vendredi, 26 mai 2017
mercredi, 08 décembre 2010
20 millions d'hectares de soja RR en Argentine - Impressions et réflexions
de Reto Sonderegger, secrétaire Uniterre
En Argentine, les cultures de soja s'étendent sur une superficie qui est 5 fois plus grande que la Suisse. Elles recouvrent la moitié des terres arables de cette nation de football. 99 % du soja est génétiquement modifié pour résister à l'herbicide Roundup. Toutes les semences ainsi que l'herbicide proviennent de la même entreprise : Monsanto. 
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mardi, 09 novembre 2010
 
Genève, le 9 novembre 2010
jeudi, 14 octobre 2010
Atelier3: Quelle agriculture pour nourrir la ville? Avec Nicolas Bezençon et J-M Chappuis (OFAG).
 
Visionnez la vidéo en basse resolution
lundi, 04 octobre 2010
Les producteurs veulent pouvoir réguler leur production afin de ne plus devoir payer des soutiens aux exportations.
Le 1er octobre, la force obligatoire obligeant les producteurs de lait à verser une taxe de 1 ct./kg de lait sera effective. Ce fonds sera utilisé pour exporter des surplus de matières grasses et de poudre. Cette pratique est contraire au principe de souveraineté alimentaire, car elle entraine un dumping sur les prix à l'exportation et instaure une situation de concurrence déloyale chez nos collègues paysans à l'étranger. En plus d'être taxés, les producteurs suisses n'ont aucune garantie que cette mesure provoque une hausse de prix, car ils n'ont pas la possibilité de réguler eux-mêmes leur offre en fonction des prix et des marchés. Ce privilège reste entre les mains de l'industrie. Les paysans sont à nouveau pris au piège. Le temps est venu de développer de nouvelles règles commerciales plus équitables et de créer une plateforme nationale de régulation des volumes en main des producteurs. 
vendredi, 01 octobre 2010
 Uniterre s'est positionné favorablement et soutien la motion Aebi. C'est un pas dans la bonne direction. Nous l'avons fait savoir au Parlementaires par une lettre. Nous la publions ci-dessous 
lundi, 20 septembre 2010
Une année après le début de la Révolte paysanne, la gestion du marché laitier est un fiasco. Brisons ensemble la montagne de beurre !
Le 11 septembre 2009, les paysans suisses rejoignaient le mouvement de révolte européenne et ses images chocs qui ont fait le tour de la planète. Le 20 septembre, ils bloquaient pacifiquement les rues de Lausanne et notamment les rues proches du Palais de Beaulieu. Une année après, jour pour jour, la situation a empiré. Ils retournent donc devant l'entrée de Beaulieu, ce dimanche 19 septembre 2010, pour manifester leur ras-le-bol et encourager les consommatrices et consommateurs à adhérer « physiquement » et « sportivement » à leur cause...
mardi, 27 juillet 2010
Pluie de cartons rouges pour la Migros
Les producteurs de lait ont besoin de partenaires de marché qui respectent les engagements et les règles préalablement définies. Ils ont besoin d'un prix plus élevé pour couvrir leurs frais de production qui s'élèvent aujourd'hui en moyenne à 1 Fr/litre. Uniterre soutient donc les revendications des producteurs de lait qui se déplacent aujourd'hui devant le siège de la Migros, afin de lui distribuer trois cartons rouges pour les motifs suivants :
lundi, 12 juillet 2010
L'IP-Lait met les paysans sur la paille 
Depuis sa création, il y a une année, cette interprofession a montré son incapacité à gérer les quantités de lait et n'a rien entrepris de sérieux pour juguler une surproduction historique et prévisible de 200 millions de litres. Ces quantités ont créé une montagne de beurre de plus de 10'000 t. La récente décision de dégager 3000 t de beurre sans agir sur une réduction de la quantité produite en amont est une hérésie qui coûte à l'ensemble des producteurs ! Il est à craindre qu'avant que ces tonnes de beurre n'aient fondu sur les dunes égyptiennes (lieu vraisemblable d'exportation), un nouveau Cervin de beurre soit créé !
mercredi, 09 juin 2010
En 2010, en raison de la crise laitière et du déséquilibre entre production de céréales panifiables et fourragères, de nombreuses organisations paysannes se sont exprimées pour chercher des solutions à ces problèmes qui provoquent une forte pression sur les prix.
Uniterre participe au débat. Il a travaillé sur les différentes propositions des organisations telles que la FSPC ou le VKMB et propose un projet novateur, basé sur la production extenso de céréales fourragères, l'encouragement de toutes les cultures fourragères indigènes et la réduction des quantités de lait produites.
 
mardi, 01 juin 2010
Les producteurs de lait refusent l'asservissement moderne
Obliger les paysans à produire des quantités de lait vendues à vil prix sur le marché international se résume à de l'asservissement moderne qui ruine les exploitations du pays. Les producteurs d'Uniterre décident donc d'épandre symboliquement ces quantités de lait sur leurs champs pour éviter qu'elles ne continuent d'engorger le marché et fassent chuter les prix.
mercredi, 19 mai 2010
Uniterre s'engage sur le plan national et international contre le nouveau phénomène de l'accaparement des terres.
Le 20 juin 2010 une conférence organisée par Jetfin Agro a eu lieu à Genève. Des associations avaient dénoncé le soutien du Canton de Genève. Une autre conférence - organisée cette fois par Global AGInvesting Europe s'est déroulée le 9 novembre 2010. Une large coordination s'est constituée afin de protester contre cet événement, dénoncer les pratiques d'accaparement des terres agricoles, et diffuser des informations sur le phénomène d'accaparement et la mondialisation de l'agro-industrie destructive.
vendredi, 14 mai 2010
 
http://www.plainedelaire.ch/
> Une défaire au goût de victoire
> dossier de presse avant les votations
> CP-26 avril 2011
> article paru dans Uniterre, mars 2011
> article paru dans Uniterre, avril 2010
samedi, 17 avril 2010
Journée des luttes paysannes, 17 avril 2010
Qu'est-ce que le 17 avril, journée des luttes paysannes? Ses origines? Ses enjeux? >texte explicatif de La Via Campesina
Cette année, le thème choisi au niveau international: "dire non à l'agroindustrie et à la mainmise des supermarchés sur la paysannerie!"
lundi, 29 mars 2010
novembre 2010: thématique de l'accaparement des terres. Conférence publique et manifestation en marge d'une sommet européen des investisseurs.
juillet 2010: visite au Brésil d'une représentante de la CIU dans le cadre de l'étude sur la souveraineté alimentaire.
vendredi, 12 février 2010
De Poznan en décembre 2008 à Copenhague en décembre 2009.
Dans le cadre des discussions internationales qui font suite à Kyoto, la société civile se mobilise.
Uniterre participe à la campagne pour le "climat et la justice sociale" qui se déroule sur le plan local. Elle a ainsi signé l'appel qui a été publié en décembre 2008:
"Appel Climat et Justice sociale"Changer le monde, pas le climat!
mardi, 02 février 2010
2012
Si le marché laitier suisse est dans la tourmente, il ne se porte pas mieux en Europe. Uniterre travaille étroitement avec les organisations suisses allemandes et européennes qui débattent au sein de l'European Milk board de développer une stratégie permettant de négocier un prix couvrant les coûts de production.
dimanche, 31 janvier 2010
> décembre 2010: quand la profession scie sa branche!
> novembre 2010: Souveraineté alimentaire mal interprétée: paysans, paysannes, à vous de la porter
> octobre 2010: Marché de la viande, où sont les engraisseurs?
> septembre 2010: Un an après le début de la révolte paysanne, qu'est ce qui a changé?
> juillet-août 2010: L'initiative populaire sur la souveraineté alimentaire lancée lors de l'AG
> juin 2010: Un syndicalisme planétaire
> mai 2010: Où se situent nos limites?
> avril 2010: Luttes paysannes ici comme partout
> mars 2010: IP-Lait, la sempiternelle ritournelle
> février 2010: Le revenu une question de point de vue
> janvier 2010: Et si les céréaliers européens s'unissaient?
vendredi, 29 janvier 2010
09.11.2010 Uniterre et une douzaine d'autres organisations manifestent contre l'accaparement des terres dans les pays du Sud qui sont du néocolonialisme financier>communiqué de presse
12.10.2010 Uniterre et une dizaine d'organisations agricoles et citoyennes réunies au sein de la plateforme pour une agriculture socialement durable soutiennent les initiatives cantonales contre l'importation de denrées alimentaires produites dans des conditions écologiques et sociales inadmissibles>communiqué de presse  >Presseerklärung
07.10.2010 Uniterre et la FRACP soutiennent le référendum contre le déclassement aux Cherpines-Charrotons >communiqé de presse
30.09.2010 lettre ouverte aux parlementaires du Conseil National sur la position d'Uniterre par rapport à la Motion Aebi >lettre ouverte
30.09.2010 projet de motion Uniterre pour la gestion du marché laitier
19.09.2010 Après une année de révolte, la situation s'est encore aggravée pour les paysans de manière générale. Pour le lait, la situation reste très mauvaise. Le système de gestion de l'IP-Lait ne fonctionne pas. Plus de 10'000 tonnes de beurre en trop. Les producteurs et consommateurs détruisent cette montagne à coup de bottes devant l'entrée de Beaulieu à Lausanne >communiqué  >Presseerklärung
27.07.2010 Action Zurich, devant la direction de Migros Suisse. Plus de 300 producteurs venus de toute la Suisse se sont donnés rendez-vous pour dénoncer le double discours de la Migros...>communiqué de presse  >Presseerklärung
12.07.2010 Action Berne, L'IP-lait met les paysans sur la paille >communiqué (F)  >communiqué (D)
22.06.2010 L'IP lait continue de se moquer des producteurs. >communiqué
28.05.2010 action du 1er juin: Les producteurs de lait refusent l'asservissement moderne >communiqué  >Presseerklärung
05.05.2010 Biodiversität: falsche Reaktion vom SBV >Medienmitteilung
29.04.2010 quatre producteurs entendus par la justice fribourgeoise pour des plaintes de cadres d'ELSA >communiqué
20.04.2010 Des projets de commercialisation de céréales et de lait équitables à soutenir sur fond de crise laitière >communiqué
17.04.2010  Bäuerinnen und Bauern der Gewerkschaft Uniterre-Zurich feiern heute den internationalen Bauernkampftag. >Medienmitteilung  Célébration de la journée internationale des luttes paysannes à Zurich. >communiqué
08.04.2010 invitation à la presse pour la journée des luttes paysannes du 17 avril 2010. >communiqué Genève  >communiqué Zurich
05.02.2010 La force obligatoire attribuée par le Conseil fédéral doit être octroyée aux producteurs >communiqué
29.01.2010 L'IP-Lait refuse de baisser les quantités globales et d'augmenter les prix du lait d'industrie. >communiqué
lundi, 25 janvier 2010
> Le marché carbone, une menace pour l'agriculture familiale (décembre 2010)
> La plus grande dissémination expérimentale plein champ de plantes transgéniques (décembre 2010)
> Les vautours de l'accaparement des terres (novembre 2010)
> Contre l'importations des produits de la misère. - Freins aux ALEA?(octobre 2010)
> Mobilisation contre l'accaparement des terres (octobre 2010)
> L'accès à la terre au Sénégal est un enjeu de compétition acharnée (juillet 2019)
> La Via Campesina Haïti se mobilise contre la venue d'OGM "humanitaires"  (juin 2010)
> Biochar, une fausse "bonne solution" (mai 2010)
> Paix et souveraineté alimentaire (avril 2010)
> Légumes importés: conditions socialement acceptables? Agrocarburants-conditions sociales et environnementales (avril 2010)
> Une délégation parlementaire en Colombie (mars 2010)
> Droits des paysannes et des paysans: de l'ONU aux luttes sur le terrain! (mars 2010)
> Droits paysans, le processus, la déclaration (février 2010)
> La souveraineté alimentaire vue par Nestlé (janvier 2010)
> Du jatropha bientôt transformé en Argovie au détriment des paysans mozambicains (janvier 2010)
vendredi, 08 janvier 2010
133 candidats au Conseil national et au Conseil des Etats ont signé le pacte d'Uniterre.
133 candidats de toute la Suisse romande, provenant des différentes forces politiques ont signé le Pacte du syndicat Uniterre intitulé «Pour une agriculture citoyenne basée sur la souveraineté alimentaire». 15 parmi eux ont été élus.
mercredi, 03 avril 2019
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Article d'ECVC:

Réunis pour son Assemblée Générale, les délégués et deleguées de la Coordination Européenne Via Campesina (ECVC) expriment leur solidarité avec les camarades du MAB (Mouvement contre les barrages) et dénoncent les meurtres de leurs militant.e.s, Dilma Ferreira Silva, Claudio Costa de Silva et Hilton Lopès.

Ces faits s’inscrivent dans une politique inacceptable de criminalisation et de répression des mouvements sociaux et des luttes au Brésil.
ECVC dénonce l’augmentation de la violence et de la répression au Brésil et dans toute l’Amérique latine.

La semaine dernière, huit dirigeants autochtones du Cauca/Colombie ont été assassinés, ainsi que Sergio, un dirigeant autochtone du Costa Rica.

ECVC condamne la montée de l’extrême droite, du fascisme et de la répression qui profitent aux grandes multinationales qui pillent les ressources des communautés rurales de toute la planète.

Unité et lutte contre la criminalisation des paysans et des militants des droits humains !

lundi, 01 avril 2019
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La Suisse négocie un accord commercial avec le « Mercosur » (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay).

La viande de bœuf responsable de la déforestation et à l’origine de nombreuses violations des droits humains pourrait bientôt entrer en concurrence avec la viande suisse. Utilisons nos voix et envoyons un message au Conseil fédéral pour montrer que les citoyen.ne.s suisses attendent des garanties sociales et environnementales sérieuses.

Signez la pétition ci après: http://chng.it/MVmpgHR6Lk

Merci !

La coalition Mercosur

mercredi, 20 mars 2019
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE de la Coalition sur l’huile de palme

La Coalition sur l'huile de palme* demande au Conseil national de rester fidèle à sa position ce jeudi et d'exclure l'huile de palme de l'accord de libre-échange avec la Malaisie, en cours de négociation. Les plantations de palmiers à huile sont responsables de la destruction catastrophique de la forêt tropicale à proximité immédiate du seul site du patrimoine mondial de l'UNESCO à Sarawak, Malaisie.

(Berne, le 19 mars 2019) Ce jeudi, le Conseil national discutera de deux initiatives cantonales visant à exclure l'huile de palme des accords de libre-échange. Au printemps dernier, le Conseil national a voté par 140:35 en faveur de l'exclusion de l'huile de palme. La Coalition sur l'huile de palme lui demande de rester fidèle à sa position et d'approuver les initiatives cantonales correspondantes de Genève et de Thurgovie.

La Malaisie est encore loin d'une production durable d'huile de palme. Actuellement, une forêt tropicale précieuse est en cours de destruction pour laisser la place à une plantation de palmiers à huile. Elle se situe à proximité immédiate du Parc national du Mulu, le seul site classé au patrimoine naturel mondial de l'UNESCO dans l'État malaisien de Sarawak. Les populations autochtones locales des Penan et Berawan n'ont pas été consultées. L'entreprise d'huile de palme viole ainsi les droits internationalement reconnus des peuples autochtones. Cette décision va également à l'encontre de la promesse répétée de la Malaisie de mettre un terme au déboisement pour planter des palmiers à huile.

"Ce n'est malheureusement que l'un des nombreux cas où les droits de la population locale ne sont pas respectés et où la forêt tropicale est détruite au profit de l’huile de palme", explique Johanna Michel, directrice adjointe du Bruno Manser Fonds. La forêt tropicale est détruite tous les jours au profit de l’huile de palme, qui arrive également en Suisse : en 2018, la Suisse a importé environ un quart de son huile de palme directement de Malaisie. Les réductions tarifaires dans le cadre de l'accord de libre-échange avec la Malaisie stimuleraient davantage les importations d'huile de palme et mettraient ainsi sous forte pression la production et la transformation du colza en Suisse. Cependant, les consommateurs sont très critiques à l'égard de l'huile de palme. Une pétition lancée récemment par le Bruno Manser Fonds, appelant à un moratoire sur de nouvelles plantations de palmiers à huile, a déjà été signée par plus de 43.000 personnes.

Contacts médias

Johanna Michel, Bruno Manser Fond, 079 868 45 45 15

Miges Baumann, Pain pour le prochain, 079 489 38 24

Bertrand Sansonnens, Pro Natura/ Amis de la Terre Suisse, 076 396 02 22

* La coalition contre l’huile de palme est composée des organisations suivantes : Associazione consumatrici e consumatori della Svizzera italiana, Alliance Sud, Biovision, Bruno Manser Fonds, Fédération romande des consommateurs, Fédération suisse des producteurs de céréales, Pain pour le prochain, PanEco, Pro Natura, Public Eye, Stiftung für Konsumentenschutz, Union suisse des paysans, Uniterre.

pdf

mercredi, 13 mars 2019
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Aujourd'hui est lancée en Suisse une pétition de solidarité avec les producteur.trice.s de lait.


Les revendications de cette pétition:


  1. Les prix indicatifs de l’Interprofession Lait (IP Lait) doivent avoir valeur départ ferme (et non franco rampe*)
  2. Les indications de quantités pour la segmentation doivent être faits obligatoirement en kilos
  3. La segmentation doit aussi s’appliquer à l’échelon producteur.trice – acheteur de lait
  4. La livraison de lait en-dessous du prix indicatif-A doit être volontaire pour les producteur.trice.s

* Franco rampe signifie le prix transport compris jusqu'à la laiterie ou l'usine de transformation

Regardez la vidéo ci après: https://www.uniterre.ch/download_file/view/874

Signez la pétition : rdv sur www.farmersolidarity.com/ch

Cette pétition fait partie d'une pétition de solidarité pour tous les producteur.trice.s de lait européen, pétition lancée par l'EMB (European Milk Board). Cette pétition sera lancée à l'ensemble de l'Europe très prochainement.


Explications:

Une production laitière sur mesure – pas de surplus !

Depuis 10 ans la production laitière suisse dépasse les quantités qui peuvent être vendues à un prix raisonnable. Et depuis 10 ans le lait excédentaire est dégagé sur le marché mondial à des prix de dumping. Pour ce lait, le prix payé aux producteur.trice.s signifie des pertes nettes.

La segmentation

La segmentation sépare le lait selon les utilisations en trois segments :

Le segment A : produits laitiers avec une bonne valorisation (protégé par des tarifs douaniers ou des primes de soutien)
Le segment B : produits laitiers avec une valorisation limitée càd. plus de pression de concurrence (pas de protection, pas de soutien), à l’exception de lait d’industrie transformé en fromage pour l’exportation
Le segment C : produits de régulation, de dégagement sans soutien

La segmentation devrait remplir deux fonctions :

  1. Elle sépare sur le marché le lait vendu dans le segment protégé, ou les quantités au bénéfice d’une prime de soutien direct. Ce lait est désigné par lait A (voir règlement Interprofession Lait).
  2. Elle devrait donner une liberté de choix aux producteur.trice.s pour leur permettre de décider s’ils.elles veulent produire du lait mal payé. Pour pouvoir garantir cette liberté la livraison de lait C devrait être volontaire pour les paysan.ne.s. La segmentation est aujourd’hui contournée, puisque le lait C a quasiment disparu et que le lait excédentaire est déclaré comme lait B. Car à ce moment le.la paysan.ne n’a plus le choix. Dans ce système, les paysan.ne.s livrent forcément des quantités de lait, souvent soutenues par des primes fédérales, mais qui doivent être dégagés à des prix de dumping sur des marchés étrangers.

Plus de transparence et d’obligations

La différence entre le prix indicatif décidé et communiqué par l’IP-Lait et le prix payé aux producteur.trice.s est énorme. Le prix communiqué dans les médias vaut franco rampe. Le prix payé aux producteur.trice.s se situe aujourd’hui entre 10 à 20 centimes en dessous de ce prix ! Les innombrables déductions faites sur chaque litre ne peuvent pas être comparées et ne sont pas transparentes. Le prix franco rampe n’a aucune pertinence.. A l’avenir l’IP-Lait doit fixer le prix indicatif départ ferme. C’est ce prix qui est déterminant pour les paysan.ne.s !

Moins de lait à un meilleur prix

Chaque producteur.trice doit pouvoir choisir s’il.elle veut produire du lait (excédentaire) bon marché ou s’il.elle veut y renoncer. S’il.elle renonce à la production de lait bon marché, le prix de son lait livré doit s’améliorer. De nombreuses fermes surtout dans des zones topographiques moins favorables retrouveraient une perspective. Celui.celle qui veut tout de même livrer ce lait excédentaire bon marché pourra toujours le faire. Mais il.elle devra assumer de son côté tout le coût de « valorisation ». Il n’est pas tolérable de faire payer aux producteur.trice.s qui renoncent à la production d’excédents, les coûts engendrés par la production de ces excédents. Il est inadmissible que des fonds publics soient abusivement utilisés pour ces quantités de lait.

C’est un non-sens absolu de forcer les producteur.trice.s de lait à livrer du lait, qui doit par la suite être dégagé sur le marché mondial. Cela ne sert qu’à amortir les surcapacités des transformateurs laitiers. Ce n’est pas défendable du point du vue économique et écologique très élevé. Ça suffit définitivement!

C’est le travail de traite des vaches qui doit générer de l’argent et pas l’exploitation des paysan.ne.s.

lundi, 11 mars 2019
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Lausanne, le 11 mars 2019

Uniterre note que le Conseil fédéral, malgré le rejet de la "vue d'ensemble" et la large acceptation de l'initiative sur la sécurité alimentaire, ne veut pass'écarter de sa vision de la politique agricole menée jusqu’à présent.
Le découplage systématique de la production, de l'économie, du commerce et des aspects sociaux et environnementaux se poursuit. Cette séparation nous éloigne peu à peu d'une véritable politique agricole et alimentaire.
C'est une grave contradiction que de voir les agriculteur.trice.s répondre à des exigences toujours plus élevées en termes de protection de l'environnement et de bien-être animal, tout en développant une compétitivité et une productivité accrues
sur des marchés ouverts.
Les OGM et autres techniques de génie génétique n'ont pas tenu leur promesse de réduire l'utilisation des pesticides, le moratoire doit donc être prolongé. En ce qui concerne l'augmentation des exigences en matière de formation, la règle
actuelle suffit.
Le droit foncier rural doit être protégé ! Uniterre s'oppose à faciliter l'achat de terrains par des personnes morales dans les conditions proposées. Uniterre est contre la possibilité de dépasser la charge maximale actuelle. Un des problèmes de
l'agriculture est le surendettement. Cette mesure aggravera la situation et affaiblira la survie à long terme des exploitations agricoles.
Reconnaissance des structures collectives des travailleurs agricoles.
La politique agricole doit viser à faciliter et à promouvoir l'accès des jeunes et autres néo-ruraux aux terres agricoles et aux paiements directs. Les structures collectives (associations, coopératives, SA, SARL , etc) de travailleur.se.s devraient avoir la
possibilité d'accéder à la terre et d'être légalement reconnues comme "exploitations agricoles" avec les mêmes droits qu'un exploitant à titre individuel. De plus, nous proposons que ces structures se composent exclusivement de main-d'oeuvre
agricole active.
Dans le cadre de l'amélioration exigée de la situation générale des revenus au stade de la production, Uniterre soutient la demande des paysannes pour l'amélioration de la sécurité sociale et le couplage avec une prime fermière unique.
Le projet est contraire à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales signée par la Suisse. Uniterre appelle à la mise en oeuvre des articles 104 et 104a actuels de la
Constitution, dans le cadre de la loi agricole existante. L'agriculture agricole, qui dépend du sol et des ressources naturelles, doit être systématiquement renforcée.


Contact Uniterre : Rudi Berli, Tel. 078 707 78 83

Communiqué de presse (pdf)

Complément du communiqué de presse

Prise de position complète


vendredi, 08 mars 2019
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Communiqué de presse de La Vía Campesina – Journée internationale des femmes travailleuses.

(Harare, le 8 mars 2019). Les objectifs qui se trouvent à l'origine de la Journée internationale des femmes travailleuses sont toujours en vigueur et deviennent des bannières de lutte des hommes et femmes dans tous les coins de la planète, qui résistent organisé.e.s contre le capitalisme et le patriarcat.

C'est pourquoi aujourd'hui, les femmes de La Vía Campesina de l'Afrique, l'Amérique, l'Asie et l'Europe rejoignent en unité toutes les actions et manifestations convoquées par les femmes travailleuses de la campagne et des villes, dans la lutte pour nos droits et pour la vie.

Ce 8 mars, nous aussi faisons la grève !

Cette journée d'action globale, nous sommes dans les rues, les places publiques, dans les communautés paysannes et dans les zones rurales avec notre force, notre résistance, notre organisation et la réaffirmation de nos bannières de lutte. Dans le contexte actuel d'une offensive sauvage et accablante du capitalisme et de crise migratoire, les inégalités sociales, les conflits, la criminalisation, la xénophobie et l'homophobie augmentent contre ceux et celles qui luttent pour les droits et la vie, ce qui promeut la guerre et provoque la misère et la violence contre des millions de personnes, y inclues des millions de femmes.

C'est pourquoi les femmes de La Vía Campesina, nous nous manifestons aujourd'hui, 8 mars, tel qu'on l'a fait historiquement, en luttant, en nous organisant et en criant : Assez de néolibéralisme, assez de patriarcat ! Nous revendiquons notre projet de construction d'un monde meilleur et notre Déclaration sur les droits de paysannes et paysans et autres personnes travaillant dans les zones rurales, un instrument politique reconnu au sein des Nations Unies et que nous avons obtenu avec la lutte et l'organisation ; cette déclaration protège le droit à une vie digne pour ceux et celles qui nourrissent la planète, tout en préservant la terre, l'eau et les forêts.

Pour nous, les femmes de La Vía Campesina, les aliments ne peuvent pas être des marchandises du marché global, qui s'intéresse au profit et non pas à calmer la faim de millions de personnes. Pour nous, la production d'aliments doit se baser sur les principes de la Souveraineté Alimentaire construite avec l'agroécologie. Dans ce contexte nous sommes les protagonistes : nous favorisons l'agriculture paysanne, fondée sur le respect des droits des paysannes et paysans, ce qui implique un changement des politiques territoriales pour les milieux ruraux, avec une perspective féministe, un féminisme paysan populaire, qui promeut et garantit les droits et la participation des femmes dans les décisions politiques.

Nous croyons que garantir les droits et l'émancipation des femmes est une tâche fondamentale pour mettre fin à la violence de genre. Nous, les femmes et hommes de La Vía Campesina, dans un seul cri de lutte et de libération, nous disons : Pour la dignité des femmes, luttons uni.e.s contre l'exploitation et l'oppression !

Nous restons fermement attaché.e.s à notre mission de germer l'espoir et la libération des femmes de la campagne et des villes partout dans le monde. Nous nous unissons donc dans un esprit de fraternité avec toutes les femmes de la Grève Internationale des Femmes, qui vise à démontrer que le travail des femmes est un facteur clé pour la subsistance et la reproduction de la vie et de l'économie mondiale. Ce n'est qu'avec l'organisation sociale, la formation et l'étude politique, en unité avec d'autres organisations féministes et de travailleuses, que nous pourrons mener notre lutte pour une vie digne pour femmes et hommes.

Pour la dignité des femmes, luttons uni.e.s contre l'exploitation et l'oppression !

vendredi, 01 mars 2019
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Les citoyens helvétiques ont tranché le 10 février dernier. Ils ne souhaitent pas offrir une protection supplémentaire à nos précieux sols. Réflexions en lien avec la Souveraineté alimentaire.

Pour les membres d’Uniterre, la votation du 10 février dernier laisse comme une impression désagréable de déjà-vu. Si l’on reprend les acteurs-clé de cette tragédie, on a d’un côté les Jeunes Verts, dans le rôle des gauchistes idéalistes et dictateurs, et de l’autre, les milieux économiques et les partis bourgeois, posés comme fiers défenseurs de la liberté d’entreprendre. Au cœur du champ de bataille, nos sols continuent de se réduire, impuissants face à l’assaut de nos gourmands besoins en routes, habitations, espaces de détente, de loisirs, et surtout, temples de consommation.

De même que pour le texte que nous avons défendu au mois de septembre 2018, l’initiative Stop Mitage a connu d’abord un excellent départ. Les sondages étaient encourageants. Ils ont malheureusement vite dégringolé, à la faveur de la contre-campagne choc des opposants. Les arguments classiques ont été mis en avant : perte de liberté individuelle, recul économique, extrémisme… et malheureusement, ils ont fait mouche. Au final, c’est 63,7% de votants qui ont dit non.

Nous félicitons les Jeunes Verts pour avoir porté ce débat sur la place publique. Comme bien souvent, la votation populaire est l’occasion de mettre en avant les intérêts collectifs avant notre petit confort personnel. Le comité directeur d’Uniterre avait choisi d’apporter son soutien à l’initiative, parce qu’elle reprenait une de nos préoccupations majeures : la préservation de terres agricoles, précieuse richesse d’un pays, pour garantir l’approvisionnement durable de notre population. Certes, la sévérité du texte dans certains de ces aspects avait de quoi effrayer le monde paysan. Car les constructions agricoles étaient aussi dans le viseur, et en conséquence, certaines productions telles la volaille ou le porc risquaient de voir leurs opportunités diminuer.

Il est pourtant une vérité qu’il est grand temps que nous admettions : nous vivons dans un monde aux contours bien délimités. L’argent peut bien couler à flots, il ne permettra jamais de faire apparaître, d’un coup de baguette magique, de nouvelles terres où nous pourrons nous étendre. A quoi bon construire de nouvelles maisons, si on ne peut nourrir les familles qui s’y trouvent ? Notre génération, mais surtout celles qui nous suivront, auront à se prêter au plus périlleux des exercices d’équilibriste : découvrir le nombre magique, celui d’une population qui, à l’intérieur d’un périmètre défini, voit ses besoins satisfaits, que ce soit en termes d’alimentation, de logements, de places de travail ou d’espaces de détente. Quel est ce nombre ? Est-ce à dire que nous sommes trop nombreux, ou en voie de l’être ? Ou est-ce l’accaparement des privilèges par une poignée d’individus qui crée ce chaos ? Une chose est certaine, une belle occasion d’inverser la vapeur vient encore de nous passer sous le nez.

Vanessa Renfer, secrétaire d'Uniterre et paysanne

jeudi, 28 février 2019

Bonjour! Je suis à la recherche d'un champs pour pouvoir mener à bien un projet en agroforesterie à petite échelle et dans le respect de la nature.

L'idéal serait un terrain relativement plat d'une surface entre 6000m2 et 1 hectare, qui n'aurait pas été exploité trop intensivement durant ces dernières années. Souhaitant entre autre planter des arbres, mon projet porte sur le long terme, c'est pourquoi je désirerais devenir propriétaire du terrain. Si ce dernier était situé dans le canton de Vaud, cela serait idéal, néanmoins je suis ouvert à d'autres cantons romands.

Meilleures salutations!

Thomas Reichen (thomas_reichen@sunrise.ch)

Projet complet

mercredi, 20 février 2019
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Lausanne, le 20 février 2019


Certes, on pense à toutes ses familles paysannes productrices de lait qui ont dû arrêter leur production de lait et se séparer de leur cheptel mais avant tout, nous sommes désolés pour les consommateur.trice.s qui ne trouveront bientôt plus de lait de proximité. Eh oui, nous sommes passés en dessous du seuil fatidique de 20 000 producteur.trice.s de lait en Suisse (19 568) (Fiduciaire TSM - février 2019).

C’est un échec pour la Suisse et son image d’une agriculture traditionnelle. Cela touche toutes les filières : des personnes qui sont sensées faire de la défense professionnelle jusqu’aux écoles qui forment nos jeunes, pour quel avenir ?

Concentration de la production ? Est-ce cela que nous voulons ? Ne devrions nous pas privilégier le maintien des fermes sur l’ensemble du territoire ? Chaque exploitation laitière qui ferme entraine des pertes de places de travail en amont et en aval : cela va du semencier au transformateur en passant par le vétérinaire… Et tous les métiers annexes. D’ailleurs, on justifie toujours au producteur qu’il doit s’adapter à la demande. Si on suit cette logique, au vue de la disparition de plus de 20 000 exploitations laitières en 20 ans, de combien la Fédération des Producteurs Suisse de Lait a t-elle réduit ses effectifs ?

Et pourtant, la solution existe : pour stopper cette hémorragie, il est urgent d’augmenter le prix du lait pour assurer un revenu équitable au producteur de lait. Pour atteindre ce but, il est indispensable d’avoir une gestion des quantités et une répartition des marges plus équitable.

La commission lait d’Uniterre

Contact presse : Philippe Reichenbach : 079 640 89 63

Chiffres sur le marché laitier Suisse

  • Les producteur-trice-s de lait de centrale en plaine sont payés en moyenne entre 50 et 55 cts/litre de lait alors que le coût de production revient à environ Fr.1.- /litre en plaine. (Chiffre AGRIDEA, 2015)
  • En Suisse, le prix du lait est divisé en trois segments (source : rapport du prix du lait, PSL, mars 2018) :
    • Segment A = lait pour le marché Suisse = prix indicatif : 68 cts/l (mais en réalité payé le plus souvent autour de 60 cts/l)
    • Segment B = lait pour le marché Européen = 38,05 cts/l
    • Segment C = lait pour le marché Mondial (principalement pour faire de la poudre de lait) = 30,79 cts/l
  • --> Ce qui nous amène à un prix moyen entre 50 et 55cts/ litre de lait

  • Les paiements directs couvrent 21 cts/litre en plaine (Chiffre AGRIDEA, 2015) à manque à gagner de plus de 30 cts/litre.
  • Il y a 20 ans, il y avait 44’ 360 producteur-trice-s de lait. Début 2019, il en reste 19'568. Diminution de plus de 50%.
  • Depuis 20 ans, le prix de vente pour le consommateur-trice a baissé de 10% tandis que pour le producteur-trice, il a chuté de 50%.
  • Le lait que nous achetons aujourd’hui en magasin est aux alentours de Fr. 1,40 - 1,50 /l

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vendredi, 25 janvier 2019
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La démocratie au lieu de la domination des grandes entreprises. La souveraineté alimentaire au lieu des politiques de libre échange : Revendications du mouvement des paysans européens à la frontière belgo-allemande.

Lichtenbusch (Belgique), 25 Janvier 2019 – A une douzaine de mètres de la frontière Belgo-allemande, depuis un pont, les représentants de 17 organisations agricoles venant de 7 pays européens se sont rassemblés aujourd’hui pour dénoncer le programme commercial actuel de l’Union Européenne.

“Aujourd’hui, alors que nous discutons de la future politique agricole pour 2021 auprès de l’UE, et que la légitimité de la réforme repose sur une dépendance croissante de l’agriculture face aux enjeux environnementaux, nous constatons, en même temps, que l’UE augmente les négociations de libre échange, ce qui détruits les modèles d’agriculture durable, plus lié à l’environnement, tel que les petites et moyennes fermes.” a déclaré Andoni Garcia, membre du comité de coordination d’ECVC.

Après une série d’interventions, des participants d’Allemagne, de Belgique, de France, du Luxembourg et les Pays Bas, ont «écrasé» le CETA et d'autres accords de libre-échange, dans une action symbolique au cours de laquelle les accords de libre-échange ont été lancés sur le sol et piétinés. Ensuite, différents représentants du monde agricole ont signé une déclaration des agriculteurs européens, qui exige une politique commerciale européenne loyale, garantissant des prix justes pour les producteurs, des conditions de travail équitables, la protection de l’environnement et du bien-être animal, une alimentation de qualité et une souveraineté alimentaire.

Pour Philippe Duvivier, Président de la FUGEA (Fédération Unie de Groupements d’Eleveurs et d’Agriculteurs). Les accords de libre-échange tuent les agriculteurs, par une mise en concurrence au niveau mondial de modèles agricoles qui ne sont pas comparables. Les normes sanitaires et environnementales par exemple sont de plus en plus élevées en Europe ! C’est une bonne chose, mais uniquement si elles sont couplées à une revalorisation de nos productions et une relocalisation de notre alimentation. Les politiques signent par ces accords la toute-puissance des industries et la mort de notre agriculture !

Berit Thomsen d’Abl, reprend ce message dans son intervention, déclarant que « les accords de libre-échange tels que le CETA avec des droits pour les entreprises, ne servent que le secteur agro-industriel, pas les agriculteurs. Le travail des agriculteurs doit être promu et soutenu. Nous demandons des prix justes et un commerce équitable. La démocratie à la place de la domination des grandes entreprises. »

En plus du CETA, les agriculteurs et les autres organisations de la société civile s’inquiètent sérieusement des accords entre le Mercosur et l’UE, le Japon et l’UE (dont l’entrée en vigueur est prévue pour début février), et une série d’autres traités commerciaux qui sont actuellement négociés par l’UE avec plusieurs autres pays et régions du monde.

Pour les petits agriculteurs européens, les ALE tels que le CETA et les mécanismes tels que l’ISDS sont des instruments qui détruisent la souveraineté alimentaire, la capacité des gouvernements à légiférer en faveur d’un modèle d’agriculture paysanne, familiale et durable, pour la protection de l’environnement et des droits de l’hommes. ECVC, conjointement avec Abl et la FUGEA revendiquent : des DROITS pour le PEUPLE et les AGRICULTEURS. DES OBLIGATIONS POUR LES MULTINATIONALES. ARRETONS L’IMPUNITE DES MULTINATIONALES**.

Plus d’informations sur le CETA et les ALE ici

Des photos de l’action ici

*Cette manifestation a pris place dans le cadre du jugement espéré le 29 janvier par la Cours de Justice Européenne (CJE) sur la compatibilité du mécanisme ISDS contenu dans le CETA avec le droit de l’UE. La convocation de la CJE était une des conditionnalités posées en Septembre 2017, par le gouvernement belge comme faisant partir de l’accord convenu entre le Gouvernement Fédéral Belge et son parlement régional Wallon, après que ce dernier ait menacé de bloquer le CETA.

** La Coordination Européenne Via Campesina invite d'autres organisations et individus à soutenir la campagne contre la SIPC et à signer la pétition.

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