Déclaration orale de Ndiakhate FALL lors de la 33e session ordinaire du Conseil des Droits de l'Homme 
Monsieur le Président,(Genève, le 20 septembre 2016) Je m'appelle Ndiakhate FALL, paysan sénégalais et représentant africain de La Via Campesina.
Loin des regards, dans la plus complète opacité, des méga-accords commerciaux poursuivent la privatisation des semences du monde et de la biodiversité. Comment expliquer qu'en notre nom, sans que cela n'émeuve grand-monde, le bien commun de l'humanité soit bradé aux géants de l'industrie des semences et des biotechnologies ; et ce, au détriment des droits les plus élémentaires de celles et ceux qui nourrissent l'humanité en améliorant et en transmettant ces semences depuis la nuit des temps ?
Qu'est-ce que le TTIP ?
Le Partenariat Transatlantique de Commerce et d'Investissement TTIP entre l'UE et les États-Unis vise principalement une chose : laisser le champ libre aux multinationales. La Suisse ne peut pas participer aux négociations, mais elle peut rejoindre l'accord en tant qu'État tiers. Le SECO a déjà entamé les pourparlers dans ce sens.
Depuis la divulgation en 2013 des négociations autour du TTIP (Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement), la Arbeitsgemeinschaft bäuerliche Landwirtschaft (AbL)[i] et le regroupement TTIP unfairhandelbar[ii] jouent un rôle prépondérant dans le mouvement de protestation. En Allemagne, cette opposition aux traités est un des mouvements citoyens actuels les plus puissants. Le 17 septembre 2016, des centaines de milliers de citoyennes et de citoyens ont manifesté dans 7 villes d'Allemagne.
 
Lettre ouverte de paysannes bio et employées agricoles à Bio Suisse
Selon l'étude de la CISA, un accord de libre-échange trilatéral entre la Suisse, l'UE et les États-Unis (TTIP) causeraitaux paysan-ne-s suissesd'énormes pertesde l'ordre de 587 millions par an, mais selon cette évalutation il ne menacerait pas leur existence. Parmi les membres de la CISA, aux côtés de Nestlé, Migros et Economiesuisse on trouve également des organisations agricoles comme IP Suisse, Bio Suisse, Suisseporcs et Vache Mère Suisse.
Communiqué de Presse de la Via Campesina
(Harare, le 8 septembre 2016) Le 10 septembre est la journée d'action contre l'OMC, La Via Campesina, mouvement paysan international qui rassemble plus de 200 millions de paysans venant de 164 organisations membres dans 73 pays, commémore la mort de Lee Kyung Hae et continue à lutter pour la FIN de l'OMC.
L'inititative pour la souveraineté alimentaire et les paysan-ne-s du syndicat Uniterre se mobilisent avec une large alliance contre les traités TTIP, TISA & Co 
manifestation nationale à Berne le Samedi 8 octobre
La souveraineté alimentaire au lieu du libre-échange!
Nous Paysannes et Paysans, Consommatrices et consommateurs, ne sommes pas d'accord avec l'orientation libre-échangeiste du Conseil Fédéral et du SECO.
Au début du mois de juin, le Parlement jurassien a accepté à 46 voix contre une la résolution de l'élue Erica Hennequin. 
Ainsi, le Parlement jurassien charge le Gouvernement d'intervenir auprès des autorités fédérales afin d'exclure l'huile de palme de l'accord de libre-échange actuellement en négociation avec la Malaisie.
Le texte de la députée 
La feuille des avis officiels du canton (résultat du vote à la page 2 point 25)
Uniterre est à l'origine de toute la démarche pour exclure l'huile de palme des accords de libre-échange avec la Malaisie. Tout a commencé en août 2015 déjà. Uniterre a fait une gros travail de coordination et de coalition avec d'autres organisations (ONGs, Fondation Bruno Manser, FRC, FSPC, etc.) pour s'opposer à la présence de l'huile de palme dans l'accord de libre-échange avec la Malaisie. Parallèlement à cette démarche, la Fondation Bruno Manser a décidé de lancer une pétition en ligne pour des objectifs semblables, avec les mêmes revendications. Cette dernière a récolté plus de 20'000 sigantures.
Bâle, Berne, Lausanne, 10 mars 2016
Sous l'impulsion d'Uniterre, un communiqué commun et une pétition ont été lancés
Signez la pétition hébergé sur le site du Fonds Bruno Manser.
Dans le cadre du sixième cycle de négociations qui débutera ce lundi 14 mars avec la Malaisie, une large coalition d'organisations suisses[1] demande au Conseil fédéral d'exclure l'huile de palme de cet accord. Car cette production est très souvent synonyme de destruction de la forêt tropicale et de sa biodiversité et de violations des droits humains. Une réduction de la protection à la frontière par le biais d'un accord commercial ne ferait qu'accentuer ces problèmes et aurait également des conséquences négatives pour la production d'oléagineux en Suisse ainsi que pour la santé des consommateurs.