Invitation à la presse
Le Conseiller fédéral Schneider Amman doit appliquer les lois en vigueur!
Les organisations Big-M et Uniterre vous invitent pour une action symbolique et une conférence de presse le
Jeudi 2 mars 2017 à 11h00 à Berne, Schwanengasse 2
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Chers amis producteurs et productrices de lait, chers sympathisants, Notre action du 23 janvier sur le lait en poudre a vraiment fait des remous - les images du bâtiment du Conseil recouvert de poudre blanche ont fait le tour de la presse internationale. Des centaines d'éleveurs laitiers de toute l'Europe ont envoyé un message symbolique aux ministres de l'agriculture européens: Il faut stopper la vente de lait en poudre d'intervention et élaborer une loi instaurant un instrument régulier de règlement de crise! 
Communiqué de presse de la Coordination Européenne Via Campesina
(Bruxelles, 23 janvier 2017) La politique de dérégulation du secteur laitier est taillée pour la grande distribution et l'industrie laitière. Elle ne sert en rien les intérêts des producteurs et des consommateurs.
Au printemps 2016 nous avons assisté à un sommet du lait qui n'a accouché que d'une souris. L'IP lait a annoncé le 16 novembre que dès le 1er janvier 2017, les producteurs de lait sauront le 20 de chaque mois, quelles quantités en pourcentage A et B leurs seront attribuées le mois suivant et à quels prix elles leurs seront payées. Dans quel autre corps de métier assiste-t-on à de tels contrats ? Savoir 10 jours avant ce que nous devons produire et quels prix nous seront versés... Comme s'il était possible en si peu de temps d'adapter une production qui, par nature, fonctionne avec des être vivants.
Claude, en tant que producteur de lait d'industrie, comment perçois-tu cette décision de l'IP lait ?
Nous annoncer 10 jours avant à quelle sauce nous serons mangés n'est pas admissible. Le contrat doit être annuel comme le précise la loi ; avec une quantité globale, un seul prix, un pourcentage de A et B. Tout ce qui n'est pas du lait A devrait être facultatif. Il ne doit pas y avoir deux prix d'ailleurs, ou alors il faut une qualité A et une qualité B.
Après plus de dix années d'existence plus de 350 entreprises dont 280 fermes genevoises proposent sous le label GRTA plus de 1000 produits différents issus de la production régionale. A ce titre ce label est une belle réussite. Malgré ce résultat, il reste encore du chemin à parcourir pour défendre et développer une production alimentaire paysanne locale, diversifiée, durable et rémunératrice.
La politique de dérégulation du secteur laitier est taillée pour la grande distribution et l'industrie laitière. Elle ne sert en rien les intérêts des producteurs et des consommateurs
Aujourd'hui, des producteurs de lait européens (de ECVC- et EMB -European Milk Board) se sont à nouveau rassemblés pour une action symbolique à l'occasion de la réunion du Conseil de l'Agriculture et de la pêche.
Notre lait n'est pas un produit agricole - mais un produit naturel précieux
Samedi 10 décembre, Uniterre a appelé à une journée d'action nationale Lait Cru et a servi du lait cru dans divers lieux en Suisse. L'action a été un succès et nous a donné l'opportunité de discuter avec la population des conditions misérables ayant cours dans la branche du lait. A Lausanne, Fribourg, Bern, Zürich et St.Imier, le lait cru a été soit distribué soit vendu à un prix équitable.
 
L'organisation de défense des producteurs de lait Big-M qui est également membre, comme Uniterre, de l'European Milk Board, nous a fait parvenir une proposition pour une gestion des quantités dans le marché laitier. 
Il s'agit d'une base qui doit servir de départ pour une discussion afin de faire enfin avancer ce dossier incontournable de la gestion des quantités afin de pouvoir retrouver une valorisation du lait pour pouvoir atteindre un prix rémunérateur pour les producteurs.
communiqué de presse
Le 10 décembre, en ville comme à la campagne, des paysannes et des paysans tiendront des stands de vente ou de distribution de lait cru. Par cette action symbolique, Uniterre souhaite remettre le travail de la famille paysanne au centre de la production laitière et offrir à toutes et tous la possibilité de connaître le vrai goût du lait, celui qui sort du pis, celui que l'industrie refuse de payer au juste prix laissant croire qu'il n'a pas de valeur.