vendredi, 26 mai 2017
lundi, 31 décembre 2013

Lobby en Suisse et dans le monde pour une déclaration internationale sur les droits paysans de l'ONU
27 septembre 2012: un groupe de travail de l'ONU sera formé pour rédiger une déclaration internationale sur les droits des paysans, le mouvement paysan est heureux de cette victoire! 23 Etats votent pour, 9 s'opposent et15 s'abstiennent dont malheureusement la Suisse qui n'a pas voulu s'engager fermement au côté des familles paysannes. >communiqué du 27 septembre 2012
 
lundi, 10 décembre 2012
Le comité d'Uniterre ainsi que l'équipe du secrétariat vous souhaite à toutes et tous d'excellentes fêtes de fin d'année. Nous vous souhaitons également plein succès dans vos projets en 2013. Nous espérons que vous y trouverez de la joie et de la satisfaction et que cette nouvelle année rime avec un fort engagement collectif pour une agriculture paysanne durable.
lundi, 10 décembre 2012
L'an passé, l'Union suisse des paysans (USP) publiait un rapport sur la problématique des concentrés et la nécessité d'augmenter de 15% notre taux d'auto-approvisionnement. Au printemps 2012, c'était Gallo Suisse qui, comme premier pas, proposait que les aliments composés soient au moins élaborés en Suisse (ce qui n'empêchait pas la matière première d'être importée). En novembre 2012, l'Association Vache mère Suisse prend la décision courageuse de renoncer à l'utilisation de soja. Quant à la FSPC et Swissgranum, ils s'alarment à juste titre de l'érosion du nombre d'hectares de fourragères en Suisse. Le Parlement Suisse sera-t-il en mesure d'apporter sa contribution à l'amélioration de la situation? Relancer la production fourragère locale afin de réduire notre dépendance aux importations... Rien n'est encore sûr puisque les deux chambres ne sont pas du même avis!
lundi, 10 décembre 2012
Uniterre soutient la révision de la loi sur l'aménagement du territoire
Suite au referendum lancé en été 2012 par l'USAM, le peuple suisse sera appelé à se prononcer sur la 1ère révision de la LAT en mars 2013. Uniterre s'est penché sur ce dossier lors du comité du 7 décembre 2012 et a décidé de soutenir cette révision qui pour l'essentiel sera bénéfique à l'agriculture.
lundi, 03 décembre 2012
A l'occasion de la conférence sur la POLITIQUE LAITIERE EUROPEENNEorganisée à Fougères le 29 novembre par la Confédération Paysanne et laCoordination Européenne Via Campesina (ECVC), ECVC , EMB (European Milk Board) et FFE (Fairness for Farmers in Europe) publient la déclaration suivante 
lundi, 03 décembre 2012
 
Envie de lectures éclairées au coin du feu ou envie de partager votre manière de voir ou votre critique sur notre alimentation, notre agriculture, notre société aujourd'hui... voici notre petite sélection. Belles soirées en perspective et heureuse période de fin d'année!
dimanche, 02 décembre 2012
Après le Conseil national, c'est au Conseil des Etats de se pencher sur le paquet agricole. Leurs séances se tiendront le 6 et 12 décembre 2012. Uniterre espère pouvoir faire passer encore quelques modifications par rapport au projet de la commission économie et redevances. Vous trouvez ici les propositions détaillées d'Uniterre.
mardi, 27 novembre 2012
Une AG extraordinaire capitale le 14 décembre
Chers membres producteurs et sympathisants,
Au nom de notre syndicat, je vous apporte mes salutations et remerciements pour tout le soutien témoigné à nos nobles causes. Uniterre, nous permet d'être un maillon actif de notre défense professionnelle; neutre politiquement et proposant des solutions venant de la base agricole provenant de tous les secteurs et modes de production de la Suisse. Nous avons l'avantage sur bien des organisations agricoles d'être écoutés, compris, et bien des fois pris comme référence part nos consommateurs et médias; nous avons la sympathie du grand public!
vendredi, 23 novembre 2012
L'assocaition Glâne Ouverte et la section Uniterre Fribourg s'engagentpour faire vivre la souveraineté alimentaire à l'échelon régional. Ensemble ils ont fondé, ce 21 novembre 2012, l'association « Croqu'terre Glâne et environ ». Cette association a comme objectif de lancer une structure d'agriculture contractuelle de proximité en 2013 dans la région de Romont.
lundi, 19 novembre 2012
 
La Via Campesina célèbrera ses 20 ans en 2013
Soutenez la lutte pour notre avenir: agissez pour la  la souveraineté alimentaire!  1993-2013: 20 ans de lutte

 
En 2013, La Via Campesina célébrera son 20e anniversaire. C'est en effet en 1993 que des paysans et des paysannes des quatre continents ont donné naissance à ce mouvement lors d'une réunion à Mons, en Belgique.
lundi, 19 novembre 2012
La 6ème Conference internationale de Via Campesina à Jakarta
du 6 au 14 juin 2013
 
La voix des paysans et paysannes d'Europe se joint aux voix du monde entier à Jakarta pour la souveraineté alimentaire
 
Ils critiquent les traités de libre-échange que négocient à ce moment même le gouvernement du Canada et l'Union Européenne
jeudi, 15 novembre 2012
Des militants ont manifesté le 13 novembre devant le siège de l'Autorité Européenne pour la Sécurité des Aliments (EFSA) où se tenait une conférence marquant le 10ème anniversaire de cette institution basée à Parme, en Italie. Des paysans, des ONGs, des étudiants et des militants locaux se sont rassemblés pour dénoncer la capture par l'industrie de notre système de sécurité alimentaire, au sein duquel l'EFSA occupe une place essentielle.
José Manuel Benitez, du syndicat de paysans espagnol COAG, a déclaré : « l'EFSA n'est pas à la hauteur de son mandat de garantir aux citoyens européens une alimentation sûre et un environnement agricole sain. Les paysans et fermiers européens demandent une évolution radicale du mode de fonctionnement de l'EFSA ».
mardi, 13 novembre 2012
Entre cinquante et septante personnes ont répondu à l'appel du "collectif contre le trading sur les matières premières agricoles" à participer à une action symbolique au coeur du quartier des banques de Genève. Entre le 13 et le 15 novembre, une réunion internationale "global grain geneva" se tient à l intercontinental à Genève; son objectif, trouver des produits les plus intéressants pour spéculer sur le dos des paysans
jeudi, 08 novembre 2012
Avec manque de courage, l'Assemblée des délégués de PSL reporte la consultation de la base sur la gestion des quantités au mieux au printemps 2013.
Nous sommes très déçus par le résultat de l'assemblée de la FPSL. Avec un manque total de courage, l'assemblée a écarté une demande de la base paysanne de mener une consultation large et représentative de tous les producteurs de lait concernant la gestion des quantités.
jeudi, 08 novembre 2012
AG extraordinaire d'Uniterre, 14 décembre, 10h-12h (et 13h30-15h)
Le comité d'Uniterre du 2 novembre a pris la décision de convoquer une assemblée générale extraordinaire qui se tiendra le 14 décembre prochain au café le Tempo à Yverdon. Le point principal abordé sera le montant des cotisations 2013.
jeudi, 08 novembre 2012
La 10ème  édition de GLOBAL GRAIN GENEVA se tiendra à l'Hôtel Intercontinental du 13 au 15 novembre 2012 http://www.globalgraingeneva.com. Cette réunion internationale permet aux traders de trouver de nouvelles opportunités pour placer de l'argent en spéculant sur un produit essentiel à la vie: les matières premières agricoles. >Flyer de l'action du 13 novembre 2012, 12h15
mardi, 06 novembre 2012
Uniterre refuse la révision de la loi fédérale sur les épizooties.
Uniterre estime que le libre choix des paysannes et des paysans ne doit pas être à nouveau restreint.
La dernière grande campagne de vaccination, contre la maladie de la langue bleue a eu lieu parallèlement à la lutte contre la  diarrhée virale bovine (BVDV). 
jeudi, 01 novembre 2012
Pour dénoncer le  "sommet des spéculateurs" "Global Grain Geneva 2012"
le «Collectif contre le trading des produits agricole» appelle à un rassemblement et une action symbolique
Rendez-vous mardi 13 novembre à 12h15
sur le Pont de l'Ile (arrêt tram/bus Bel Air). Venez nombreux !
jeudi, 01 novembre 2012
Uniterre à Occupy OLMA
OCCUPY est un mouvement qui s'interroge, non seulement dans le secteur financier, sur les possibilités de trouver des voies et des modèles plus justes. A ce niveau, notre contribution sur la question de l'accès à la terre pour les personnes qui n'ont ni racines paysannes ni domaine agricole est importante.
mardi, 30 octobre 2012
A l'occasion de la journée mondiale de l'alimentation,  HansJörg Haas, président de l'ACP Le Panier Bio à deux roues (P2R) et militant de la décroissance, a lancé la Plateforme Bio, qui a pour objectif de permettre aux initiatives contractuelles de proximité et producteurs bio de la région lausannoise d'approvisionner les collectivités locales (restaurants et cantines publiques de la ville de Lausanne) ou magasins. Et ainsi de bénéficier de la plus-value des produits bio laissée actuellement à la grande distribution.
mardi, 30 octobre 2012
Rencontre européenne sur l'Agriculture Soutenue par la Communauté (ASC) et les autres systèmes de distribution pour la Souveraineté Alimentaire
Une année après le forum européen pour la Souveraineté alimentaire qui avait eu lieu à Krems en Autriche, c'est Milan en Italie qui a accueilli du 10-12 octobre 2012 la 1ère réunion européenne de suivi thématique. La rencontre était dédiée à l'axe 2 de la déclaration finale de Nyeleni-Europe 2011: changer la manière dont la nourriture est distribuée[1].
  
lundi, 29 octobre 2012
Soutien aux organisations laitières et aux délégués de la FPSL qui veulent gérer les volumes de production
Uniterre, ainsi que BIG-M, BZS, NBKS et BBK[1], souhaitent saluer les efforts entrepris par des organisations laitières et des délégués de la Fédération des producteurs suisses de lait pour s'opposer à une segmentation du marché pour laquelle la force obligatoire serait octroyée à l'Interprofession du lait.
jeudi, 25 octobre 2012
Saga automnale autour des OGM: où quand l'agrobusiness sème la discorde entre les scientifiques
La publication fin août d'un rapport sur le programme national de recherche PNR59 «Utilité et risques de la dissémination de plantes génétiquement modifiées» avait déjà partagé la communauté scientifique et créé la polémique au sein de la société civile car ses conclusions ressemblent plus à une propagande en faveur des OGM -rapport d'ailleurs rédigé par une équipe en charge de la communication du FNS- qu'à des conclusions scientifiques rigoureuses et nuancées[1].
 
illustration parue dans Vigousse, 28/09/2012
mardi, 23 octobre 2012
Droit à la terre en Europe : NON aux expulsions
à Notre Dame des Landes !
La terre à ceux et celles qui la travaillent !
(Bruxelles, 23 octobre 2012) Depuis le mardi 16 octobre, d'imposantes forces de police (plus de 500 gardes mobiles) ont envahi la zone de Notre Dame des Landes, où un projet d'aéroport international oppose depuis des années la population locale au gouvernement. Un rap contre l'aéroport
mardi, 16 octobre 2012
 

La section vaudoise d'Uniterre soutien le débat citoyen sur le futur de notre agriculture qui a lieu dans le cadre du projet VAUD 2030: quelle agriculture voulez-vous? et propose un 5ème scénario pour notre agriculture en 2030: la souveraineté alimentaire.
mercredi, 23 janvier 2019
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Lausanne, le 23 janvier 2019.

Le comité directeur d’Uniterre a décidé d’apporter son soutien à l’initiative des Jeunes Verts qui sera soumise au vote populaire le 10 février prochain.

La diminution effrayante des surfaces cultivables au profit de zones constructibles doit alarmer les gouvernements et les populations, partout dans le monde, mais tout particulièrement en Suisse où le terrain est rare et où notre autonomie alimentaire, affaiblie, ne tiendra bientôt plus qu’à un fil. Si la LAT a déjà permis de diminuer le bétonnage, les mesures qu’elle préconise restent insuffisantes.

En regard des récentes votations, où la population suisse a manifesté un fort soutien à l’égard de notre agriculture indigène, il est fondamental de se donner aujourd’hui les moyens de protéger, pour les générations futures, les terres agricoles qui permettront de remplir ces objectifs. La politique agricole 2022+, actuellement en consultation, propose un objectif « raisonnable » qui admet la perte annuelle de 800 ha de terres agricoles. Aux yeux d’Uniterre, cette position est très dangereuse et ne peut être acceptée.

Uniterre réfute en outre l’argument selon lequel un blocage définitif à l’encontre de nouvelles zones constructibles nuirait au développement économique de la Suisse. Les réserves actuelles sont encore importantes. On ne peut pas éternellement se cacher derrière des arguments financiers et préférer utiliser des terres nouvelles plutôt que réhabiliter les friches industrielles et densifier les secteurs construits. De plus, à quoi bon construire des logements, des routes et des écoles, si le pays ne peut plus satisfaire le besoin le plus élémentaire de sa population, à savoir se nourrir sainement ? L’équilibre entre ces différents espaces est fragile, il est plus que temps d’agir pour le préserver.

Uniterre encourage toutefois le comité d’initiative à veiller, lors de l’élaboration de la loi d’application, à ce que les projets de construction des familles paysannes, s’ils sont raisonnables et conformes à la politique agricole, ne subissent pas d’inutiles tracasseries administratives pour être menés à bien, ceci afin que nos paysannes et paysans puissent remplir sereinement leur mission.

En conclusion, Uniterre recommande à ses membres et à l’ensemble des citoyens d’accepter l’objet soumis au vote.

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mercredi, 16 janvier 2019
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Bern, le 15 janvier 2019

L’Association des petits paysans lancent une série de cinq courts-métrages le titre «Oser le changement de génération en agriculture» sur la transmission de ferme hors cadre familial. Deux films montrent des transmissions d’exploitations réussies et trois autres brossent le portrait de jeunes à la recherche d’une ferme.

Que racontent les gens qui ont vécu une transmission extra-familiale? Quels ont été les défis auxquels ils ont été confrontés ? Avec quelles motivations des jeunes gens recherchent-ils une ferme de nos jours? La série de courts-métrages invite le spectateur à plonger dans les différentes histoires et encourage les exploitants à oser le changement de génération au sein de l’agriculture.

Les films de la réalisatrice Antonia Meile sont sous-titré en français, en allemand et en italien et reflète non seulement la richesse linguistique mais également la richesse géographique de la Suisse. Ils ont tournés au Tessin, dans l’Oberland zurichois, dans l’Entlebuch (LU), dans le Jura bernois et à Berne.

La série de courts-métrages peut être visionnés sur : www.petitspaysans.ch/films

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mardi, 18 décembre 2018
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Communiqué de presse de l'European Milk Board


Les producteurs baltes revendiquent l'alignement des paiements directs aujourd'hui à Bruxelles L'European Milk Board préconise un instrument de crise efficace pour le marché laitier

(Bruxelles, 13/12/2018) : A l’occasion de sa réunion dans le quartier européen de Bruxelles, l’association des producteurs de lait lituaniens LPGA réclame un alignement des paiements directs au sein de la Politique agricole commune (PAC). L’égalité de traitement et une PAC équitable, voilà le slogan de l’alliance des agriculteurs baltes, soutenue par leur organisation faîtière l’European Milk Board (EMB). Cette action s’adresse aux chefs d’État et de gouvernement de l’UE qui, lors du sommet de ce jour à Bruxelles, devront débattre du cadre financier pluriannuel (CFP) de l’UE pour la période 2021-2027, et donc des aides pour le secteur agricole.

Les agriculteurs des pays baltes reçoivent les paiements directs les plus bas de l’Union européenne, entre 54 et 60 % de la moyenne européenne, bien que leurs coûts de production soient supérieurs à la moyenne de l’UE. « Déjà en 2013, le Conseil européen avait approuvé un minimum de 196 € par hectare dans tous les pays membres comme objectif pour 2020 », indique Jonas Vilionis, le président de l’association des producteurs de lait lituaniens, pour souligner les efforts déjà entrepris par les producteurs baltes en vue d’une harmonisation des paiements directs. « Tant que les prix du lait ne nous permettent pas de dégager un revenu décent, nous dépendons des subventions de Bruxelles. » D’après les propositions pour la réforme de la PAC présentées par la Commission européenne en juin 2018, les agriculteurs baltes devraient percevoir environ 77 % de la moyenne européenne d’ici à 2027. Pour les producteurs lituaniens, cela n’est toutefois pas suffisant : « Les agriculteurs baltes doivent respecter les mêmes normes de protection de l’environnement, de bien-être animal et de sécurité des aliments que tous les autres membres de l’UE, sans être rémunérés en conséquence. »

« Pas d’agriculteurs de seconde classe »

« Il est temps qu’on arrête de nous traiter comme des agriculteurs de seconde classe », réclame Albinas Jusas, producteur de lait de Kaisiadorys, qui a déjà fait environ 2000 kilomètres en car ces trois derniers jours pour venir présenter ses doléances à Bruxelles. Avec la baisse des aides du deuxième pilier de la PAC, qui comprend les investissements, les agriculteurs ne pourront plus investir dans leurs exploitations. « Des prix aux producteurs et des paiements directs trop bas signifient la fin de nos exploitations ! »

Des prix du lait couvrant les coûts plutôt que des subventions

L’association des producteurs de lait lituaniens a reçu le soutien de l’European Milk Board, l’organisation faîtière des producteurs de lait européens. « Tant que les agriculteurs dépendent des paiements directs, il est important que les mêmes conditions s’appliquent à tous », explique Erwin Schöpges, le président de l’EMB, qui soutient la revendication d’un alignement des paiements directs au sein de la PAC. « Néanmoins, notre objectif à moyen terme est que les agriculteurs tirent leurs revenus du marché. Il faut donc que les prix du lait permettent de couvrir les coûts de production, y compris un revenu décent pour les producteurs. » Pour lui, les agriculteurs européens en sont encore loin. Selon les données d’Eurostat, le revenu par personne en 2017 ne s’élevait qu’à 46,5 % du revenu moyen dans l’UE. « L’objectif à moyen terme est que les producteurs puissent vivre du prix de leur production, sans devoir dépendre de subventions », expose M. Schöpges.

Une stabilisation du marché du lait grâce à des instruments de gestion de crise dans la Politique agricole commune

Les déficits des éleveurs laitiers sont élevés, surtout dans les années de crise qui viennent régulièrement acculer leurs exploitations à la ruine. Une revendication centrale de l’EMB est donc un instrument efficace de gestion de crise, comme le Programme de responsabilisation face au marché (PRM), capable de maintenir l’équilibre sur le marché et de prévenir les baisses du prix du lait.

Kjartan Poulsen, producteur de lait au Danemark et membre du Comité directeur de l’EMB, voudrait voir la prochaine Politique agricole commune dotée d’un instrument de gestion de crise efficace. « Le monde politique doit enfin créer un cadre légal permettant de réagir rapidement aux perturbations du marché. » Une réduction volontaire de la production pourrait ainsi permettre aux éleveurs laitiers de rééquilibrer rapidement le marché en cas de surproduction.

Pour l’European Milk Board, il est également important que l’UE dispose d’un instrument géostratégique, tel que le PRM. « A la lumière de la grande incertitude qui règne autour des conséquences du Brexit, nous avons besoin du Programme de responsabilisation face au marché afin de pouvoir réagir rapidement aux crises géopolitiques », explique Kjartan Poulsen. Sans cet instrument, le marché du lait européen sera à la merci des turbulences qui s’annoncent.

Par solidarité avec ses collègues baltes, M. Poulsen exhorte les chefs d’État et de gouvernement à mettre en place une politique agricole bien articulée et équitable – pour tous les agriculteurs en Europe.

Découvrez ici des photos de l'action


http://www.europeanmilkboard.org/fr/special-conten...

mardi, 18 décembre 2018
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Le 16 décembre, le Conseil Fédéral a signé l'accord de libre-échange avec l'Indonésie. Ainsi, il ignore la pression de l'opinion publique qui exigeait d'en exclure l'huile de palme. Une pétition lancée par la « coalition sur l'huile de palme » dont Uniterre fait partie, signée par plus de 20'000 personnes, avait demandé de l'exclure d'un tel accord. Six initiatives cantonales formulaient la même exigence. Mais le gouvernement n'en a pas tenu compte, en effet les droits de douane devront baisser d'environ 30%, alors que ces derniers n'avaient déjà pas empêché d'importer jusqu'à 60'000t d'huile de palme par année. Aujourd'hui la Suisse importe de 30 à 40'000t d'huile de palme.

La production d'huile de palme se fait dans des monocultures ayant un effet néfaste sur l'environnement et constitue la première cause de déforestation en Indonésie. Elle chasse les paysan.ne.s de leur terre en les transformant en ouvriers des grandes compagnies d'huile de palme. La certification de la table ronde sur la production durable d'huile de palme (RSPO) est un alibi mis en place par l'industrie sans aucune force contraignante et avec des critères de durabilité qui n'ont de durable que leur inefficacité.

Avant la libéralisation commerciale, l'Indonésie exportait du riz alors, qu'aujourd'hui, elle est obligée d'en importer près de 2 millions de tonnes. Plus de 20% de la population indonésienne souffre de malnutrition sévère. Dans ce contexte, le président Jokowi avait fait des promesses d’autosuffisance alimentaire à la Coalition populaire pour la souveraineté alimentaire pendant la campagne présidentielle de 2014. En dépit de ces déclarations d'intention, cet objectif est foulé aux pieds par une politique qui favorise l'industrie d'exportation. Les actions gouvernementales se ressemblent. Ainsi, en Suisse, l'huile de palme menace également la sécurité alimentaire en mettant en péril la culture du colza.

Alors que les Chambres ne se sont pas encore prononcées, le Conseil fédéral applique la méthode du fait accompli. C'est un déni par rapport aux engagements pris en faveur du développement durable et un mépris de l'article 104a sur la sécurité alimentaire qui préconise que, dans le cadre des relations commerciales internationales, la Confédération doit créer les conditions nécessaires au développement durable de l'agriculture et de l’industrie alimentaire, et que les bases de la production agricole doivent être garanties. Comment le Conseil Fédéral pourra-t-il démontrer qu'il entend appliquer la Constitution ?

Il ne reste qu'à freiner cette folle course vers l'abîme par une mobilisation populaire et Uniterre se mobilisera de toutes ses forces pour porter ce débat devant le peuple.

Rudi Berli, co-directeur d'Uniterre

mardi, 18 décembre 2018
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Communiqué de presse commun HEKS EPER, FIAN, Swissaid, CETIM, Pain pour le Prochain, Uniterre - Lausanne, le 18 décembre 2018

L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté hier à New York une déclaration historique pour la protection des droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales. La Suisse officielle était en première ligne pour que cette déclaration voie le jour. Il s’agit maintenant de traduire en actes les droits proclamés dans la Déclaration.

Adoptée le 17 décembre par l’Assemblée générale des Nations Unies, la « Déclaration sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales » (UNDROP) définit en 28 articles les droits les plus importants qui doivent être octroyés aux paysannes et paysans du monde entier. La Suisse s’est prononcée en faveur de la Déclaration dès le stade des négociations, donnant à New York un signe clair en faveur des droits des populations rurales.

Mais le vrai travail commence maintenant : la Déclaration fournit aux Etats les instruments d'une politique qui renforce les droits des paysannes et des paysans sur leurs terres, leurs semences ou leurs savoirs traditionnels. Elle est un outil efficace de lutte contre la faim et la pauvreté. Mais ces droits doivent être reconnus et mis en œuvre afin que la Déclaration ne reste pas lettre morte. Pour cela, un engagement des organisations et des réseaux de la société civile au niveau national, mais aussi de la part des Etats eux-mêmes est indispensable.

En Suisse, une large alliance d'organisations de la société civile a activement promu cette Déclaration ; elle travaillera désormais à sa mise en œuvre concrète.

Tout d'abord, il convient d’analyser de manière systématique les enjeux de la Déclaration pour la Suisse. Le Conseil fédéral est prié d'établir un rapport sur la mise en œuvre concrète de la Déclaration. Il peut s’agir notamment de donner des instructions aux services gouvernementaux concernés et aux représentations suisses à l'étranger, aux bureaux de coopération de la DDC ou aux divisions politiques du DFAE. Il est également important d'analyser les défis posés par la mise en œuvre de la Déclaration pour la politique agricole suisse actuellement en consultation, la coopération au développement ou les stratégies commerciales – concernant, par exemple, les accords commerciaux bilatéraux ou les lois sur les droits de propriété intellectuelle.


Deuxièmement, l'alliance d'organisations de la société civile prévoit d'engager un dialogue avec l'administration afin d'identifier les synergies possibles dans la mise en œuvre de la Déclaration en Suisse et par la Suisse.

Troisièmement, les différentes organisations s’engagent à faire connaître la Déclaration autant en Suisse qu’auprès de leurs partenaires à l’étranger et à les aider à la mettre en œuvre dans leurs pays respectifs.

La Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales (UNDROP)

Les petits agriculteurs, les pêcheurs, les éleveurs et les autres personnes travaillant dans les zones rurales jouent un rôle clé pour assurer la sécurité alimentaire mondiale. Néanmoins, ils sont victimes de discriminations multiples ; dans de nombreux pays, ils ne reçoivent pratiquement aucun soutien, au contraire : avec l'industrialisation et la standardisation de l'agriculture, l'accès à la terre, à l'eau ou aux semences traditionnelles devient de plus en plus difficile, voire impossible. Ces personnes sont également les plus exposées aux conséquences dévastatrices du changement climatique. Beaucoup souffrent de la faim et de la pauvreté.

La communauté internationale a reconnu le problème et a décidé que la population rurale devait être mieux protégée : dans la « Déclaration sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales », adoptée hier, elle définit en 28 articles les droits les plus importants qui doivent être octroyés aux agriculteurs du monde entier. Il s'agit notamment du droit à la terre, à l'eau, aux semences, aux formes de production agro-écologiques, à un environnement intact ou au droit de déterminer ses propres objectifs économiques et alimentaires.

Le texte complet de la Déclaration peut être téléchargé via le lien suivant :

http://ap.ohchr.org/documents/dpage_f.aspx?si=A/HRC/RES/39/12

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Communiqué de presse de la Via Campesina

https://viacampesina.org/fr/lassemblee-generale-de...

lundi, 17 décembre 2018
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Le problème de l'huile de palme est inclus dans l'accord de libre-échange avec l'Indonésie. Le principal problème reste l'absence de force contraignante.

Berne, 16.12.2018. L'accord de libre-échange signé aujourd'hui à Jakarta avec l'Indonésie reconnaît que l'huile de palme est un produit problématique pour l'homme et l'environnement en Indonésie ainsi que pour les agriculteurs et consommateurs suisses. C'est la seule façon d'expliquer les quotas sur l'huile de palme, les allègements douaniers limités et le fait que, pour la première fois dans un accord de libre-échange, un seul produit est spécifiquement traité et assorti de conditions de durabilité. La coalition sur l'huile de palme y voit le succès de sa pression permanente sur les parties aux négociations.

Les organisations indonésiennes et suisses ont montré que l'huile de palme importée n'est pas encore produite de manière durable. Les certifications existantes ne remplissent pas les exigences promises. Le problème majeur de l'accord reste l'absence de force contraignante. La question de l'huile de palme ne peut être traitée efficacement que si les critères de durabilité sont revus et des sanctions sont prises en cas de violation.

La manière dont le Conseil fédéral entend y parvenir est discutable. En outre, il appartient désormais au Conseil fédéral de prouver que son accord et sa politique commerciale sont conformes à la Constitution et à ses obligations internationales.

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lundi, 17 décembre 2018
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Pour avoir organisé une action de démontage pacifique sur la ferme des 1000 vaches en France, des militant.e.s de la Confédération Paysanne se sont vue condamné.e.s à payer 120 000 Euros en septembre de cette année. N'est-ce pas une sanction démesurée alors que ces fermes-usines-industrielles représentent un coût extrêmement élevé pour l'environnement, pour la santé humaine, pour le bien-vivre des paysan.ne.s, pour le bien-être animal? Ce sont ces fermes-usines qui devraient être sanctionnées pour les dégâts qu’elles causent, conformément au principe du pollueur-payeur, pas l'inverse!

Encore une fois, nous voyons bien par ce type de sanction disproportionnée à qui profite le système et qui tire les ficelles.


Communiqué de presse d'ECVC

Appel à dons: Solidarité paysanne et citoyenne contre la criminalisation de La Conf' en France


En Septembre, 6 militants de la confédération Paysanne, membre français de ECVC, ont été condamnés à payer 120 000 euros en raison de l’action de démontage pacifique qu’ils ont menée en 2014 contre une ferme d’élevage de 1000 vaches, dite ferme des 1000 vaches.

Ces fermes industrielles représentent une grande menace pour les paysans, les citoyens, le changement climatique et la santé. Ces projets d’agriculture industrielle sont en train de devenir de plus en plus un grand problème en Europe et il existe maintenant le projet d’une ferme de 25000 vaches en Espagne.

En plus de cela, les paysannes, les travailleurs agricoles et les mouvements de migrants sont criminalisés partout en Europe en raison de leur résistance et de leurs luttes pour défendre leurs droits et le droit de tous les citoyens d’avoir accès à une alimentation saine.

C’est pourquoi ECVC veut rendre visible ces luttes et promouvoir des mécanismes de solidarité entre paysans et citoyens luttant pour la défense de l’agriculture paysanne et de la souveraineté alimentaire.

ECVC vous invite donc à exprimer votre solidarité avec la Confédération Paysanne à travers un appel à dons disponible sur ce lien : https://www.helloasso.com/associations/les-amis-de-la-confederation-paysanne/formulaires/5/widget

Plus info sur le jugement ici : http://confederationpaysanne.fr/actu.php?id=7633&PHPSESSID=qjhqcci3evjlk7he3rjnsgr730

Globaliser la lutte, globaliser l’espoir!


vendredi, 14 décembre 2018
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Bruxelles, 13 décembre 2018 – La chambre de recours technique de l’Office européen des brevets (OEB) a annulé la semaine passée l’interdiction de breveter les caractères des plantes et des animaux sélectionnés au sein de la biodiversité naturelle.

Cette décision fait suite à une procédure engagée par l’entreprise Syngenta, récemment rachetée par le chimiste chinois ChemChina, pour faire reconnaître un brevet portant sur un poivron obtenu par croisements et sélection de plantes trouvées dans la nature.

La multinationale semencière a ainsi convaincu une poignée de juges- DONT le salaire ne dépend que des sommes versées par les entreprises auxquelles ils accordent des brevets - de ne tenir aucun compte de la décision d’interdire de tels brevets prise un an et demi auparavant, le 29 juin 2017, par le Conseil d’Administration de l’OEB suite à de multiples mobilisations des organisations paysannes et de la société civile européenne, à plusieurs décisions du Parlement européen et à une demande formelle du Conseil de l’Union européenne.

Au delà du seul poivron de Syngenta, cette légalisation de la biopiraterie n’est que le dernier avatar du plan de privatisation de la nature par l’industrie des biotechnologies. L’OEB interdit encore heureusement de breveter les simples croisements et la sélection d’organismes vivants naturels. Pour contourner cet obstacle, les entreprises des biotech revendiquent des brevets sur les produits résultant de nouvelles techniques de manipulation génétique réalisées in vitro au laboratoire qu’elles ont baptisées « édition du génome», tout en prétendant que les caractères ou « informations génétiques » résultant de ces manipulations peuvent aussi être obtenus par des procédés traditionnels de sélection. Elles affirment, sans toutefois en apporter la moindre preuve, faire « la même chose que la nature, juste en allant plus vite ». La portée de leurs brevets s’étend ainsi à toutes les plantes et à tous les animaux sélectionnés par des paysans ou des petits semenciers et qui contiennent naturellement les mêmes « informations génétiques ».

L’interdiction en juin 2017 des brevets sur les plantes et les animaux issus exclusivement de « procédés essentiellement biologiques » de sélection permettait de s’opposer à ce tour de passe-passe. Les multinationales semencières avaient annoncé qu’elles feraient annuler cette interdiction, les juges de l’OEB ont exécuté leurs ordres.

Une telle violation du fonctionnement démocratique des institutions européenne est inadmissible. La Coordination européenne Via Campesina appelle l’Union européenne et ses États membres à faire respecter immédiatement leur décision de juin 2017 et à interdire définitivement tout brevet sur les organismes vivants.

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vendredi, 14 décembre 2018
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Rudi Berli était l'invité du 5h-6h30 sur la thématique de l'accès à la terre, très compliqué en Suisse pour les néo-ruraux .

A écouter!


https://www.rts.ch/play/radio/la-matinale-5h-6h30/...

https://www.rts.ch/play/radio/la-matinale-5h-6h30/...

jeudi, 06 décembre 2018
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Comme annoncé ce vendredi 30 novembre dans la presse, l’agro-alimentaire mondial vient de démontrer une fois de plus ses failles et ses dangers. Des aliments pour bétail, fabriqués à base de céréales et de soja, ont été additionnés d’un pré-mélange en provenance de Chine et qui contenait des OGM sous forme de bactéries résistantes aux antibiotiques.

N’a-t-on pas atteint le summum de l’absurde ? Des produits qui parcourent des kilomètres affolants, dont les origines sont diverses (Soja : Amérique du sud probablement ; céréales : peut-être Europe si on a de la chance ; pré-mélange : Chine), tout cela pour nourrir des bovins d’un aliment complémentaire dont ils n’ont pas fondamentalement besoin, pour produire un lait payé une misère au producteur qui ne compte pas ses heures. Et le plus navrant dans cette histoire ? une partie du lait produit finit souvent par être réexporté sous forme de poudre et de beurre, pour dégager les excédents…

A qui profite le crime ? Certainement pas aux ouvriers agricoles qui ont cultivé le soja. Pas non plus aux ouvriers de l’usine en Chine, dont on ne connait pas mieux les conditions de travail. Assurément pas à nos paysans qui ne couvrent pas leur frais de production. Et encore moins au client final, le consommateur, dont le choix pléthorique en magasin cache une bien triste réalité.

La réalité, c’est qu’on nous éloigne toujours plus de la vérité quant à notre nourriture. Et tant la sécurité que la Souveraineté alimentaire ne peuvent être garantis lorsqu’on laisse le marché mondial dicter ses lois. Certes, les lots contaminés par ces OGM ont été interceptés de justesse lors de leur arrivée en Suisse, et la Confédération veut se montrer rassurante en garantissant que nos vaches n’en ont pas mangé. Mais une fois de plus, on laisse l’argent, le profit, le commerce, jouer à la roulette russe avec notre santé.

Quand allons-nous stopper ce cycle infernal ?