vendredi, 26 mai 2017
samedi, 27 décembre 2014
« Belles fêtes, merci et vive la Souveraineté alimentaire »
En cette fin d'année, c'est au Président qu'incombe la réalisation de l'édito, ce que je fais avec plaisir. D'entrée je tiens à vous transmettre, chères familles paysannes et sympathisants mes remerciements les plus sincères pour votre soutien et surtout votre engagement. L'année 2014 a été pour Uniterre une année d'abord difficile, puis réjouissante, toujours passionnante et pleine de rebondissements.
mardi, 02 décembre 2014
Un message de Dacian Ciolos, ancien commisssaire à l'agriculture européenne, à toutes les paysannes et paysans, producteurs de lait qui ont manifesté le besoin d'avoir des instruments pour réguler manager la production de lait en Europe, après 2015. Il a quitté ses fonctions en 2014. Il a été remplacé par un Irlandais, dont les popsitions sont pour l'instant peu connues. Dans tous les cas il semble moins à l'écoute que Dacian Ciolos (photo ec.europa.eu)
Lien vers la video: >ici
vendredi, 28 novembre 2014
La troisième rencontre européenne Grundtvig autour de l'agroécologie s'est tenue fin septembre 2014. Uniterre participe à ces rencontres d'échanges et de formations de paysans à paysans. Cette fois-ci, c'est Christian Bovigny qui était du voyage. Voici son témoignage. 
lundi, 17 novembre 2014
Des dirigeants de La Via Campesina à Genève pour soutenir la Déclaration sur les droits des paysans
Entre le 9 et le 13 novembre 2014 une délégation de dirigeants de La Via Campesina était présente à Genève pour appuyer la Déclaration sur les droits des paysans qui est en cours d'élaboration au Conseil des droits de l'Homme. Les dirigeants ont participé à une réunion de consultation informelle et ont identifié la reconnaissance de l'identité paysanne ainsi que le droit à la terre, le droit aux semences, le droit à la souveraineté alimentaire, le droit à un revenu digne, le droit aux ressources productives, le droit à la santé et le droit à la liberté syndicale comme quelques-uns des éléments clés du projet de Déclaration.
mercredi, 12 novembre 2014
Approvisionnement sans frontière
Fin octobre, le Conseil fédéral faisait le point sur la politique agricole actuelle et les perspectives futures. Lors de cette séance, il a annoncé qu'il lancerait un contre-projet direct à l'initiative de l'Union Suisse des Paysans «sécurité alimentaire». Le texte de l'USP, rédigée en «termes généraux» a permis à Schneider Ammann de s'engouffrer dans la brèche.
jeudi, 06 novembre 2014
Le Conseil des Droits de l'Homme à Genève a adopté une résolution autorisant la poursuite du processus en vue de l'adoption d'une Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysan-ne-s et autres personnes travaillant en zone rurale (pastoralistes, ouvriers agricoles, nomades, pêcheurs, peuples indigènes, sans terre...). La Bolivie est en charge de démarrer les consultations informelles avec les États et la société civile et d'organiser une seconde session du groupe de travail intergouvernemental en novembre 2014. L'adoption d'une telle Déclaration peut potentiellement contribuer à mieux protéger les droits et améliorer les conditions de vie de millions de paysans et d'autres personnes travaillant en zones rurales dans le monde comme en Suisse.
jeudi, 06 novembre 2014
A l'invitation du réseau de Longo Mai, trois représentant-e-s du monde paysan de Colombie ont effectué ce printemps une tournée européenne pour alerter l'opinion publique des effets dévastateurs des traités de libre-échange sur la richissime biodiversité cultivée traditionnelle de ce pays. Il s'agissait de nous faire prendre conscience, en Suisse également, de la globalité du phénomène d'accaparement des semences par une poignée de sociétés transnationales ainsi que de l'urgence d'y résister.
jeudi, 06 novembre 2014
Si les projecteurs ont été tournés vers Gaza pendant l'été en raison de la brutale agression israélienne sur ce minuscule territoire, il ne faut pas oublier qu'elle n'est «qu'un élément de plus» à une occupation civile et militaire de la Palestine qui dure depuis 66 ans. L'occupation du territoire au fil des décennies a été planifiée pour prendre possession des zones les plus fertiles et les plus riches en eau. C'est particulièrement criant en Cisjordanie où les colonies de peuplement comme le mur d'annexion ont été placés à dessein pour tirer un maximum de profit de cette terre. L'agriculture, dont l'outil de travail est justement la terre, en paie un lourd tribu.
mercredi, 05 novembre 2014
Le comité de la FPLS a décidé que l'organisation allait continuer d'acheter le surplus de lait C par l'intermédiaire de Lactofama pour s'en débarrasser sur le marché mondial. Pour ce faire, il lui faut au minimum 12 millions de francs supplémentaires pour l'année prochaine. Cet argent, elle veut se le procurer par le biais d'une contribution obligatoire pour les producteurs de lait. Nous devons donc payer, pour ensuite livrer davantage. Autant de stupidité est à peine croyable !
lundi, 03 novembre 2014
Nous devons pouvoir gérer notre production
Les actuelles baisses de prix du lait sont catastrophiques pour les paysans. La faute aux marchés d'exportation dont les prix sont en berne. Raisons invoquées: l'embargo de l'UE sur les exportations vers la Russie et une production mondiale qui reste élevée.
vendredi, 31 octobre 2014
Le 30 octobre, l'Union des Agriculteurs autrichienne a porté plainte auprès de l'autorité fédérale de la concurrence autrichienne contre la chaîne de supermarchés  « Zielpunkt » pour cause du dumping des prix du lait UHT . Selon les infos de l'organisation, Zielpunkt vend du lait UHT pour 54 centimes deux jours par semaine.
mardi, 28 octobre 2014
Les prix du lait chutent actuellement en Europe. Une laiterie belge vient d'annoncer à ses membres, que le prix de lait avoisinera les 25 ct d'euro/litre dès le 1er janvier 2015. Vous trouvez la lettre d'information de la « Laiterie des Ardennes » > ici
jeudi, 02 octobre 2014
Au Royaume-Uni, les protestations contre les réductions persistantes du prix du lait des grandes laiteries continuent.
Arla prévoit de réduire le prix du lait de 1,67 pence/litre (env. 2,15 centimes) supplémentaire. D'autres grandes laiteries suivront à partir de novembre, entre eux Dairy Crest (réduction de 1,3 pence/litre) et Müller. Müller réduira le prix pour un litre de lait standard de 1,9 pence (2,44 cent) à 27,1 pence/litre (env. 34,80 cent/litre).
Les réductions sont justifiées par l'offre de lait élevée, tandis que la demande en produits laitiers reste faible.
Les producteurs britanniques ont annoncé des actions prochainement.
jeudi, 02 octobre 2014
Les ONG exigent un dialogue concernant la production et les prix
Le nouveau Commissaire à l'Agriculture se doit de mener une politique laitière responsable.
(Berlin, le 1e octobre 2014) A la veille du premier grand oral que Phil Hogan, Commissaire désigné de l'Agriculture et du Développement rural, s'apprête à passer devant les eurodéputés, une coalition d'ONG l'enjoint à promouvoir une agriculture paysanne pérenne. «La Commission doit cesser de soutenir, comme elle l'a fait jusqu'à présent, l'agro-industrie», estime l'Arbeitsgemeinschaft bäuerliche Landwirtschaft (AbL, groupement pour l'agriculture paysanne)
mardi, 30 septembre 2014
L'initiative souveraineté alimentaire est lancée
Participez toutes et tous à la récolte de signatures!
Vous trouvez toutes les infos utiles sur:
www.souverainete-alimentaire.ch
mardi, 30 septembre 2014
Invitation à rejoindre le mouvement
«Les exploitations agricoles familiales contribuent à assurer l'approvisionnement en nourriture de la population. Afin de mieux les soutenir, il est nécessaire de reconnaître la notion de souveraineté alimentaire, de renforcer le commerce équitable, ainsi que les droits des femmes au niveau agricole». Voici un extrait d'une déclaration remise à M. Johann Schneider-Ammann
mardi, 30 septembre 2014
L'initiative a été lancée
Dossier de presse:
L'initiative en bref
Prise de parole de Valentina Hemmeler Maïga
Prise de parole de Pascal Corminboeuf
Prise de parole de Fabian Molina
Prise de parole d'Ulrike Minkner
mardi, 23 septembre 2014
Uniterre est membre de la plateforme Souveraineté alimentaire & coopération internationale en Afrique, hébergée par la fédération genevoise de coopération.
Avec deux autres membres, le GRAD-s et Tourism for Help, Uniterre a participé à la 4ème foire ouest-africaine des semences paysannes, organisée en mars 2014 par l'association sénégalaise des producteurs de semences paysannes à Djimini, petit village du sud-est du Sénégal. Nous y avons co-animé trois ateliers autour de l'autonomie des organisations paysannes, de l'accès à la terre et des formations paysannes
mardi, 16 septembre 2014
En dépit du départ de Dacian Ciolos du poste de Commissaire à l'Agriculture en fin d'année, la politique de stabilisation du marché du lait doit être poursuivie par son successeur
vendredi, 12 septembre 2014
Pour la seconde année consécutive, les membres d'Uniterre comme le syndicat, vous invite à leur table à l'occasion de la Semaine du Goût! C'est une occasion rêvée de renforcer les liens entre les paysans et la population. Curieuse des goûts à découvrir ou à retrouver, cette dernière est friande d'en comprendre les origines.
jeudi, 04 septembre 2014
Lettre ouverte à Doris Leuthard contre la hausse des tarifs postaux
La Poste a mis en oeuvre au début de cette année une augmentation étalée sur trois ans de ses tarifs postaux pour la distribution des journaux et périodiques1. Alors même qu'en 2013, La Poste a réalisé un bénéfice net de 626 millions de francs.
vendredi, 29 août 2014
C'est à la traite que la Coop montre son vrai visage!
Nous sommes habitués à ce que les publicités de la Coop riment avec durabilité, bien-être animal ou bio. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes: les paysannes et les paysans rayonnent lors des mises aux enchères, les vaches ont des cornes et sont en train de pâturer, les salades chantent et les pommes tombent directement des arbres dans la corbeille
jeudi, 28 août 2014
Le 30 septembre 2014, l'initiative populaire "Pour la souveraineté alimentaire. L'agriculture nous concerne toutes et tous" sera lancée! Pour cette occasion et afin d'accompagner la récolte des 100'000 signatures nécessaires dans les 18 prochains mois qui nous amènera à une votation populaire, un nouveau site est créé:
www.souverainete-alimentaire.ch. Vous y trouverez toutes les informations utilles!
lundi, 04 août 2014

A vélo pour un été qui bouge
Le mouvement suisse de la décroissance organise une caravane à vélo pour rouler ensemble jusqu'à
Leipzig pour le congrès internatonal sur la décroissance.
Le quatrième congrès internatonal sur la décroissance aura lieu à Leipzig du 2 au 6 septembre et met l'accent sur des étapes concrètes pour aller vers une société libérée de la croissance. Le congrès veut jeter des ponts en ouvrant des débats et en favorisant les échanges entre actvistes, pionniers et pionnières ainsi que créer un espace pour des perspectves artstques.
lundi, 28 juillet 2014
Une étude consacrée au marché laitier suisse démontre les effets perturbateurs de l'abandon des quotas
Selon le président de l'EMB, l'UE connaîtra un sort similaire après l'abolition en 2015 
(Bruxelles, le 23 juillet 2014) : « Alors que cinq années se sont écoulées depuis l'abolition des quotas, les producteurs sont toujours privés de conditions stables sur le march.».
mercredi, 03 avril 2019
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Article d'ECVC:

Réunis pour son Assemblée Générale, les délégués et deleguées de la Coordination Européenne Via Campesina (ECVC) expriment leur solidarité avec les camarades du MAB (Mouvement contre les barrages) et dénoncent les meurtres de leurs militant.e.s, Dilma Ferreira Silva, Claudio Costa de Silva et Hilton Lopès.

Ces faits s’inscrivent dans une politique inacceptable de criminalisation et de répression des mouvements sociaux et des luttes au Brésil.
ECVC dénonce l’augmentation de la violence et de la répression au Brésil et dans toute l’Amérique latine.

La semaine dernière, huit dirigeants autochtones du Cauca/Colombie ont été assassinés, ainsi que Sergio, un dirigeant autochtone du Costa Rica.

ECVC condamne la montée de l’extrême droite, du fascisme et de la répression qui profitent aux grandes multinationales qui pillent les ressources des communautés rurales de toute la planète.

Unité et lutte contre la criminalisation des paysans et des militants des droits humains !

lundi, 01 avril 2019
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La Suisse négocie un accord commercial avec le « Mercosur » (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay).

La viande de bœuf responsable de la déforestation et à l’origine de nombreuses violations des droits humains pourrait bientôt entrer en concurrence avec la viande suisse. Utilisons nos voix et envoyons un message au Conseil fédéral pour montrer que les citoyen.ne.s suisses attendent des garanties sociales et environnementales sérieuses.

Signez la pétition ci après: http://chng.it/MVmpgHR6Lk

Merci !

La coalition Mercosur

mercredi, 20 mars 2019
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE de la Coalition sur l’huile de palme

La Coalition sur l'huile de palme* demande au Conseil national de rester fidèle à sa position ce jeudi et d'exclure l'huile de palme de l'accord de libre-échange avec la Malaisie, en cours de négociation. Les plantations de palmiers à huile sont responsables de la destruction catastrophique de la forêt tropicale à proximité immédiate du seul site du patrimoine mondial de l'UNESCO à Sarawak, Malaisie.

(Berne, le 19 mars 2019) Ce jeudi, le Conseil national discutera de deux initiatives cantonales visant à exclure l'huile de palme des accords de libre-échange. Au printemps dernier, le Conseil national a voté par 140:35 en faveur de l'exclusion de l'huile de palme. La Coalition sur l'huile de palme lui demande de rester fidèle à sa position et d'approuver les initiatives cantonales correspondantes de Genève et de Thurgovie.

La Malaisie est encore loin d'une production durable d'huile de palme. Actuellement, une forêt tropicale précieuse est en cours de destruction pour laisser la place à une plantation de palmiers à huile. Elle se situe à proximité immédiate du Parc national du Mulu, le seul site classé au patrimoine naturel mondial de l'UNESCO dans l'État malaisien de Sarawak. Les populations autochtones locales des Penan et Berawan n'ont pas été consultées. L'entreprise d'huile de palme viole ainsi les droits internationalement reconnus des peuples autochtones. Cette décision va également à l'encontre de la promesse répétée de la Malaisie de mettre un terme au déboisement pour planter des palmiers à huile.

"Ce n'est malheureusement que l'un des nombreux cas où les droits de la population locale ne sont pas respectés et où la forêt tropicale est détruite au profit de l’huile de palme", explique Johanna Michel, directrice adjointe du Bruno Manser Fonds. La forêt tropicale est détruite tous les jours au profit de l’huile de palme, qui arrive également en Suisse : en 2018, la Suisse a importé environ un quart de son huile de palme directement de Malaisie. Les réductions tarifaires dans le cadre de l'accord de libre-échange avec la Malaisie stimuleraient davantage les importations d'huile de palme et mettraient ainsi sous forte pression la production et la transformation du colza en Suisse. Cependant, les consommateurs sont très critiques à l'égard de l'huile de palme. Une pétition lancée récemment par le Bruno Manser Fonds, appelant à un moratoire sur de nouvelles plantations de palmiers à huile, a déjà été signée par plus de 43.000 personnes.

Contacts médias

Johanna Michel, Bruno Manser Fond, 079 868 45 45 15

Miges Baumann, Pain pour le prochain, 079 489 38 24

Bertrand Sansonnens, Pro Natura/ Amis de la Terre Suisse, 076 396 02 22

* La coalition contre l’huile de palme est composée des organisations suivantes : Associazione consumatrici e consumatori della Svizzera italiana, Alliance Sud, Biovision, Bruno Manser Fonds, Fédération romande des consommateurs, Fédération suisse des producteurs de céréales, Pain pour le prochain, PanEco, Pro Natura, Public Eye, Stiftung für Konsumentenschutz, Union suisse des paysans, Uniterre.

pdf

mercredi, 13 mars 2019
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Aujourd'hui est lancée en Suisse une pétition de solidarité avec les producteur.trice.s de lait.


Les revendications de cette pétition:


  1. Les prix indicatifs de l’Interprofession Lait (IP Lait) doivent avoir valeur départ ferme (et non franco rampe*)
  2. Les indications de quantités pour la segmentation doivent être faits obligatoirement en kilos
  3. La segmentation doit aussi s’appliquer à l’échelon producteur.trice – acheteur de lait
  4. La livraison de lait en-dessous du prix indicatif-A doit être volontaire pour les producteur.trice.s

* Franco rampe signifie le prix transport compris jusqu'à la laiterie ou l'usine de transformation

Regardez la vidéo ci après: https://www.uniterre.ch/download_file/view/874

Signez la pétition : rdv sur www.farmersolidarity.com/ch

Cette pétition fait partie d'une pétition de solidarité pour tous les producteur.trice.s de lait européen, pétition lancée par l'EMB (European Milk Board). Cette pétition sera lancée à l'ensemble de l'Europe très prochainement.


Explications:

Une production laitière sur mesure – pas de surplus !

Depuis 10 ans la production laitière suisse dépasse les quantités qui peuvent être vendues à un prix raisonnable. Et depuis 10 ans le lait excédentaire est dégagé sur le marché mondial à des prix de dumping. Pour ce lait, le prix payé aux producteur.trice.s signifie des pertes nettes.

La segmentation

La segmentation sépare le lait selon les utilisations en trois segments :

Le segment A : produits laitiers avec une bonne valorisation (protégé par des tarifs douaniers ou des primes de soutien)
Le segment B : produits laitiers avec une valorisation limitée càd. plus de pression de concurrence (pas de protection, pas de soutien), à l’exception de lait d’industrie transformé en fromage pour l’exportation
Le segment C : produits de régulation, de dégagement sans soutien

La segmentation devrait remplir deux fonctions :

  1. Elle sépare sur le marché le lait vendu dans le segment protégé, ou les quantités au bénéfice d’une prime de soutien direct. Ce lait est désigné par lait A (voir règlement Interprofession Lait).
  2. Elle devrait donner une liberté de choix aux producteur.trice.s pour leur permettre de décider s’ils.elles veulent produire du lait mal payé. Pour pouvoir garantir cette liberté la livraison de lait C devrait être volontaire pour les paysan.ne.s. La segmentation est aujourd’hui contournée, puisque le lait C a quasiment disparu et que le lait excédentaire est déclaré comme lait B. Car à ce moment le.la paysan.ne n’a plus le choix. Dans ce système, les paysan.ne.s livrent forcément des quantités de lait, souvent soutenues par des primes fédérales, mais qui doivent être dégagés à des prix de dumping sur des marchés étrangers.

Plus de transparence et d’obligations

La différence entre le prix indicatif décidé et communiqué par l’IP-Lait et le prix payé aux producteur.trice.s est énorme. Le prix communiqué dans les médias vaut franco rampe. Le prix payé aux producteur.trice.s se situe aujourd’hui entre 10 à 20 centimes en dessous de ce prix ! Les innombrables déductions faites sur chaque litre ne peuvent pas être comparées et ne sont pas transparentes. Le prix franco rampe n’a aucune pertinence.. A l’avenir l’IP-Lait doit fixer le prix indicatif départ ferme. C’est ce prix qui est déterminant pour les paysan.ne.s !

Moins de lait à un meilleur prix

Chaque producteur.trice doit pouvoir choisir s’il.elle veut produire du lait (excédentaire) bon marché ou s’il.elle veut y renoncer. S’il.elle renonce à la production de lait bon marché, le prix de son lait livré doit s’améliorer. De nombreuses fermes surtout dans des zones topographiques moins favorables retrouveraient une perspective. Celui.celle qui veut tout de même livrer ce lait excédentaire bon marché pourra toujours le faire. Mais il.elle devra assumer de son côté tout le coût de « valorisation ». Il n’est pas tolérable de faire payer aux producteur.trice.s qui renoncent à la production d’excédents, les coûts engendrés par la production de ces excédents. Il est inadmissible que des fonds publics soient abusivement utilisés pour ces quantités de lait.

C’est un non-sens absolu de forcer les producteur.trice.s de lait à livrer du lait, qui doit par la suite être dégagé sur le marché mondial. Cela ne sert qu’à amortir les surcapacités des transformateurs laitiers. Ce n’est pas défendable du point du vue économique et écologique très élevé. Ça suffit définitivement!

C’est le travail de traite des vaches qui doit générer de l’argent et pas l’exploitation des paysan.ne.s.

lundi, 11 mars 2019
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Lausanne, le 11 mars 2019

Uniterre note que le Conseil fédéral, malgré le rejet de la "vue d'ensemble" et la large acceptation de l'initiative sur la sécurité alimentaire, ne veut pass'écarter de sa vision de la politique agricole menée jusqu’à présent.
Le découplage systématique de la production, de l'économie, du commerce et des aspects sociaux et environnementaux se poursuit. Cette séparation nous éloigne peu à peu d'une véritable politique agricole et alimentaire.
C'est une grave contradiction que de voir les agriculteur.trice.s répondre à des exigences toujours plus élevées en termes de protection de l'environnement et de bien-être animal, tout en développant une compétitivité et une productivité accrues
sur des marchés ouverts.
Les OGM et autres techniques de génie génétique n'ont pas tenu leur promesse de réduire l'utilisation des pesticides, le moratoire doit donc être prolongé. En ce qui concerne l'augmentation des exigences en matière de formation, la règle
actuelle suffit.
Le droit foncier rural doit être protégé ! Uniterre s'oppose à faciliter l'achat de terrains par des personnes morales dans les conditions proposées. Uniterre est contre la possibilité de dépasser la charge maximale actuelle. Un des problèmes de
l'agriculture est le surendettement. Cette mesure aggravera la situation et affaiblira la survie à long terme des exploitations agricoles.
Reconnaissance des structures collectives des travailleurs agricoles.
La politique agricole doit viser à faciliter et à promouvoir l'accès des jeunes et autres néo-ruraux aux terres agricoles et aux paiements directs. Les structures collectives (associations, coopératives, SA, SARL , etc) de travailleur.se.s devraient avoir la
possibilité d'accéder à la terre et d'être légalement reconnues comme "exploitations agricoles" avec les mêmes droits qu'un exploitant à titre individuel. De plus, nous proposons que ces structures se composent exclusivement de main-d'oeuvre
agricole active.
Dans le cadre de l'amélioration exigée de la situation générale des revenus au stade de la production, Uniterre soutient la demande des paysannes pour l'amélioration de la sécurité sociale et le couplage avec une prime fermière unique.
Le projet est contraire à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales signée par la Suisse. Uniterre appelle à la mise en oeuvre des articles 104 et 104a actuels de la
Constitution, dans le cadre de la loi agricole existante. L'agriculture agricole, qui dépend du sol et des ressources naturelles, doit être systématiquement renforcée.


Contact Uniterre : Rudi Berli, Tel. 078 707 78 83

Communiqué de presse (pdf)

Complément du communiqué de presse

Prise de position complète


vendredi, 08 mars 2019
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Communiqué de presse de La Vía Campesina – Journée internationale des femmes travailleuses.

(Harare, le 8 mars 2019). Les objectifs qui se trouvent à l'origine de la Journée internationale des femmes travailleuses sont toujours en vigueur et deviennent des bannières de lutte des hommes et femmes dans tous les coins de la planète, qui résistent organisé.e.s contre le capitalisme et le patriarcat.

C'est pourquoi aujourd'hui, les femmes de La Vía Campesina de l'Afrique, l'Amérique, l'Asie et l'Europe rejoignent en unité toutes les actions et manifestations convoquées par les femmes travailleuses de la campagne et des villes, dans la lutte pour nos droits et pour la vie.

Ce 8 mars, nous aussi faisons la grève !

Cette journée d'action globale, nous sommes dans les rues, les places publiques, dans les communautés paysannes et dans les zones rurales avec notre force, notre résistance, notre organisation et la réaffirmation de nos bannières de lutte. Dans le contexte actuel d'une offensive sauvage et accablante du capitalisme et de crise migratoire, les inégalités sociales, les conflits, la criminalisation, la xénophobie et l'homophobie augmentent contre ceux et celles qui luttent pour les droits et la vie, ce qui promeut la guerre et provoque la misère et la violence contre des millions de personnes, y inclues des millions de femmes.

C'est pourquoi les femmes de La Vía Campesina, nous nous manifestons aujourd'hui, 8 mars, tel qu'on l'a fait historiquement, en luttant, en nous organisant et en criant : Assez de néolibéralisme, assez de patriarcat ! Nous revendiquons notre projet de construction d'un monde meilleur et notre Déclaration sur les droits de paysannes et paysans et autres personnes travaillant dans les zones rurales, un instrument politique reconnu au sein des Nations Unies et que nous avons obtenu avec la lutte et l'organisation ; cette déclaration protège le droit à une vie digne pour ceux et celles qui nourrissent la planète, tout en préservant la terre, l'eau et les forêts.

Pour nous, les femmes de La Vía Campesina, les aliments ne peuvent pas être des marchandises du marché global, qui s'intéresse au profit et non pas à calmer la faim de millions de personnes. Pour nous, la production d'aliments doit se baser sur les principes de la Souveraineté Alimentaire construite avec l'agroécologie. Dans ce contexte nous sommes les protagonistes : nous favorisons l'agriculture paysanne, fondée sur le respect des droits des paysannes et paysans, ce qui implique un changement des politiques territoriales pour les milieux ruraux, avec une perspective féministe, un féminisme paysan populaire, qui promeut et garantit les droits et la participation des femmes dans les décisions politiques.

Nous croyons que garantir les droits et l'émancipation des femmes est une tâche fondamentale pour mettre fin à la violence de genre. Nous, les femmes et hommes de La Vía Campesina, dans un seul cri de lutte et de libération, nous disons : Pour la dignité des femmes, luttons uni.e.s contre l'exploitation et l'oppression !

Nous restons fermement attaché.e.s à notre mission de germer l'espoir et la libération des femmes de la campagne et des villes partout dans le monde. Nous nous unissons donc dans un esprit de fraternité avec toutes les femmes de la Grève Internationale des Femmes, qui vise à démontrer que le travail des femmes est un facteur clé pour la subsistance et la reproduction de la vie et de l'économie mondiale. Ce n'est qu'avec l'organisation sociale, la formation et l'étude politique, en unité avec d'autres organisations féministes et de travailleuses, que nous pourrons mener notre lutte pour une vie digne pour femmes et hommes.

Pour la dignité des femmes, luttons uni.e.s contre l'exploitation et l'oppression !

vendredi, 01 mars 2019
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Les citoyens helvétiques ont tranché le 10 février dernier. Ils ne souhaitent pas offrir une protection supplémentaire à nos précieux sols. Réflexions en lien avec la Souveraineté alimentaire.

Pour les membres d’Uniterre, la votation du 10 février dernier laisse comme une impression désagréable de déjà-vu. Si l’on reprend les acteurs-clé de cette tragédie, on a d’un côté les Jeunes Verts, dans le rôle des gauchistes idéalistes et dictateurs, et de l’autre, les milieux économiques et les partis bourgeois, posés comme fiers défenseurs de la liberté d’entreprendre. Au cœur du champ de bataille, nos sols continuent de se réduire, impuissants face à l’assaut de nos gourmands besoins en routes, habitations, espaces de détente, de loisirs, et surtout, temples de consommation.

De même que pour le texte que nous avons défendu au mois de septembre 2018, l’initiative Stop Mitage a connu d’abord un excellent départ. Les sondages étaient encourageants. Ils ont malheureusement vite dégringolé, à la faveur de la contre-campagne choc des opposants. Les arguments classiques ont été mis en avant : perte de liberté individuelle, recul économique, extrémisme… et malheureusement, ils ont fait mouche. Au final, c’est 63,7% de votants qui ont dit non.

Nous félicitons les Jeunes Verts pour avoir porté ce débat sur la place publique. Comme bien souvent, la votation populaire est l’occasion de mettre en avant les intérêts collectifs avant notre petit confort personnel. Le comité directeur d’Uniterre avait choisi d’apporter son soutien à l’initiative, parce qu’elle reprenait une de nos préoccupations majeures : la préservation de terres agricoles, précieuse richesse d’un pays, pour garantir l’approvisionnement durable de notre population. Certes, la sévérité du texte dans certains de ces aspects avait de quoi effrayer le monde paysan. Car les constructions agricoles étaient aussi dans le viseur, et en conséquence, certaines productions telles la volaille ou le porc risquaient de voir leurs opportunités diminuer.

Il est pourtant une vérité qu’il est grand temps que nous admettions : nous vivons dans un monde aux contours bien délimités. L’argent peut bien couler à flots, il ne permettra jamais de faire apparaître, d’un coup de baguette magique, de nouvelles terres où nous pourrons nous étendre. A quoi bon construire de nouvelles maisons, si on ne peut nourrir les familles qui s’y trouvent ? Notre génération, mais surtout celles qui nous suivront, auront à se prêter au plus périlleux des exercices d’équilibriste : découvrir le nombre magique, celui d’une population qui, à l’intérieur d’un périmètre défini, voit ses besoins satisfaits, que ce soit en termes d’alimentation, de logements, de places de travail ou d’espaces de détente. Quel est ce nombre ? Est-ce à dire que nous sommes trop nombreux, ou en voie de l’être ? Ou est-ce l’accaparement des privilèges par une poignée d’individus qui crée ce chaos ? Une chose est certaine, une belle occasion d’inverser la vapeur vient encore de nous passer sous le nez.

Vanessa Renfer, secrétaire d'Uniterre et paysanne

jeudi, 28 février 2019

Bonjour! Je suis à la recherche d'un champs pour pouvoir mener à bien un projet en agroforesterie à petite échelle et dans le respect de la nature.

L'idéal serait un terrain relativement plat d'une surface entre 6000m2 et 1 hectare, qui n'aurait pas été exploité trop intensivement durant ces dernières années. Souhaitant entre autre planter des arbres, mon projet porte sur le long terme, c'est pourquoi je désirerais devenir propriétaire du terrain. Si ce dernier était situé dans le canton de Vaud, cela serait idéal, néanmoins je suis ouvert à d'autres cantons romands.

Meilleures salutations!

Thomas Reichen (thomas_reichen@sunrise.ch)

Projet complet

mercredi, 20 février 2019
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Lausanne, le 20 février 2019


Certes, on pense à toutes ses familles paysannes productrices de lait qui ont dû arrêter leur production de lait et se séparer de leur cheptel mais avant tout, nous sommes désolés pour les consommateur.trice.s qui ne trouveront bientôt plus de lait de proximité. Eh oui, nous sommes passés en dessous du seuil fatidique de 20 000 producteur.trice.s de lait en Suisse (19 568) (Fiduciaire TSM - février 2019).

C’est un échec pour la Suisse et son image d’une agriculture traditionnelle. Cela touche toutes les filières : des personnes qui sont sensées faire de la défense professionnelle jusqu’aux écoles qui forment nos jeunes, pour quel avenir ?

Concentration de la production ? Est-ce cela que nous voulons ? Ne devrions nous pas privilégier le maintien des fermes sur l’ensemble du territoire ? Chaque exploitation laitière qui ferme entraine des pertes de places de travail en amont et en aval : cela va du semencier au transformateur en passant par le vétérinaire… Et tous les métiers annexes. D’ailleurs, on justifie toujours au producteur qu’il doit s’adapter à la demande. Si on suit cette logique, au vue de la disparition de plus de 20 000 exploitations laitières en 20 ans, de combien la Fédération des Producteurs Suisse de Lait a t-elle réduit ses effectifs ?

Et pourtant, la solution existe : pour stopper cette hémorragie, il est urgent d’augmenter le prix du lait pour assurer un revenu équitable au producteur de lait. Pour atteindre ce but, il est indispensable d’avoir une gestion des quantités et une répartition des marges plus équitable.

La commission lait d’Uniterre

Contact presse : Philippe Reichenbach : 079 640 89 63

Chiffres sur le marché laitier Suisse

  • Les producteur-trice-s de lait de centrale en plaine sont payés en moyenne entre 50 et 55 cts/litre de lait alors que le coût de production revient à environ Fr.1.- /litre en plaine. (Chiffre AGRIDEA, 2015)
  • En Suisse, le prix du lait est divisé en trois segments (source : rapport du prix du lait, PSL, mars 2018) :
    • Segment A = lait pour le marché Suisse = prix indicatif : 68 cts/l (mais en réalité payé le plus souvent autour de 60 cts/l)
    • Segment B = lait pour le marché Européen = 38,05 cts/l
    • Segment C = lait pour le marché Mondial (principalement pour faire de la poudre de lait) = 30,79 cts/l
  • --> Ce qui nous amène à un prix moyen entre 50 et 55cts/ litre de lait

  • Les paiements directs couvrent 21 cts/litre en plaine (Chiffre AGRIDEA, 2015) à manque à gagner de plus de 30 cts/litre.
  • Il y a 20 ans, il y avait 44’ 360 producteur-trice-s de lait. Début 2019, il en reste 19'568. Diminution de plus de 50%.
  • Depuis 20 ans, le prix de vente pour le consommateur-trice a baissé de 10% tandis que pour le producteur-trice, il a chuté de 50%.
  • Le lait que nous achetons aujourd’hui en magasin est aux alentours de Fr. 1,40 - 1,50 /l

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vendredi, 25 janvier 2019
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La démocratie au lieu de la domination des grandes entreprises. La souveraineté alimentaire au lieu des politiques de libre échange : Revendications du mouvement des paysans européens à la frontière belgo-allemande.

Lichtenbusch (Belgique), 25 Janvier 2019 – A une douzaine de mètres de la frontière Belgo-allemande, depuis un pont, les représentants de 17 organisations agricoles venant de 7 pays européens se sont rassemblés aujourd’hui pour dénoncer le programme commercial actuel de l’Union Européenne.

“Aujourd’hui, alors que nous discutons de la future politique agricole pour 2021 auprès de l’UE, et que la légitimité de la réforme repose sur une dépendance croissante de l’agriculture face aux enjeux environnementaux, nous constatons, en même temps, que l’UE augmente les négociations de libre échange, ce qui détruits les modèles d’agriculture durable, plus lié à l’environnement, tel que les petites et moyennes fermes.” a déclaré Andoni Garcia, membre du comité de coordination d’ECVC.

Après une série d’interventions, des participants d’Allemagne, de Belgique, de France, du Luxembourg et les Pays Bas, ont «écrasé» le CETA et d'autres accords de libre-échange, dans une action symbolique au cours de laquelle les accords de libre-échange ont été lancés sur le sol et piétinés. Ensuite, différents représentants du monde agricole ont signé une déclaration des agriculteurs européens, qui exige une politique commerciale européenne loyale, garantissant des prix justes pour les producteurs, des conditions de travail équitables, la protection de l’environnement et du bien-être animal, une alimentation de qualité et une souveraineté alimentaire.

Pour Philippe Duvivier, Président de la FUGEA (Fédération Unie de Groupements d’Eleveurs et d’Agriculteurs). Les accords de libre-échange tuent les agriculteurs, par une mise en concurrence au niveau mondial de modèles agricoles qui ne sont pas comparables. Les normes sanitaires et environnementales par exemple sont de plus en plus élevées en Europe ! C’est une bonne chose, mais uniquement si elles sont couplées à une revalorisation de nos productions et une relocalisation de notre alimentation. Les politiques signent par ces accords la toute-puissance des industries et la mort de notre agriculture !

Berit Thomsen d’Abl, reprend ce message dans son intervention, déclarant que « les accords de libre-échange tels que le CETA avec des droits pour les entreprises, ne servent que le secteur agro-industriel, pas les agriculteurs. Le travail des agriculteurs doit être promu et soutenu. Nous demandons des prix justes et un commerce équitable. La démocratie à la place de la domination des grandes entreprises. »

En plus du CETA, les agriculteurs et les autres organisations de la société civile s’inquiètent sérieusement des accords entre le Mercosur et l’UE, le Japon et l’UE (dont l’entrée en vigueur est prévue pour début février), et une série d’autres traités commerciaux qui sont actuellement négociés par l’UE avec plusieurs autres pays et régions du monde.

Pour les petits agriculteurs européens, les ALE tels que le CETA et les mécanismes tels que l’ISDS sont des instruments qui détruisent la souveraineté alimentaire, la capacité des gouvernements à légiférer en faveur d’un modèle d’agriculture paysanne, familiale et durable, pour la protection de l’environnement et des droits de l’hommes. ECVC, conjointement avec Abl et la FUGEA revendiquent : des DROITS pour le PEUPLE et les AGRICULTEURS. DES OBLIGATIONS POUR LES MULTINATIONALES. ARRETONS L’IMPUNITE DES MULTINATIONALES**.

Plus d’informations sur le CETA et les ALE ici

Des photos de l’action ici

*Cette manifestation a pris place dans le cadre du jugement espéré le 29 janvier par la Cours de Justice Européenne (CJE) sur la compatibilité du mécanisme ISDS contenu dans le CETA avec le droit de l’UE. La convocation de la CJE était une des conditionnalités posées en Septembre 2017, par le gouvernement belge comme faisant partir de l’accord convenu entre le Gouvernement Fédéral Belge et son parlement régional Wallon, après que ce dernier ait menacé de bloquer le CETA.

** La Coordination Européenne Via Campesina invite d'autres organisations et individus à soutenir la campagne contre la SIPC et à signer la pétition.

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