vendredi, 26 mai 2017
samedi, 27 décembre 2014
« Belles fêtes, merci et vive la Souveraineté alimentaire »
En cette fin d'année, c'est au Président qu'incombe la réalisation de l'édito, ce que je fais avec plaisir. D'entrée je tiens à vous transmettre, chères familles paysannes et sympathisants mes remerciements les plus sincères pour votre soutien et surtout votre engagement. L'année 2014 a été pour Uniterre une année d'abord difficile, puis réjouissante, toujours passionnante et pleine de rebondissements.
mardi, 02 décembre 2014
Un message de Dacian Ciolos, ancien commisssaire à l'agriculture européenne, à toutes les paysannes et paysans, producteurs de lait qui ont manifesté le besoin d'avoir des instruments pour réguler manager la production de lait en Europe, après 2015. Il a quitté ses fonctions en 2014. Il a été remplacé par un Irlandais, dont les popsitions sont pour l'instant peu connues. Dans tous les cas il semble moins à l'écoute que Dacian Ciolos (photo ec.europa.eu)
Lien vers la video: >ici
vendredi, 28 novembre 2014
La troisième rencontre européenne Grundtvig autour de l'agroécologie s'est tenue fin septembre 2014. Uniterre participe à ces rencontres d'échanges et de formations de paysans à paysans. Cette fois-ci, c'est Christian Bovigny qui était du voyage. Voici son témoignage. 
lundi, 17 novembre 2014
Des dirigeants de La Via Campesina à Genève pour soutenir la Déclaration sur les droits des paysans
Entre le 9 et le 13 novembre 2014 une délégation de dirigeants de La Via Campesina était présente à Genève pour appuyer la Déclaration sur les droits des paysans qui est en cours d'élaboration au Conseil des droits de l'Homme. Les dirigeants ont participé à une réunion de consultation informelle et ont identifié la reconnaissance de l'identité paysanne ainsi que le droit à la terre, le droit aux semences, le droit à la souveraineté alimentaire, le droit à un revenu digne, le droit aux ressources productives, le droit à la santé et le droit à la liberté syndicale comme quelques-uns des éléments clés du projet de Déclaration.
mercredi, 12 novembre 2014
Approvisionnement sans frontière
Fin octobre, le Conseil fédéral faisait le point sur la politique agricole actuelle et les perspectives futures. Lors de cette séance, il a annoncé qu'il lancerait un contre-projet direct à l'initiative de l'Union Suisse des Paysans «sécurité alimentaire». Le texte de l'USP, rédigée en «termes généraux» a permis à Schneider Ammann de s'engouffrer dans la brèche.
jeudi, 06 novembre 2014
Le Conseil des Droits de l'Homme à Genève a adopté une résolution autorisant la poursuite du processus en vue de l'adoption d'une Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysan-ne-s et autres personnes travaillant en zone rurale (pastoralistes, ouvriers agricoles, nomades, pêcheurs, peuples indigènes, sans terre...). La Bolivie est en charge de démarrer les consultations informelles avec les États et la société civile et d'organiser une seconde session du groupe de travail intergouvernemental en novembre 2014. L'adoption d'une telle Déclaration peut potentiellement contribuer à mieux protéger les droits et améliorer les conditions de vie de millions de paysans et d'autres personnes travaillant en zones rurales dans le monde comme en Suisse.
jeudi, 06 novembre 2014
A l'invitation du réseau de Longo Mai, trois représentant-e-s du monde paysan de Colombie ont effectué ce printemps une tournée européenne pour alerter l'opinion publique des effets dévastateurs des traités de libre-échange sur la richissime biodiversité cultivée traditionnelle de ce pays. Il s'agissait de nous faire prendre conscience, en Suisse également, de la globalité du phénomène d'accaparement des semences par une poignée de sociétés transnationales ainsi que de l'urgence d'y résister.
jeudi, 06 novembre 2014
Si les projecteurs ont été tournés vers Gaza pendant l'été en raison de la brutale agression israélienne sur ce minuscule territoire, il ne faut pas oublier qu'elle n'est «qu'un élément de plus» à une occupation civile et militaire de la Palestine qui dure depuis 66 ans. L'occupation du territoire au fil des décennies a été planifiée pour prendre possession des zones les plus fertiles et les plus riches en eau. C'est particulièrement criant en Cisjordanie où les colonies de peuplement comme le mur d'annexion ont été placés à dessein pour tirer un maximum de profit de cette terre. L'agriculture, dont l'outil de travail est justement la terre, en paie un lourd tribu.
mercredi, 05 novembre 2014
Le comité de la FPLS a décidé que l'organisation allait continuer d'acheter le surplus de lait C par l'intermédiaire de Lactofama pour s'en débarrasser sur le marché mondial. Pour ce faire, il lui faut au minimum 12 millions de francs supplémentaires pour l'année prochaine. Cet argent, elle veut se le procurer par le biais d'une contribution obligatoire pour les producteurs de lait. Nous devons donc payer, pour ensuite livrer davantage. Autant de stupidité est à peine croyable !
lundi, 03 novembre 2014
Nous devons pouvoir gérer notre production
Les actuelles baisses de prix du lait sont catastrophiques pour les paysans. La faute aux marchés d'exportation dont les prix sont en berne. Raisons invoquées: l'embargo de l'UE sur les exportations vers la Russie et une production mondiale qui reste élevée.
vendredi, 31 octobre 2014
Le 30 octobre, l'Union des Agriculteurs autrichienne a porté plainte auprès de l'autorité fédérale de la concurrence autrichienne contre la chaîne de supermarchés  « Zielpunkt » pour cause du dumping des prix du lait UHT . Selon les infos de l'organisation, Zielpunkt vend du lait UHT pour 54 centimes deux jours par semaine.
mardi, 28 octobre 2014
Les prix du lait chutent actuellement en Europe. Une laiterie belge vient d'annoncer à ses membres, que le prix de lait avoisinera les 25 ct d'euro/litre dès le 1er janvier 2015. Vous trouvez la lettre d'information de la « Laiterie des Ardennes » > ici
jeudi, 02 octobre 2014
Au Royaume-Uni, les protestations contre les réductions persistantes du prix du lait des grandes laiteries continuent.
Arla prévoit de réduire le prix du lait de 1,67 pence/litre (env. 2,15 centimes) supplémentaire. D'autres grandes laiteries suivront à partir de novembre, entre eux Dairy Crest (réduction de 1,3 pence/litre) et Müller. Müller réduira le prix pour un litre de lait standard de 1,9 pence (2,44 cent) à 27,1 pence/litre (env. 34,80 cent/litre).
Les réductions sont justifiées par l'offre de lait élevée, tandis que la demande en produits laitiers reste faible.
Les producteurs britanniques ont annoncé des actions prochainement.
jeudi, 02 octobre 2014
Les ONG exigent un dialogue concernant la production et les prix
Le nouveau Commissaire à l'Agriculture se doit de mener une politique laitière responsable.
(Berlin, le 1e octobre 2014) A la veille du premier grand oral que Phil Hogan, Commissaire désigné de l'Agriculture et du Développement rural, s'apprête à passer devant les eurodéputés, une coalition d'ONG l'enjoint à promouvoir une agriculture paysanne pérenne. «La Commission doit cesser de soutenir, comme elle l'a fait jusqu'à présent, l'agro-industrie», estime l'Arbeitsgemeinschaft bäuerliche Landwirtschaft (AbL, groupement pour l'agriculture paysanne)
mardi, 30 septembre 2014
L'initiative souveraineté alimentaire est lancée
Participez toutes et tous à la récolte de signatures!
Vous trouvez toutes les infos utiles sur:
www.souverainete-alimentaire.ch
mardi, 30 septembre 2014
Invitation à rejoindre le mouvement
«Les exploitations agricoles familiales contribuent à assurer l'approvisionnement en nourriture de la population. Afin de mieux les soutenir, il est nécessaire de reconnaître la notion de souveraineté alimentaire, de renforcer le commerce équitable, ainsi que les droits des femmes au niveau agricole». Voici un extrait d'une déclaration remise à M. Johann Schneider-Ammann
mardi, 30 septembre 2014
L'initiative a été lancée
Dossier de presse:
L'initiative en bref
Prise de parole de Valentina Hemmeler Maïga
Prise de parole de Pascal Corminboeuf
Prise de parole de Fabian Molina
Prise de parole d'Ulrike Minkner
mardi, 23 septembre 2014
Uniterre est membre de la plateforme Souveraineté alimentaire & coopération internationale en Afrique, hébergée par la fédération genevoise de coopération.
Avec deux autres membres, le GRAD-s et Tourism for Help, Uniterre a participé à la 4ème foire ouest-africaine des semences paysannes, organisée en mars 2014 par l'association sénégalaise des producteurs de semences paysannes à Djimini, petit village du sud-est du Sénégal. Nous y avons co-animé trois ateliers autour de l'autonomie des organisations paysannes, de l'accès à la terre et des formations paysannes
mardi, 16 septembre 2014
En dépit du départ de Dacian Ciolos du poste de Commissaire à l'Agriculture en fin d'année, la politique de stabilisation du marché du lait doit être poursuivie par son successeur
vendredi, 12 septembre 2014
Pour la seconde année consécutive, les membres d'Uniterre comme le syndicat, vous invite à leur table à l'occasion de la Semaine du Goût! C'est une occasion rêvée de renforcer les liens entre les paysans et la population. Curieuse des goûts à découvrir ou à retrouver, cette dernière est friande d'en comprendre les origines.
jeudi, 04 septembre 2014
Lettre ouverte à Doris Leuthard contre la hausse des tarifs postaux
La Poste a mis en oeuvre au début de cette année une augmentation étalée sur trois ans de ses tarifs postaux pour la distribution des journaux et périodiques1. Alors même qu'en 2013, La Poste a réalisé un bénéfice net de 626 millions de francs.
vendredi, 29 août 2014
C'est à la traite que la Coop montre son vrai visage!
Nous sommes habitués à ce que les publicités de la Coop riment avec durabilité, bien-être animal ou bio. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes: les paysannes et les paysans rayonnent lors des mises aux enchères, les vaches ont des cornes et sont en train de pâturer, les salades chantent et les pommes tombent directement des arbres dans la corbeille
jeudi, 28 août 2014
Le 30 septembre 2014, l'initiative populaire "Pour la souveraineté alimentaire. L'agriculture nous concerne toutes et tous" sera lancée! Pour cette occasion et afin d'accompagner la récolte des 100'000 signatures nécessaires dans les 18 prochains mois qui nous amènera à une votation populaire, un nouveau site est créé:
www.souverainete-alimentaire.ch. Vous y trouverez toutes les informations utilles!
lundi, 04 août 2014

A vélo pour un été qui bouge
Le mouvement suisse de la décroissance organise une caravane à vélo pour rouler ensemble jusqu'à
Leipzig pour le congrès internatonal sur la décroissance.
Le quatrième congrès internatonal sur la décroissance aura lieu à Leipzig du 2 au 6 septembre et met l'accent sur des étapes concrètes pour aller vers une société libérée de la croissance. Le congrès veut jeter des ponts en ouvrant des débats et en favorisant les échanges entre actvistes, pionniers et pionnières ainsi que créer un espace pour des perspectves artstques.
lundi, 28 juillet 2014
Une étude consacrée au marché laitier suisse démontre les effets perturbateurs de l'abandon des quotas
Selon le président de l'EMB, l'UE connaîtra un sort similaire après l'abolition en 2015 
(Bruxelles, le 23 juillet 2014) : « Alors que cinq années se sont écoulées depuis l'abolition des quotas, les producteurs sont toujours privés de conditions stables sur le march.».
vendredi, 16 mars 2018
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Communiqué de presse Uniterre et Alliance pour la Souveraineté Alimentaire

Lausanne, le 16 mars 2018

Le Parlement rejette l’initiative «Pour la souveraineté alimentaire – l’agriculture nous concerne toutes et tous».

Notre initiative a été rejetée au Conseil National à une large majorité: 146 non, 23 oui et 24 abstentions. Au Conseil des Etats seul Robert Cramer (Verts) a voté oui avec 7 abstentions. Malgré les préoccupations grandissantes de la population quant à la qualité et la provenance de ses aliments, ainsi que les signaux donnés par les paysan.ne.s sur la détérioration constante de leur situation par le changement climatique et l’épuisement des ressources naturelles, le Parlement reste fidèle aux recettes du passé.

Le plébiscite de la population pour la sécurité alimentaire en septembre 2017 et les réactions virulentes d'une partie des parlementaires à la politique agricole proposée par M. Schneider Ammann n’ont rien changé à l’attitude de la majorité parlementaire: elle fait la sourde oreille.

Les débats liés au marché, au rôle de l'Etat, aux dimensions sociales et environnementales de l'agriculture ont été intéressants pendant ce processus parlementaire. Malheureusement, à l'heure où se discutent ces sujets en France dans une démarche constructive, avec le projet de loi «pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire, pour une alimentation saine et durable» qui vise à instaurer des prix minimaux et des salaires décents en agriculture, il manque en Suisse une volonté politique de changement!

Bien que «le renforcement de la production locale, la protection des terres cultivables et l’encouragement de l’agriculture sans OGM» aient été jugés comme importants par la commission qui a traité notre initiative, ces éléments seront noyés sous la pression de la «vue d'ensemble de la politique agricole» du Conseil fédéral et seront vite oubliés.

«Alors que la démocratisation des systèmes alimentaires, ainsi que des prix rémunérateurs et des salaires justes pour les employé.e.s agricoles semblent être tant un impératif moral qu'une volonté populaire, le choix politique semble-t-il se tourne dans la direction opposée. Idem pour les exigences de transparence et de traçabilité voulues par le peuple. Elles n'ont pas été comprises par les Chambres» dit Pierre-André Tombez.

En faisant le choix du statu quo ou du «business as usual» qui s'est révélé nocif depuis maintenant plusieurs décennies (IAASTD, rapports de l'ONU sur le droit à l’alimentation, de la CNUCED, rapports du Comité de la Sécurité Alimentaire Mondiale), les Chambres ont manqué l'opportunité d'inscrire la politique agricole et alimentaire nationale dans le 21ème siècle.

Place aux dialogues avec la population

Après ce tour de chauffe parlementaire, nous allons investir toutes nos forces dans les débats de proximité avec la population et les élu.e.s locaux qui sont plus proches des préoccupations citoyennes. Nous nous battrons pour que la souveraineté alimentaire soit reconnue et, avec elle, une agriculture paysanne, socialement et écologiquement responsable, capable de faire face aux défis qui nous attendent!


> communiqué en pdf

jeudi, 15 mars 2018
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CERRO LIBERTAD : La terre est un droit du peuple et non une marchandise !

14 mars, 2017

Cher(e)s membres,

La lutte pour l'accès à la terre et contre son accaparement est en train de se développer rapidement dans diverses parties de l'Europe. Une des batailles les plus importantes est celle que mène le syndicat SOC-SAT d'Andalousie dans les terres agricoles de « Cerro Liberta » à Jaen contre BBVA, une des plus grandes multinationales financières d'Europe. Aujourd'hui nous avons besoin de tout le soutien possible !

Depuis avril 2017, un groupe de travailleurs/euses journalier(e)s occupe et a mis en production un domaine de 74 hectares d'oliviers. Cette propriété appartient à l'entité bancaire mais elle était abandonnée depuis cinq ans et utilisée seulement pour la spéculation et l'encaissement des aides PAC. Jaen, un des plus grands producteurs d'huile d'olive, est une des régions avec le taux le plus élevé de chômage, précarité et marginalisation sociale. En même temps, l'énorme concentration de terre n'offre aucune alternative aux travailleurs ruraux sans emploi.

A travers le projet agroécologique et collectif de Cerro Libertad, un terrain agricole abandonné et en état de dégradation a été récupéré et transformé, apportant un bénéfice social, agraire et environnemental indéniable.

Nous entrons dans un période critique dans cette lutte. Le 19 mars, une ordre d'expulsion sur ce domaine récupéré devrait être exécutée et nous nous mobilisons pour empêcher que cela ait lieu.

A cette fin, nous demandons à tous/toutes nos ami(e)s et allié(e)s d'envoyer une lettre urgente:

  • Au BBVA pour leur demander d'arrêter immédiatement l'expulsion prévue et de commencer des négociations pour transférer le domaine. En pièce jointe vous trouverez le modèle de lettre ainsi que les adresses
  • Au Conseil Régional d'Andalousie pour demander leur intervention pour éviter l'expulsion et pour avancer vers l'expropriation du domaine et sa cession aux travailleurs/euses journalièr(e)s au chômage. En pièce jointe vous trouverez le modèle de lettre ainsi que les adresses.

LA TERRE EST UN DROIT DU PEUPLE ET NON UNE MARCHANDISE !

Nous vous prions d'envoyer ces lettres au plus tard le 18 mars et de mettre en copie cerrolibertad@gmail.com et info@eurovia.org. Vous pouvez trouver plus d'information ici sur Cerro Libertad et SOC-SAT

Lettre type à envoyer

lundi, 12 mars 2018
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Communiqué de presse

CoR, Bruxelles, le 9 mars 2018


Changer les règles du commerce international - nécessité et opportunité pour relever les défis agricoles, alimentaires et planétaires

L’Union européenne est le premier importateur et exportateur mondial de denrées alimentaires. En même temps, les producteurs agricoles européens font face à des prix agricoles souvent inférieurs à leurs coûts de production, tandis que les producteurs des pays en développement subissent la concurrence déloyale d'importations qui entravent leur accès au marché.

Sont d’abord en cause les règles actuelles du commerce international agricole, celles de l’Accord sur l'agriculture intégré aux accords de l'OMC de 1994. La conférence organisée par le Comité européen des régions (CdR) le 8 mars à Bruxelles en a débattu avec des experts du monde académique, agricole et des représentants institutionnels de la Commission et du Parlement européens.

Rappelant les conséquences des règles actuelles du commerce international sur nos territoires ruraux, Christophe Clergeau (FR/PSE), membre du Conseil régional Pays-de-la-Loire, Vice-Président de la commission des ressources naturelles au CdR, a appelé l’UE, premier acteur alimentaire mondial, à engager un débat de fond sur ces règles, pour instaurer un commerce international plus juste et solidaire qui garantisse le maintien de l'agriculture sur l'ensemble des territoires autant en Europe que chez ses partenaires.

Olivier De Schutter, co-président du Panel international des experts sur les systèmes alimentaires durables (IPES-food) a encouragé les acteurs politiques à "sortir de l'alternative binaire entre libre-échange des produits agricoles et protectionnisme": "Pourvu que l'on prenne au sérieux l'exigence de cohérence des politiques en faveur du développement, et que l'on aligne le contenu des traités commerciaux et les politiques commerciales sur les normes sociales et environnementales qui définissent le commerce équitable, le commerce peut servir le développement humain".

Pour Marie Heubuch (DE/Greens-EFA), Vice-Présidente de la délégation pour les relations avec le Parlement panafricain du Parlement européen il faut une réorientation de la politique commerciale: l’UE doit jouer un rôle pilote dans la construction d’un système commercial multilatéral avec de normes sociales et environnementales fortes. Plutôt que d'orienter la politique agricole vers l’exportation, il faut soutenir systématiquement les exploitations paysannes agro-écologiques ainsi que les circuits économiques régionaux dans l’UE et les pays partenaires

Maria Arena (BE/PES) rapporteure au Parlement européen sur les répercussions du commerce international et des politiques commerciales de l’Union européenne sur les chaînes de valeur mondiales a indiqué: "Nous avons besoin de revoir les règles de l’OMC pour qu’elles soient plus justes. Mais l’OMC n’est pas suffisante. Jusqu’à présent elle a négligé les dimensions sociale et environnementale de l’agriculture. Je plaide pour une étroite coopération entre l’OMC, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement[ (CNUCED) et la FAO pour construire une Politique Alimentaire et Agricole qui respecte les orientations et les besoins des Etats et des populations locales".

Pour Ibrahim Coulibaly, Président de la Coordination nationale des organisations paysannes (CNOP) du Mali, " les politiques de libéralisation forcée et les accords de libre échanges qui ont suivi ont créé le désespoir chez les paysans africains et le désintérêt des jeunes pour ce secteur qui finissent pour émigrer en Europe ou troquent leurs bâtons de berger ou leur houe contre des Kalachnikov et se retournent contre leur pays. Il est temps de revenir à une intelligence collective et de donner une réelle chance à chacun pour un monde qui veut vivre en sécurité".

Informations complémentaires:

Avis du CdR sur "La PAC post 2020" et sur "La régulation de la volatilité des prix agricoles"

Contact:
Wioletta Wojewodzka

Tel. +32 2 282 22 89

wioletta.wojewodzka@cor.europa.eu

lundi, 12 mars 2018
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Uniterre, c'est vous !

Samedi 7 avril, l’assemblée générale d’Uniterre aura lieu à Yverdon-les-Bains. Nous comptons sur votre présence, chers membres et chers sympathisant-e-s.

Une assemblée générale n’est pas qu’une formalité, mais un moment pour vous exprimer, faire part de vos besoins. C’est une occasion de mieux se connaître, de mieux se comprendre, de créer des liens et une appartenance commune.

Pour le Président et le bureau, c’est une opportunité non seulement de vous présenter ce qui a été réalisé mais aussi de vous exposer les projets à court, moyen et long terme et d’en parler avec vous, d’entendre vos avis, de débattre sur les objectifs et la stratégie d’Uniterre.

Et aussi sur les moyens d’atteindre ces objectifs. Un des moyens est l’argent. Uniterre vit en grande partie grâce à vos cotisations, mais ça ne suffit pas. Il faut qu’Uniterre ait plus de membres et sur ce point vous pouvez nous aider. Parlez aux paysan-ne-s de votre région, convainquez-les de s’affilier. Parlez à vos ami-e-s, à vos client-e-s sur les marchés, pour qu’ils deviennent membres sympathisants d’Uniterre.

Le 7 avril, nous vous présenterons, entre autres, nos activités et nos projets de recherche de fonds à court et moyen terme. La recherche de fonds doit s’appuyer sur des projets concrets qui doivent être réalisés et l’idéal serait qu’ils permettent d’atteindre les objectifs fixés ou validés par les membres. Et qu’ils répondent à leurs priorités.

A propos de priorités, 2018 est l’année de la votation1 sur l’initiative "Pour la souveraineté alimentaire. L’agriculture nous concerne toutes et tous". C’est un enjeu de taille. Imaginez, si cette initiative est acceptée : alors toutes vos luttes pour les prix, pour la transparence, pour la traçabilité, pour l’équité, pour l’accès à la terre ; toutes vos luttes durant lesquelles les décideurs vous renvoient à votre exploitation et en guise de réponse vous assènent, avec condescendance, des manques d’efficacité, d’efficience, la nécessité de mieux vous organiser, les lois du marché, l’Europe, le Monde, etc. ; et bien si l’initiative est acceptée, toutes vos luttes seront des revendications légitimes car légales ! Vous serez des partenaires de négociation à armes égales avec les autres acteurs du système. Ça vaut la peine de s’engager, non ?

Pour cela, et pour tout le travail réalisé et en court pour un prix du lait réellement équitable, mais aussi pour que les jeunes aient la place qui leur est due, il faut soutenir Uniterre.

Lectrices, lecteurs, si vous n’êtes pas encore membres d’Uniterre, devenez-le ! •︎


Michelle Zufferey
Secrétaire D'UNITERRE


1Le 16 mars, les chambres voteront définitivement au sujet de l’initiative et nous saurons ensuite si la votation populaire aura lieu en septembre ou en novembre 2018.


>> Abonnez-vous au Journal d'UNITERRE - Le Journal Paysan Indépendant

jeudi, 08 mars 2018

En Suisse, les droits de la femme restent un thème important, cela également pour les femmes qui vivent dans l’espace rural et travaillent dans l’agriculture. Cette année, l’USPF participe du 12 au 16 mars 2018 au congrès CSW62 des femmes « UN women » à New York. Le thème principal sera « défis et chances relatifs à la réalisation de l’égalité des sexes et renforcement du rôle des femmes et des filles dans l’espace rural ». (Challenges and opportunities in achieving gender equality and the empowerment of rural women and girls)....

Communiqué de presse complet de l'Union suisse des paysannes et des femmes rurales

jeudi, 08 mars 2018

En Suisse:

  • www.remisedeferme.ch - L’Association des petits paysans a un service de courtage qui s’adresse à tous les exploitants et repreneurs potentiels, indépendamment de la taille ou de la production du domaine à remettre ou recherché.
  • www.agrijura.ch/cja/themes/transmission-exploitations - La chambre jurassienne d’agriculture offre un accompagnement pour la remise de fermes :
  • www.lelombric.org - Le lombric : fondation Pour le maitien et la création de petites structures paysannes polyvalentes
  • La fondation «Stiftung Lebendige Höfe» (fermes vivantes) vient d’être crée.
  • www.demeter.ch - Demeter dispose également d'une plateforme de conseil au sujet des remises d'exploitations extra-familiales
  • www.hofnachfolge.ch - La fondation «Stiftung zur Erhaltung bäuerlicher Familienbetriebe»


En Europe:

jeudi, 08 mars 2018
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Communiqué de La Via Campesina, Harare, Zimbabwe, mars 2018


En ce 8 mars, Journée International des Femmes, nous, femmes de la Via Campesina, provenant de plusieurs organisations et de différentes formes de lutte, paysannes, indiennes, noires, métisses, pêcheuses, bergères, femmes issues du milieu urbain et rural, nous voulons apporter une salutation toute spéciale aux femmes du Monde, aux femmes qui luttent, qui se battent pour gagner leur pain, mais aussi leur participation politique, l'égalité, l'équité, pour que nous soyons reconnues comme la moitié des habitants de ce monde, ayant les mêmes droits que les hommes.

Nous témoignons de notre reconnaissance aux femmes qui luttent chaque jour et chaque instant pour mettre fin à la violence contre les femmes et contre tout être humain; qui rompent le silence, qui font face à l'oppression capitaliste et structurelle et qui n'acceptent pas les formes patriarcales incrustées au sein des sociétés, lesquelles violent, discriminent, exploitent, oppressent et tuent quotidiennement. Nous sommes appelées à renforcer la campagne en cours « METTONS FIN À LA VIOLENCE CONTRE LES FEMMES », pour laquelle l'ensemble de la Via Campesina a réaffirmé son engagement lors de sa VII Conférence Internationale à Bilbao, en 2017.

Nous reconnaissons toute la valeur de celles qui n'ont pas peur de se battre, à leur manière suivant leurs différentes cultures et dans différents lieux – pour la terre, pour la souveraineté alimentaire, pour l'éducation, la santé, pour leur condition dans les usines, pour leur quotidien, pour leur émancipation politique, économique et sociale. Solidaires de toutes les femmes du monde, nous reconnaissons notre propre valeur et notre capacité à porter des rêves émancipateurs. Nous bâtissons une société nouvelle, avec toute la classe ouvrière du monde.

Mais nous savons aussi que partout dans le monde, nous sommes en train de vivre une offensive impérialiste du capitalisme, intrinsèquement lié au patriarcat conservateur et fasciste, qui veut exploiter encore davantage nos terres, nos territoires et nos biens naturels, de même que le travail, la vie et le corps des femmes. Nos droits sont quotidiennement violés par les entreprises multinationales, qui provoquent des migrations, qui imposent des conflits familiaux et sociaux et qui fomentent les guerres. Nous souffrons des violences et beaucoup d'entre nous sont en situation de vulnérabilité soumises à la prostitution, à la traite des femmes et à l'exploitation sexuelle. Nous sommes aussi criminalisées pour la simple raison que nous luttons parce que nous ne voulons pas mourir, parce que nous voulons vivre. Il nous faut encore et toujours faire face au défi de la violence domestique, des agressions physiques, psychologiques, morales, sexuelles, qui mènent souvent au suicide, au féminicide, à la disparition.

Par conséquent, en tant que mouvement paysan mondial, de nature féministe et qui lutte pour un monde de justice et de dignité, nous réitérons notre engagement collectif à poursuivre la lutte pour l'égalité des genres, pour la promotion et la concrétisation de la participation politique dans toutes les instances de prise de décisions. Nous nous engageons aussi, à mener des actions concrètes, quotidiennes et collectives, bien au-delà des discours et des déclarations, pour mettre fin à la violence contre les femmes.

Oui, il nous faut rendre hommage à la lutte des premières femmes dans les usines pour de meilleurs salaires, de meilleurs conditions de travail et de vie. Oui, il nous faut rendre hommage à l'apport des femmes de par le monde. Oui, il nous faut rendre hommage à celles qui se sont battues pour le droit de vote des femmes, pour que l'égalité des droits soit reconnue.

Un hommage aux femmes qui ont donné leur vie, dans la lutte pour les droits des femmes dans différents domaines, qui ont subi la torture, les violations sexuelles et morales, qui ont été portées disparues, emprisonnées, décapitées, massacrées pour avoir défendu la vie, la dignité, la terre mère et les droits des femmes. C'est pourquoi nous sommes inspirées par leurs exemples et les héritages qu'elles nous ont laissé et qui nous accompagnent dans nos différents espaces de travail, et tous nos autres espaces du quotidien .

Nous savons que ce moment nous demande un engagement particulièrement fort pour défendre nos droits, Nous devons faire preuve d'un grand courage pour affronter ce monstre tentaculaire qui renforce le patriarcat et toutes les injustices commises contre les travailleurs et travailleuses du monde.

C'est pour cela que nous disons que, sans le féminisme, nous ne pourrons pas construire une société nouvelle.

Vive la lutte des femmes des campagnes et des villes!

Nous, paysannes de la Via Campesina, saluons affectueusement toutes les femmes qui luttent.

Cartes postales de la Campagne : vous pouvez les imprimer et les envoyer par courrier.

Vous pouvez accéder au dépliant sur la Campagne pour arrêter la violence contre les femmes.

Et lire ici la déclaration de la Vième assemblée internationale des femmes de la Via Campesina

mardi, 06 mars 2018
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Nous avons déposé notre initiative au Palais fédéral en mars 2016 avec plus de 109’000 signatures. La première étape a été couronnée de succès grâce à la participation de nombreux bénévoles. Pour la deuxième étape qui nous mènera au vote, nous avons un immense besoin de votre soutien financier! Pour faire réellement aboutir ce beau projet il faut le faire connaître un maximum et en convaincre les gens! Avec votre aide, nous pouvons y parvenir! Prenez part au mouvement pour la souveraineté alimentaire. Chaque acte, chaque centime compte!

https://wemakeit.com/projects/ernaehrungssouveraenitaet-2018


mardi, 06 mars 2018
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Tous les représentants des syndicats paysans européens - membres de la Coordination Européenne de la Via Campesina (ECVC) - se sont retrouvés les 14,15 et 16 janvier 2018 à Bruxelles pour sa XIe Assemblée Générale. Michelle Zufferey et moi-même représentions Uniterre pour cette AG. Au total, nous étions environ 50 personnes à s’être réuni pour l’occasion.

Au programme: Assemblée des jeunes le dimanche matin - à laquelle j’ai participé. Nous avons discuté de l’importance de la formation politique pour les jeunes - jeunesse qui doit aussi prendre sa place au sein du mouvement de la Via Campesina. Nous avons également soulevé l’importance de la mise en commun de nos luttes.

L’assemblée des femmes s’est tenue le dimanche après-midi et a été suivie par Michelle. Les discussions on tourné autour de l’organisation de formations spécifiques pour les femmes, ainsi que des événements importants à venir (journée des femmes le 8 mars et l’événement sur les femmes en milieu rural qui aura lieu à l’ONU courant mars). Il a été rappelé l’importance de continuer la campagne contre la violence faite aux femmes. Une attention toute particulière a également été accordée à l’agroécologie puisque cette activité ancestrale est empreinte d’une vision plus féministe.


Une assemblée générale bien chargée !

Puis, nous avons assisté à l’assemblée générale les lundi et mardi. A l’ordre du jour :

  • Point à date et analyse en profondeur sur les grandes thématiques traitées au sein de la coordination: commerce international, semences, migration, PAC et droits paysans.
  • Election des nouveaux coordinateurs de la coordination européenne
  • Intégration de nouvelles organisations paysannes: polonaise et flamande au sein de la coordination européenne. Avec ces nouvelles adhésions, le mouvement paysan européen s’étend notamment à une région importante d’Europe de l’Est et consolide ainsi la coordination du mouvement et la diversité des contributions sur le continent.
  • Adoption de trois motions:
    • La production de soja et autres protéagineuses en Europe – il a été décidé de participer aux efforts pour parvenir à une plus grande auto-suffisance en protéines végétales durables et faire barrage aux importations de soja transgénique et aux monocultures industrielles de soja en Europe.
    • Motion de soutien pour la récupération des terres en Andalousie – soutien inconditionnel à la récupération des terres en Andalousie et appel à la solidarité envers les syndicalistes victimes de représailles dans le cadre de ces luttes. En Andalousie, 55,6% des terres cultivables sont détenues par 2% des propriétaires alors qu’il y a plus d’un demi million de paysan-ne-s sans terre ainsi que des saisonnier-ère-s souffrant de terribles conditions de travail. Aujourd’hui, deux fermes ont été récupérées, mais il y plane une forte menace d’expulsion: Somonte et Cerro Libertad. Les organisations membres de ECVC se sont engagées à communiquer en interne la situation en Andalousie et la lutte menée par le SOC-SAT et à leur apporter le soutien nécessaire.
    • Reconnaissance des surfaces pastorales et problème de la prédation – ECVC s’est engagée à rassembler des informations sur la reconnaissance des surfaces pastorales et l’indemnité compensatoire de handicap naturel dans les différents pays européens - question cruciale pour la protection du pastoralisme en Europe. Les aides aux surfaces pastorales sont remises en cause par la commission européenne et pourraient l’être dans la future PAC. Cette même motion a également engagé ECVC à rassembler des informations sur la situation de la prédation (loup, ours et autres grands prédateurs), les mesures mises en œuvre en la matière dans les pays touchés et les actions menées par les membres de ECVC.

Enfin, l’AG s’est clôturée par une action menée le lendemain matin face aux bureaux de la Commission européenne pour protester contre le processus actuel de réglementation des OGM mené par les institutions européennes et, en coulisses, par l’industrie biotechnologique. En effet, cette dernière orchestre une vaste campagne pour introduire ses nouveaux OGM sur le marché, sans évaluation ni étiquetage préalables.

Une nouvelle étape importante a été franchie lors de cette rencontre de lutte pour la souveraineté alimentaire, renforçant toujours plus le mouvement paysan et la convergence régionale en Europe.

Bilan

Nous sommes reparties la tête bien farcie après 3 jours intenses de réunions! Mais aussi le cœur rechargé à bloc de toute cette belle énergie militante, humaine et solidaire que nous partageons tous au sein du mouvement Européen!

Pour plus d’informations, http://www.eurovia.org/fr/

Berthe Darras

mardi, 06 mars 2018
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Communiqué de presse - Neuchâtel / Berne, 1er mars 2018


Pétition à l’intention du Conseil fédéral, du Conseil national et du Conseil des Etats


Les nouvelles techniques de génie génétique doivent être soumises à la loi sur le génie génétique !

De nouvelles techniques de génie génétique permettant d’intensifier le nombre et la diversité des modifications faites aux organismes vivants ont fait leur entrée en scène ces 5 dernières années. Elles font l’objet d’un intense lobbying pour pouvoir échapper au cadre réglementaire réservé au génie génétique afin d’échapper à toute évaluation et étiquetage. Afin d’éviter que des OGM soit ainsi introduits par la petite porte, l’Association des petits paysans, l’Alliance suisse pour une agriculture sans génie génétique (SAG, StopOGM) lancent une campagne d’information et une pétition.

Cela fait des décennies qu’on nous promet que les plantes génétiquement modifiées sont la clé pour éradiquer des problèmes tels que la faim dans le monde, la pollution par les pesticides, les ravageurs ou la malnutrition. Jusqu’ici, ces promesses sont restées lettre morte. En réalité, les techniques de génie génétique n’ont fait que renforcer l’industrialisation de l’agriculture, avec sa cohorte d’effets négatifs non seulement sur l’homme et sur l’environnement, mais aussi sur notre souveraineté alimentaire et donc notre aptitude future à pouvoir nous nourrir.

Avec l’apparition de nouvelles techniques de modification génétique qui permettent d’intensifier le nombre et la diversité des modifications faites aux organismes vivants, une nouvelle ère du génie génétique s'ouvre. Une multitude d’organismes ont récemment été modifiés dont les pommes, les abeilles, les porcs et les vaches. Mais ces OGM ne seront peut-être pas reconnus comme tels et pourraient être disséminés librement dans la nature!


Quelles conséquences ?

Si ces techniques ne sont pas régulées selon le droit sur le génie génétique, des plantes et animaux pourraient se retrouver dans les assiettes des consommateurs suisses sans qu'aucune évaluation environnementale et/ou sanitaire ne soit menée ou exigée. Plus aucun étiquetage et aucune traçabilité ne serait possible. Des OGM par la petite porte!

Nous n'en voulons pas ! Nous exigeons que ces nouvelles techniques soient assujetties à la loi sur le génie génétique. Ceci car toutes les techniques utilisées sont des techniques d'ingénierie génétique et que tous les produits qui en résultent sont des OGM !

« Les nouvelles techniques de génie génétique sont des manipulations non naturelles du génome. Elles doivent donc être soumises à la loi sur le génie génétique. Il en va de notre sécurité alimentaire! » exige Isabelle Chevalley, présidente de l’Alliance et Conseillère nationale. Sans réglementation du génie génétique, pas d’obligation d’étiquetage ni d’évaluation sanitaire et environnementale. S’ensuivent un manque de transparence tant lors de la production que lors de la vente.

La pétition « Pas de génie génétique par la petite porte ! » exige du Conseil fédéral et du Parlement que les nouvelles techniques de génie génétique soient soumises à la Loi sur le génie génétique par respect du principe de précaution.

Pour Regina Fuhrer-Wyss, paysanne bio et présidente de l’Association des petits paysans, « la Suisse a besoin d’une agriculture diversifiée plutôt qu’industrielle – une réglementation responsable des nouvelles techniques de modification génétique selon la Loi sur le génie génétique est donc une nécessité ».


Contact

Stop OGM - Alliance Suisse pour une agriculture sans génie génétique

Dr Luigi D’Andrea, secrétaire exécutif : tél. 077 400 70 43

Campagne: Pas de génie génétique par la petite porte!

La pétition fait partie de la campagne «Pas de génie génétique par la petite porte!». Celle-ci montrent par des exemples quelles interventions techniques sont pratiquées p. ex. sur les pommes, les abeilles, les porcs ou les vaches. Les objectifs des modifications ainsi que les risques et conséquences pour l’agriculture et l’environnement suite à une dissémination sont également montrés. La pétition est soutenue par les 25 organisations membres du Groupe suisse de travail sur le génie génétique.

Informations supplémentaires: www.stop-nouveaux-ogm.ch

Communiqué en pdf