
Parallèlement au Tribunal Monsanto se sont tenus de nombreux ateliers et conférences qui faisaient la part belle tant aux militants et scientifiques de prestige qu'aux initiatives des mouvements sociaux. 
 
mardi, 13 décembre 2016
Le 17 novembre 2016, Swissaid-Genève organisait une table ronde sur le thème: "Huile de palme: un danger pour les paysans ici et ailleurs?"
Uniterre participait au panel pour défendre l'agriculture paysanne suisse et du sud face à l'agroindustrie et pour s'opposer à l'accord de libre-échange avec la Malaisie.
Découvrez le rapport et la vidéo du débat.
mardi, 13 décembre 2016
Notre lait n'est pas un produit agricole - mais un produit naturel précieux
Samedi 10 décembre, Uniterre a appelé à une journée d'action nationale Lait Cru et a servi du lait cru dans divers lieux en Suisse. L'action a été un succès et nous a donné l'opportunité de discuter avec la population des conditions misérables ayant cours dans la branche du lait. A Lausanne, Fribourg, Bern, Zürich et St.Imier, le lait cru a été soit distribué soit vendu à un prix équitable.
 
mardi, 13 décembre 2016
Vidéo de la manifestation Stop TISA à Genève avec une présence d'Uniterre "Moins dOMC, plus de souveraineté alimentaire!"
 
vendredi, 09 décembre 2016
L'organisation de défense des producteurs de lait Big-M qui est également membre, comme Uniterre, de l'European Milk Board, nous a fait parvenir une proposition pour une gestion des quantités dans le marché laitier. 
Il s'agit d'une base qui doit servir de départ pour une discussion afin de faire enfin avancer ce dossier incontournable de la gestion des quantités afin de pouvoir retrouver une valorisation du lait pour pouvoir atteindre un prix rémunérateur pour les producteurs.
vendredi, 09 décembre 2016
La commission économie et redevances du Conseil des Etats propose un contre-projet à l'initiative de l'Union suisse des paysans « pour la sécurité alimentaire ». Ce nouveau texte est issu d'une réflexion large incluant également les autres initiatives déposées (Uniterre, les Verts et les vaches à cornes).
vendredi, 09 décembre 2016
Un petit groupe engagé s'est retrouvé le 5 novembre dans le restaurant Bären à Ostermundigen. Les discussions ont été très enrichissantes et de bonnes idées ont été proposées : organiser une vente de lait cru sur Berne lors de la journée «Action Lait  Cru» du 10 Décembre d'Uniterre, mener 2-3 actions sur les fermes des membres Uniterre, organiser une rencontre entre les fondateurs des différents systèmes de paniers bio existants sur Bern (Légummes, Heimenhaus Biohof, Soliterre, Radiesli, etc), proposer une aide juridique pour les agriculteurs et agricultrices, etc. Mais avant tout, il est important de recruter d'autres membres !
vendredi, 09 décembre 2016
Le 10 novembre a eu lieu à Bern le symposium « 20 ans d'utilisation du génie génétique dans l'agriculture. Quels risques et quelles alternatives ? », organisé par Schweizer Alliance Gentechfrei (SAG), par l'Alliance suisse pour une agriculture sans génie génétique (STOP OGM) et avec le soutien de Stiftung Mercator Schweiz.
vendredi, 09 décembre 2016
En février 2015, Julien Kauer a lancé un projet pour conduire une école kényane vers la souveraineté alimentaire. Ce projet doit permettre à l'école d'Isegeretoto d'atteindre l'autosuffisance alimentaire avec des méthodes biologiques. 
Depuis trois mois, après deux ans de travail, l'école est devenue autosuffisante en légumes et céréales pour un tiers de l'année», raconte Julien. Comme l'école vise également l'autonomie financière, il est nécessaire de produire un surplus de denrées qui pourra financer les ressources du restant de l'année. Le prix de l'alimentation est un problème majeur au Ke­nya, où il a quintuplé en huit ans. Conférences, formation, le projet est sur la bonne voie. Néanmoins une recherche de fonds a été lancée pour le finaliser.
mardi, 06 décembre 2016
communiqué de presse
Le 10 décembre, en ville comme à la campagne, des paysannes et des paysans tiendront des stands de vente ou de distribution de lait cru. Par cette action symbolique, Uniterre souhaite remettre le travail de la famille paysanne au centre de la production laitière et offrir à toutes et tous la possibilité de connaître le vrai goût du lait, celui qui sort du pis, celui que l'industrie refuse de payer au juste prix laissant croire qu'il n'a pas de valeur.
jeudi, 01 décembre 2016
Depuis plus de 10 ans, La Via Campesina s'engage pour obtenir une déclaration de l'ONU sur les droits des paysan-ne-s et autres personnes travaillant en milieu rural. Depuis 2013, cette déclaration est en négociation au Conseil des Droits de l'Homme.
Découvrez plusieurs interviews de paysannes et paysans.
mardi, 29 novembre 2016
aux médiasLausanne, le 29 novembre 2016
Contre projet du Conseil des Etats à l'initiative « Sécurité alimentaire »: Un contre projet inabouti qui noie le poisson dans l'eau
Uniterre et l'initiative « Pour la souveraineté alimentaire » a pris connaissance de la décision du Conseil des Etats d'opposer un contre-projet à l'initiative « sécurité alimentaire ». Dans le rapport de la commission CER-E, il est indiqué que ce contre-projet répond partiellement aux attentes de notre initiative ; ce que nous contestons clairement.
mardi, 29 novembre 2016
Se réapproprier nos systèmes alimentaires
Il y a quelques années, Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation affirmait que l'un des principaux problèmes ayant provoqué l'impasse alimentaire actuelle était le manque de démocratie de nos systèmes alimentaires. Il fallait donc repartir des villages, des villes, des citoyens pour redéfinir les systèmes les plus appropriés et redonner du pouvoir aux populations au détriment des sociétés transnationales.
mardi, 29 novembre 2016
Participez à la 1ère journée nationale du lait cru !
Pourquoi une action de promotion pour le lait cru ? Parce que c'est bon, parce que c'est sain et parce qu'il symbolise le produit que toutes les industries s'arrachent pour faire leur beurre, sans vouloir y mettre le prix.
lundi, 21 novembre 2016
communiqué de presse European Coordination Via Campesina - 18 novembre 2016
Presque un an après le grand raout de la COP21, c'est bien plus discrètement que les représentants de 196 États sont réunis au Maroc pour la COP22, aussi appelée parfois « COP de l'agriculture ». Le risque est grand pour les paysannes et paysans du monde de voir leurs terres confisquées sous prétexte de lutte contre les dérèglements climatiques.
mercredi, 16 novembre 2016
Les Potagers de Gaia, producteur de légumes cultivés biologiquement et situé à Hermance (GE), recherchent un/e collaborateur/trice pour travailler dès mars 2017.
Tâches pour ce poste :- Tous les travaux dans les cultures de légumes (plantation, semis, suivi)- Une livraison hebdomadaire de légumes- Confection hebdomadaire des paniers- Gérer les cultures et le marché à la ferme un week end sur trois ainsi que les animaux (poules, chevaux)- Accueillir des volontaires (WWOOF) non expérimenté pour partager et s'occuper des cultures ensemble
Voir l'offre complète
mardi, 15 novembre 2016
Au-delà des problématiques locales, cantonales et nationales, la FRACP partage les principes de solidarité et d'engagement à long terme entre consommateurs et producteurs avec de nombreux autres réseaux (Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne en France AMAP et MIRAMAP, SOLAWI en Allemagne et en Autriche ...); regroupés au sein du réseau Urgenci Europe. 
vendredi, 11 novembre 2016
par Samir Laouadi
La deuxième édition du Forum de Nyéléni Europe - le plus grand rassemblement européen de défense du droit à la souveraineté alimentaire - a pris in dimanche dernier à Cluj-Napoca, en Roumanie. Bilan. 
 
mardi, 08 novembre 2016
Actuellement, il y a 15 projets d'agriculture contractuelle en Suisse allemande. Le 22 septembre, des membres et sympathisant-e-s d'Uniterre ont rendu visite au projet «Bioco» fondé en 2013, à Gebenstorf près de Baden. Sur la ferme Demeter d'Astrid et de Michael Köhnken, 40 ares servent à produire des légumes pour les 50 abonné-e-s et les 100 membres de la coopérative. La ferme produit également de l'épeautre, élève des vaches mères et cultive 75 arbres haute-tige. 
mardi, 08 novembre 2016
Dès 2017, mon statut va changer. Je vais passer du militant salarié au militant bénévole. Je serai comme vous, cher.e.sami.e.s, occupé ailleurs, mais le regard régulièrement pointé sur les activités d'Uniterre et les activités du mouvement pour la souveraineté alimentaire. Mon coeur battra toujours pour des prix équitables, pour des circuits courts et pour que demain l'agriculture en laquelle je crois, celle des paysannes et des paysans, celle des citoyennes et des citoyens, soit toujours plus forte que celle où la vie n'est plus, celle des consortiums industriels et des pouvoirs financiers.
lundi, 18 septembre 2017

Si vous avez ouvert ne serait-ce qu’un seul journal ces dernières semaines, vous n’avez sans doute pas pu y échapper. Le terme « équitable » est partout. Il est particulièrement bien présent dans la bouche des porte-paroles de grandes firmes qui veulent donner une image positive et valorisante à leur employeur.

Nous connaissons tous le commerce équitable, avec les Magasins du Monde (en allemand : Weltläden) ou Max Havelaar, qui ont pour objectif d’offrir des conditions de vie décentes aux paysan-ne-s producteurs des quatre coins du globe. Il a fallu cependant bien des années pour que des voix s’élèvent et démontrent que la paysannerie suisse aurait bien besoin d’un peu plus d’équité elle aussi. Nous aurons néanmoins vite fait de remarquer que c’est un excellent argument publicitaire. Deux petits malins en Suisse l’ont très bien compris, sans faire tellement d’efforts.

Migros tout d’abord, qui dans une interview proclame que « tout son assortiment de lait peut être qualifié d’équitable, car le prix versé aux producteurs est le plus élevé de tout le pays ». Soit. Drôle de calcul quand même. Payer plus que d’autres ne signifie absolument pas que ce prix est correct. On en est même très loin. Ensuite, nous avons le petit nouveau Aldi, qui surfe sur la vague de sympathie à l’égard des paysans et sort, en collaboration avec Cremo, un lait équitable. Il fallait être bien assis en découvrant ce qui se cache derrière ce nouveau label. D’abord, une exigence supplémentaire vient peser sur les agriculteurs : le programme SRPA, obligatoire, est même carrément doublé pour atteindre 26 sorties mensuelles. Si le producteur possède une stabulation libre, à la rigueur, pas de problème. Mais s’il n’a pas eu l’opportunité de construire une écurie plus moderne, le voilà contraint d’utiliser une partie de son samedi pour sortir ses vaches, sans quoi il n’arrivera pas à son quota. Merci Aldi de quand même laisser le paysan se reposer le dimanche… Mais surtout, n’allons évidemment pas croire qu’ils font tout ça pour la beauté du geste ! S’ils augmentent effectivement le prix versé aux producteurs d’une vingtaine de centimes en moyenne, c’est bien 35 centimes de plus que les consommateurs devront débourser pour obtenir ce lait. Et voilà comment on gagne un peu plus tout en se donnant bonne conscience. Mais Aldi nous rétorquera sans doute que c’est pour le marketing et les frais divers…

On peut donc légitimement se demander: Qui se fait le plus arnaquer dans l’histoire ? Le paysan qui bosse un peu plus pour ces 20 centimes supplémentaires, alors que le prix final est de toute façon très loin de suffire pour vivre de la production laitière ? Ou le consommateur qui croit bien faire mais participe surtout à engraisser encore un peu plus des distributeurs qui ne sont pourtant vraiment pas à plaindre ?

A Uniterre, nous pensons que Migros et Aldi ont besoin d’un petit cours de rattrapage de français : « Equité : Caractère de ce qui est fait avec justice et impartialité ; l’équité d’un partage». Il est certain en tout cas que pour le moment, ces deux gammes de produits en sont dépourvues. L’équité, voyez-vous, se mérite. Les paysans ont rempli leur contrat. Chers distributeurs, c’est votre tour !

Vanessa Renfer


jeudi, 14 septembre 2017
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Faut-il inscrire le principe de sécurité alimentaire dans la Constitution? La question est posée aux citoyens suisses lors du scrutin du 24 septembre. Place publique de la Radio Télévision Neuchâtel (RTN) ouvre le débat avec quatre invités:

- Michel Darbellay, directeur de la Chambre jurassienne d’agriculture

- Francis Egger, membre de la direction de l’Union suisse des paysans

- Vanessa Renfer, paysanne à Enges et sécretaire syndicale d'Uniterre

- Noémie Roten, collaboratrice scientifique d’Avenir Suisse.

https://www.rtn.ch/rtn/Programmes/emissions/Place-...



jeudi, 14 septembre 2017
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Quelles tomates, quelles salades, quelles côtelettes dans vos assiettes? C’est la question que pose en filigrane le vote sur la sécurité alimentaire, sur lequel vous vous prononcerez le 24 septembre. Quels sont les enjeux du débat? Comment garantir aux Suisses un approvisionnement durable ET suffisant? Quelle dose de protectionnisme face au libre marché? Et finalement quelle agriculture pour demain? A 10 jours du vote, Infrarouge a ouvert le débat mercredi 13 septembre.

A ne pas manquer!

https://www.rts.ch/emissions/infrarouge/

lundi, 11 septembre 2017
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Tout d’abord, j’aimerais commencer par féliciter la nouvelle équipe du secrétariat d’Uniterre : Michelle, Berthe et Vanessa car pour un ancien président d’Uniterre, c’est vraiment un plaisir et une joie sans pareil de voir que des personnes de cette qualité accompagnent notre mouvement.

Mais je devrais presque dire normal chez nous ! Car, si nous faisons un petit retour en arrière avec les personnages que j’ai connu : alors d’abord Gérard Vuffray et Fernand Cuche – des communicateurs, chercheurs et surtout des participants important à la création du mouvement Européen et Mondial de la Via Campesina ; mais aussi des premières réflexions sur la souveraineté alimentaire… Merci à Fernand d’être encore à nos côtés et toutes mes pensées émues pour Gérard…

Quand ces deux-là ont arrêté leur travail au secrétariat, ils avaient déjà une idée très claire de leurs remplaçants : Valentina et Nicolas ! Qui avaient postulés ensemble, et étaient déjà estampillés « Uniterre »… Bref, l’affaire fut rondement menée : approbation du comité et c’était parti ! Quel bonheur ce fut de travailler avec eux ! Un engagement à 200 %, l’envie de changer la société et d’améliorer les conditions de vie des paysans, ils avaient l’ADN d’Uniterre dans le sang. Toujours de bonne humeur et avec une vision positive de notre action, des idées qui fourmillaient jours et nuits, des communiqués de presse qui s’écrivaient au coup de cœur ou de colère mais aussi toujours un raisonnement d’avance (rarement des « non » mais le plus souvent possible des « oui... mais »), une capacité et une rapidité de travail totalement hors norme ! Vous vous direz « que d’éloges ! » mais c’est ce que j’ai ressenti tout au long de notre collaboration.

En 10 ans, ils ont mené de sacrés combats :

  • une campagne pour des prix rémunérateurs (1fr.-/litre de lait aux producteurs)
  • une grève du lait et une révolte paysanne
  • la mise en place du mouvement Souveraineté Alimentaire en Suisse et en Europe
  • la création d’EMB (European Milk Board) en Suisse et en Europe
  • Et en apothéose, la campagne de la récolte des signatures pour l’initiative de la Souveraineté Alimentaire !!

Les familles paysannes membres ou non d’Uniterre ne peuvent que remercier le travail et la vision de Valentina et Nicolas pour essayer de ralentir les méfaits de nos politiques ainsi que les tergiversations des employés de l’USP beaucoup trop bien payés…

Valentina et Nicolas nous ont encore une fois montré que le travail syndical va bien au delà du simple « boulot alimentaire », c’est un travail que l’on fait par passion, par convictions !

Voilà pour moi comme ancien président, je ne peux que dire Merci Merci Merci à cette superbe Team et au plaisir de vous recroiser comme membres lors d’une prochaine action Uniterre.

Par la même occasion, je tiens à remercier toutes les autres personnes qui ont œuvrées au secrétariat d’Uniterre : Valérie, Sylvie, Anne, Eline, etc (mes excuses à ceux que j’ai oubliés) mais aussi tous ceux qui y œuvrent toujours et, pour certains, depuis de nombreuses années : Claude, Mireille, Ulrike, Mathias et Rudi. Rudi qui vit et avance avec Uniterre hier, aujourd’hui et demain !

Alors un grand Merci à vous tous !

Pierre André Tombez


lundi, 11 septembre 2017
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Interview croisée entre les deux nouvelles secrétaires d’Uniterre, celles qui dorénavent défendront votre vision de l’agriculture.


Vanessa : Quel est ton lien avec le monde agricole?

Michelle : Je viens du Valais. Certains de mes oncles étaient agriculteurs, vignerons, arboriculteurs, apiculteurs, passionnés de la race d’Hérens et comme enfant, je passais les étés au mayen ou chez mon parrain.

Le lien avec l’agriculture passe aussi par les produits : le beurre d’alpage, les tommes, la viande séchée, les asperges, les abricots….On se réjouissait chaque saison de retrouver les produits, dont on connaissait la provenance et qui étaient bien évidemment les meilleurs du monde !

Le lien avec l’agriculture n’est pas que suisse, en effet j’ai travaillé longtemps pour le commerce équitable et ensuite pour Max Havelaar avec des communautés paysannes d’Amérique centrale et du sud. J’ai été témoin de la détérioration de la situation des paysans au fil des traités de libre-échange…


Michelle : Et toi, Vanessa, où as-tu grandi ?

Vanessa : Je suis née dans la banlieue de Lausanne et j’y ai vécu jusqu’à l’âge de 26 ans. Une vie parfaitement citadine, un père mécanicien parti bien trop vite et une mère employée de commerce. Mais j’étais tellement plus à l’aise en pleine nature, et il a suffi d’un séjour dans la ferme d’un couple d’amis pour que ma décision soit prise, à 12 ans : un jour, j’épouserai un paysan ! Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de réaliser son rêve.

Aujourd’hui je travaille avec mon ami sur l’exploitation de sa famille, tout en élevant nos 4 enfants. Nous venons d’arrêter la production laitière pour passer aux vaches mères, et nous faisons aussi de l’avancement de poussins, et un peu de viticulture. La vente directe se développe.

Parallèlement, je suis au comité des paysannes neuchâteloises, et depuis le début de l’année, je suis également conseillère communale (= municipale) dans mon village.


Vanessa : Comment as-tu connu Uniterre?

Michelle : Lorsque je travaillais à Swissaid, nous avions eu des réunions entre les ONG romandes et Uniterre sur le thème de l’agriculture. C’est Gérard Vuffray qui venait à ces réunions. Uniterre, avec raison, voulait sensibiliser les ONG de développement sur l’agriculture suisse. C’est vrai qu’à l’époque les ONG ne faisaient pas vraiment le lien et en fait on pensait que l’agriculture suisse allait plutôt bien.

A StopOGM, j’ai côtoyé Fernand Cuche et Gérard. Puis à Agridea, j’ai travaillé avec Valentina. Enfin mon lien avec Uniterre ne date pas d’hier !


Michelle : D’où te vient ton engagement pour Uniterre ?
Et tes capacités d’écriture ?

Vanessa : Bonne question ! Quand j’ai connu mon ami, il m’a parlé des blocages au début des années 2000 avec les tracteurs devant la centrale Migros, et de son passage au tribunal pour une amende symbolique. Par la suite, il y a eu la grève du lait en 2009 et j’ai été vraiment fière de participer au mouvement général. Je m’y suis sentie juste bien, au milieu des bonnes personnes. Il m’a ensuite fallu quelques années de patience, le temps que les enfants grandissent un peu, pour pouvoir donner ma pleine mesure. Aujourd’hui, je découvre une activité vraiment passionnante, et qui me pousse à prendre contact chaque jour avec de nouvelles personnes. Je ne pensais pas le dire un jour, mais sortir de sa zone de confort, c’est très enrichissant.

De façon plus générale, j’ai toujours éprouvé un intérêt certain pour la politique, les votations, le civisme. Nous avons en Suisse un système qu’on peut qualifier de lent, de complexe, mais où nous avons la possibilité d’exprimer nos idéaux. Ne pas l’utiliser, c’est du gâchis. Même si parfois, je me dis que ma vie serait plus simple si je fermais les yeux.

L’écriture, cela me vient en partie de ma scolarité faite dans une section littéraire (latin-anglais) jusqu’à la maturité fédérale. Forcément, on y développe certaines capacités. Mais surtout, je lis énormément. Je dévore. Et quand on aime écrire, tout est plus facile. Quand on apprend que ses textes plaisent et correspondent aux attentes, on est d’autant plus motivé. Par contre, je découvre qu’écrire, et tout spécialement pour Uniterre, me rend très visible, et c’est aussi quelque chose qu’il faut apprendre à gérer.


Vanessa : Pourquoi as-tu décidé de postuler à Uniterre?

Michelle : Durant les 15 années à Agridea, j’ai pu constater combien les familles paysannes étaient inventives et créatives pour se diversifier, pour maintenir leur exploitation. Cela au prix d’un immense travail et d’un cumul de plusieurs métiers : paysan-ne, fromager/ère ou boucher/ère, commerçant-e, comptable, etc.

Et durant ces années, j’ai suivi le travail d’Uniterre en gardant le contact avec Valentina et Nicolas. Je pense qu’Uniterre, par son indépendance, joue un rôle-clé dans le paysage suisse : précurseur et pionnier, critique éclairé et compétent, enraciné et visionnaire. En fait, j’ai souvent dit que j’aimerais travailler à Uniterre !

Et puis il me semble que la souveraineté alimentaire détient un immense potentiel : celui de créer un large et réel débat sur ce que pourrait / devrait être l’agriculture de demain.


Michelle : Quel est ton souhait pour les familles paysannes ?

Vanessa : Que toutes les petites initiatives qu’on voit fleurir ici et là prennent tellement d’importance qu’elles finissent par retourner complètement la situation et rendent les industries agro-alimentaires complètement obsolètes. Et que l’agriculture reprenne la place qu’elle mérite dans la grande pyramide des besoins humains.


Vanessa : Qu’est-ce que tu as envie d’accomplir?

Michelle : Je veux contribuer, avec mes collègues, au renforcement de l’association, c’est-à-dire d’une part, répondre au mieux aux attentes des membres actuels, approcher les jeunes actifs dans l’agriculture et des consommatrices et consommateurs. Je voudrais qu’Uniterre soit une association portée par ses membres.


Michelle : Que veux-tu réaliser au sein d’Uniterre ?

Vanessa : Je voudrais aider à faire briller à nouveau l’étincelle qui pousse les paysans à sortir de chez eux pour défendre leurs droits. Je voudrais que ce que j’écris soit suffisamment motivant pour qu’ils se disent : « Tiens, si on allait écouter ce qui se dit à cette assemblée, ils ont de bonnes idées ».


Vanessa : En ce qui concerne l’agriculture, quel est actuellement ton plus gros coup de gueule?

Michelle : En fait c’est un coup de gueule permanent contre un pragmatisme dominant qui fait croire que « ma foi on ne peut pas faire autrement », un aveuglement qui maintien des systèmes dont on connaît depuis des décennies les faiblesses et où tous les maillons de la chaîne s’acharnent à assurer leur survie (sachant que la position la plus précaire se situe en début de chaîne !).

Je m’insurge contre le fait que la matière première (qui est la base de l’alimentation et le fonds de commerce de tous les business de l’agroalimentaire) ne soit pas honorée, c’est-à-dire payée à un prix correspondant à sa valeur… Combien d’emplois sont-ils générés grâce aux paysans (en amont et en aval de la production)?


Vanessa : et ton plus beau coup de cœur?

Michelle : Le rapprochement producteurs – consommateurs. Toutes les initiatives qui démontrent qu’autrement c’est (aussi) possible !


Michelle : Que devrait-on changer en priorité ?

Vanessa : La confiance des paysans dans leur propre valeur. Nous l’oublions, à force de travailler, de faire des choses pas toujours très gratifiantes, et avec la misère qui est versée pour notre travail. Mais nous devrions être les rois du pétrole, puisqu’entre nos mains sont concentrés les terres, le savoir-faire et la passion. Prendre pleinement conscience de cela permet de s’ouvrir toutes les portes, faire tomber les barrières et reprendre la main sur un système qui nous a totalement échappé.


jeudi, 07 septembre 2017
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La sécurité alimentaire, en votation le 24 septembre, ne fait pas l'unanimité. Débat entre Pierre-André Tombez, président de l'Alliance pour la souveraineté alimentaire, et Jacques Bourgeois, directeur de l'Union suisse des paysans (PLR/FR).

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/linitiat...

jeudi, 07 septembre 2017
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L’Allemagne est le premier producteur européen de porc bon marché. Mais à quel prix ? Enquête sur un modèle industriel grassement subventionné, responsable d’un dumping social, économique et écologique à grande échelle.

Documentaire à ne pas manquer passé sur ARTE le 5 septembre.

https://www.arte.tv/fr/videos/064368-000-A/le-vrai...

jeudi, 07 septembre 2017
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Pierre André Tombez est intervenu le 6 septembre au télé journal du 12h45 concernant la votation du 24 septembre.

https://www.rts.ch/play/tv/12h45/video/12h45?id=88... (à partir de 10')

jeudi, 07 septembre 2017
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Pierre-André Tombez, président de l’Alliance pour la Souveraineté Alimentaire et Rudi Berli, secrétaire Uniterre viennent d'intervenir lors de la Conférence de presse qui a eu lieu aujourd'hui à Bern, intitulée "Le Conseil Fédéral contre la sécurité alimentaire".

Dossier de presse

mercredi, 06 septembre 2017
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Chère Union Suisse des Paysans,

Le beau printemps de cette année nous a offert une jolie surprise. Tu as semblé profiter de cette période féconde pour exprimer une vigueur renouvelée et affirmer une forte volonté d’empoigner à bras le corps le problème lancinant de la crise du lait. Tu as réalisé que l’IP Lait ne faisait pas son travail, ou en tout cas pas en faveur des paysans que tu dis défendre. Tu as remarqué que beaucoup d’entre eux étaient véritablement au bout du rouleau, voire même au-delà malheureusement, que la colère grondait dans les campagnes, qu’une partie de l’opinion publique semblait également se réveiller…