vendredi, 26 mai 2017
samedi, 27 décembre 2014
« Belles fêtes, merci et vive la Souveraineté alimentaire »
En cette fin d'année, c'est au Président qu'incombe la réalisation de l'édito, ce que je fais avec plaisir. D'entrée je tiens à vous transmettre, chères familles paysannes et sympathisants mes remerciements les plus sincères pour votre soutien et surtout votre engagement. L'année 2014 a été pour Uniterre une année d'abord difficile, puis réjouissante, toujours passionnante et pleine de rebondissements.
mardi, 02 décembre 2014
Un message de Dacian Ciolos, ancien commisssaire à l'agriculture européenne, à toutes les paysannes et paysans, producteurs de lait qui ont manifesté le besoin d'avoir des instruments pour réguler manager la production de lait en Europe, après 2015. Il a quitté ses fonctions en 2014. Il a été remplacé par un Irlandais, dont les popsitions sont pour l'instant peu connues. Dans tous les cas il semble moins à l'écoute que Dacian Ciolos (photo ec.europa.eu)
Lien vers la video: >ici
vendredi, 28 novembre 2014
La troisième rencontre européenne Grundtvig autour de l'agroécologie s'est tenue fin septembre 2014. Uniterre participe à ces rencontres d'échanges et de formations de paysans à paysans. Cette fois-ci, c'est Christian Bovigny qui était du voyage. Voici son témoignage. 
lundi, 17 novembre 2014
Des dirigeants de La Via Campesina à Genève pour soutenir la Déclaration sur les droits des paysans
Entre le 9 et le 13 novembre 2014 une délégation de dirigeants de La Via Campesina était présente à Genève pour appuyer la Déclaration sur les droits des paysans qui est en cours d'élaboration au Conseil des droits de l'Homme. Les dirigeants ont participé à une réunion de consultation informelle et ont identifié la reconnaissance de l'identité paysanne ainsi que le droit à la terre, le droit aux semences, le droit à la souveraineté alimentaire, le droit à un revenu digne, le droit aux ressources productives, le droit à la santé et le droit à la liberté syndicale comme quelques-uns des éléments clés du projet de Déclaration.
mercredi, 12 novembre 2014
Approvisionnement sans frontière
Fin octobre, le Conseil fédéral faisait le point sur la politique agricole actuelle et les perspectives futures. Lors de cette séance, il a annoncé qu'il lancerait un contre-projet direct à l'initiative de l'Union Suisse des Paysans «sécurité alimentaire». Le texte de l'USP, rédigée en «termes généraux» a permis à Schneider Ammann de s'engouffrer dans la brèche.
jeudi, 06 novembre 2014
Le Conseil des Droits de l'Homme à Genève a adopté une résolution autorisant la poursuite du processus en vue de l'adoption d'une Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysan-ne-s et autres personnes travaillant en zone rurale (pastoralistes, ouvriers agricoles, nomades, pêcheurs, peuples indigènes, sans terre...). La Bolivie est en charge de démarrer les consultations informelles avec les États et la société civile et d'organiser une seconde session du groupe de travail intergouvernemental en novembre 2014. L'adoption d'une telle Déclaration peut potentiellement contribuer à mieux protéger les droits et améliorer les conditions de vie de millions de paysans et d'autres personnes travaillant en zones rurales dans le monde comme en Suisse.
jeudi, 06 novembre 2014
A l'invitation du réseau de Longo Mai, trois représentant-e-s du monde paysan de Colombie ont effectué ce printemps une tournée européenne pour alerter l'opinion publique des effets dévastateurs des traités de libre-échange sur la richissime biodiversité cultivée traditionnelle de ce pays. Il s'agissait de nous faire prendre conscience, en Suisse également, de la globalité du phénomène d'accaparement des semences par une poignée de sociétés transnationales ainsi que de l'urgence d'y résister.
jeudi, 06 novembre 2014
Si les projecteurs ont été tournés vers Gaza pendant l'été en raison de la brutale agression israélienne sur ce minuscule territoire, il ne faut pas oublier qu'elle n'est «qu'un élément de plus» à une occupation civile et militaire de la Palestine qui dure depuis 66 ans. L'occupation du territoire au fil des décennies a été planifiée pour prendre possession des zones les plus fertiles et les plus riches en eau. C'est particulièrement criant en Cisjordanie où les colonies de peuplement comme le mur d'annexion ont été placés à dessein pour tirer un maximum de profit de cette terre. L'agriculture, dont l'outil de travail est justement la terre, en paie un lourd tribu.
mercredi, 05 novembre 2014
Le comité de la FPLS a décidé que l'organisation allait continuer d'acheter le surplus de lait C par l'intermédiaire de Lactofama pour s'en débarrasser sur le marché mondial. Pour ce faire, il lui faut au minimum 12 millions de francs supplémentaires pour l'année prochaine. Cet argent, elle veut se le procurer par le biais d'une contribution obligatoire pour les producteurs de lait. Nous devons donc payer, pour ensuite livrer davantage. Autant de stupidité est à peine croyable !
lundi, 03 novembre 2014
Nous devons pouvoir gérer notre production
Les actuelles baisses de prix du lait sont catastrophiques pour les paysans. La faute aux marchés d'exportation dont les prix sont en berne. Raisons invoquées: l'embargo de l'UE sur les exportations vers la Russie et une production mondiale qui reste élevée.
vendredi, 31 octobre 2014
Le 30 octobre, l'Union des Agriculteurs autrichienne a porté plainte auprès de l'autorité fédérale de la concurrence autrichienne contre la chaîne de supermarchés  « Zielpunkt » pour cause du dumping des prix du lait UHT . Selon les infos de l'organisation, Zielpunkt vend du lait UHT pour 54 centimes deux jours par semaine.
mardi, 28 octobre 2014
Les prix du lait chutent actuellement en Europe. Une laiterie belge vient d'annoncer à ses membres, que le prix de lait avoisinera les 25 ct d'euro/litre dès le 1er janvier 2015. Vous trouvez la lettre d'information de la « Laiterie des Ardennes » > ici
jeudi, 02 octobre 2014
Au Royaume-Uni, les protestations contre les réductions persistantes du prix du lait des grandes laiteries continuent.
Arla prévoit de réduire le prix du lait de 1,67 pence/litre (env. 2,15 centimes) supplémentaire. D'autres grandes laiteries suivront à partir de novembre, entre eux Dairy Crest (réduction de 1,3 pence/litre) et Müller. Müller réduira le prix pour un litre de lait standard de 1,9 pence (2,44 cent) à 27,1 pence/litre (env. 34,80 cent/litre).
Les réductions sont justifiées par l'offre de lait élevée, tandis que la demande en produits laitiers reste faible.
Les producteurs britanniques ont annoncé des actions prochainement.
jeudi, 02 octobre 2014
Les ONG exigent un dialogue concernant la production et les prix
Le nouveau Commissaire à l'Agriculture se doit de mener une politique laitière responsable.
(Berlin, le 1e octobre 2014) A la veille du premier grand oral que Phil Hogan, Commissaire désigné de l'Agriculture et du Développement rural, s'apprête à passer devant les eurodéputés, une coalition d'ONG l'enjoint à promouvoir une agriculture paysanne pérenne. «La Commission doit cesser de soutenir, comme elle l'a fait jusqu'à présent, l'agro-industrie», estime l'Arbeitsgemeinschaft bäuerliche Landwirtschaft (AbL, groupement pour l'agriculture paysanne)
mardi, 30 septembre 2014
L'initiative souveraineté alimentaire est lancée
Participez toutes et tous à la récolte de signatures!
Vous trouvez toutes les infos utiles sur:
www.souverainete-alimentaire.ch
mardi, 30 septembre 2014
Invitation à rejoindre le mouvement
«Les exploitations agricoles familiales contribuent à assurer l'approvisionnement en nourriture de la population. Afin de mieux les soutenir, il est nécessaire de reconnaître la notion de souveraineté alimentaire, de renforcer le commerce équitable, ainsi que les droits des femmes au niveau agricole». Voici un extrait d'une déclaration remise à M. Johann Schneider-Ammann
mardi, 30 septembre 2014
L'initiative a été lancée
Dossier de presse:
L'initiative en bref
Prise de parole de Valentina Hemmeler Maïga
Prise de parole de Pascal Corminboeuf
Prise de parole de Fabian Molina
Prise de parole d'Ulrike Minkner
mardi, 23 septembre 2014
Uniterre est membre de la plateforme Souveraineté alimentaire & coopération internationale en Afrique, hébergée par la fédération genevoise de coopération.
Avec deux autres membres, le GRAD-s et Tourism for Help, Uniterre a participé à la 4ème foire ouest-africaine des semences paysannes, organisée en mars 2014 par l'association sénégalaise des producteurs de semences paysannes à Djimini, petit village du sud-est du Sénégal. Nous y avons co-animé trois ateliers autour de l'autonomie des organisations paysannes, de l'accès à la terre et des formations paysannes
mardi, 16 septembre 2014
En dépit du départ de Dacian Ciolos du poste de Commissaire à l'Agriculture en fin d'année, la politique de stabilisation du marché du lait doit être poursuivie par son successeur
vendredi, 12 septembre 2014
Pour la seconde année consécutive, les membres d'Uniterre comme le syndicat, vous invite à leur table à l'occasion de la Semaine du Goût! C'est une occasion rêvée de renforcer les liens entre les paysans et la population. Curieuse des goûts à découvrir ou à retrouver, cette dernière est friande d'en comprendre les origines.
jeudi, 04 septembre 2014
Lettre ouverte à Doris Leuthard contre la hausse des tarifs postaux
La Poste a mis en oeuvre au début de cette année une augmentation étalée sur trois ans de ses tarifs postaux pour la distribution des journaux et périodiques1. Alors même qu'en 2013, La Poste a réalisé un bénéfice net de 626 millions de francs.
vendredi, 29 août 2014
C'est à la traite que la Coop montre son vrai visage!
Nous sommes habitués à ce que les publicités de la Coop riment avec durabilité, bien-être animal ou bio. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes: les paysannes et les paysans rayonnent lors des mises aux enchères, les vaches ont des cornes et sont en train de pâturer, les salades chantent et les pommes tombent directement des arbres dans la corbeille
jeudi, 28 août 2014
Le 30 septembre 2014, l'initiative populaire "Pour la souveraineté alimentaire. L'agriculture nous concerne toutes et tous" sera lancée! Pour cette occasion et afin d'accompagner la récolte des 100'000 signatures nécessaires dans les 18 prochains mois qui nous amènera à une votation populaire, un nouveau site est créé:
www.souverainete-alimentaire.ch. Vous y trouverez toutes les informations utilles!
lundi, 04 août 2014

A vélo pour un été qui bouge
Le mouvement suisse de la décroissance organise une caravane à vélo pour rouler ensemble jusqu'à
Leipzig pour le congrès internatonal sur la décroissance.
Le quatrième congrès internatonal sur la décroissance aura lieu à Leipzig du 2 au 6 septembre et met l'accent sur des étapes concrètes pour aller vers une société libérée de la croissance. Le congrès veut jeter des ponts en ouvrant des débats et en favorisant les échanges entre actvistes, pionniers et pionnières ainsi que créer un espace pour des perspectves artstques.
lundi, 28 juillet 2014
Une étude consacrée au marché laitier suisse démontre les effets perturbateurs de l'abandon des quotas
Selon le président de l'EMB, l'UE connaîtra un sort similaire après l'abolition en 2015 
(Bruxelles, le 23 juillet 2014) : « Alors que cinq années se sont écoulées depuis l'abolition des quotas, les producteurs sont toujours privés de conditions stables sur le march.».
lundi, 18 septembre 2017

Si vous avez ouvert ne serait-ce qu’un seul journal ces dernières semaines, vous n’avez sans doute pas pu y échapper. Le terme « équitable » est partout. Il est particulièrement bien présent dans la bouche des porte-paroles de grandes firmes qui veulent donner une image positive et valorisante à leur employeur.

Nous connaissons tous le commerce équitable, avec les Magasins du Monde (en allemand : Weltläden) ou Max Havelaar, qui ont pour objectif d’offrir des conditions de vie décentes aux paysan-ne-s producteurs des quatre coins du globe. Il a fallu cependant bien des années pour que des voix s’élèvent et démontrent que la paysannerie suisse aurait bien besoin d’un peu plus d’équité elle aussi. Nous aurons néanmoins vite fait de remarquer que c’est un excellent argument publicitaire. Deux petits malins en Suisse l’ont très bien compris, sans faire tellement d’efforts.

Migros tout d’abord, qui dans une interview proclame que « tout son assortiment de lait peut être qualifié d’équitable, car le prix versé aux producteurs est le plus élevé de tout le pays ». Soit. Drôle de calcul quand même. Payer plus que d’autres ne signifie absolument pas que ce prix est correct. On en est même très loin. Ensuite, nous avons le petit nouveau Aldi, qui surfe sur la vague de sympathie à l’égard des paysans et sort, en collaboration avec Cremo, un lait équitable. Il fallait être bien assis en découvrant ce qui se cache derrière ce nouveau label. D’abord, une exigence supplémentaire vient peser sur les agriculteurs : le programme SRPA, obligatoire, est même carrément doublé pour atteindre 26 sorties mensuelles. Si le producteur possède une stabulation libre, à la rigueur, pas de problème. Mais s’il n’a pas eu l’opportunité de construire une écurie plus moderne, le voilà contraint d’utiliser une partie de son samedi pour sortir ses vaches, sans quoi il n’arrivera pas à son quota. Merci Aldi de quand même laisser le paysan se reposer le dimanche… Mais surtout, n’allons évidemment pas croire qu’ils font tout ça pour la beauté du geste ! S’ils augmentent effectivement le prix versé aux producteurs d’une vingtaine de centimes en moyenne, c’est bien 35 centimes de plus que les consommateurs devront débourser pour obtenir ce lait. Et voilà comment on gagne un peu plus tout en se donnant bonne conscience. Mais Aldi nous rétorquera sans doute que c’est pour le marketing et les frais divers…

On peut donc légitimement se demander: Qui se fait le plus arnaquer dans l’histoire ? Le paysan qui bosse un peu plus pour ces 20 centimes supplémentaires, alors que le prix final est de toute façon très loin de suffire pour vivre de la production laitière ? Ou le consommateur qui croit bien faire mais participe surtout à engraisser encore un peu plus des distributeurs qui ne sont pourtant vraiment pas à plaindre ?

A Uniterre, nous pensons que Migros et Aldi ont besoin d’un petit cours de rattrapage de français : « Equité : Caractère de ce qui est fait avec justice et impartialité ; l’équité d’un partage». Il est certain en tout cas que pour le moment, ces deux gammes de produits en sont dépourvues. L’équité, voyez-vous, se mérite. Les paysans ont rempli leur contrat. Chers distributeurs, c’est votre tour !

Vanessa Renfer


jeudi, 14 septembre 2017
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Faut-il inscrire le principe de sécurité alimentaire dans la Constitution? La question est posée aux citoyens suisses lors du scrutin du 24 septembre. Place publique de la Radio Télévision Neuchâtel (RTN) ouvre le débat avec quatre invités:

- Michel Darbellay, directeur de la Chambre jurassienne d’agriculture

- Francis Egger, membre de la direction de l’Union suisse des paysans

- Vanessa Renfer, paysanne à Enges et sécretaire syndicale d'Uniterre

- Noémie Roten, collaboratrice scientifique d’Avenir Suisse.

https://www.rtn.ch/rtn/Programmes/emissions/Place-...



jeudi, 14 septembre 2017
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Quelles tomates, quelles salades, quelles côtelettes dans vos assiettes? C’est la question que pose en filigrane le vote sur la sécurité alimentaire, sur lequel vous vous prononcerez le 24 septembre. Quels sont les enjeux du débat? Comment garantir aux Suisses un approvisionnement durable ET suffisant? Quelle dose de protectionnisme face au libre marché? Et finalement quelle agriculture pour demain? A 10 jours du vote, Infrarouge a ouvert le débat mercredi 13 septembre.

A ne pas manquer!

https://www.rts.ch/emissions/infrarouge/

lundi, 11 septembre 2017
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Tout d’abord, j’aimerais commencer par féliciter la nouvelle équipe du secrétariat d’Uniterre : Michelle, Berthe et Vanessa car pour un ancien président d’Uniterre, c’est vraiment un plaisir et une joie sans pareil de voir que des personnes de cette qualité accompagnent notre mouvement.

Mais je devrais presque dire normal chez nous ! Car, si nous faisons un petit retour en arrière avec les personnages que j’ai connu : alors d’abord Gérard Vuffray et Fernand Cuche – des communicateurs, chercheurs et surtout des participants important à la création du mouvement Européen et Mondial de la Via Campesina ; mais aussi des premières réflexions sur la souveraineté alimentaire… Merci à Fernand d’être encore à nos côtés et toutes mes pensées émues pour Gérard…

Quand ces deux-là ont arrêté leur travail au secrétariat, ils avaient déjà une idée très claire de leurs remplaçants : Valentina et Nicolas ! Qui avaient postulés ensemble, et étaient déjà estampillés « Uniterre »… Bref, l’affaire fut rondement menée : approbation du comité et c’était parti ! Quel bonheur ce fut de travailler avec eux ! Un engagement à 200 %, l’envie de changer la société et d’améliorer les conditions de vie des paysans, ils avaient l’ADN d’Uniterre dans le sang. Toujours de bonne humeur et avec une vision positive de notre action, des idées qui fourmillaient jours et nuits, des communiqués de presse qui s’écrivaient au coup de cœur ou de colère mais aussi toujours un raisonnement d’avance (rarement des « non » mais le plus souvent possible des « oui... mais »), une capacité et une rapidité de travail totalement hors norme ! Vous vous direz « que d’éloges ! » mais c’est ce que j’ai ressenti tout au long de notre collaboration.

En 10 ans, ils ont mené de sacrés combats :

  • une campagne pour des prix rémunérateurs (1fr.-/litre de lait aux producteurs)
  • une grève du lait et une révolte paysanne
  • la mise en place du mouvement Souveraineté Alimentaire en Suisse et en Europe
  • la création d’EMB (European Milk Board) en Suisse et en Europe
  • Et en apothéose, la campagne de la récolte des signatures pour l’initiative de la Souveraineté Alimentaire !!

Les familles paysannes membres ou non d’Uniterre ne peuvent que remercier le travail et la vision de Valentina et Nicolas pour essayer de ralentir les méfaits de nos politiques ainsi que les tergiversations des employés de l’USP beaucoup trop bien payés…

Valentina et Nicolas nous ont encore une fois montré que le travail syndical va bien au delà du simple « boulot alimentaire », c’est un travail que l’on fait par passion, par convictions !

Voilà pour moi comme ancien président, je ne peux que dire Merci Merci Merci à cette superbe Team et au plaisir de vous recroiser comme membres lors d’une prochaine action Uniterre.

Par la même occasion, je tiens à remercier toutes les autres personnes qui ont œuvrées au secrétariat d’Uniterre : Valérie, Sylvie, Anne, Eline, etc (mes excuses à ceux que j’ai oubliés) mais aussi tous ceux qui y œuvrent toujours et, pour certains, depuis de nombreuses années : Claude, Mireille, Ulrike, Mathias et Rudi. Rudi qui vit et avance avec Uniterre hier, aujourd’hui et demain !

Alors un grand Merci à vous tous !

Pierre André Tombez


lundi, 11 septembre 2017
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Interview croisée entre les deux nouvelles secrétaires d’Uniterre, celles qui dorénavent défendront votre vision de l’agriculture.


Vanessa : Quel est ton lien avec le monde agricole?

Michelle : Je viens du Valais. Certains de mes oncles étaient agriculteurs, vignerons, arboriculteurs, apiculteurs, passionnés de la race d’Hérens et comme enfant, je passais les étés au mayen ou chez mon parrain.

Le lien avec l’agriculture passe aussi par les produits : le beurre d’alpage, les tommes, la viande séchée, les asperges, les abricots….On se réjouissait chaque saison de retrouver les produits, dont on connaissait la provenance et qui étaient bien évidemment les meilleurs du monde !

Le lien avec l’agriculture n’est pas que suisse, en effet j’ai travaillé longtemps pour le commerce équitable et ensuite pour Max Havelaar avec des communautés paysannes d’Amérique centrale et du sud. J’ai été témoin de la détérioration de la situation des paysans au fil des traités de libre-échange…


Michelle : Et toi, Vanessa, où as-tu grandi ?

Vanessa : Je suis née dans la banlieue de Lausanne et j’y ai vécu jusqu’à l’âge de 26 ans. Une vie parfaitement citadine, un père mécanicien parti bien trop vite et une mère employée de commerce. Mais j’étais tellement plus à l’aise en pleine nature, et il a suffi d’un séjour dans la ferme d’un couple d’amis pour que ma décision soit prise, à 12 ans : un jour, j’épouserai un paysan ! Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de réaliser son rêve.

Aujourd’hui je travaille avec mon ami sur l’exploitation de sa famille, tout en élevant nos 4 enfants. Nous venons d’arrêter la production laitière pour passer aux vaches mères, et nous faisons aussi de l’avancement de poussins, et un peu de viticulture. La vente directe se développe.

Parallèlement, je suis au comité des paysannes neuchâteloises, et depuis le début de l’année, je suis également conseillère communale (= municipale) dans mon village.


Vanessa : Comment as-tu connu Uniterre?

Michelle : Lorsque je travaillais à Swissaid, nous avions eu des réunions entre les ONG romandes et Uniterre sur le thème de l’agriculture. C’est Gérard Vuffray qui venait à ces réunions. Uniterre, avec raison, voulait sensibiliser les ONG de développement sur l’agriculture suisse. C’est vrai qu’à l’époque les ONG ne faisaient pas vraiment le lien et en fait on pensait que l’agriculture suisse allait plutôt bien.

A StopOGM, j’ai côtoyé Fernand Cuche et Gérard. Puis à Agridea, j’ai travaillé avec Valentina. Enfin mon lien avec Uniterre ne date pas d’hier !


Michelle : D’où te vient ton engagement pour Uniterre ?
Et tes capacités d’écriture ?

Vanessa : Bonne question ! Quand j’ai connu mon ami, il m’a parlé des blocages au début des années 2000 avec les tracteurs devant la centrale Migros, et de son passage au tribunal pour une amende symbolique. Par la suite, il y a eu la grève du lait en 2009 et j’ai été vraiment fière de participer au mouvement général. Je m’y suis sentie juste bien, au milieu des bonnes personnes. Il m’a ensuite fallu quelques années de patience, le temps que les enfants grandissent un peu, pour pouvoir donner ma pleine mesure. Aujourd’hui, je découvre une activité vraiment passionnante, et qui me pousse à prendre contact chaque jour avec de nouvelles personnes. Je ne pensais pas le dire un jour, mais sortir de sa zone de confort, c’est très enrichissant.

De façon plus générale, j’ai toujours éprouvé un intérêt certain pour la politique, les votations, le civisme. Nous avons en Suisse un système qu’on peut qualifier de lent, de complexe, mais où nous avons la possibilité d’exprimer nos idéaux. Ne pas l’utiliser, c’est du gâchis. Même si parfois, je me dis que ma vie serait plus simple si je fermais les yeux.

L’écriture, cela me vient en partie de ma scolarité faite dans une section littéraire (latin-anglais) jusqu’à la maturité fédérale. Forcément, on y développe certaines capacités. Mais surtout, je lis énormément. Je dévore. Et quand on aime écrire, tout est plus facile. Quand on apprend que ses textes plaisent et correspondent aux attentes, on est d’autant plus motivé. Par contre, je découvre qu’écrire, et tout spécialement pour Uniterre, me rend très visible, et c’est aussi quelque chose qu’il faut apprendre à gérer.


Vanessa : Pourquoi as-tu décidé de postuler à Uniterre?

Michelle : Durant les 15 années à Agridea, j’ai pu constater combien les familles paysannes étaient inventives et créatives pour se diversifier, pour maintenir leur exploitation. Cela au prix d’un immense travail et d’un cumul de plusieurs métiers : paysan-ne, fromager/ère ou boucher/ère, commerçant-e, comptable, etc.

Et durant ces années, j’ai suivi le travail d’Uniterre en gardant le contact avec Valentina et Nicolas. Je pense qu’Uniterre, par son indépendance, joue un rôle-clé dans le paysage suisse : précurseur et pionnier, critique éclairé et compétent, enraciné et visionnaire. En fait, j’ai souvent dit que j’aimerais travailler à Uniterre !

Et puis il me semble que la souveraineté alimentaire détient un immense potentiel : celui de créer un large et réel débat sur ce que pourrait / devrait être l’agriculture de demain.


Michelle : Quel est ton souhait pour les familles paysannes ?

Vanessa : Que toutes les petites initiatives qu’on voit fleurir ici et là prennent tellement d’importance qu’elles finissent par retourner complètement la situation et rendent les industries agro-alimentaires complètement obsolètes. Et que l’agriculture reprenne la place qu’elle mérite dans la grande pyramide des besoins humains.


Vanessa : Qu’est-ce que tu as envie d’accomplir?

Michelle : Je veux contribuer, avec mes collègues, au renforcement de l’association, c’est-à-dire d’une part, répondre au mieux aux attentes des membres actuels, approcher les jeunes actifs dans l’agriculture et des consommatrices et consommateurs. Je voudrais qu’Uniterre soit une association portée par ses membres.


Michelle : Que veux-tu réaliser au sein d’Uniterre ?

Vanessa : Je voudrais aider à faire briller à nouveau l’étincelle qui pousse les paysans à sortir de chez eux pour défendre leurs droits. Je voudrais que ce que j’écris soit suffisamment motivant pour qu’ils se disent : « Tiens, si on allait écouter ce qui se dit à cette assemblée, ils ont de bonnes idées ».


Vanessa : En ce qui concerne l’agriculture, quel est actuellement ton plus gros coup de gueule?

Michelle : En fait c’est un coup de gueule permanent contre un pragmatisme dominant qui fait croire que « ma foi on ne peut pas faire autrement », un aveuglement qui maintien des systèmes dont on connaît depuis des décennies les faiblesses et où tous les maillons de la chaîne s’acharnent à assurer leur survie (sachant que la position la plus précaire se situe en début de chaîne !).

Je m’insurge contre le fait que la matière première (qui est la base de l’alimentation et le fonds de commerce de tous les business de l’agroalimentaire) ne soit pas honorée, c’est-à-dire payée à un prix correspondant à sa valeur… Combien d’emplois sont-ils générés grâce aux paysans (en amont et en aval de la production)?


Vanessa : et ton plus beau coup de cœur?

Michelle : Le rapprochement producteurs – consommateurs. Toutes les initiatives qui démontrent qu’autrement c’est (aussi) possible !


Michelle : Que devrait-on changer en priorité ?

Vanessa : La confiance des paysans dans leur propre valeur. Nous l’oublions, à force de travailler, de faire des choses pas toujours très gratifiantes, et avec la misère qui est versée pour notre travail. Mais nous devrions être les rois du pétrole, puisqu’entre nos mains sont concentrés les terres, le savoir-faire et la passion. Prendre pleinement conscience de cela permet de s’ouvrir toutes les portes, faire tomber les barrières et reprendre la main sur un système qui nous a totalement échappé.


jeudi, 07 septembre 2017
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La sécurité alimentaire, en votation le 24 septembre, ne fait pas l'unanimité. Débat entre Pierre-André Tombez, président de l'Alliance pour la souveraineté alimentaire, et Jacques Bourgeois, directeur de l'Union suisse des paysans (PLR/FR).

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/linitiat...

jeudi, 07 septembre 2017
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L’Allemagne est le premier producteur européen de porc bon marché. Mais à quel prix ? Enquête sur un modèle industriel grassement subventionné, responsable d’un dumping social, économique et écologique à grande échelle.

Documentaire à ne pas manquer passé sur ARTE le 5 septembre.

https://www.arte.tv/fr/videos/064368-000-A/le-vrai...

jeudi, 07 septembre 2017
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Pierre André Tombez est intervenu le 6 septembre au télé journal du 12h45 concernant la votation du 24 septembre.

https://www.rts.ch/play/tv/12h45/video/12h45?id=88... (à partir de 10')

jeudi, 07 septembre 2017
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Pierre-André Tombez, président de l’Alliance pour la Souveraineté Alimentaire et Rudi Berli, secrétaire Uniterre viennent d'intervenir lors de la Conférence de presse qui a eu lieu aujourd'hui à Bern, intitulée "Le Conseil Fédéral contre la sécurité alimentaire".

Dossier de presse

mercredi, 06 septembre 2017
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Chère Union Suisse des Paysans,

Le beau printemps de cette année nous a offert une jolie surprise. Tu as semblé profiter de cette période féconde pour exprimer une vigueur renouvelée et affirmer une forte volonté d’empoigner à bras le corps le problème lancinant de la crise du lait. Tu as réalisé que l’IP Lait ne faisait pas son travail, ou en tout cas pas en faveur des paysans que tu dis défendre. Tu as remarqué que beaucoup d’entre eux étaient véritablement au bout du rouleau, voire même au-delà malheureusement, que la colère grondait dans les campagnes, qu’une partie de l’opinion publique semblait également se réveiller…