Elizabeth Mpofu, paysanne zimbabwéenne, est la coordinatrice internationale de La Via Campesina depuis janvier 2014. Elle était de passage à Genève début mars. Une occasion pour Uniterre de faire sa connaissance et d'organiser une soirée publique.
Une délégation de La Via Campesina, réunissant des représentant-e-s d'Europe, d'Amérique latine, d'Afrique et d'Asie était présente à Genève pour participer activement à la seconde session du groupe intergouvernemental du Conseil des Droits de l'Homme visant à rédiger une déclaration internationale sur les droits des paysans et autres personnes travaillant en milieu rural. Elle était renforcée par la présence d'alliés tels que les représentants des pêcheurs, peuples nomades et indigènes et les travailleurs agricoles.
Du 20 au 21 novembre, l'European Milk Board (EMB) a tenu son assemblée générale à Saint-Brice-en-Coglès, en plein centre de la Bretagne. L'occasion de faire le point sur la situation laitière européenne actuelle et de prévoir les activités à venir. Avec l'abandon des quotas laitiers pour 2015 et les prix en baisse, les tensions dans toute l'Europe laitière sont importantes. Compte-rendu.
L'accord adopté le 13 décembre 2014 par les 190 pays, dont la Suisse, réunis à Lima au Pérou ne donne malheureusement aucune réponse concrète face à l'emballement de la hausse des températures de ces quatre années écoulées. Au rythme actuel d'émissions de gaz à effet de serre l'objectif d'une limitation de la hausse à 2 dégrés ne sera pas atteint.
Le Conseil des Droits de l'Homme à Genève a adopté une résolution autorisant la poursuite du processus en vue de l'adoption d'une Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysan-ne-s et autres personnes travaillant en zone rurale (pastoralistes, ouvriers agricoles, nomades, pêcheurs, peuples indigènes, sans terre...). La Bolivie est en charge de démarrer les consultations informelles avec les États et la société civile et d'organiser une seconde session du groupe de travail intergouvernemental en novembre 2014. L'adoption d'une telle Déclaration peut potentiellement contribuer à mieux protéger les droits et améliorer les conditions de vie de millions de paysans et d'autres personnes travaillant en zones rurales dans le monde comme en Suisse.
A l'invitation du réseau de Longo Mai, trois représentant-e-s du monde paysan de Colombie ont effectué ce printemps une tournée européenne pour alerter l'opinion publique des effets dévastateurs des traités de libre-échange sur la richissime biodiversité cultivée traditionnelle de ce pays. Il s'agissait de nous faire prendre conscience, en Suisse également, de la globalité du phénomène d'accaparement des semences par une poignée de sociétés transnationales ainsi que de l'urgence d'y résister.
Si les projecteurs ont été tournés vers Gaza pendant l'été en raison de la brutale agression israélienne sur ce minuscule territoire, il ne faut pas oublier qu'elle n'est «qu'un élément de plus» à une occupation civile et militaire de la Palestine qui dure depuis 66 ans. L'occupation du territoire au fil des décennies a été planifiée pour prendre possession des zones les plus fertiles et les plus riches en eau. C'est particulièrement criant en Cisjordanie où les colonies de peuplement comme le mur d'annexion ont été placés à dessein pour tirer un maximum de profit de cette terre. L'agriculture, dont l'outil de travail est justement la terre, en paie un lourd tribu.
Depuis 2010, la Commission internationale d'Uniterre a coordonné deux études sur la dimension de la souveraineté alimentaire dans les projets de coopération au développement, en Amérique du Sud et en  Afrique. Un pas de plus a été franchi début 2014 avec le lancement d'un programme de partage de savoirs élargi à une dizaine d'associations porteuses de projets, toutes réunies au sein de la fédération genevoise de coopération (FGC) . Le point sur ce processus, 10 ans après le premier forum sur la souveraineté alimentaire à la FGC.
Pour nourrir l'humanité, l'agriculture paysanne réclame ses droits !
Du 11 au 13 juin, une délégation de La Via Campesina s'est rendue à la 26ème session du Conseil des Droits de l'Homme à Genève pour poursuivre le plaidoyer pour la rédaction d'une Déclaration Internationale sur les Droits des paysan-ne-s et des autres personnes travaillant en zone rurale.
 
Historique
Cette déclaration émane du mouvement paysan international La Via Campesina qui travaille sur ce dossier depuis plus de 10 ans.
Femmes, facteurs de changement
Le 17 décembre 2013, 60 signataires brésiliens s'unissaient pour affirmer qu'il n'y aura pas d'agroécologie sans féminisme. Parmi les voix qui s'élèvent: des chercheurs et des chercheuses, des mouvements de femmes rurales, des professeur-e-s, des militantes, des membres de groupe de travail universitaires, des réseaux, des ONG, etc. Toutes et tous investi-e-s dans l'agroécologie. Cette lettre vise à rappeler la nécessité de prendre en compte les travaux théoriques issus du féminisme, permettant d'expliciter et de combattre les formes d'oppression, afin que l'agroécologie soit en cohérence avec ses objectifs de repenser les agrosystèmes.
* Titre original de l'auteure.