Estelle et Gilles Bezençon, travaillent le Domaine de la Marchande à Goumöens, dans le canton de Vaud. Ensemble, ils ont monté un troupeau de vaches de race Aubrac, une race recherchée pour la qualité de sa viande. Membre de Vache mère suisse, ils approuvent la stratégie de l'organisation, mais regrettent que les règles et les contraintes ne soient que pour le paysan et que les acteurs en amont et en aval ne jouent pas suffisamment la transparence. Entretien avec Gilles, à l'ombre du bouleau dans le jardin.
Dans son rapport sur le nouveau règlement "commercialisation des semences", le député Sergio Silvestris propose au Parlement européen de renforcer toutes les mesures qui offrent un contrôle total du marché des semences à une poignée d'entreprises multinationales.
La Via Campesina publie régulièrement des cahiers thématiques. Son sixième numéro est consacré aux semences et au travail des paysans pour les sauvegarder à travers la planète.
Les semences occupent une place spéciale dans la lutte pour la souveraineté alimentaire. Ces petites graines sont la base de notre avenir. A chacun de leur cycle de vie, se redéfinit le type de nourriture produite, ainsi que la manière dont elle est produite et par qui. Mais les semences portent aussi en elles l'histoire, la vision collective, les connaissances et les pratiques des communautés paysannes du monde entier qui, à travers des milliers d'années, ont créé le fondement-même de ce que nous sommes aujourd'hui.
Lire la brochure (pdf, juin 2013)
Les semences occupent une place spéciale dans la lutte pour la souveraineté alimentaire. Ces petites graines sont la base de notre avenir. A chacun de leur cycle de vie, se redéfinit le type de nourriture produite, ainsi que la manière dont elle est produite et par qui. Mais les semences portent aussi en elles l'histoire, la vision collective, les connaissances et les pratiques des communautés paysannes du monde entier qui, à travers des milliers d'années, ont créé le fondement-même de ce que nous sommes aujourd'hui.
Lire la brochure (pdf, juin 2013)
L'an passé, l'Union suisse des paysans (USP) publiait un rapport sur la problématique des concentrés et la nécessité d'augmenter de 15% notre taux d'auto-approvisionnement. Au printemps 2012, c'était Gallo Suisse qui, comme premier pas, proposait que les aliments composés soient au moins élaborés en Suisse (ce qui n'empêchait pas la matière première d'être importée). En novembre 2012, l'Association Vache mère Suisse prend la décision courageuse de renoncer à l'utilisation de soja. Quant à la FSPC et Swissgranum, ils s'alarment à juste titre de l'érosion du nombre d'hectares de fourragères en Suisse. Le Parlement Suisse sera-t-il en mesure d'apporter sa contribution à l'amélioration de la situation? Relancer la production fourragère locale afin de réduire notre dépendance aux importations... Rien n'est encore sûr puisque les deux chambres ne sont pas du même avis!
José Manuel Benitez, du syndicat de paysans espagnol COAG, a déclaré : « l'EFSA n'est pas à la hauteur de son mandat de garantir aux citoyens européens une alimentation sûre et un environnement agricole sain. Les paysans et fermiers européens demandent une évolution radicale du mode de fonctionnement de l'EFSA ».
- ← Précédent
- 1
- 2 (actuel)
- 3
- Suivant →
Mots-clés
- Communiqués de presse
- Edito du Journal d'Uniterre
- Thématique
- Uniterre - sections
- Campagnes
- Manifestations
- Traductions journal
- Journal Articles Internationaux
-
Autres
- producteurs
- gestion des quantités
- prix
- droits paysans
- via campesina
- femmes
- ECVC
- jeunes
- spéculation
- accaparement des terres
- OGM
- agrocarburants
- semences
- céréales
- partenariats
- parlementaires
- consommateurs
- ACP
- engagement citoyen
- environnement
- équitable
- votations
- national
- international
- libre échange
- PAC
- OMC
- Cassis de Dijon