Un livre co-édité par le CETIM et GRAIN. L'ouvrage examine l'impact des activités des sociétés transnationales au niveau mondial. Il démontre que le système alimentaire industriel est responsable de plus de 40 % des émissions de gaz à effet de serre. L'industrie agro-alimentaire pollue en masse.
(Paris, 12 décembre 2015) Après deux semaines de projecteurs braqués sur la bonne conscience des chefs d'Etat, la COP 21 s'est achevée sur un accord dont nous savions d'avance qu'il ne contiendrait rien de bon pour les peuples. Rien de contraignant pour les Etats, des contributions nationales qui mènent en fait à un réchauffement supérieur à 3°C, des avancées surtout pour les multinationales...
Depuis plusieurs années déjà, La Vía Campesina et GRAIN dénoncent le système d'alimentation agroindustriel qui cause la moitié des émissions de gaz à effet de serre de la planète. Mais les gouvernements refusent de s'attaquer sérieusement à ces problèmes. Cette nouvelle vidéo de La Vía Campesina et GRAIN décrit les éléments nécessaires pour comprendre les effets du système agroindustriel sur notre climat et nous explique en même temps comment nous pouvons agir pour renverser la vapeur et commencer à refroidir la planète.
Début décembre 2015, la COP 21, la Conférence internationale sur le climat, se tiendra à Paris. Pourquoi est-il si important de parler d'agriculture et d'alimentation quand nous abordons le thème du changement climatique? Tout simplement pour la bonne raison que l'agriculture est concernée au moins à trois titres par les enjeux liés aux changements climatiques
Le changement climatique est un processus qui se déroule lentement, ce qui en rend sa lecture plus complexe. Les conséquences nous touchent relativement peu, bien que l'empreinte écologique des pays industrialisés du Nord soit énorme. Les pires catastrophes arrivent aux autres: le niveau de la mer qui monte inexorablement, les tornades, les glissements de terrain... mais tout cela s'entend aux nouvelles, mais se perçoit rarement dans notre jardin. D'accord, la pluie en ce début de mai avait des aires de «déluge», mais heureusement, nous sommes bien assurés. Quel cynisme, n'est-ce pas, surtout du point de vue des victimes!
Les Alternatives à l'honneur: une occasion inédite de se présenter et d'échanger
Le changement climatique: un dossier que nous pourrions décrire comme aussi vital que désespérant. Alors comment rebondir sur un tel constat? Comment mobiliser les gens autour de ces questions et leur donner l'occasion de faire connaître leurs contributions positives à la lutte contre le changement climatique? Un défi qui sera relevé en septembre au bout du Léman, en écho à 60 autres événements semblables. Événement qui n'attend que votre participation. Explications avec Olivier de Marcellus qui contribue à cet événement.
L'accord adopté le 13 décembre 2014 par les 190 pays, dont la Suisse, réunis à Lima au Pérou ne donne malheureusement aucune réponse concrète face à l'emballement de la hausse des températures de ces quatre années écoulées. Au rythme actuel d'émissions de gaz à effet de serre l'objectif d'une limitation de la hausse à 2 dégrés ne sera pas atteint.

A vélo pour un été qui bouge
Le mouvement suisse de la décroissance organise une caravane à vélo pour rouler ensemble jusqu'à
Leipzig pour le congrès internatonal sur la décroissance.
Le quatrième congrès internatonal sur la décroissance aura lieu à Leipzig du 2 au 6 septembre et met l'accent sur des étapes concrètes pour aller vers une société libérée de la croissance. Le congrès veut jeter des ponts en ouvrant des débats et en favorisant les échanges entre actvistes, pionniers et pionnières ainsi que créer un espace pour des perspectves artstques.
RIO+20: CONFÉRENCE DE L'ONU SUR L'ENVIRONNEMENT ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE (CNUDD) 
Du 20 au 22 juin 2012, des gouvernements venant du monde entier se sont rassemblés à Rio de Janeiro au Brésil dans le but de commémorer les 20 ans du «Sommet de la terre», la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement durable. Vingt ans après, au lieu d'évaluer leurs engagements et progrès, le sommet a mis au coeur des débats «l'économie verte» comme moteur de développement.

La croissance insoutenable de l'agglomération Franco Valdo Genevoise, à laquelle on assiste depuis quelques années est un plan délibéré d'attraction d'une économie qui contribue à la destruction tant de l'environnement que du tissu social local. Par ses forfaits fiscaux et autres facilités bancaires et juridiques, le «Grand Genève» constitue un appel d'air pour les entreprises les plus destructrices de la planète - notoirement le trading des matières premières (pétrole, minéraux, céréales) et dorénavant des certificats d'émission de carbone.