vendredi, 26 mai 2017
jeudi, 12 mars 2015

Le 17 avril, journée internationale des luttes paysannes sera également pour nous une journée nationale de récolte de signatures pour l'initiative «Pour la souveraineté alimentaire». En 2015, le thème de mobilisation proposé par la Via Campesina est la lutte contre les multinationales et contre les accords de libre-échange comme TTIP-TAFTA. Nous profiterons également de cette journée pour dénoncer la politique des prix scandaleuse pratiquée par les grands distributeurs et leurs transformateurs, en particulier dans le secteur laitier. Les producteurs de lait sont menacés dans leur existence par la chute dramatique du prix au producteur (moins de 50 cts alors qu'il faudrait 1.-/litre pour couvrir les coûts). Plusieurs actions et stands de récoltes de signatures pour l'initiative « Pour la souveraineté alimentaire » sont prévus dans différentes régions de Suisse.
www.souverainete-alimentaire.ch 
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Photos 
mardi, 10 mars 2015
Pour la reprise du domaine de Rovéréaz, près de Lausanne, un projet collectif est en construction. Son objectif est de répondre aux attentes de la ville tout en laissant de l'espace à d'autres projets qui tiennent à coeur le collectif.
Le collectif se compose actuellement de cinq personnes entre 23 et 32 ans mais il leur manque un maraîcher ou des maraîchers pour compléter le collectif
 
>Voir l'annonce
jeudi, 26 février 2015
Dans le souci de pouvoir à l'avenir s'atteler, de façon appropriée et rapide, à la gestion des crises qui se profilent sur le marché du lait, il convient d'adopter des règlements complémentaires qui s'appliquent sur l'ensemble du territoire de l'UE. A cette fin, l'EMB et la BDM (Fédération allemande des éleveurs laitiers) ont élaboré un programme de responsabilisation face au marché (PRM).
jeudi, 26 février 2015
Le 27 janvier, une audition sur «Le Paquet lait et les perspectives d'avenir du secteur laitier» s'est tenue au Parlement européen à Bruxelles. L'événement a mis en évidence les appréciations tout à fait opposées de la situation actuelle du marché laitier du nouveau commissaire à l'agriculture, Phil Hogan, et du rapporteur de la Commission agricole du Parlement européen pour « l'évolution de la situation du marché des produits laitiers et de la mise en oeuvre du paquet lait ».
jeudi, 26 février 2015
Une délégation de La Via Campesina, réunissant des représentant-e-s d'Europe, d'Amérique latine, d'Afrique et d'Asie était présente à Genève pour participer activement à la seconde session du groupe intergouvernemental du Conseil des Droits de l'Homme visant à rédiger une déclaration internationale sur les droits des paysans et autres personnes travaillant en milieu rural. Elle était renforcée par la présence d'alliés tels que les représentants des pêcheurs, peuples nomades et indigènes et les travailleurs agricoles.
jeudi, 26 février 2015
L'heure du réveil a-t-elle sonné?
Nous connaissons plus que bien la situation sur le marché laitier. Chaque productrice ou producteur de lait le constate sur sa paie mensuelle du lait. Nous le voyons avec PSL, qui a toujours un avis mais qui n'entreprend rien, avec l'IP Lait qui sabote ses propres décisions, avec la Lactofama qui aggrave le problème ou avec l'USP qui elle aussi, ne sait pas comment continuer. Et alors quoi? Allons-nous rester assis, hypnotisés, comme la souris devant le serpent? La filière a échoué. Tout le monde est coresponsable! Mais personne n'en prend la responsabilité. Allons-nous déjà si mal que nous sommes prêts à courir sans fin, comme le hamster dans sa roue? 
mercredi, 25 février 2015
article de Marianne Ebel - paru dans SolidaritéS n°263
Des femmes luttent dans le monde entier pour que la souveraineté alimentaire soit reconnue et instaurée partout comme un droit fondamental. Dans le cadre de sa 4e action planétaire, La Marche mondiale des femmes en a fait un thème central dans plus de 60 pays, situés sur tous les continents.
mercredi, 18 février 2015
18.02.15 La crise laitière actuelle est en train de faire des dégâts massifs et irrévocables dans la production laitière paysanne suisse. Aujourd'hui la sécurité de l'approvisionnement laitier, aliment de base, est mise en danger. 
Il y a six ans, l'Etat s'est retiré de la gestion du marché laitier. L'intention était de faire confiance à la raison des acteurs du marché laitier. De nombreuses décisions fondées sur des intentions louables, communiquées à grand renfort médiatique n'ont jamais été appliquées.
dimanche, 15 février 2015
L'objectif c'est que nous trouvions 100 personnes qui récoltent 100 signatures en un mois. 10'000 signatures sont dans la ligne de mire. Vous participez de manière active, entre le 15 février et le 15 mars, à atteindre cette cible personnelle de 100 signatures. Ce qui correspond en moyenne à trois signatures par jour. C'est faisable n'est-ce-pas?
vendredi, 30 janvier 2015
Le Conseil fédéral a publié son contre-projet à l'initiative de l'Union Suisse des Paysans. Au delà des aspects pernicieux liés à sa volonté de favoriser l'accès aux marchés internationaux (voir édito), nous souhaitons également analyser les conséquences qui découleraient de la lettre c «favoriser une agriculture et un secteur agroalimentaire compétitifs».
jeudi, 29 janvier 2015
Sécurité ou souveraineté? Qui a ouvert la boite de Pandore?
Un petit rétropédalage en août 2008 nous ramène à une séance mémorable entre Uniterre et l'Union Suisse des Paysans à propos du projet d'Uniterre de lancer une initiative populaire sur la souveraineté alimentaire. A cette époque, l'USP avait tout fait pour nous décourager, arguant que nous allions ouvrir la boite de pandore en touchant à l'article constitutionnel sur l'agriculture
jeudi, 29 janvier 2015
Sécurité ou souveraineté? Qui a ouvert la boite de Pandore?
Un petit rétropédalage en août 2008 nous ramène à une séance mémorable entre Uniterre et l'Union Suisse des Paysans à propos du projet d'Uniterre de lancer une initiative populaire sur la souveraineté alimentaire. A cette époque, l'USP avait tout fait pour nous décourager, arguant que nous allions ouvrir la boite de pandore en touchant à l'article constitutionnel sur l'agriculture
mardi, 27 janvier 2015
En tant que femmes, nous soutenons l'initiative pour la souveraineté alimentaire.Les femmes de Via Campesina et Uniterre s'engagent pour la souveraineté alimentaire, partout dans le monde. Nous soutenons les mouvements populaires pour la souveraineté alimentaire car il est important de s'opposer à la politique néolibérale des gouvernements et de faire émerger des solutions porteuses d'avenir.
mardi, 27 janvier 2015
En tant que femmes, nous soutenons l'initiative pour la souveraineté alimentaire.Les femmes de Via Campesina et Uniterre s'engagent pour la souveraineté alimentaire, partout dans le monde. Nous soutenons les mouvements populaires pour la souveraineté alimentaire car il est important de s'opposer à la politique néolibérale des gouvernements et de faire émerger des solutions porteuses d'avenir.
mercredi, 21 janvier 2015
Dans son avis à l'intention de la Commission de l'économie et des redevances du Conseil national (CER-N), le Conseil fédéral propose de rejeter l'initiative parlementaire «Loi fédérale sur les entraves techniques au commerce. Exclure les denrées alimentaires du champ d'application du principe du ‹Cassis de Dijon›». Suite >ici
Une raison de plus pour signer et faire signer 'initiative populaire Souveraineté alimentaire! Téléchargez la feuille de signatures >ici
mardi, 20 janvier 2015
Une nouvelle crise du lait est là. Elle succède à 2009 qui a marqué avec sa grève du lait et ses épandages - et pire encore, à 1983, à la grande crise de la surproduction laitière ayant amené la mise en place des quotas.
À chaque crise les maillons faibles trinquent: les consommateurs, en voyant se dégrader la sécurité et la qualité alimentaire, mais surtout les producteurs, qui, faute de rentabilité, cessent leur activité partout en Europe.
vendredi, 16 janvier 2015
16.01.2015. Jeudi 15 janvier, la Banque nationale suisse prenait de cours tout le monde en annonçant abolir le cours plancher de 1.20 franc suisse pour un euro. Ainsi, la bourse suisse dévisse et les produits d'exportations renchérissent alors que ceux d'importations deviennent encore plus « concurrentiels ».
 Pour l'agriculture suisse, cette décision de la Banque nationale suisse comporte des risques considérables si les acteurs de la filière agro-alimentaire saisissent cette occasion pour faire pression sur les prix agricoles. (photo: rts.ch)
vendredi, 09 janvier 2015
Du 20 au 21 novembre, l'European Milk Board (EMB) a tenu son assemblée générale à Saint-Brice-en-Coglès, en plein centre de la Bretagne. L'occasion de faire le point sur la situation laitière européenne actuelle et de prévoir les activités à venir. Avec l'abandon des quotas laitiers pour 2015 et les prix en baisse, les tensions dans toute l'Europe laitière sont importantes. Compte-rendu.
vendredi, 09 janvier 2015
L'accord adopté le 13 décembre 2014 par les 190 pays, dont la Suisse, réunis à Lima au Pérou ne donne malheureusement aucune réponse concrète face à l'emballement de la hausse des températures de ces quatre années écoulées. Au rythme actuel d'émissions de gaz à effet de serre l'objectif d'une limitation de la hausse à 2 dégrés ne sera pas atteint.
jeudi, 14 avril 2022
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Le 1er avril dernier, les membres d’Uniterre étaient conviés à l’Assemblée générale ordinaire qui s’est déroulée sur la ferme de la famille Thévoz à Russy (FR). Au menu (copieux) : validation des comptes 2021, approbation de la révision des statuts et prise de position au sujet de l’initiative contre l’élevage de masse.

Une vingtaine de membres se sont retrouvés à Russy sur la ferme de la famille Thévoz qui conduit une ferme biologique en agroforesterie avec production de fruits, cultures de variétés anciennes de céréales, un peu de maraîchage et une pépinière. Statutaire et en présentiel, l’Assemblée a été menée par Maurus Gerber, notre nouveau président élu le 26 novembre dernier, et a permis aux membres de prendre connaissance du rapport d’activité 2021. Comme le veut la règle, les comptes ont été passés en revue. Présentés dans le journal de mars 2022, rappelons ici que les comptes 2021 ont été bouclés sur un bénéfice d’un peu plus de 6'000.- frs. Le budget 2022 a été présenté avec deux variantes, l’une plus optimiste que l’autre. Dans un cas comme dans l’autre, Uniterre devra de toute façon effectuer une recherche de fonds afin de soutenir ses différents projets.

Les nouveaux statuts ont ensuite été discutés. Elaborés par une commission formée spécialement pour l’occasion, puis approuvés par le Comité directeur lors de sa séance du 24 mars, ils ont été soumis aux membres via notre site internet, et ils étaient également disponibles par courrier sur simple demande. A leur tour, les membres présents à l’AG ont pu les approuver formellement, ce qui a été fait à l’unanimité.

Cette étape importante a permis de confirmer le mode d’élection et la composition du Comité directeur, qui est maintenant en place pour 3 ans dans la composition suivante : Christine Gerber, Christian Hutter, Florian Buchwalder, Laurent Vonwiler, Yves Batardon, Philippe Reichenbach et Maurus Gerber. Deux places sont vacantes, les candidatures sont les bienvenues, tout particulièrement féminines.

Au dernier point de notre assemblée, et non des moindres : la prise de position concernant l’initiative contre l’élevage de masse. Le comité directeur avait choisi de proposer comme mot d’ordre « Oui, mais pas sur le dos des paysans ! ». La discussion a été animée et de nombreux avis ont été exprimés. A l’image des importantes divisions qui ont secoué le monde paysan suite aux initiatives anti-phytos, l’élevage intensif ne laisse personne indifférent. Devant l’impossibilité de mettre tout le monde d’accord, l’Assemblée s’est finalement résolue à proposer la liberté de vote comme mot d’ordre. Toutefois, la communication sera ciblée sur la nécessité de changer le modèle agro-alimentaire en cours, et sur les nombreuses conditions qui devront être appliquées afin de soutenir les familles paysannes. A lire à ce sujet, notre dossier en pages 4 et 5.

La journée s’est terminée autour d’un repas et avec une visite de la ferme de la famille Thévoz, qu’Uniterre remercie ici chaleureusement pour la mise à disposition de ses locaux.

Vanessa Renfer, Paysanne et secrétaire à Uniterre

Rapport d'activité 2021

mercredi, 13 avril 2022
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Selon le communiqué de presse du 4 avril 2022 co-signé par les deux organisations susmentionnées, tous les œufs de poules élevées en plein air devront répondre aux exigences du logo à la coccinelle à partir d'août 2022, afin de rester sur les rayons. Leur argument : Migros apporterait ainsi une contribution importante au bien-être des animaux, au climat et à la biodiversité. GalloSuisse - l'association des producteur*trices d'œufs suisses - n'a pas été impliquée dans les négociations, mais mise devant le fait accompli. Elle se montre donc "étonnée et déçue" par cette procédure, comme elle l'a écrit le même jour dans sa lettre ouverte.

Les exigences plus élevées en matière de biodiversité, de bien-être des animaux, de protection du climat et des ressources, d'alimentation avec du soja certifié en provenance d'Europe, etc. peuvent impliquer des changements sur l'ensemble de l'exploitation ainsi qu'une majoration des coûts. Tout cela, une fois encore, sur le dos des paysan*nes. Le géant orange ne semble, en effet, pas envisager une hausse des prix d'achat aux producteur*trices. Il n'en fait en tout cas nulle mention!

Maurus Gerber, président d'Uniterre, déclare à ce sujet : "La dimension économique et sociale de la durabilité a tout simplement été mise de côté. IP-Suisse, en tant qu'organisation de producteurs comptant environ 20'000 membres, aurait tout intérêt à intégrer ces deux aspects rapidement et de façon systématique ". En effet, l'augmentation des coûts de production réduit de plus en plus la marge de manœuvre des producteur*trices, ce qui représente une menace existentielle pour nos fermes.

Vanessa Renfer, productrice de poulet, précise : "Que ce soit pour le lait des prés, le blé sans herbicide et maintenant pour les œufs, c'est toujours la même manœuvre :

- Pas de consultation préalable des producteur*trices.

- Les paysan*nes sont toujours mis devant le fait accompli

- On ne prend pas en compte les surcoûts que cette transition va engendrer.

- On ne parle pas des prix d'achat de ces produits IP-Suisse. Actuellement, seuls 45 producteurs d'œufs répondent déjà à ces exigences. 60 devront procéder à des adaptations afin de satisfaire la Migros. Il est fort probable que cela ait un impact négatif sur les prix."

Uniterre demande un véritable partenariat plutôt qu'un diktat. Il n'est pas acceptable que l'acheteur fixe lui-même les conditions de production. Il faut un dialogue équitable, notamment sur les prix à la production. Nous attendons de la Migros qu'elle applique les principes qu'elle met en avant dans sa vision, à savoir "être un pont entre consommateurs et producteurs" et "rendre à la paysannerie ce qui lui est dû, principalement en lui payant un prix équitable pour ses produits".

Nous voulons une agriculture paysanne diversifiée qui ait de l'avenir. Nous voulons assurer la souveraineté alimentaire.

Contacts avec la presse :

Maurus Gerber, président, paysan retraité (d/f) : 081 864 70 22

Vanessa Renfer, secrétaire, paysanne (f) : 078 821 24 83.

vendredi, 08 avril 2022
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Réunis en Assemblée générale le 1er avril dernier, les membres d’Uniterre ont longuement échangé sur les tenants et aboutissants de l’initiative populaire lancée par Sentience Politics et qui vise à abolir l’élevage intensif en Suisse. La discussion, animée mais respectueuse, n’a toutefois pas permis d’aboutir à un consensus.

L’organisation paysanne Uniterre reconnaît l’intérêt du texte, qui vise à supprimer les grands élevages industriels au profit d’élevages paysans à taille humaine. Elle salue la volonté des initiants de limiter la consommation de viande et de se soucier du bien-être animal, et se félicite tout particulièrement de constater la volonté d’imposer les mêmes normes aux produits animaux importés.

Cependant, les membres ont jugé que le texte était trop vague pour en estimer pleinement les conséquences sur les familles paysannes. Le cahier des charges de Bio Suisse est cité comme un standard minimal, sans être une règle absolue. Il existe en outre un flou marqué quant à la définition même du terme « intensif », ou du bien-être animal. Par exemple, une vache attachée dans une écurie de montagne connaît-elle un bien-être suffisant, ou cela serait-il remis en question en cas de oui ? Le texte ne le stipule pas de façon suffisamment claire.

Le comportement d’achat des consommatrices et consommateurs a également été remis en question, et pour Uniterre, comme pour beaucoup d’autres organisations, le premier vote citoyen se fait lors des achats quotidiens.

En revanche, si le texte n’a pas été jugé comme adéquat pour venir à bout de la problématique en cause, il n’en demeure pas moins que la problématique de l’élevage industriel est bien réelle. Les membres d’Uniterre reconnaissent dans leur majorité que le système agro-alimentaire n’est pas en mesure de répondre aux défis de demain, tant d’un point de vue climatique, qu’environnemental, social ou sanitaire. Il est urgent d’explorer d’autres chemins pour atteindre un système agricole et alimentaire durable et résilient. Cela passe par la revalorisation du travail des familles paysannes et par la modification de nos comportements de consommation, non seulement pour les produits issus de nos animaux, mais également pour toute notre alimentation.

C’est la raison pour laquelle Uniterre a choisi de laisser à ses membres la liberté de vote. Cependant, notre organisation ne manquera aucune occasion de rappeler ses arguments en faveur d’une agriculture paysanne durable, telle qu’elle est promue par la Via Campesina. Elle appelle l’ensemble de la population à mener une réflexion au sujet de ses attentes vis-à-vis de l’agriculture suisse, et l’encourage à aller à la rencontre des familles paysannes afin de mieux cerner les problèmes, mais aussi les solutions potentielles.

Lausanne, le 8 avril 2022

Contacts presse :

Maurus Gerber, président, paysan retraité (d/f) : 081 864 70 22

Vanessa Renfer, secrétaire, paysanne (f) : 078 821 24 83


Les revendications d’Uniterre :

  • Un cadre politique qui offre un soutien fort aux familles paysannes : aides au financement de bâtiments, par exemple
  • Une consommation de viande raisonnée, strictement indigène, du museau à la queue de l’animal
  • Des prix qui couvrent l’intégralité des coûts de production, car les mesures en faveur du bien-être animal ont un coût
  • Une revalorisation importante des cultures à destination des humains, afin d’encourager les réorientations de production là où c’est possible
  • La transparence dans les filières, et une répartition équitable de la valeur ajoutée pour chaque maillon de la chaîne
  • Une protection douanière efficace

En résumé, un changement de paradigme est nécessaire pour atteindre les buts recherchés, et cela ne se peut se réaliser qu’avec le soutien de toutes et tous. Les familles paysannes ne peuvent supporter à elles seules les contraintes qui découleront de ce changement.

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mercredi, 30 mars 2022
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Communiqué de presse d'Uniterre, ECVC, Solifonds, AGRISODU

Une opération sans précédent contre le droit du travail : EUROSOL est un exportateur de fruits et légumes à Almeria. En 2018, les travailleurs de la ferme "Matías de Níjar " d'EUROSOL ont obtenu, avec le soutien du syndicat SOC-SAT, l'élection d'un Comité d'Entreprise qui a pu faire respecter les clauses de la Convention Collective de l’Agriculture. Dans le but de maintenir des conditions de travail précaires, EUROSOL a organisé en 2021 une opération de représailles sans scrupules, remplaçant son personnel de longue date par des travailleurs fraîchement recrutés, afin de créer et manipuler une majorité docile. En même temps, elle procède aux licenciements progressifs des membres du Comité et des travailleurs qui le soutiennent : 19 travailleurs licenciés depuis juillet 2021 - et la série continue.

Attitude équivoque de Migros:Interpellée dès l’été 2021, Migros a organisé un « audit social » pour « enquêter » sur son fournisseur EUROSOL. Or, le rapport de cet audit ignore le contexte et réduit la situation à un "conflit entre deux groupes de travailleurs". UNITERRE, SOLIFONDS, AGRISODU et la FÉDÉRATION ROMANDE DES CONSOMMATEURS ont conclu sur la base des documents à leur disposition qu’en fait, Migros utilise ce rapport d’audit pour ne rien entreprendre !

Evaluation des réponses de Migros :

Ce que Migros nous dit: Pour ses contrôles, elle utiliserait les services d’organismes expérimentés et compétents - En vérité : Les documents démontrent que l’audit a été conduit de manière à démontrer que le fournisseur de Migros était en tous points conforme.

Ce que Migros nous dit:Elle ne tolère pas les violations des droits dans sa chaîne d’approvisionnement, se base sur le droit du pays concerné et les jugements des tribunaux, et exige des mesures correctives de ses fournisseurs lorsque les rapports d’audits démontrent des violation des droits - En vérité : Migros veut gagner du temps et comme les rapports des audits « ne démontrent pas de violation des droits », elle attend les jugements des tribunaux. Et, comme elle sait que ceux-ci se font attendre, elle trouve là un bon prétexte pour ne pas agir, aidant ainsi ses fournisseurs à établir des faits accomplis en licenciant les travailleurs !

UNITERRE, SOLIFONDS et les organisations de LA VIA CAMPESINA maintiennent que Migros n’est pas crédible et ne contrôle pas la situation dans sa chaîne d’approvisionnement. Pour être crédible, Migros devrait prendre les mesures suivantes :

  • Suspendre ses achats chez Eurosol tant que les 19 travailleurs licenciés ne sont pas repris
  • Se distancer de l’audit non crédible d’octobre 2021 au vu des preuves éclatantes
  • S’engager à remplacer des systèmes de contrôle non crédible (par exemple : GRASP) par des modules vraiment indépendant.
  • S’engager aussi pour la transparence en impliquant les parties prenantes (associations de con- sommateurs, ONG etc.) dans un dialogue continu et ouvert sur les impacts sociaux et écolo- giques dans sa chaîne d’approvisionnement

UNITERRE, SOLIFONDS, AGRISODU et les organisations de LA VIA CAMPESINA soutiennent le communiqué de presse de la Fédération Romande des Consommateurs sur le même sujet : https://www.frc.ch/postpratique/migros-le-gout-amer-de-la-ratatouille-espagnole/

Contacts presse :

Uniterre, Mathias Stalder, 076 409 72 06

SOLIFONDS, Aurora Garcia, 079 944 53 73

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vendredi, 18 mars 2022
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Dans un quotidien de plus en plus accéléré, la nourriture devient un point de repère fondamental : prendre le temps de cuisiner en respectant les saisons, de se nourrir avec des produits issus de l’agriculture locale, ça veut dire contribuer durablement à la santé des humains, des animaux et de notre planète.

Organisez un événement et participez à la Semaine suisse du Goût, qui aura lieu cet automne du 15 au 25 septembre. Ateliers, balades gourmandes, marchés, dégustations… célébrons ensemble le retour de la convivialité !

Inscriptions ouvertes jusqu'au 15 mai 2022 sur le site www.gout.ch

Participation gratuite pour les membres d'Uniterre

vendredi, 11 mars 2022
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L'Alliance suisse pour une agriculture sans génie génétique (ASGG) salue la décision du Conseil national de prolonger le moratoire jusqu'en 2025, mais regrette que le régime d’homologation souhaité par le Conseil national ne soit pas clairement ancré dans la Loi sur le génie génétique. Ceci crée une insécurité juridique problématique pour garantir la sécurité des êtres humains, de l’environnement et de l’économie.


La variante adoptée aujourd’hui laisse sous-entendre que l'édition du génome sans introduction de matériel génétique étranger à l'espèce est sans danger. Mais le fait de renoncer à l'introduction de gènes étrangers n'offre pas une plus grande sécurité car le risque ne dépend pas uniquement de l’ADN introduit mais aussi et surtout de la technique utilisée. Ces NTGG augmentent la rapidité et les possibilités de modification des génomes - entre autres la possibilité de modifier plusieurs gènes à la fois (multiplexing) et d'accéder à des zones du génome qui sont autrement protégées des mutations naturelles. Ceci a pour conséquence un risque accru et non évalué et exige une réglementation plus stricte et une évaluation des risques qui n’est permise que dans le cadre de la LGG.


Il est important de mettre à profit la période du moratoire pour définir les critères qui définiront le risque liés à ces techniques et ainsi établir un régime d’homologation qui permette de garantir la sécurité des êtres humains, de l’environnement et de l’économie. Ce délai permettra aussi d’attendre les éventuels changements de législation dans l'UE avant d'élaborer un régime d’homologation et permettra également la tenue d’un débat sociétal sur la question de l’utilisation de ces techniques.


Avec le délai fixé pour l'élaboration d'une réglementation d'autorisation basée sur les risques jusqu'à mi-2024, le Conseil fédéral dispose du temps nécessaire pour clarifier les opportunités et les risques que présente la culture des nouveaux OGM. Ce délai permettra aussi d’attendre les éventuels changements de législation dans l'UE avant d'élaborer un régime d’homologation et permettra également la tenue d’un débat sociétal sur la question de l’utilisation de ces techniques.


Les nouvelles techniques de génie génétique (NTGG) doivent être réglementées dans la loi sur le génie génétique (LGG) afin de garantir la sécurité des denrées alimentaires et de l'environnement par une évaluation des risques appropriée et d'assurer la coexistence et la liberté de choix pour les producteurs et les consommateurs ainsi que de clarifier la question de la responsabilité en cas de contamination. Il s'agit notamment de répondre aux questions suivantes : quels sont les coûts liés à une coexistence des cultures génétiquement modifiée et conventionnelle et bio en Suisse, comment continuer à garantir la liberté de choix des consommatrices et consommateurs et des productrices et producteurs, comment évaluer les risques des nouvelles techniques de modification génétique, à qui incombe la responsabilité en cas de contamination et de dommages à l’environnement ou de contamination des filières ou d’exploitations conventionnelles ou bio.

Les réponses aux divers postulats en suspens ainsi que le processus législatif au sein de l'UE, dont le résultat est attendu en 2023, constitueront la base de la discussion sur les opportunités et les risques que présentent ces nouvelles techniques. Sans cette base, il ne sera pas possible de garantir un régime d’homologation basé sur les risques, conformément au principe de précaution. Les NTGG et leurs produits n’ont pas encore été testés et les risques liés à leur dissémination ou consommation pratiquement pas étudiés. De même pour les opportunités qu’ils sont censés représenter : aucune preuve n’a jamais été apportée jusqu’à présent. Tous les organismes miracles promis ne sont en tout cas pas dans le pipeline de recherche des grands groupes qui possèdent les brevets d’utilisation de Crispr/Cas.


La variante adoptée aujourd’hui laisse sous-entendre que l'édition du génome sans introduction de matériel génétique étranger à l'espèce est sans danger. Mais le fait de renoncer à l'introduction de gènes étrangers n'offre pas une plus grande sécurité, car le risque ne dépend pas uniquement de l’ADN introduit mais aussi et surtout de la technique utilisée. C’est pour cela que le droit sur le génie génétique suisse et européen se base sur le processus de modification et non le produit. C’est aussi pour cela que ces nouvelles techniques de génie génétique sont régulées aujourd’hui selon la LGG comme l’exige le Conseil fédéral, mais aussi la Cour de justice de l’UE. Les NTGG augmentent la rapidité et les possibilités de modification des génomes - entre autres la possibilité de modifier plusieurs gènes à la fois (multiplexing) et d'accéder à des zones du génome qui sont autrement protégées des mutations naturelles - a pour conséquence un risque accru et non évalué. Cela exige une réglementation plus stricte et une évaluation des risques qui n’est permise que dans le cadre de la LGG. C'est la seule façon de préserver l’environnement, la santé, mais aussi la stratégie de qualité de l'agriculture et de l'industrie alimentaire suisses.


Complément d’information

- Luigi D’Andrea, Secrétaire exécutif de l’Alliance suisse pour une agriculture sans génie génétique, tél. 077 400 70 43, l.dandrea@stopogm.ch
- Fabien Fivaz, Vice-président de l’ASGG, tél. 079 627 92 30

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vendredi, 11 mars 2022
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Nous avons 2 postes qui se libèrent à Uniterre:

Secrétaire permanent*e syndical*e (60%) pour le 1er juillet 2022

Secrétaire permanent*e syndical*e (40%) pour le 1er juin 2022 pour la Suisse alémanique


Merci d'envoyer votre dossier de candidature à info@uniterre.ch sous format électronique uniquement d’ici au 20.03.2022

jeudi, 10 mars 2022
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Communiqué de presse de la commission lait d’Uniterre

L’Interprofession Lait (IP Lait) a annoncé jeudi 3 mars une augmentation du prix du lait de centrale sur le segment A de 5 cts, passant ainsi de 73 cts à 78 cts.

La commission lait d’Uniterre salue cette augmentation du prix du lait segment A de 5 cts. Il était plus que temps que l’IP Lait réagisse aux différents cris d’alerte de la profession.

Cependant, cette augmentation reste encore trop faible ! Elle est bien loin de la couverture des coûts de production, qui tournait aux alentours de 1 fr. le kg avant la hausse des intrants. En effet, cette augmentation va à peine permettre de couvrir la hausse des coûts de l’énergie, des intrants, que le monde est en train de vivre en ce moment. Et cela ne va pas aller en s’arrangeant avec la guerre actuelle.

De plus, il faut maintenant s’assurer que la grande distribution accepte cette hausse du prix du lait et arrête de mettre la pression sur les transformateurs et au final les producteurs !

Prime fromagère enfin payée directement aux producteurs à partir de 2024 !

Dans la consultation sur le train d’ordonnances agricole 2022, ouverte jusqu’au 2 mai 2022, il est indiqué que la prime à la transformation fromagère sera payée directement aux producteurs à partir de janvier 2024. Nous saluons cette décision ! Cela fait des années qu’Uniterre se bat pour que cette prime soit payée directement aux producteurs.

En effet, malheureusement, une partie de cette prime n’est jamais retournée aux producteurs, ce qui est scandaleux, alors qu’il est écrit noir sur blanc dans l’ordonnance sur le soutien au prix du lait que cette prime doit revenir aux producteurs. De plus, nous ne comprenons pas pourquoi le versement de cette prime directement aux producteurs inquiète tant nos organisations et l’IP Lait, à moins qu'elles ne craignent pour les dizaines de millions annuels qui se perdent quelque part sur le chemin des producteurs...

Contacts presse :

Philippe Reichenbach : 079 640 89 63

Maurus Gerber : 081 864 70 22

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mercredi, 09 mars 2022
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Communiqué de presse d'ECVC

Le 8 mars 2022, journée internationale des femmes qui travaillent, aux côtés de La Via Campesina internationale, la Coordination Européenne Via Campesina salue les luttes historiques des femmes qui travaillent organisées dans les campagnes et les villes pour leurs droits et pour vivre dignement.

Les femmes nourrissent la population, préservent la mémoire collective, et mènent la résistance à travers le monde. Pourtant, la valeur et le poids de leur rôle sociétal continuent d’être négligés et sous-estimés, tant dans les campagnes que dans les villes. Dans un scénario de violence brutale et d’exploitation capitaliste, patriarcale et raciste qui opprime les femmes, les paysannes, les sans-terre, les migrantes, les travailleuses de l’économie parallèle, les enfants, les femmes autochtones, les femmes noires et les personnes LGBTQ+, nous appelons à une action unie. Nous cherchons à rendre visible et à dénoncer le système politique et économique utilisé pour exploiter le travail des femmes, leur corps et les ressources naturelles au nom du profit. Ce qui provoque le chômage, la faim, l’appauvrissement et des logements de plus en plus précaires, laissant la santé et l’éducation uniquement pour quelques privilégiés.

Les graves crises politiques, économiques et sociales que connaissent nos sociétés accentuent les contradictions du système capitaliste et menacent les conditions de vie réelles et la survie non seulement des femmes et des personnes sexuellement diverses et des genres diverses, mais de toute vie humaine et de la planète elle-même.

Il est honteux de constater que si les choses ont empiré pour la plupart des gens pendant la pandémie, le fossé entre les riches et les pauvres s’est également creusé, selon un rapport d’Oxfam. Alors que les mesures néolibérales et d’urgence sont jetées en pâture aux travailleurs, faisant sérieusement reculer les programmes sociaux, le pouvoir économique est concentré aux mains de moins en moins de personnes.

2021 a été une année record pour l’agrobusiness en termes de production et de commercialisation de cultures d’exportation, malgré son modèle de mort insoutenable basé sur les monocultures, l’utilisation excessive d’agrotoxines, les OGM et l’expulsion des paysans de leurs terres. Au lieu d’apporter le développement à nos territoires, elle ne fait que polluer et laisser les gens affamés, pauvres et malades.

Ces problèmes et inégalités touchent souvent et de manière plus violente les femmes, la communauté LGBTQI+ et d’autres groupes marginalisés en premier lieu. Réfléchissant à la situation des femmes qui vivent en zones rurales, des agricultrices et des travailleuses agricoles en Europe. Les membres d’ECVC soulignent les difficultés et les inquiétudes contre lesquelles elles luttent : « Pendant cette crise sanitaire, nous, les paysannes, avons reculés dans nos droits, nous avons connu la faim et le chômage. Nous sommes revenus trente ou quarante ans en arrière, même en Europe. C’est pourquoi il est si important de nous réorganiser et de nous renforcer en tant qu’ECVC et LVC et de nous connecter avec les femmes dans leur vie quotidienne. Nous, les paysannes, subissons la violence, l’accaparement des terres, et la prise en charge des soins continue d’être préoccupante en cette période post-pandémique », Sonia Vidal du Sindicato Labriego Gallego et membre de l’articulation des femmes d’ECVC et de la section des femmes de LVC.

Ces préoccupations sont devenues encore plus concrètes ces dernières semaines, avec la réalité dramatique de la situation en Ukraine. Des milliers de personnes meurent, des millions de personnes sont en danger et des centaines de milliers d’autres fuient pour trouver refuge en raison de la guerre en Ukraine déclenchée par l’invasion de la Russie. En outre, à ce stade, les agriculteurs ukrainiens ne seront probablement pas en mesure de planter cette année. Ce 8 mars nous appelons nos organisations membres et alliées à faire entendre leur voix et à montrer leur solidarité pour exiger la fin de la guerre et trouver une solution diplomatique pour rétablir la paix dans la région. Nous sommes avec les paysans et les autres personnes vivant dans les zones rurales et urbaines en Ukraine qui continuent à résister pour défendre les droits humains.

Tout au long de 2022, ECVC et LVC continueront à défendre la réforme agraire populaire, la souveraineté alimentaire, l’agroécologie et le féminisme paysan et populaire. Il s’agit de propositions spécifiques de dialogue et de solutions pour établir un ensemble de politiques publiques qui pourraient promouvoir un véritable développement basé sur des actions concrètes telles que la redistribution des terres et des bénéfices, et la promotion de la justice sociale et de la paix dans les zones rurales et urbaines.

Au cours de cette journée d’action, nous appelons nos organisations membres, nos alliés et nos amis à exiger un engagement fort et des actions concrètes pour autonomiser, protéger et soutenir les femmes par un changement de politique et de paradigme. Nous demandons la fin de toutes les formes de violence et d’oppression, tant en Europe qu’en solidarité avec nos sœurs du monde entier. Nous demandons la mise en place de programmes, de campagnes d’éducation et de communication pour construire des sociétés et des relations entre les sexes plus saines et plus justes. Nous demandons des revenus équitables pour les agricultrices, en tant qu’élément clé de la valorisation du travail des agricultrices du monde entier. Nous demandons l’accès à la terre pour les femmes, afin de garantir la sécurité et la souveraineté alimentaire des générations futures. Et nous appelons à l’unité et à l’action des alliés, des institutions et des individus pour faire avancer la lutte pour l’égalité des femmes partout dans le monde.

Avec la souveraineté alimentaire et la solidarité, nous récoltons des droits et une vie digne ! Les femmes et les filles paysannes sèment la paix !

https://www.eurovia.org/fr/8-mars-larticulation-de...

mardi, 08 mars 2022
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Uniterre a le plaisir d'annoncer que le dialogue avec Bio Suisse sur la question de l'huile de palme évolue dans une direction positive : des organisations membres de Bio Suisse avaient décidé début février de présenter une motion sur l'huile de palme à l'attention de l'Assemblée des Délégués de printemps. Parallèlement, Uniterre a déposé auprès de Bio Suisse une proposition pour la poursuite du développement du dialogue sur l'huile de palme. Bio Suisse a réagi positivement aux demandes et à la proposition, de sorte qu’une discussion très ouverte s'est ensuite développée entre Bio Suisse, les associations requérantes et Uniterre.

Cette première discussion permettra de lancer un processus d'échange commun sur ce thème. Uniterre attend que les interlocuteurs abordent sans tarder des thèmes centraux en rapport avec la durabilité des matières premières critiques. Elle est confiante que le dialogue portera ses fruits !

Par ailleurs, Uniterre communique que le géant brésilien de l'huile de palme Agropalma (43'000 ha de cultures, dont 4'000 en bio, certifié Bio Suisse) a été condamné en 2020 par le Tribunal de Justice de l’État du Parà dans le Nord-est du Brésil pour avoir falsifié entre 1987 et 2006 des titres de propriété pour des dizaines de milliers d’hectares. Par ce biais, de nombreuses communautés indigènes ont été expulsées de leurs terres. Depuis plusieurs semaines, plusieurs communautés ont occupé une partie des plantations qu’Agropalma prétend posséder et exigent qu’on leur rende leur terres! Agropalma a bloqué toutes les routes vers les terres reconquises, sa police privée encercle les communautés et leur campement de fortune. Les journaux brésiliens en parlent presque quotidiennement, Uniterre pense qu'Agropalma va perdre cette partie malgré de nombreuses manœuvres pour essayer de légaliser ce vol de terres sur une grande échelle.

Uniterre a proposé à Bio Suisse et son organisme de certification d’examiner le cas pour prendre sans délai des mesures afin que la propriété des communautés locales sur les territoires qui leur ont été volés soit reconnue et que les terres soient immédiatement restituées aux communautés qui en furent expulsées. Nous nous réjouissons d’avoir appris de Bio Suisse qu’elle entrait en matière et a ouvert une enquête sur ce cas.

Uniterre se réjouit de la discussion avec Bio Suisse. Elle remercie également Pain pour le Prochain (aujourd'hui intégrée dans l’ »EPER »), "Friends of the Earth", FIAN et "Heidi's Mist", pour leur soutien constant dans toutes les recherches sur l'huile de palme depuis 2020 : ce travail a porté ses fruits et en portera encore !