vendredi, 26 mai 2017
lundi, 31 décembre 2013

Lobby en Suisse et dans le monde pour une déclaration internationale sur les droits paysans de l'ONU
27 septembre 2012: un groupe de travail de l'ONU sera formé pour rédiger une déclaration internationale sur les droits des paysans, le mouvement paysan est heureux de cette victoire! 23 Etats votent pour, 9 s'opposent et15 s'abstiennent dont malheureusement la Suisse qui n'a pas voulu s'engager fermement au côté des familles paysannes. >communiqué du 27 septembre 2012
 
lundi, 10 décembre 2012
Le comité d'Uniterre ainsi que l'équipe du secrétariat vous souhaite à toutes et tous d'excellentes fêtes de fin d'année. Nous vous souhaitons également plein succès dans vos projets en 2013. Nous espérons que vous y trouverez de la joie et de la satisfaction et que cette nouvelle année rime avec un fort engagement collectif pour une agriculture paysanne durable.
lundi, 10 décembre 2012
L'an passé, l'Union suisse des paysans (USP) publiait un rapport sur la problématique des concentrés et la nécessité d'augmenter de 15% notre taux d'auto-approvisionnement. Au printemps 2012, c'était Gallo Suisse qui, comme premier pas, proposait que les aliments composés soient au moins élaborés en Suisse (ce qui n'empêchait pas la matière première d'être importée). En novembre 2012, l'Association Vache mère Suisse prend la décision courageuse de renoncer à l'utilisation de soja. Quant à la FSPC et Swissgranum, ils s'alarment à juste titre de l'érosion du nombre d'hectares de fourragères en Suisse. Le Parlement Suisse sera-t-il en mesure d'apporter sa contribution à l'amélioration de la situation? Relancer la production fourragère locale afin de réduire notre dépendance aux importations... Rien n'est encore sûr puisque les deux chambres ne sont pas du même avis!
lundi, 10 décembre 2012
Uniterre soutient la révision de la loi sur l'aménagement du territoire
Suite au referendum lancé en été 2012 par l'USAM, le peuple suisse sera appelé à se prononcer sur la 1ère révision de la LAT en mars 2013. Uniterre s'est penché sur ce dossier lors du comité du 7 décembre 2012 et a décidé de soutenir cette révision qui pour l'essentiel sera bénéfique à l'agriculture.
lundi, 03 décembre 2012
A l'occasion de la conférence sur la POLITIQUE LAITIERE EUROPEENNEorganisée à Fougères le 29 novembre par la Confédération Paysanne et laCoordination Européenne Via Campesina (ECVC), ECVC , EMB (European Milk Board) et FFE (Fairness for Farmers in Europe) publient la déclaration suivante 
lundi, 03 décembre 2012
 
Envie de lectures éclairées au coin du feu ou envie de partager votre manière de voir ou votre critique sur notre alimentation, notre agriculture, notre société aujourd'hui... voici notre petite sélection. Belles soirées en perspective et heureuse période de fin d'année!
dimanche, 02 décembre 2012
Après le Conseil national, c'est au Conseil des Etats de se pencher sur le paquet agricole. Leurs séances se tiendront le 6 et 12 décembre 2012. Uniterre espère pouvoir faire passer encore quelques modifications par rapport au projet de la commission économie et redevances. Vous trouvez ici les propositions détaillées d'Uniterre.
mardi, 27 novembre 2012
Une AG extraordinaire capitale le 14 décembre
Chers membres producteurs et sympathisants,
Au nom de notre syndicat, je vous apporte mes salutations et remerciements pour tout le soutien témoigné à nos nobles causes. Uniterre, nous permet d'être un maillon actif de notre défense professionnelle; neutre politiquement et proposant des solutions venant de la base agricole provenant de tous les secteurs et modes de production de la Suisse. Nous avons l'avantage sur bien des organisations agricoles d'être écoutés, compris, et bien des fois pris comme référence part nos consommateurs et médias; nous avons la sympathie du grand public!
vendredi, 23 novembre 2012
L'assocaition Glâne Ouverte et la section Uniterre Fribourg s'engagentpour faire vivre la souveraineté alimentaire à l'échelon régional. Ensemble ils ont fondé, ce 21 novembre 2012, l'association « Croqu'terre Glâne et environ ». Cette association a comme objectif de lancer une structure d'agriculture contractuelle de proximité en 2013 dans la région de Romont.
lundi, 19 novembre 2012
 
La Via Campesina célèbrera ses 20 ans en 2013
Soutenez la lutte pour notre avenir: agissez pour la  la souveraineté alimentaire!  1993-2013: 20 ans de lutte

 
En 2013, La Via Campesina célébrera son 20e anniversaire. C'est en effet en 1993 que des paysans et des paysannes des quatre continents ont donné naissance à ce mouvement lors d'une réunion à Mons, en Belgique.
lundi, 19 novembre 2012
La 6ème Conference internationale de Via Campesina à Jakarta
du 6 au 14 juin 2013
 
La voix des paysans et paysannes d'Europe se joint aux voix du monde entier à Jakarta pour la souveraineté alimentaire
 
Ils critiquent les traités de libre-échange que négocient à ce moment même le gouvernement du Canada et l'Union Européenne
jeudi, 15 novembre 2012
Des militants ont manifesté le 13 novembre devant le siège de l'Autorité Européenne pour la Sécurité des Aliments (EFSA) où se tenait une conférence marquant le 10ème anniversaire de cette institution basée à Parme, en Italie. Des paysans, des ONGs, des étudiants et des militants locaux se sont rassemblés pour dénoncer la capture par l'industrie de notre système de sécurité alimentaire, au sein duquel l'EFSA occupe une place essentielle.
José Manuel Benitez, du syndicat de paysans espagnol COAG, a déclaré : « l'EFSA n'est pas à la hauteur de son mandat de garantir aux citoyens européens une alimentation sûre et un environnement agricole sain. Les paysans et fermiers européens demandent une évolution radicale du mode de fonctionnement de l'EFSA ».
mardi, 13 novembre 2012
Entre cinquante et septante personnes ont répondu à l'appel du "collectif contre le trading sur les matières premières agricoles" à participer à une action symbolique au coeur du quartier des banques de Genève. Entre le 13 et le 15 novembre, une réunion internationale "global grain geneva" se tient à l intercontinental à Genève; son objectif, trouver des produits les plus intéressants pour spéculer sur le dos des paysans
jeudi, 08 novembre 2012
Avec manque de courage, l'Assemblée des délégués de PSL reporte la consultation de la base sur la gestion des quantités au mieux au printemps 2013.
Nous sommes très déçus par le résultat de l'assemblée de la FPSL. Avec un manque total de courage, l'assemblée a écarté une demande de la base paysanne de mener une consultation large et représentative de tous les producteurs de lait concernant la gestion des quantités.
jeudi, 08 novembre 2012
AG extraordinaire d'Uniterre, 14 décembre, 10h-12h (et 13h30-15h)
Le comité d'Uniterre du 2 novembre a pris la décision de convoquer une assemblée générale extraordinaire qui se tiendra le 14 décembre prochain au café le Tempo à Yverdon. Le point principal abordé sera le montant des cotisations 2013.
jeudi, 08 novembre 2012
La 10ème  édition de GLOBAL GRAIN GENEVA se tiendra à l'Hôtel Intercontinental du 13 au 15 novembre 2012 http://www.globalgraingeneva.com. Cette réunion internationale permet aux traders de trouver de nouvelles opportunités pour placer de l'argent en spéculant sur un produit essentiel à la vie: les matières premières agricoles. >Flyer de l'action du 13 novembre 2012, 12h15
mardi, 06 novembre 2012
Uniterre refuse la révision de la loi fédérale sur les épizooties.
Uniterre estime que le libre choix des paysannes et des paysans ne doit pas être à nouveau restreint.
La dernière grande campagne de vaccination, contre la maladie de la langue bleue a eu lieu parallèlement à la lutte contre la  diarrhée virale bovine (BVDV). 
jeudi, 01 novembre 2012
Pour dénoncer le  "sommet des spéculateurs" "Global Grain Geneva 2012"
le «Collectif contre le trading des produits agricole» appelle à un rassemblement et une action symbolique
Rendez-vous mardi 13 novembre à 12h15
sur le Pont de l'Ile (arrêt tram/bus Bel Air). Venez nombreux !
jeudi, 01 novembre 2012
Uniterre à Occupy OLMA
OCCUPY est un mouvement qui s'interroge, non seulement dans le secteur financier, sur les possibilités de trouver des voies et des modèles plus justes. A ce niveau, notre contribution sur la question de l'accès à la terre pour les personnes qui n'ont ni racines paysannes ni domaine agricole est importante.
mardi, 30 octobre 2012
A l'occasion de la journée mondiale de l'alimentation,  HansJörg Haas, président de l'ACP Le Panier Bio à deux roues (P2R) et militant de la décroissance, a lancé la Plateforme Bio, qui a pour objectif de permettre aux initiatives contractuelles de proximité et producteurs bio de la région lausannoise d'approvisionner les collectivités locales (restaurants et cantines publiques de la ville de Lausanne) ou magasins. Et ainsi de bénéficier de la plus-value des produits bio laissée actuellement à la grande distribution.
mardi, 30 octobre 2012
Rencontre européenne sur l'Agriculture Soutenue par la Communauté (ASC) et les autres systèmes de distribution pour la Souveraineté Alimentaire
Une année après le forum européen pour la Souveraineté alimentaire qui avait eu lieu à Krems en Autriche, c'est Milan en Italie qui a accueilli du 10-12 octobre 2012 la 1ère réunion européenne de suivi thématique. La rencontre était dédiée à l'axe 2 de la déclaration finale de Nyeleni-Europe 2011: changer la manière dont la nourriture est distribuée[1].
  
lundi, 29 octobre 2012
Soutien aux organisations laitières et aux délégués de la FPSL qui veulent gérer les volumes de production
Uniterre, ainsi que BIG-M, BZS, NBKS et BBK[1], souhaitent saluer les efforts entrepris par des organisations laitières et des délégués de la Fédération des producteurs suisses de lait pour s'opposer à une segmentation du marché pour laquelle la force obligatoire serait octroyée à l'Interprofession du lait.
jeudi, 25 octobre 2012
Saga automnale autour des OGM: où quand l'agrobusiness sème la discorde entre les scientifiques
La publication fin août d'un rapport sur le programme national de recherche PNR59 «Utilité et risques de la dissémination de plantes génétiquement modifiées» avait déjà partagé la communauté scientifique et créé la polémique au sein de la société civile car ses conclusions ressemblent plus à une propagande en faveur des OGM -rapport d'ailleurs rédigé par une équipe en charge de la communication du FNS- qu'à des conclusions scientifiques rigoureuses et nuancées[1].
 
illustration parue dans Vigousse, 28/09/2012
mardi, 23 octobre 2012
Droit à la terre en Europe : NON aux expulsions
à Notre Dame des Landes !
La terre à ceux et celles qui la travaillent !
(Bruxelles, 23 octobre 2012) Depuis le mardi 16 octobre, d'imposantes forces de police (plus de 500 gardes mobiles) ont envahi la zone de Notre Dame des Landes, où un projet d'aéroport international oppose depuis des années la population locale au gouvernement. Un rap contre l'aéroport
mardi, 16 octobre 2012
 

La section vaudoise d'Uniterre soutien le débat citoyen sur le futur de notre agriculture qui a lieu dans le cadre du projet VAUD 2030: quelle agriculture voulez-vous? et propose un 5ème scénario pour notre agriculture en 2030: la souveraineté alimentaire.
mardi, 16 juin 2020
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Ce lundi 15 juin a eu lieu à Berne la conférence de presse qui lançait la nouvelle étude de la plateforme pour une agriculture socialement durable. Deux historiens, Gilles Bourquin et Jan Chiarelli, se sont penchés sur les conditions de travail dans le domaine de l’agriculture.

L'étude, bilingue est basée sur neuf cantons et couvre la période de 2000 à 2018.Cette étude reflète une réalité pas très reluisante de notre agriculture et des conditions de vie de toutes les personnes travaillant jour après jour pour produire notre alimentation.

Retrouvez le communiqué de presse ci après:
Si l'on examine les conditions de travail des salariés agricoles, un patchwork se dessine : de Genève à la Thurgovie, de Bâle au Tessin, les contrats-types de travail cantonaux sont très variés. Cela s'applique aux pauses (seuls 9 des 26 cantons accordent des pauses rémunérées de 15 minutes par demi-journée), aux heures supplémentaires (il peut être nécessaire de faire des heures supplémentaires) et aux jours de congé, ainsi qu'à la durée du travail hebdomadaire : le canton de Glaris se distingue par une semaine de 66 heures (mai - septembre) et le pendule oscille entre 50 et 55 heures par semaine dans la plupart des autres cantons. Seul le canton de Genève est en avance avec une semaine de 45 heures. L'assujettissement de l'agriculture au code du travail fixerait une durée hebdomadaire de travail de 45 heures (article 9) et représenterait une première amélioration.

Les salaires standards publiés annuellement par l'Union suisse des paysans (USP) s'élèvent actuellement à 3 300 francs bruts pour les auxiliaires saisonniers pour 55h semaine et à 2 625 francs bruts pour les stagiaires de moins de 4 mois (desquels sont déduits les frais de logement et de nourriture, à hauteur de 990 francs par mois). Un bref aperçu de l'évolution du salaire cible : depuis 2010, il n'a augmenté que de 395 CHF pour le personnel auxiliaire saisonnier et de 135 CHF pour les stagiaires. Une Convention Collective du Travail nationale peut fixer des salaires obligatoires. Avec la conférence de presse d'aujourd'hui, nous ouvrons le débat sur cette question urgente.

Mais ce débat ne peut être mené sans tenir compte de la situation des revenus des paysannes et paysans. La discussion sur la pression exercée sur les prix à la production par Coop et Migros vient de reprendre. Ce qui est en jeu, ce n'est rien de moins qu'une communauté agricole diversifiée et familiale, qui compte encore 50 000 exploitations. 2 à 3 fermes ferment leurs portes chaque jour. La baisse des prix à la production (-30% au cours des 30 dernières années) combinée à une forte pression de production est critique pour de nombreuses exploitations. Selon l’USP, l'agriculture représente 32 centimes du franc de consommation. L'étude menée par Agrisodu identifie également de graves lacunes dans les paiements directs, car "en 2018, les agriculteurs suisses n'ont effectivement bénéficié que de la moitié des 3,6 milliards. L'autre moitié va aux grandes chaînes de transformation et de vente au détail".

En 2018, le revenu agricole par unité de travail était d'un peu moins de 52’000 CHF (70’600 CHF par exploitation), ce qui correspond à 4’340 CHF bruts par mois. Le salaire médian suisse était de 6’538 francs bruts. Le revenu est encore plus faible pour les exploitations de montagne (40’580 et 34’321 francs respectivement). Ceci est contraire à l'article 5 de la loi sur l'agriculture, selon lequel les exploitations agricoles "peuvent, sur plusieurs années, atteindre un revenu comparable à celui de la population active d'autres secteurs économiques de la même région". Et au paragraphe 2, que "lorsque le revenu est nettement inférieur au niveau de référence, le Conseil fédéral prend des mesures temporaires pour l'améliorer". Mais rien ne se passe ! En outre, le temps de travail hebdomadaire est de 67 heures pour les hommes et de 63 heures pour les femmes. De plus, les agricultrices travaillent en moyenne 11 heures par semaine à titre accessoire. Au total, une charge de travail immense, avec une dette élevée d'environ 30 000 CHF par hectare et des salaires de misère. La situation est encore exacerbée par le dumping à l’importation, qui sape nos normes en matière de bien-être animal, de responsabilité sociale et d'écologie et entraîne une concurrence déloyale pour notre production intérieure.

Uniterre a déjà fait campagne pour la normalisation des conditions de travail et des prix équitables dans le cadre de l'initiative pour la souveraineté alimentaire.

L'Espagne montre la voie : Il est interdit par la loi de fixer des prix inférieurs aux coûts de production dans les contrats de vente de produits agricoles.

Nous pouvons briser cette spirale négative en défendant enfin un changement social avec les agriculteurs, les consommateurs et les travailleurs agricoles.

Mathias Stalder, secrétaire syndicale Uniterre


Plus d'infos sur le site de la plateforme : http://www.agrisodu.ch/


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dimanche, 14 juin 2020

Rudi Berli, maraîcher, secrétaire d'Uniterre


Dans son introduction à la réforme de la politique agricole, le Conseil Fédéral affirme que les objectifs ont été atteints dans différents domaines : "En effet, les revenus ont augmenté dans l’agriculture, …" mais quelques pages plus loin, il précise son propos: "L’amélioration de la compétitivité du secteur agroalimentaire suisse est un objectif prioritaire de la politique agricole"!

Le revenu de l’activité agricole réalisé en 2018 atteint 70’600 francs par exploitation, marquant une augmentation de 4,1 % par rapport à l’année précédente. C'est une bonne nouvelle, mais elle est toute relative ! Les exploitations agricoles suisses comptent en moyenne 1,36 unité de travail plein temps.Par unité de travail, le revenu agricole est donc de 51'911 francs. Rappelons que le salaire médian brut suisse se situe à 78’000 francs. Au niveau mensuel, cela représente pour le salaire médian 6’502 francs bruts en 2016 et pour le revenu paysan mensualisé, 4’340 francs en 2018. Sachant que le temps de travail moyen en Suisse est de 41,5h par semaine alors que dans l'agriculture, il est en moyenne de 60h, cela représente une rémunération horaire de 39 francs, respectivement 18 francs pour les paysan.ne.s! Cette différence est encore beaucoup plus marquée dans les régions de collines et de montagne. (cf. tableau)

État comparatif des salaires 2016/2018 par région

Région

Revenu du travail par UTAF

Salaire de référence


Francs par an

Francs par an

Région de plaine

57 343

74 664

Région des collines

40 580

69 773

Région de montagne

34 321

66 599

Source : Agroscope, Dépouillement centralisé des données comptables ; échantillon « Situation du revenu »

L'article 5 de la Loi sur l'agriculture prescrit pourtant à l'alinéa 1 que "les mesures prévues dans la présente loi ont pour objectif de permettre aux exploitations remplissant les critères de durabilité et de performance économique de réaliser, en moyenne pluriannuelle, un revenu comparable à celui de la population active dans les autres secteurs économiques de la même région" et dans l'alinéa 2 que "si les revenus sont très inférieurs au niveau de référence, le Conseil fédéral prend des mesures temporaires visant à les améliorer." Qu'en est-il alors ?

Dans son message sur la nouvelle politique agricole 22+, le Conseil Fédéral ne mentionne, sur l'ensemble des 250 pages, aucune mesure pour remédier à cette situation !

Le revenu du travail à l'extérieur est souvent la seule planche de salut pour pouvoir continuer à survivre financièrement. Il se monte en moyenne à 31’800 francs. Les fermes spécialisées dans la transformation, de même que celles qui sont actives dans les cultures végétales (cultures spéciales ou grandes cultures), comptent parmi celles qui réalisent le revenu moyen le plus élevé. Par contre, l’élevage de vaches laitières, celui de vaches mères et celui de divers bovins (c’est-à-dire de bovins et d’une petite proportion de vaches laitières) ainsi que l’élevage de chevaux, de moutons et de chèvres génèrent un revenu de 15 à 30 % inférieur à la moyenne agricole suisse.

Les paiements directs

Au niveau comptable, les paiements directs représentent en moyenne environ 25% des produits d'une ferme. Ce qui nous amène au paradoxe qu'à part l'évolution structurelle, c'est-à-dire le démantèlement progressif de l'agriculture paysanne, aucune mesure n'est prévue pour améliorer les revenus paysans sur le marché dans la nouvelle politique agricole ! En effet, c'est à cause de la destruction des fermes, que le revenu sectoriel du travail par unité de travail annuel augmente. Certains agriculteurs vont, en plus de leur exploitation, travailler jusqu'à 100%à l'extérieur pour tenter de renflouer les comptes courants qui plongent, qu'ils ont consolidés par des emprunts à moyen terme et qui retombent assez vite dans le rouge.

L’endettement

Rappelons dans ce contexte que l'endettement moyen des fermes suisse est de près de 500'000 francs en 2017 soit un pourcentage d'environ 50% par rapport aux actifs. Par hectare de surface agricole, cet endettement est de 20'000 francs. ( source Agroscope 2014) En effet, les agriculteurs souffrent également financièrement des calendriers de paiement de leurs récoltes et de leur travail. Alors que les paiements directs sont versés en juin et novembre, les comptes courants sont fortement sollicités entre janvier et mai, et entre juillet et octobre. Le paiement des céréales, des betteraves sucrières en juillet de l’année suivant la récolte et même les paies laitières arrivent après livraison (environ 15 jours après la fin d’un mois). Pour certaines productions, le paiement arrive jusqu'à une année après. Le problème, ce n’est donc pas seulement les prix trop bas, mais également l'échelonnement des paiements directs, bisannuels au lieu d'être mensuels et l'absence d'acomptes de production.

Quel autre secteur économique pourrait absorber une telle incertitude et une telle hypothèque financière permanente ?

Payer le prix équitable, bien manger, un luxe ?

Si nous y regardons de plus près, nous voyons comment le modèle agricole actuel est déterminé par les intérêts financiers et commerciaux des grandes entreprises (du secteur agro-industriel et de la grande distribution), qui cherchent à profiter de quelque chose d’aussi essentiel que l’alimentation. Ce système de marché dérégulé, dans sa course pour transformer les besoins en marchandises, les droits en privilèges, transforme aussi la cuisine, et en particulier les produits alimentaires de qualité, en un luxe. La malbouffe et les maladies qui y sont liées touchent aujourd'hui principalement les plus pauvres et la différence entre l’alimentation pour les riches et celle pour les pauvres est renforcée.
Une production agricole et un système alimentaire durables permettent au contraire par des contrats de production et de prise en charge négociés préalablement entre producteur.trice.s et acheteurs, d'approvisionner toute la société avec des aliments de qualité et de développer un modèle agricole qui respecte les ressources environnementales et les paysan.e.s. Ces négociations peuvent se faire à tous les échelons, entre voisins, autour d'une crèche, une école, un village ou un quartier.Les contrats peuvent aussi être négociés pour l'ensemble d'une filière par une organisation des producteurs de la branche avec les distributeurs et les transformateurs. A la Confédération, il appartiendra cependant de fixer un cadre qui permette un exercice de négociation démocratique, transparent et équitable. Ce sont la qualité, la quantité, le prix, les modalités de paiement et de livraison et les paiements d'acomptes de production qui doivent être déterminés à l'avance. Ce système permet une transparence sur les marges du commerce et rend accessible une alimentation de qualité produite dans des conditions durables, équitables pour les producteur.trice.s et pour les consommateur.trice.s. Telle devrait être la vision sociale qui doit guider la politique agricole. (journal uniterre avril 2020)

mercredi, 10 juin 2020
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Notre courrier à l'Office fédéral de l’agriculture (OFAG) du 27 avril contre l'importation du beurre aura été vain. En effet, l’OFAG a accepté la demande déposée par l’interprofession du lait en relevant de 1000 tonnes le contingent d’importation de beurre au 1er juin 2020.

Au vue de la réponse de l'OFAG à notre courrier (à retrouver ici), cela n'est malheureusement pas surprenant. Comme toujours, la Confédération ne veut pas prendre ses responsabilités et mettre un cadre là où l'IP Lait ne fait pas son travail!

Alors, maintenant, l'octroi de cette autorisation nous amène quelques questions (pdf ici), que nous avons posé à l'OFAG:

  • Quels sont les acheteurs des parts de contingent mises aux enchères jusqu’au 26 mai 2020 ainsi que les quantités attribuées à ces acheteurs ?
  • D’où proviendra ce beurre ? Dans quelles conditions, avec quel cahier des charges ce dernier sera-t-il fabriqué ?
  • L'OFAG peut-il nous assurer que ce beurre importé respectera l’alinéa d. de l’article 104a. sur la sécurité alimentaire, à savoir « des relations commerciales transfrontalières qui contribuent au développement durable de l’agriculture et du secteur agroalimentaire » ?
  • Ce beurre sera-t-il soumis à des conditions strictes d’affichage lors de sa vente ? Y a-t-il une obligation de déclarer son origine étrangère sur les emballages ou étiquettes de vente ? Les acheteurs peuvent-ils le mélanger à de la production indigène pour l’écouler sans qu’il en soit expressément fait mention sur les produits concernés ?
  • Comment l'OFAG compte assurer que le lait utilisé pour la fabrication du beurre importé ne proviendra pas d’animaux nourris aux OGM, que ce lait sera produit selon les exigences du cahier des charges suisse ? Quels contrôles seront mis en place pour assurer la traçabilité de la production de ce beurre importé ?

Nous vous tiendrons informer du retour de l'OFAG à ces questions.

Nous ne baissons pas les bras et prévoyons d'autres actions à venir! La suite au prochain épisode!

lundi, 08 juin 2020
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L’initiative pour des multinationales responsables sera soumise à votation ! Une épreuve de force s’est tenue au parlement et le lobby des grandes multinationales s’est imposé sur tous les plans (voir ci-dessous pour plus de détails).

Soutenir maintenant le crowdfunding !

Uniterre soutient l’initiative pour des multinationales responsables, car elle vise une évidence: lorsque des multinationales comme Glencore polluent des rivières ou détruisent des régions entières, elles doivent en assumer les conséquences.

Afin de gagner la votation contre la campagne à 8 millions du lobby des grandes multinationales, nous avons besoin de votre soutien. Avec le lancement d’un grand crowdfunding, nous nous sommes fixés l’objectif de récolter un million de francs ! Participez dès maintenant au crowdfunding : www.initiative-multinationales.ch/crowdfunding


Un million de francs est un objectif très ambitieux que très peu de campagnes ont atteint en Suisse. Si nous voulons gagner, nous dépendons urgemment de ces fonds :

  • Nous avons besoin de 130'000 CHF au moins pour la production et la publicité de vidéos en ligne afin de mobiliser les jeunes durant la dernière phase.
  • Il nous faut 220'000 CHF au moins afin de publier des annonces dans les grands journaux.
  • Nous avons besoin de 650'000 CHF au minimum pour des affiches, sinon nous n’aurons aucune visibilité face à la campagne d’affichage étendue des grandes multinationales.

Un grand merci d’avance pour votre contribution. Qu’il s’agisse de 5, 50 ou 200 francs, tout don nous rapproche un peu plus de notre but : www.initiative-multinationales.ch/crowdfunding


Au fait, que s’est-il passé au parlement ?
Après presque trois ans de débats parlementaires s’est tenue la « conférence de conciliation » des deux chambres. Les grandes multinationales et leurs associations de lobbying se sont à nouveau imposées sur tous les plans lors de cette dernière étape. Cela signifie qu’il n’y aura pas de réglementation à l’égard de multinationales comme Glencore et Syngenta et qu’elles ne devront pas répondre de leurs actes lorsqu’elles polluent des fleuves ou détruisent des régions entières.


Nous avons maintenant besoin d’un Oui dans les urnes en faveur de l’initiative pour des multinationales responsables ! Pouvez-vous aussi soutenir le crowdfunding par un don ? Un grand merci d’avance : www.initiative-multinationales.ch/crowdfunding

mardi, 02 juin 2020
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En raison de la pandémie de la Covid-19, la collecte de signatures a été suspendue. Avec actuellement 56 500 signatures, nous sommes proches de notre objectif et nous voulons récolter encore 3 000 signatures supplémentaires d'ici le 8 juin 2020, la soumission étant prévue pour le lundi 22 juin 2020.

Le syndicat paysan Uniterre et le viticulteur biologique Willy Cretegny ont officiellement lancé le 27 janvier 2020, le référendum contre l'accord de libre-échange avec l'Indonésie, et il est maintenant soutenu par près de 50 organisations. Les dernières semaines ont montré que l'Indonésie n'est pas disposée à mettre en œuvre des normes écologiques et sociales pour empêcher la destruction des forêts vierges et de leurs richesses :

- Une nouvelle loi minière supprime la limite maximale de 15 000 hectares pour les mines individuelles et prévoit une prolongation automatique des permis pour 20 ans, en partie au profit de l'industrie du charbon. Cette loi renforce la déforestation massive des forêts.

- Selon un nouveau projet de loi, les entreprises d'huile de palme ne devront plus mettre un cinquième de leurs terres à la disposition des petit.e.s paysan*ne.s.

- La loi omnibus adoptée par le gouvernement du président Joko Widodo en février 2020 prévoit des sanctions plus légères contre les infractions à l'environnement, la fin des poursuites contre les plantations qui défrichent la forêt par le feu. En outre, cette loi privera les gouvernements locaux de leur pouvoir de décision sur l’octroi des permis pour des projets sensibles sur le plan environnemental. Le Parlement indonésien se prononcera sur cette loi dans les prochains mois.

Nous savons maintenant que les pandémies comme celle de la Corona sont étroitement liées à l'agro-industrie et à la destruction de nos moyens de subsistance naturels. Au lieu de promouvoir la souveraineté alimentaire et une agriculture diversifiée pour les petits exploitants, les accords de libre-échange alimentent la propagation des monocultures d'huile de palme et ne servent que les intérêts des grandes entreprises locales et multinationales. Kathrin Hartmann, auteur du livre "The Green Lie" et experte en matière d'éco-blanchiment, déclare à propos de l'accord de libre-échange avec l'Indonésie : « L'accord de libre-échange va accroître la souffrance et la destruction ».

Communiqué de presse du 2 juin 2020.

lundi, 01 juin 2020
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Ces derniers mois, le terme de souveraineté alimentaire a été repris en Europe et en Suisse par la société civile mais aussi par des décideurs politiques et des fonctionnaires. Il nous semble important de faire un petit rappel de ce qu’est la souveraineté alimentaire afin d’éviter qu’elle ne devienne un concept vide.

La base de la souveraineté alimentaire est le respect. Respect des hommes et des femmes et de la planète. La solidarité et la justice. La démocratie. La souveraineté alimentaire est une vision humaniste sur le long terme. La souveraineté alimentaire c’est aussi la clairvoyance et le courage de sortir du dogme néolibéral. La souveraineté alimentaire c’est l’espoir d’un monde juste et équitable.

Il n’est donc pas question de galvauder la souveraineté alimentaire, car elle est une réponse globale et systémique.

Un concept global

La « souveraineté alimentaire soutient une agriculture qui, dans un espace rural vivant et créateur d’emplois, produit une alimentation saine et de proximité permettant des prix, des conditions de travail et des salaires justes ; elle participe par ailleurs à un commerce international équitable et une exploitation durable des ressources[1]. »

La souveraineté alimentaire se construit dans une économie circulaire, inclusive, coopérative.

Une diversité de fermes à maintenir

Le paysage agricole suisse est composé d’unités agricoles très différentes les unes des autres. Certaines sont spécialisées et hautement mécanisées, elles peuvent être relativement grandes ou petites. D’autres sont plus diversifiées et extensives. Certaines produisent pour la grande distribution, d’autres pour le marché local, certaines encore transforment elles-mêmes leurs produits ou travaillent avec un artisan. Certaines travaillent de manière conventionnelle, conformément aux exigences de la politique agricole, d’autres selon les critères de l’agriculture biologique ou d’IP-Suisse. Et quelques-unes sont en biodynamie, agroécologie ou permaculture.

Il y aurait de la place pour toutes ces formes d’agriculture en Suisse. Mais il faudrait un soutien spécifique aux petites structures et aux collectifs : reconnaissance juridique, formation, recherche, finances et infrastructures, entre autres.

Promouvoir l’agriculture paysanne et les circuits courts

Environ quatre fermes disparaissent par jour en Suisse. Cette érosion est dramatique, car seules perdurent les entités agricoles hautement spécialisées. La souveraineté alimentaire a pour but de maintenir et de renforcer une agriculture paysanne et des collectifs de production qui cultivent (et élèvent leurs animaux) selon les critères de l’agriculture biologique ou de l’agroécologie et qui écoulent leur production en circuits courts. Il est vital socialement, économiquement que la population s’approprie de son alimentation et que le plus grand nombre possible puisse acquérir les compétences et des espaces de production et de transformation destinées à la vente directe.

Le marché c’est nous !

Les demandes et revendications d’Uniterre sont très souvent balayées par les nécessités de s’adapter au « marché ». Il y a bien les directives de l’OMC, les traités de libre-échange, mais en Suisse qui définit les besoins du marché ? Nous pouvons, par nos choix d’achat en tant que consommatrices et consommateurs, influencer les décisions des transformateurs et de la grande distribution. Mais il n’en reste pas moins que le cœur des décisions de ces entreprises est la rentabilité économique. Cela ne suffit pas ! Le commerce doit se mettre au service du développement durable et les coûts environnementaux, sociaux et sanitaires des produits devraient être pris en compte et répercutés sur les prix, ce qui les rendrait non attractifs. Actuellement, les dégâts sur l’environnement et les impacts négatifs sur la santé sont pris en charge par la société tandis que les bénéfices commerciaux restent en main privée !


[1] Voir les documents sur la souveraineté alimentaire sur le site https://initiative-souverainete-alimentaire.ch

lundi, 25 mai 2020

Jeune Couple Suisse cherche ancien verger à acheter en l’état pour réhabilitation.
Toutes communes des districts de Nyon et Morges, et environs
Surface et configuration du terrain libres


Contact :

sandra.rappo@gmail.com
Mme RAPPO 079/715.21.18
M. EGLI 022/519.26.02

jeudi, 14 mai 2020
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Une vidéo à ne pas manquer!

https://www.youtube.com/watch?v=QyxXJEnZt8g

Réalisée par Longo Mai - Montois

mardi, 12 mai 2020
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Lausanne, le 12 mai 2020


Uniterre s’est penché sur le train d’ordonnances agricoles 2020. Voici les points essentiels qui en ressortent :



Améliorations structurelles :

Comme lors de la consultation sur la PA 2022+, Uniterre accueille favorablement les ouvertures proposées en faveur des personnes morales dans le cadre de la LDFR ainsi qu’à des conditions de contrôle et des exigences pour éviter une mise en danger des éléments fondamentaux du droit foncier rural.


Protection à la frontière :

Uniterre estime que les propositions concernant les importations agricoles sont à rejeter en bloc. Elles sont contraires à la sécurité et à la souveraineté alimentaire ! Elles augmentent la pression sur les prix à la production par une concurrence accrue. Elles favorisent les effets négatifs sur l'environnement par une hausse des volumes d'importation et dégradent les conditions cadres assurant l'approvisionnement de la population avec une production indigène durable et de qualité. Les défis que nous imposent le changement climatique, la nécessité de protéger les ressources et l’environnement ainsi que la crise actuelle liée au coronavirus montrent l’importance de maintenir et de développer une production indigène socialement, environnementalement et économiquement durable.

Dans le secteur laitier, au lieu de faciliter l'importation de beurre, nous demandons le maintien du système actuel et et la mise en œuvre de mesures privilégiant une production suffisante de beurre indigène, plutôt que la production de fromages bon marché d’exportation. Dans le domaine des productions végétales, il faut rehausser les prix seuils, baissés par l'OFAG, pour rendre plus attractive la production indigène de fourrages. Concernant le blé panifiable, il ne faut pas modifier le système actuel, mais au contraire mettre un frein à l'importation massive de pains préfabriqués qui ne sont pas pris en compte dans le contingent d'importation de blé panifiable. Le système de mise aux enchères doit être maintenu.


Protection des végétaux :

Nous saluons l’adaptation au droit européen en matière de retrait de substances actives. L'homologation de produits autorisés en agriculture biologique devrait être accélérée par une réciprocité avec le droit européen. Uniterre rappelle qu’il s’oppose à la culture et l’utilisation d’OGM dans l’agriculture de même qu’aux techniques de mutagénèse faisant recours à l’ADN recombinant


Simplification administrative:

Certaines simplifications administratives sont bienvenues, mais dans l'ensemble, la densité de la charge administrative devrait être réduite.


Supplément pour la transformation laitière

Uniterre se bat depuis des années pour que la prime fromagère soit versée directementaux producteurs conformément à l’ordonnance sur le soutien du prix du lait (OSL Art. 6b) ! Aujourd’hui cette prime est versée aux transformateurs qui devraient la reverser aux producteurs or, nous savons qu’une partie de cette prime reste dans les poches des transformateurs et de la grande distribution,

La transparence du marché laitier doit être améliorée par une application plus rigoureuse de l'art. 37 sur les contrats laitiers, y compris le droit de livraison volontaire du lait du segment B. Aujourd’hui les producteurs ne peuvent pas décider dans quel segment leur lait sera vendu (pour rappel lait segment A : prix indicatif 71ct/l ; lait segment B : env. 45 ct/l).

Les interprofessions (art.7,8 Lagr) doivent garantir une représentation démocratique des producteurs, selon le principe 1 producteur = 1 voix. Ce renforcement est nécessaire afin que la position des producteurs soit améliorée vis-à-vis des transformateurs et de la grande distribution. Les prix indicatifs devraient avoir valeur départ ferme et des prix minimaux devraient être fixés.

En revanche, Uniterre est contre le fait de verser le supplément de non-ensilage également pour le lait bactofugé et pasteurisé transformé en fromage. La Confédération doit au contraire soutenir les mesures pour favoriser une production durable de qualité. Un prix du lait équitable de Fr. 1.- est une condition qui doit être soutenue dans les efforts de la branche.


Contact presse : Rudi Berli, r.berli@uniterre.ch, 078 707 78 83 (D/F)


lundi, 11 mai 2020

Neuchâtel, zone montagne. Vaches allaitantes.

Profil : expérience agricole et bétail. Maniement tracteur et machines. Capacité de travailler de manière autonome.

Possibilité de reprise graduelle de l’exploitation.

Pour plus de renseignements : 079 201 90 85