UNITERRE mobilise ses membres et les encourage à grossir les rangs de la manifestation qui aura lieu le 27 novembre à Berne car la Confédération doit respecter le contrat passé avec les paysan-ne-s et ne doit pas réduire le budget agricole alors que les paysans doivent s'adapter à la nouvelle politique et subissent une pression extraordinaire sur les prix de leurs produits!
Le 16 octobre, le mouvement paysan international “La Via Campesina” célèbre la journée internationale pour la souveraineté alimentaire[1] et contre les multinationales. L'initiative “Pour la souveraineté alimentaire. L'agriculture nous concerne tous et toutes”[2] appelle la population suisse et notamment ses activistes à nous rejoindre en récoltant des signatures pendant la journée de votation du 18 octobre.
Le Conseil des Etats a enterré par 23 voix contre 18 l'initiative de Jacques Bourgeois, (PLR et directeur de l'Union suisse des paysans) visant à exclure les denrées alimentaires du Cassis de Dijon. Indignation.
Erreur stratégique
Pour Uniterre, cette nouvelle est affligeante à plusieurs titres. Tout d'abord car depuis 2007[1], lors de la consultation lancée par Mme Leuthard sur le projet de Cassis de Dijon, Uniterre avait déjà clairement tiré la sonnette d'alarme quant aux risques d'un tel projet pour la qualité de notre alimentation et sur les illusions que pouvaient avoir les consommateurs sur d'éventuelles baisses de prix. La réalité nous a donné raison.
La Via Campesina pousse à la concrétisation d'une Déclaration internationale des droits des paysans au sein du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies.
 
Zürich, 22 août 2015
Souveraineté alimentaire - l'alternative au génie génétique et à la maximisation du profit !
Ce samedi, une douzaine de personnes ont récolté des signatures pour l'initiative populaire «pour la souveraineté alimentaire. L'agriculture nous concerne tout-e-s»  au sein de la manifestation internationale pour des denrées alimentaires sans GMO. Cette initiative renforce le droit de la population Suisse de déterminer elle-même sa politique agricole et alimentaire.
17 avril - Journée internationale des luttes paysannes /Journée nationale de récolte de signatures pour l'initiative « souveraineté alimentaire »
Madame, Monsieur,
Le 17 avril, journée internationale des luttes paysannes sera également une journée nationale de récolte de signatures pour l'initiative « Pour la souveraineté alimentaire ». En 2015, le thème de mobilisation proposé par la Via Campesine est la lutte contre les multinationales et contre les accords de libre-échange comme TTIP-TAFTA.
Le 17 avril, journée internationale des luttes paysannes sera également pour nous une journée nationale de récolte de signatures pour l'initiative «Pour la souveraineté alimentaire». En 2015, le thème de mobilisation proposé par la Via Campesina est la lutte contre les multinationales et contre les accords de libre-échange comme TTIP-TAFTA. Nous profiterons également de cette journée pour dénoncer la politique des prix scandaleuse pratiquée par les grands distributeurs et leurs transformateurs, en particulier dans le secteur laitier. Les producteurs de lait sont menacés dans leur existence par la chute dramatique du prix au producteur (moins de 50 cts alors qu'il faudrait 1.-/litre pour couvrir les coûts). Plusieurs actions et stands de récoltes de signatures pour l'initiative « Pour la souveraineté alimentaire » sont prévus dans différentes régions de Suisse.
L'absence de règles claires dans le marché laitier a des conséquences fatales et le prix du lait est en chute libre. La responsabilité de cette gabegie est partagée entre l'industrie qui n'a de cesse de chercher à flouer les producteurs, l'autorité publique, qui a allègrement laissé faire et les producteurs qui n'ont pas pu/su s'organiser pour réagir.
Le communiqué complet >ici
18.02.15 La crise laitière actuelle est en train de faire des dégâts massifs et irrévocables dans la production laitière paysanne suisse. Aujourd'hui la sécurité de l'approvisionnement laitier, aliment de base, est mise en danger. 
Il y a six ans, l'Etat s'est retiré de la gestion du marché laitier. L'intention était de faire confiance à la raison des acteurs du marché laitier. De nombreuses décisions fondées sur des intentions louables, communiquées à grand renfort médiatique n'ont jamais été appliquées.
16.01.2015. Jeudi 15 janvier, la Banque nationale suisse prenait de cours tout le monde en annonçant abolir le cours plancher de 1.20 franc suisse pour un euro. Ainsi, la bourse suisse dévisse et les produits d'exportations renchérissent alors que ceux d'importations deviennent encore plus « concurrentiels ».
 Pour l'agriculture suisse, cette décision de la Banque nationale suisse comporte des risques considérables si les acteurs de la filière agro-alimentaire saisissent cette occasion pour faire pression sur les prix agricoles. (photo: rts.ch)