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Coordonnées par la toute jeune association suisse Agroecology works! – dont fait partie Uniterre – les journées de l'agroécologie proposent plusieurs dizaines d'événements, en ligne ou sur le terrain, jusqu'à fin octobre.

Notre système alimentaire, de la production à la consommation, n’est plus au service de notre santé ni à celle de la planète. Les Journées de l’agroécologie montrent qu‘il est possible de faire autrement: ensemble, nous rendons visibles et célébrons la diversité des solutions agroécologiques pour une agriculture durable et une alimentation saine. Pendant tout le mois d’octobre, de nombreuses organisations, associations et particuliers ayant un lien avec l’agroécologie présenteront leurs visions et leurs projets dans toute la Suisse.

Voici quelques événements à ne pas rater!

Au programme Campamini pour vous distraire et un air latino pour ravir vos oreilles. Le Marché Bio propose à nouveau de découvrir les délices de ses stands d’une façon originale au long d’Un circuit thématique de la graine au pain animé par des ateliers en tout genre autour du levain, de reconnaissance des grains de céréales pour finir par une dégustation et la cuisson du pain. Sylvain Coquoz, un boulanger de Rossens VD viendra présenter les différentes étapes de panification du levain à la cuisson. Le but est de répondre au plus grand nombre de questions possibles, à la sortie, un cadeau vous attendra. Avant tout, le Marché Bio Fribourg souhaite être un lieu de rencontre, de découvertes, d’échanges et de bonne humeur, le tout dans une ambiance familiale.


Marché Bio de Fribourg, samedi 24 septembre 2022, de 9h à 17h

  • 20 stands des producteur-rice-s et transformateur-rice-s bio locaux
  • 6 bistrots bio (restauration)
  • 9 artisanes et artisans régionaux
  • 4 stands d’informations d’organisations partenaires avec animations
  • Démonstrations pratiques
  • Animations autour du pain et des céréales
  • Animation musicale sur un air latino
  • Spectacle interactif « Compamini »


INFORMATIONS ET PROGRAMME

www.marchebio-fribourg.ch

ORGANISATEURS

Le Marché Bio est organisé conjointement par Bio Fribourg et Notre Panier Bio qui s’unissent pour la promotion de l’agriculture biologique dans le canton.

Contact

Coordinatrice du Marché Bio Fribourg :Hélène Ewald-Suss, 076 224 02 07, coordination@marchebio-fribourg.ch

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Communiqué de presse du 7 juin 2022

L'OMC tient une conférence ministérielle du 12 - 15 juin à Genève. La Via Campesina, Uniterre, ainsi que de nombreuses organisations de la société civile, appellent à une grande manifestation paysanne et citoyenne le samedi 11 juin à 14h, Place Lise Girardin à Genève, pour sortir l'OMC de l'agriculture.


La situation actuelle montre que le libre-échange n'est pas à même de garantir la sécurité et la souveraineté alimentaire. La probabilité que le monde continue à être secoué par des crises est très élevée. Il est temps de prendre un virage résolu pour renforcer les marchés locaux et un approvisionnement indigène. Cela passe nécessairement par une protection douanière. Cette protection doit être tarifaire pour empêcher le dumping économique, mais elle doit également respecter les critères et standards de production adoptés par chaque pays pour éviter le dumping social ou écologique. Ce sont les accords de l’Organisation mondiale du commerce qui sont en permanence invoqués par le Conseil Fédéral pour refuser toute augmentation des droits douaniers pour les importations agricoles ! Certes l’OMC est bloquée suite aux nombreuses mobilisations paysannes, pourtant les accords existants exercent quand même un effet très négatif sur les prix de nos productions indigènes. Le cadre de régulation de l’OMC sert de modèle pour tous les accords de libre-échange. Les dernières décennies de libre-échange ont détruit des millions de fermes paysannes dans le monde. Avec pour résultat, une aggravation des problèmes de sécurité alimentaire, de pression sur la biodiversité et les écosystèmes et l’emballement de la dérégulation climatique.

Pour ces raisons, l'Accord sur l'Agriculture de l'OMC doit être abrogé maintenant et l'OMC doit sortir des marchés agricoles!

C'est ce message que la Via Campesina veut délivrer aux ministres présents à Genève ainsi qu'à l'opinion publique. La pression doit être faite sur nos gouvernements afin qu’ils prennent en compte ces revendications dans les négociations commerciales agricoles. Les paysan.ne.s et les citoyen.ne.s seront dans la rue avec une délégation de leaders paysans de tous les continents. Il y aura notamment des délégués d'Indonésie, de Corée du Sud, d'Inde, d'Afrique de l'Ouest, du Brésil pour n’en citer que quelques-uns ayant un intérêt particulier pour l'agriculture suisse.

Cette mobilisation doit être forte pour que le Conseil fédéral comprenne que nous serons là pour le pousser à adapter ses choix politiques dans le but de renforcer les économies locales, la souveraineté alimentaire et un système alimentaire durable basé sur les ressources locales disponibles, l’agriculture paysanne et l’accès à une nourriture saine et suffisante pour toute la population.

Contacts médias Uniterre : Rudi Berli 078 70 77 883 (fr/dt), r.berli@uniterre.ch

La Via Campesina donnera une conférence de presse le mercredi 15 juin à 11h, à l'occasion de la clôture de la conférence ministérielle.

Contact médias La Via Campesina : Eline Müller 078 824 85 01 e.muller@uniterre.ch

Par ailleurs une conférence publique intitulée "L’avenir de l’agriculture ne doit pas se discuter à l’OMC – stratégies de lutte pour la souveraineté alimentaire des peuples" aura lieu le lundi 13 juin à 18h30 à l’Université de Genève, Unimail, salle MR280, avec des intervenant·e·s de La Via Campesina, ECVC, FIAN, Uniterre (en partenariat avec la CUAE)


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Rdv à ne pas manquer avec Chloé et Victor co-fondateurices de Terres de Luttes, organisation née du besoin de relier les luttes pour des territoires vivants et contre la bétonisation dans l’hexagone.


À l’heure des milliers de personnes refusent l’installation de mega-bassines ou l’artificialisation de terres cultivables, iels nous parleront de l’actualité des mobilisations pour le vivant contre les projets inutiles, écocides et imposés.


- Vendredi 27 mai : Conférence interactive de 19h à 21h30, Espace Dickens, Lausanne. Ouverte à touxtes


- Samedi 28 mai : Atelier creusant le lien entre volet juridique, communicationnel et organisationnel des luttes

pour des territoires vivants 9h30-12h30, puis repas en commun 12h30-14h, Espace Dickens, Lausanne. Inscription obligatoire :

https://lstu.fr/XwPWg_Rx

Valeurs, principes et fonctionnements d’initiatives économiques pas comme les autres
Cette table ronde vous présentera le fonctionnement de différentes entreprises et initiatives de l’économie sociale et solidaire. Entre points communs et différences, quels sont les principes communs permettant une transition économique, sociale et écologique ? Comment en faire la promotion auprès des institutions et des décideurs politiques ? Exemples dans le domaine de l’agriculture de proximité, la production d’énergie citoyenne et le commerce équitable.

Avec la participation de :

  • Baptiste Laville Député au parlement jurassien
  • Bernard Wipfli et Bruno Cafiso Formateurs, association Sebasol Jura
  • Franco Gamarra Responsable de projets, fondation Zoein, Bienne
  • Lara Baranzini Porte-parole de l’association romande des Magasins du Monde
  • Lucienne Merguin Rossé Membre du comité de la Clé des Champs, Courgenay
  • Pauline Godat Maraichère, ferme des Romains, Courgenay

Plus d’informations ici : Flyer Table ronde 14 mai Delémont.pdf

Entrée libre mais inscription obligatoire

Inscriptions jusqu’au 3 mai • 032 421 91 81 • csjl@delemont.ch

Table ronde retransmise aussi en direct ici !




Alors que la question de la sortie du charbon est au centre des débats politiques actuels, la multinationale suisse Glencore réalise des milliards de bénéfices avec cette matière première nocive pour le climat. C’est le cas par exemple en Colombie, où Glencore a intensifié massivement ses investissements dans la mine El Cerrejón, alors même que celle-ci est responsable de graves destructions environnementales et de violations des droits humains. La multinationale va même encore plus loin : au mépris d’un jugement de la Cour constitutionnelle colombienne, elle a porté plainte contre la Colombie afin de pouvoir continuer à agrandir sa mine.

L’avocate colombienne Rosa Maria Mateus Parra ainsi que Samuel Arregoces, représentant des communautés affectées de la Guajira, seront présents pour témoigner de la lutte qu’ils mènent depuis des décennies contre la mine El Cerrejón de Glencore. Les plaintes déposées par des multinationales contre les Etats pour protéger leurs investissements, instruments controversés, seront également abordées, ainsi que les possibilités d’action en Suisse, prévues notamment par la Coalition pour des multinationales responsables.

Participant-e-s :

  • Rosa María Mateus Parra, avocate du Colectivo de Abogados José Alvear Restrepo, Colombie
  • Samuel Arregoces, représentant des communautés voisiens de la mine de Cerrejón, Colombie
  • Isolda Agazzi, Experte de la question des accords de protection des investissements, Alliance Sud, Suisse
  • Chantal Peyer, conseillère politique à l’EPER et membre du comité de la Coalition pour des multinationales responsables, Suisse
Modération : Marine Vasina

Alors que la question de la sortie du charbon est au centre des débats politiques actuels, la multinationale suisse Glencore réalise des milliards de bénéfices avec cette matière première nocive pour le climat. C’est le cas par exemple en Colombie, où Glencore a intensifié massivement ses investissements dans la mine El Cerrejón, alors même que celle-ci est responsable de graves destructions environnementales et de violations des droits humains. La multinationale va même encore plus loin : au mépris d’un jugement de la Cour constitutionnelle colombienne, elle a porté plainte contre la Colombie afin de pouvoir continuer à agrandir sa mine.

L’avocate colombienne Rosa Maria Mateus Parra ainsi que Samuel Arregoces, représentant des communautés affectées de la Guajira, seront présents pour témoigner de la lutte qu’ils mènent depuis des décennies contre la mine El Cerrejón de Glencore. Les plaintes déposées par des multinationales contre les Etats pour protéger leurs investissements, instruments controversés, seront également abordées, ainsi que les possibilités d’action en Suisse, prévues notamment par la Coalition pour des multinationales responsables.

Participant-e-s :

  • Rosa María Mateus Parra, avocate du Colectivo de Abogados José Alvear Restrepo, Colombie
  • Samuel Arregoces, représentant des communautés voisiens de la mine de Cerrejón, Colombie
  • Isolda Agazzi, Experte de la question des accords de protection des investissements, Alliance Sud, Suisse
  • Chantal Peyer, conseillère politique à l’EPER et membre du comité de la Coalition pour des multinationales responsables, Suisse
Modération : Marine Vasina

En collaboration avec le Forum des Luttes pour la Terre, ECVC organise un webinaire en deux sessions, le 17 mars (14:00) et le 7 avril : Les luttes pour la terre : Des mobilisations populaires aux victoires juridiques, quelles stratégies ?

Ce sera l'occasion de présenter le travail en cours sur la directive foncière à un large public et de recueillir des réactions, tout en préparant le terrain pour le plaidoyer.

Vous pouvez accéder à la page web et à la page de discussion pour plus d'informations : https://strugglesforlandforum.net/7224-2/.

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Communiqué de presse d’Uniterre action Migros à Fribourg

Pourquoi sommes-nous ici aujourd’hui ? Pour dire quelques mots à la Migros.

Chère Migros,

Nous avons appris avec grande déception le retrait du lait équitable de tes rayons fin février. Pour cause : depuis le 1er juillet 2021, toute la gamme de tes laits de consommation a commencé à être converti en lait IP Suisse pour une implémentation totale au 1er janvier 2022, sauf pour les laits Bio et Demeter. Le lait équitable Faireswiss ne répondant pas aux critères IP Suisse, tu l’as retiré de tes rayons. Le même sort subit le lait régional et équitable « Genève Région Terre Avenir », vendu depuis plusieurs années dans les succursales genevoises. Jusqu’ici, cela semble cohérent.

MAIS à Uniterre, nous nous sommes penchés sur cette mise en place du lait IP Suisse chez toi et nous avons découvert que la majorité de la prime supplémentaire promise aux paysans n’a pas été versée entre le 1er juillet et le 31 décembre 2021.

Oui nous devons aller vers une agriculture plus durable, plus respectueuse de l’environnement, de la biodiversité, mais comme toujours, le respect du travail du paysan est bafoué. La durabilité passe aussi et avant tout par sa durabilité économique. Toute contrainte supplémentaire demandée aux paysans, qui aura un impact sur les coûts de production, doit être rémunérée à sa juste valeur.

L’un des seuls laits qui aujourd’hui reverse vraiment la plus-value aux paysans, c’est le lait équitable Faireswiss, et celui-là, tu l’éjectes.

Nous en avons marre de ce dumping économique et social, au nom d’une écologie de façade qui ruine la production indigène.

Alors, très chère Migros, arrête de prendre les paysans pour des cons, et au passage les consommateurs aussi!

Contacts presse : Philippe Reichenbach : 079 640 89 63

Rudi Berli : 078 707 78 83

Annexe : Argumentaire historique lait durable ELSA et lait des prés IP Suisse

Pdf Communiqué de Presse

Texte complémentaire


Photos : Eric Roset

A l'occasion de la réunion ministérielle de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) qui se tiendra du 29 novembre au 3 décembre, Uniterre appelle à une manifestation le mardi 30 novembre à 17h30 sur la place Lise Girardin à Genève. Cette manifestation est organisée par l'Appel de Genève, une large coalition qui demande la levée immédiate de la propriété intellectuelle sur les vaccins, tests et traitements anti-covid.

Uniterre et les organisations paysannes de La Via Campesina, rejettent les politiques commerciales développées par les accords commerciaux de libre-échange qui ont des impacts lourds sur les personnes (les femmes et les hommes), sur l'agriculture, et l’environnement dans le monde entier.

La régulation commerciale multilatérale doit impérativement prendre en compte :

  • Le droit de définir des populations de définir des politiques alimentaires, sociales et commerciales qui tiennent compte des ressources et économies locales et qui permettent leur protection.
  • Le droit des populations de définir des normes et des standards sociaux, environnementaux et économiques.
  • La protection du droit d’accès public aux patrimoines génétiques et à la connaissance (accès aux brevets, suppression de brevets sur les plantes).

Pour la souveraineté alimentaire ! Globalisons la lutte, globalisons l'espoir !