A l'occasion de la réunion ministérielle de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) qui se tiendra du 29 novembre au 3 décembre, Uniterre appelle à une manifestation le mardi 30 novembre à 17h30 sur la place Lise Girardin à Genève. Cette manifestation est organisée par l'Appel de Genève, une large coalition qui demande la levée immédiate de la propriété intellectuelle sur les vaccins, tests et traitements anti-covid.
Uniterre et les organisations paysannes de La Via Campesina, rejettent les politiques commerciales développées par les accords commerciaux de libre-échange qui ont des impacts lourds sur les personnes (les femmes et les hommes), sur l'agriculture, et l’environnement dans le monde entier.
La régulation commerciale multilatérale doit impérativement prendre en compte :
- Le droit de définir des populations de définir des politiques alimentaires, sociales et commerciales qui tiennent compte des ressources et économies locales et qui permettent leur protection.
- Le droit des populations de définir des normes et des standards sociaux, environnementaux et économiques.
- La protection du droit d’accès public aux patrimoines génétiques et à la connaissance (accès aux brevets, suppression de brevets sur les plantes).
Pour la souveraineté alimentaire ! Globalisons la lutte, globalisons l'espoir !
A l'occasion de la réunion ministérielle de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) qui se tiendra
du 29 novembre au 3 décembre, Uniterre appelle à une
manifestation le mardi 30 novembre à 17h30 sur la place
Lise Girardin à Genève. Cette manifestation est organisée par l'Appel de Genève, une large coalition qui demande la levée immédiate de la propriété intellectuelle sur les vaccins, tests et traitements anti-covid.
La régulation commerciale multilatérale doit impérativement prendre en compte :
- Le droit de définir des populations de définir des politiques alimentaires, sociales et commerciales qui
- Le droit des populations de définir des normes et des standards sociaux, environnementaux et économiques.
- La protection du droit d’accès public aux patrimoines génétiques et à la connaissance (accès aux brevets, suppression de brevets sur les plantes).
Pour la souveraineté alimentaire ! Globalisons la lutte, globalisons l'espoir !
Organisé par Uniterre et La Via Campesina dans le cadre de la semaine d'événement d'„Agro-Ecology Works“
La gestion agro-écologique d’exploitations agricoles en Suisse - à la fois une vision d'avenir et une réalité déjà vécue – mais encore comme une niche.
Face au changement climatique, à la perte de biodiversité et à d'autres évolutions, certains agriculteurs considèrent l'agroécologie comme un modèle pour le développement futur de l'agriculture en général et implémentent aujourd'hui déjà une agriculture régénérative. D'autres sont sceptiques et considèrent l'agriculture agro-écologique comme peu praticable ou au mieux comme une niche.
Uniterre et Via Campesina vous invitent à cette table ronde. Cinq agriculteurs nous donneront un aperçu de leurs exploitations et discuteront des potentiels et des défis des exploitations agro-écologiques. Les exploitations pionnières en agroécologie ainsi que les agriculteurs qui s'orientent vers l'agroécologie ou qui prévoient des mesures dans ce sens auront leur mot à dire. Participants :
- Simon Jöhr ("regenerativ.ch")
- Lukas Puijenbroek ("Bioforum/Uniterre/Coopérative "Minga vo Meile"),
- Ulrike Minkner ("Uniterre/"Ferme La Souriche", Mont-Soleil)".
- Frank Meissner ("Meh als Gmües" Zurich)
- Rudi Berli ("Les Jardins de Cocagne, Genève").
La Table ronde se fera en allemand sans traduction, mais nous pouvons assurer la traduction de questions en français ou italien.
Lien zoom : https://ethz.zoom.us/j/63891600728
Pour plus d'informations : https://agroecologyworks.ch/fr/event_detail.php?e=...
Contact : Uniterre@agraroekologie.ch
En même temps, nous souhaitons attirer votre attention sur l'événement suivant :
Agrobiodiversité et sélection végétale participative - pour une transformation agroécologique de l'agriculture.
Dans le cadre de la semaine de manifestations sur l'agroécologie, l'élevage de céréales Peter Kunz, semnar / saatgutpolitik & wissenschaft, Critical Scientists Switzerland et Swissaid organisent un événement sur ce thème (en anglais) le 2.11.2021 (13h30 à 17h00). Lieu : KGH Steigerhubel, Steigerhubelstrasse 65, 3008 Berne. Éventuellement, une participation en ligne sera aussi possible. Contact : Info@semna.ch
Et enfin, nous vous demandons de soutenir la Pétition pour la promotion de l'Agro-Écologie / Petizione per la promozione dell'Agro-Ecologia / Petition zur Förderung der Agrarökologie
à signer - merci d'avance !
FR : https://act.campax.org/petitions/promouvoir-l-agroecologie-en-suisse-et-dans-le-monde-entier
DE : https://act.campax.org/petitions/agrarokologie-fordern-in-der-schweiz-und-weltweit
IT : https://act.campax.org/petitions/promuovere-l-agroecologia-in-svizzera-e-nel-mondo
Contact : d.langmeier@biovision.ch
Déclaration de La Via Campesina concernant la COP 26 de l’onu sur le climat (Glasgow)
(Harare : 25 octobre 2021) Cette année est l’année la plus chaotique
au plan climatique jamais enregistrée, depuis l’année dernière. Mais les
gouvernements contrôlés par les transnationales, les philanthropes, les
médias grand public et la plupart des organisations non
gouvernementales (ONG) proposent encore la même chose : des solutions basées sur le marché et des techno-réparers risquées.
Deux ans après le début d’une pandémie mondiale qui a coûté la vie à
des millions de personnes, l’humanité se réveille chaque jour avec des
inondations, des incendies et des sécheresses sans précédent qui causent
des famines, ainsi qu’un temps totalement imprévisible qui rend la vie
de plus en plus difficile. Les dirigeants allèguent que « l’activité
humaine générale » est à l’origine du chaos climatique, en passant sous
silence les liens étroits entre l’extraction des combustibles fossiles,
l’agro-industrie et le complexe militaro-industriel, sans parler des
déséquilibres de pouvoir à l’échelle mondiale et des responsabilités
historiques des pays qui se sont enrichis grâce au pillage colonial. Au
lieu de nous proposer une voie véritable et transformatrice, on nous
vend de fausses solutions qui ne manquent jamais de donner la priorité
aux élites des entreprises — « net zéro », « solutions basées sur la
nature », « géo-ingénierie » et «numérisation de l’agriculture » pour
n’en citer que quelques-unes. Il faut que cela cesse, immédiatement !
Pour mettre un terme à la crise climatique, il faut un changement de système ancré dans les droits de l’humanité et de la Terre Mère. Pendant plus de 500 ans, le système alimentaire patriarcal, à l’origine colonial et aujourd’hui corporatif, a tenté de dominer toutes les formes de vie pour l’enrichissement d’une petite minorité. Ceux qui contrôlent les richesses accumulées — produites par les gens et la planète au fil des siècles — ont jusqu’à présent échappé aux foudres des inondations, des sécheresses, des sols dégradés, de la guerre et de la faim. Ils font fi des nombreux signes de l’effondrement des systèmes naturels qui entretiennent la vie et ils proposent plutôt que ce soit nous, les victimes les plus vulnérables, qui portions le plus lourd fardeau. Pour la Via Campesina (LVC) et notre diversité organisée de femmes et d’hommes paysans, migrants, travailleurs de la terre, pêcheurs, habitants des forêts, du monde rural, jeunes et autres, notre solution à la crise climatique est une transition juste ancrée dans la lutte et la solidarité — une solidarité internationaliste avec tous ceux et celles qui luttent pour la souveraineté alimentaire, la justice climatique et les droits de la Terre Mère ! C’est une lutte pour la pleine réalisation de tous les droits et responsabilités détaillés dans la Déclaration des Nations unies sur les Droits des paysannes et Autres Personnes Travaillant dans les Zones Rurales (UNDROP), en particulier le droit à un environnement propre, sûr et sain (article 18) récemment ratifié par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies pour l’ensemble de l’humanité. Il s’agit également d’une lutte contre la mainmise des entreprises sur les espaces de l’ONU par le biais du modèle “multiples parties prenantes”, mieux connu sous le nom de “capitalisme des parties prenantes”, dont tout le monde a été témoin lors du Sommet des Nations unies sur le système alimentaire de 2021 et, de plus en plus, lors des COP des Nations unies sur le climat.
Alors que nous nous préparons à une autre conférence douloureuse de l’ONU sur le climat — la COP26 de Glasgow — les 200 millions de défenseurs de la terre, de l’eau et du territoire de LVC se lèvent à nouveau pour exiger la souveraineté alimentaire pour la justice climatique. Nous rejoignons une large convergence de luttes contre le capitalisme des combustibles fossiles, le racisme, le colonialisme, et le patriarcat qui les lie. Alors que nous luttons pour rendre les entreprises responsables de cette destruction inutile, nous sommes fiers de la LWA (Alliance des travailleurs de la terre) — notre organisation membre de LVC basée en Écosse, en Angleterre et au Pays de Galles. La LWA travaille sans relâche pour faire entendre la voix des travailleurs de la terre agroécologiques à la COP26 en demandant « la reconnaissance de la contribution que l’agriculture agroécologique, la foresterie durable et une meilleure utilisation des terres peuvent apporter à nos engagements de réduction des émissions, de séquestration du carbone et de renforcement de la résilience. »
Que les entreprises se méfient, les travailleurs de la terre du monde entier ont de vraies solutions : des systèmes alimentaires, agricoles et forestiers au service des populations, du climat et de la nature ! Aux côtés de notre LWA et de tous ceux qui luttent pour une transition juste, nous créerons à nouveau un front commun pour contrer toute tentative de convertir la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en un gigantesque « mécanisme de marché. » Le capitalisme climatique est un crime, pas la solution !
COP26 : PLUS DE MÉCANISMES DE MARCHÉ NE RÉSOUDRONT PAS LES PROBLÈMES DES GENS
Un prolongement de l’industrie des combustibles fossiles, le système alimentaire transnational est l’un des principaux responsables de la crise climatique, puisqu’il est à l’origine de 44 à 57 % des émissions mondiales de GES. Ce système éloigne les gens de la terre, dégrade les communautés et alimente la violence et les inégalités dans tous les territoires du monde. Il est particulièrement néfaste pour les femmes et les jeunes dont la vie et le travail sont minés par un système qui ne valorise pas la vie.
Bien avant la COP21 à Paris, les multinationales de l’agroalimentaire et des énergies fossiles utilisaient déjà leur pouvoir et leur influence pour promouvoir des politiques aux plans national, infranational et mondial. L’Accord de Paris de 2015 a créé une sorte de « consensus » autour de plusieurs fausses solutions très problématiques. Les mécanismes d’échange et de compensation des émissions de carbone contenus dans l’article 6, par exemple, accorderont un pouvoir important aux gouvernements, aux sociétés, aux banquiers et aux négociants riches dont l’objectif premier est de maximiser les profits et non de prendre soin de la Terre Mère. Au lieu de prendre des mesures décisives pour s’adapter aux changements climatiques et s’engager dans une transition honnête vers des systèmes alimentaires démocratiques et fondés sur les droits de l’homme, ces puissants acteurs utilisent les engagements « net zéro » pour cacher leur inaction climatique.
Le « net zéro » permet aux entreprises de se soustraire à leurs responsabilités en matière d’émissions historiques et continues, en donnant la priorité aux initiatives qui favorisent les résultats de l’entreprise. Partout où les entreprises font la promotion de “solutions basées sur la nature” (NBS en anglais), nous mettons en garde contre la dépossession de la nature par le biais de systèmes de compensation des émissions de carbone des forêts et des sols, fondés sur l’idée fausse que payer quelqu’un d’autre pour s’occuper des émissions de carbone au lieu d’agir directement pour réduire la pollution ralentira en quelque sorte la crise. Pour combattre la crise climatique, il faut une transition juste vers l’abandon des combustibles fossiles, la fin de l’exploitation minière et de l’agriculture extractive destructrices, et la récupération des territoires et des écosystèmes endommagés. Nos solutions – qui sont véritablement fondées sur la nature, agroécologiques et contrôlées par les paysans – sont des solutions justes. Aucune « licorne du carbone » ni aucune pensée magique ne résoudra ce problème, il suffit d’agir immédiatement pour changer le système.
De plus, nous pensons que « l’agriculture intelligente pour le climat, » devrait plutôt s’appeler « l’agriculture intelligente des entreprises », car elle fournit un cadre pour l’intégration des OGM et des produits agrochimiques dans l’agriculture à petite échelle, en s’appuyant sur le même paradigme raciste et sexiste que la révolution verte. Elle positionne la science et la technologie capitalistes comme des solutions aux problèmes rencontrés par le « sous-développement » et les paysans supposés « non éduqués » du monde. Ces problèmes originaux ont été créés par le capitalisme mondial, le vol, le pillage colonial, les guerres et la violence généralisée.
Alors que de nombreuses fausses solutions corporatives adoptent le langage de l’agroécologie paysanne, nulle part ne sont affirmés ou garantis les droits fondamentaux à une alimentation locale et nutritive, à des moyens de subsistance dignes, à la terre et à l’autodétermination. Ce qui est garanti, ce sont des cycles d’accumulation sans fin qui profitent à ceux qui sont à l’origine de la crise climatique, notamment les grandes entreprises agroalimentaires comme John Deere, Bayer-Monsanto, Syngenta, Cargill, Nestlé, Wal-Mart et d’autres.
LA TRANSITION EST MAINTENANT ! LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE NOURRIT LA JUSTICE CLIMATIQUE !
Les travailleurs de la terre et autres producteurs alimentaires du monde entier exigent – et sont prêts à réaliser – une transition climatiquement juste dans l’agriculture ! Pendant des décennies, les producteurs alimentaires locaux ont été poussés sur la voie de l’intensification et de la monoculture par les entreprises agroalimentaires et leurs alliés. Le Sommet des Nations Unies sur le système alimentaire de 2021, qui a été coopté, n’en est qu’un exemple de plus. Ce dont les gens et la planète ont besoin de toute urgence, c’est de gouvernements et d’institutions offrant des possibilités financées par des fonds publics pour assurer la transition vers des systèmes agricoles plus écologiques et socialement sains. Pendant trop longtemps, les agriculteurs ont été tenus responsables d’un modèle imposé par le capital. Cela doit cesser maintenant ! La société doit reconnaître que nos systèmes d’agriculture, d’eau et d’utilisation des terres sont ce qu’ils sont aujourd’hui en raison de pressions systémiques. Alors que nous nous éloignons du capitalisme fondé sur les combustibles fossiles, nous ne devons pas perdre d’agriculteurs, détruire les moyens de subsistance ou la capacité de production alimentaire saine. Le soutien des gouvernements en matière de subventions et de programmes de formation pour soutenir la transition est essentiel, et cette transition juste en agriculture doit être centrée sur les principes de la justice climatique. Cela signifie que tous ceux qui sont impliqués dans la chaîne alimentaire – y compris les paysans, les éleveurs, les travailleurs migrants, les travailleurs contractuels, les sans-terre et les peuples autochtones – doivent être au premier plan pour définir et mettre en œuvre les politiques publiques nécessaires à cette transition.
En tant que La Via Campesina, nous appelons à la fin de toutes les fausses solutions et des mécanismes de marché de l’article 6. Nous appelons à une transition juste vers le vrai zéro, et non vers les plans de marketing des entreprises qui se cachent derrière le « net zéro. » En même temps, et c’est de la plus haute importance, nous appelons toutes les anciennes puissances coloniales à assumer leurs responsabilités historiques et à réduire drastiquement les émissions à la source, maintenant, y compris par un retrait immédiat de leur présence militaire dans le monde ! La Via Campesina est solidaire des victimes de toutes les guerres, sanctions et occupations – qu’il s’agisse des mutilés et des assassinés de Palestine, d’Irak et d’Afghanistan ou des pauvres, des travailleurs et des indigènes des Etats-Unis qui manquent d’hôpitaux, d’écoles et de pain quotidien. Pour la souveraineté alimentaire, les droits de l’homme et la Terre Mère – Désinvestir de la Machine de Guerre !
Les voies pour atteindre la justice climatique doivent être radicalement différentes de celles qui ont produit la crise. L’agroécologie paysanne et la souveraineté alimentaire peuvent « nourrir le monde et refroidir la planète ! » Elles offrent la possibilité très réelle de réduire les émissions et de réaliser la justice sociale, les droits des personnes et de la planète. Un système alimentaire basé sur la souveraineté alimentaire et des systèmes alimentaires locaux, alimentés par des agriculteurs familiaux pratiquant l’agroécologie paysanne, peut véritablement transformer la société tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre de manière spectaculaire et beaucoup plus rapidement que toutes les fausses solutions vendues par les entreprises. Tout cela peut se faire sans marchandiser le carbone tout en contribuant à renforcer les solutions démocratiques de base à la pauvreté, à la faim et à la violence.
Les défenseurs de la terre, de l’eau et des territoires agroécologiques du monde entier s’unissent ! Avec les producteurs de denrées alimentaires au premier plan de notre convergence mondiale pour une souveraineté alimentaire qui nourrit la justice climatique, la vie l’emportera sur la mort !
LA TRANSITION EST MAINTENANT !
LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE NOURRIT LA JUSTICE CLIMATIQUE !
MONDIALISONS LA LUTTE ! MONDIALISONS L’ESPOIR !
https://viacampesina.org/fr/travailleuses-et-trava...
Pour fêter les 10 ans du marché bio automnal de Fribourg, un marché de printemps aura lieu à Bulle le 6 juin prochain de 9 à 17h. Il accueillera les producteur-rice-s et artisan-e-s bio et locaux-les sur le thème de la biodiversité au jardin et des semences. Laissez-vous tenter par ces produits bio fribourgeois riches en goût et en nutriments et l'échange avec nos exposants.
Au programme, joie et bonne humeur mais surtout terroir, bio et local ! Venez festoyer nous vous attendons !
Plus d’informations sur notre site : https://marchebio-fribourg.ch
Ou restez connectés sur notre Facebook : Marché Bio Fribourg
Vous souhaitez y participer comme bénévole ? par ici
Nous, les organisations populaires soussignées des peuples des campagnes, des eaux et des forêts, ainsi que d'autres organisations du monde entier, sommessolidaires des paysans, des peuples autochtones, les personnes Afro-descendantes, qui, alliés à la classe ouvrière des villes, manifestent en Colombie pour défendre desdroits humains aussi fondamentaux que le droit à vivre dans la paix et la dignité. Nous
saluons tous les collectifs en lutte, étudiants, femmes, travailleurs, indépendants, paysans, peuples autochtones, Afro-descendants et la jeunesse organisée.
Nous rejetons l'usage des forces militaires et paramilitaires contre les personnes mobilisées et la criminalisation des manifestations. Lutter pour ses droits n'est pas uncrime. Nous rejetons l'usage historique et structurelle de la violence contre nos organisations soeurs en Colombie, qui subissent des massacres, des disparitions, des déplacements forcés, des menaces et des assassinats.
Nous faisons écho à la voix des organisations sociales de Colombie qui exigent une réforme agraire complète pour construire la souveraineté alimentaire, pour ladémilitarisation des territoires, le démantèlement du paramilitarisme en tant que politique d'État, la renégociation des accords de libre-échange qui affectent les paysans, les peuples autochtones et Afro, et l'arrêt immédiat de l'éradication forcée des cultures illicites et des aspersions aériennes de glyphosate.
Le peuple colombien n'est pas seul.
Lutter n'est pas un crime ! Réforme agraire et souveraineté alimentaire maintenant !
Signataires de cette declaration:
1. About Face Veterans Against the War – Estados Unidos
2. Alianza Continental por la Soberanía Alimentaria – América Latina
3. Amigos de la Tierra América Latina y el Caribe – ATALC
4. Amigos de la Tierra Argentina
5. Amigos de la Tierra Brasil
6. Asian Pacific Environmental Network
7. Asociación Nacional para el Fomento de la Agricultura Ecológica (ANAFAE) – Honduras
8. Arab Resource & Organizing Center (AROC) – Estados Unidos
9. Bizilur – País Vasco
10. Causa Justa – Estados Unidos
11. Center for Environment/FoE Bosnia and Herzegovina
12. CESTA - Amigos de la Tierra El Salvador
13. CETIM – Suiza
14. COECOCEIBA - Amigos de la Tierra Costa Rica
15. Comissão Pastoral da Terra (CPT) – Brasil
16. Communities United for Restorative Youth Justice (CURYJ) – Estados Unidos
17. Community to Community Development – Estados Unidos
18. Conselho Pastoral dos Pescadores (CPP) – Brasil
19. Convergence Globale des Luttes pour la Terra et l’Eau Afrique de l’Ouest
20. Convergence Malienne contre l’Accaparement de terres (CMAT)
21. Coordenação Nacional de Articulação de Quilombos (Conaq) – Brasil
22. Coordenação Nacional de Entidades Negras (CONEN) – Brasil
23. Design Action Collective – Estados Unidos
24. East Michigan Environmental Action Council (EMEAC) – Estados Unidos
25. Equality Labs – Estados Unidos
26. FIAN Colombia – Colombia
27. FIAN International
28. Florida Immigrant Coalition – Estados Unidos
29. Focus on the Global South
30. Foro de Abogadas/os de Izquierda- Red de Abogados/as Demócratas (FAIRADE) – España
31. Friends of the Earth Africa
32. Friends of the Earth Asia Pacific – FoE APAC
33. Friends of the Earth Europe
34. Friends of the Earth International (FoEI)
35. Fundación de Estudios para la Aplicación del Derecho (Fespad) - El Salvador
36. Grassroots Global Justice Alliance
37. Grassroots International
38. Grupo de Mujeres de San Cristóbal Las Casas, AC. – México
39. Haití Survie – Amigos de la Tierra Haití
40. Indigenous Climate Action – Estados Unidos
41. Indigenous Environmental Network – Estados Unidos
42. International Federation of Rural Adult Catholic Movements (FIMARC)
43. Jews for Racial & Economic Justice (JFREJ) – Estados Unidos
44. Just Transition Alliance – Estados Unidos
45. Katarungan – Philippines
46. La Vía Campesina Internacional (LVC)
47. Levante Popular da Juventude – Brasil
48. Marcha Mundial das Mulheres Brasil (MMM) – Brasil
49. Matahari Women Workers' Center – Estados Unidos
50. Mexico Solidarity Project – Estados Unidos
51. Migrant Justice/Justicia Migrante – América del Norte
52. Movimento de Atingidos por Barragens (MAB) – Brasil
53. Movimento de Mulheres Camponesas (MMC) – Brasil
54. Movimento de Pequenos Agricultores (MPA) – Brasil
55. Movimento de Pescadores e Pescadoras Artesanais (MPP) – Brasil
56. Movimento dos Trabalhadores Rurais Sem Terra (MST) – Brasil
57. Movimento pela Soberania Popular na Mineração (MAM) – Brasil
58. Mujeres Libres COLEM A.C. – México
59. Mujeres Unidas y Activas – Estados Unidos
60. Mundubat – País Vasco
61. Observatorio de las Multinacionales en América Latina (OMAL)
62. Otros Mundos Chiapas - Amigos de la Tierra México
63. Pastoral da Juventude Rural (PJR) – Brasil
64. Pastoral da Juventude Rural (PJR) – Brasil
65. Paz con Dignidad – Espãna
66. People Organizing to Demand Environmental and Economic Justice (PODER) – Estados Unidos
67. Progressive Technology Project – Estados Unidos
68. Red de Abogadas y Abogados por la Soberanía Alimentaria (REDASA) – América Latina
69. Rede Nacional de Médicas e Médicos Populares – Brasil
70. REDES - Amigos de la Tierra Uruguay
71. Sempreviva Organização Feminista (SOF) – Brasil
72. Soldepaz Pachakuti – España
73. Transnational Institute (TNI) – Holanda
74. União da Juventude Socialista (UJS) – Brasil
75. Unión Tierra y Vida – Ecuador
76. Uniterre – Suiza
77. URGENCI – Internacional
78. Via Campesina Brasil – Brasil
79. WhyHunger – Estados Unidos
80. World Forum of Fisher Peoples (WFFP)
81. World March of Women International (WMW)
La Suisse peut-elle se passer des pesticides de synthèse ? Quelles seraient les conséquences d’une interdiction sur l’agriculture suisse, l’environnement et les consommateurs et les consommatrices ? Ce sont quelques-unes des questions quesoulève l’initiative « POUR UNE SUISSE LIBRE DE PESTICIDES DE SYNTHÈSE » qui divise le monde agricole.
À l’approche des votations du 13 juin, des étudiants et étudiantes d’HEPIA organisent une table ronde qui rassemblera des personnalités du domaine agricole et de la recherche agronomique, ainsi que des agriculteurs et des agricultrices.
Dans le but d’éclairer l’opinion publique, ces expert.e.s auront l’occasion de développer leur point de vue, d’exposer les faits scientifiques et partager leur expérience du terrain.
Cette rencontre offrira l’opportunité d’un débat nuancé mettant en lumière les défis et les enjeux qui se dessinent sur nos biens communs : l’alimentation, la santé, la biodiversité et l’environnement.
Les invité.e.s
Edward Mitchell : Professeur ordinaire de l’institut de biologie de l’Université de Neuchâtel,
membre du comité d'initiative “Pour une suisse libre de pesticides”.
Valentina Hemmeler-Maïga : Directrice de l’Office Cantonal de l’Agriculture et de la Nature de Genève
Pascal Boivin : Doyen de la filière d’agronomie à HEPIA et Président de l’ECSSS (European Confederation of Soil Science Societies)
Anne Challandes : Présidente de l’Union suisse des paysannes et des femmes rurales, Vice-présidente de l’USP
Raphaël Charles : Ingénieur agronome ETHZ, Chef de département Suisse Romande du FiBL
Emilienne Hutin Zumbach : Vigneronne-encaveuse, Domaine les Hutins, Dardagny
AVEC LE SOUTIEN DE L’AEH
Contact: naser.yassine@etu.hesge.ch
La pétition "De meilleures conditions de travail pour les salarié.e.s dans l’agriculture" a été lancée lors de la fête des travailleuses et travailleurs du 1er mai. L'idée de cette pétition est venue d'un groupe de militant.e.s qui ont participé aux assises "Résistance au plat du jour" à Berne en février 2020.
Vous souvenez-vous du débat médiatique qui a eu lieu il y a environ un an, lorsqu'au début de la saison des asperges, on ne savait soudain plus si suffisamment de travailleurs saisonniers pouvaient venir dans les champs suisses en raison des restrictions de voyage imposées à la suite de la pandémie de COVID-19 ? Soudain, le travail agricole a été considéré comme systémique et, pendant un court moment, il a semblé que les conditions de travail précaires des travailleurs agricoles pouvaient enfin trouver plus de publicité.
Malheureusement, les conditions scandaleuses dans lesquelles de nombreux travailleurs et travailleuses agricoles, principalement migrant.e.s, doivent accomplir leur travail n'ont guère changé depuis lors. Nombreux sont celles et ceux qui continuent à travailler dur pendant de longues heures pour un salaire dérisoire, sans bénéficier d'une protection juridique suffisante.
Par conséquent, avec cette pétition, qui est adressée aux gouvernements cantonaux de Berne et de Zurich, ils souhaitent initier une amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs et travailleuse agricoles, principalement migrant.e.s, et contribuer en même temps à un débat social plus large pour une transformation socio-écologique de notre production alimentaire.
Ils demandent que les contrats-types de travail cantonaux (ctt) des cantons de Berne et de Zurich soient adaptés aux conditions de travail habituelles en Suisse :
- Semaine de 45 heures en moyenne annuelle (précédemment : 55) avec une limitation des heures supplémentaires
2. Introduction d'un salaire minimum obligatoire de 4 000 francs suisses bruts par mois.
Rdv ici pour signer la pétition :https://mailchi.mp/0597975e29d7/wir-bleiben-dran-m...
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Dans le cadre de la Journée internationale des luttes paysannes du 17 avril 2021, Le MAPC (Mouvement Pour une Agriculture Paysanne et Citoyenne) a lancé un appel aux amies paysannes, pour de courtes vidéos qui témoignent de leurs luttes et racontent leurs projets agricoles.
Ce film avait pour objectif de visibiliser des enjeux paysans, d’informer sur des organisations et projets paysans. Au final, il regroupe une quinzaine de vidéos de Suisse, du Mali, de France, d’Allemagne, du Brésil et de Colombie.
De différents horizons, il semble cependant qu’elles se rassemblent pour
crier le mot d’ordre de la Via Campesina : QUE VIVE LA SOUVERAINTE ALIMENTAIRE ! SOLIDARITE AVEC LES PAYSANNES ET PEUPLES OPRIMEES PAR LA SOCIETE MONDIALISEE ET NEOLIBERALE !
--> Retrouvez le lien de la vidéo ICI
Communiqué de presse : Journée internationale des luttes paysanne 17 avril à Genève
(Pour simplifier la lecture, le féminin générique est employé pour désigner ;tous les genres sans intention de discrimination)
Le 17 avril 2021 marquera les 25 ans de la journée des luttes paysannes initiées par la Via Campesina en 1996 suite à l’assassinat de 19 paysannes brésiliennes qui réclamaient qu’on leur rende leurs terres. Cette journée marquera aussi les 10 ans de l’occupation du Champ des Filles à Genève, transformé en jardin collectif autogéré pour dénoncer la disparition des terres cultivables.
La pandémie actuelle qui coïncide avec la crise climatique nous rappelle la fragilité de nos sociétés et souligne l'importance de systèmes alimentaires résilients permettant aux populations l'accès à une alimentation saine et de qualité. Cette préoccupation se reflète dans les débats de société autour du libre-échange (Indonésie, Mercosur, etc. ), de l'utilisation de pesticides de synthèse, de la qualité de l'eau et de l'élevage industriel ainsi que du transport de fourrages et de l'usage d'antibiotiques liés à l'élevage.
Cette actualité se heurte à la tendance politique qui veut accélérer la dérégulation des marchés, qui renforce le contrôle par l'industrie et la grande distribution sur nos assiettes. La pression économique croissante détruit l'agriculture paysanne etfavorise les méthodes de production agro-industrielles. Il s'agit d'une volonté politique d'imposer le marché capitaliste de l’offre alimentaire, massivement importée, et de reléguer les productions paysannes locales au rang de niche ou d'entretien du paysage.
Dans les campagnes, la situation est grave : toutes les filières agricoles sont sous pression !
Le réseau de paysannes et citoyennes constitué par la Via Campesina, œuvre toute l’année à la construction de la Souveraineté Alimentaire (plébiscité à Genève en 2018), qui vise à se réapproprier notre alimentation et ses conditions de production, pour une rémunération équitable des paysannes et un accès pour toutes à une alimentation de qualité.
Dès lors, nous exigeons des autorités cantonales qu'elles s'engagent fermement dans cette direction. Les revendications suivantes doivent être soutenues et mises en œuvre :
– soutenir les circuits courts et les différentes formes de ventes directes (ventes à la ferme, marchés, agriculture contractuelle, structures de distribution participatives,..) et mettre en œuvre une démarche exemplaire de la restauration collective publique ;
– exiger de la grande distribution une vente prioritaire de produits locaux contractualisée sur les prix, la qualité, la quantité, le calendrier de livraison et les modalités de paiement d'acomptes ;
– soutenir la création d'une assurance sociale alimentaire avec une conditionnalité agro-écologique pour favoriser l'accès de la population à une alimentation issue de l'agriculture paysanne ;
– promouvoir la vente du lait équitable genevois labellisé GRTA. Ce lait est payé 1 Fr. aux paysannes au lieu des 60 cts payés actuellement. Ce prix rémunérateur permet de maintenir une production laitière à Genève. La reproduction de cet exemple doit être encouragée, par exemple en fixant des prix minimaux pour les filières paysannes dans le cadre du label GRTA ;
– soutenir la transmission et l'installation de nouvelles fermes en facilitant les démarches administratives, en garantissant la transparence et en soutenant la création d'instruments financiers qui permettent de mutualiser les investissements pourdonner accès à la terre aux jeunes paysannes.
Une manifestation a eu lieu à la plaine de Plainpalais le samedi 17 avril 2021.
En raison de la pandémie du Corona qui perdure, le groupe-orga a décidé de repousser les rencontres Allmend prévues du 16 au 18 avril 2021 à Genève. Dans la situation actuelle, il nous semble trop difficile de mettre en place des rencontres qui restent dans la philosophie des Allmend ; c'est-à-dire avec de grandes plénières, des échanges informels en groupe, une autogestion basée sur la spontanéité, etc. tout en veillant à la santé de tou*te*s*.
Nous souhaitons toutefois fêter le 17 avril, journée internationale des luttes paysannes, ensemble ! C'est pourquoi nous t'invitons à nous rejoindre à Genève afin de participer à la manifestation organisée sur la Plaine de Plainpalais par le MAPC (Mouvement pour une Agriculture Paysanne et Citoyenne : mapc-ge.ch ) et de rester encore jusqu'à dimanche !
PROGRAMME PROVISOIRE
Samedi 17 avril
10h : rendez-vous sur la Plaine de Plainpalais (Genève) à la manifestation organisée par le MAPC.
À partir de 16h environ : « Table ronde inter-fermes », discussion et échanges entre les participant*e*s des B-Allmend et les membres du MAPC à la Ferme de la Touvière à Meinier (Route de Carre d'Aval 10, 1252 Meinier; touviere.ch)
→ Il est prévu que nous nous déplacions ensemble jusqu'à Meinier et que nous nous répartissions sur place en petits groupes mélangés afin de faire connaissance et d'échanger sur les différentes structures agricoles alternatives.
→ Le groupe d'organisation proposera un input et des traductions entre l'allemand et le français sont prévues.
Ensuite : soirée tranquille ensemble avec repas et… fête !
Dimanche, 18 avril
A partir de 10h environ : Discussion interne des rencontres B-Allmend: la suite ?
Ensuite : Visite de la Ferme de la Touvière et éventuellement d'autres visites spontanées de fermes et projets dans la région.
NUITE : Il y aura des places de parking et de camping à disposition. Il est aussi possible de dormir sur place en amenant soi-même un matelas de camping ou de dormir dans un petit dortoir.
REPAS :
Samedi midi : Pique-nique spontané, chacun*e* amène quelque chose !
Samedi soir : Repas organisé, prix libre
Dimanche : Petit déjeuner selon le lieu ; le repas de midi sera organisé, prix libre
→ Nous nous réjouissons de tout apport de nourriture, n'oublie pas de nous tenir au courant si tu amènes quelque chose en grandes quantités.
COVOITURAGE : si vous venez en voiture et disposez d'une place, merci de nous le signaler. Ainsi nous pouvons transmettre les infos aux personnes qui en auront besoin.
IMPORTANT : Nous te sommes reconnaissant*e*s* de bien vouloir t'inscrire d'ici au 5 avril en répondant à cet e-mail : b-allmend@immerda.ch
Indique-nous en même temps s'il te plaît, combien de personnes viennent avec toi et si tu as besoin d'une place pour dormir, ainsi que quand est-ce que tu penses arriver et repartir. Il y a aussi la possibilité d'arriver un jour plus tôt et de trouver des places de couchage décentralisées.
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