A l'occasion de la réunion ministérielle de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) qui se tiendra du 29 novembre au 3 décembre, Uniterre appelle à une manifestation le mardi 30 novembre à 17h30 sur la place Lise Girardin à Genève. Cette manifestation est organisée par l'Appel de Genève, une large coalition qui demande la levée immédiate de la propriété intellectuelle sur les vaccins, tests et traitements anti-covid.
Uniterre
et les organisations paysannes de La Via Campesina, rejettent les
politiques commerciales développées par les accords commerciaux de
libre-échange qui ont des impacts lourds sur les personnes (les femmes
et les hommes), sur l'agriculture, et l’environnement dans le monde
entier.
La régulation commerciale multilatérale doit impérativement prendre en compte :
- Le droit de définir des populations de définir des politiques alimentaires, sociales et commerciales qui tiennent compte des ressources et économies locales et qui permettent leur protection.
- Le
droit des populations de définir des normes et des
standards sociaux, environnementaux et économiques.
- La protection du droit d’accès public aux patrimoines génétiques et à la connaissance (accès aux brevets, suppression de brevets sur les plantes).
Pour la souveraineté alimentaire ! Globalisons la lutte, globalisons l'espoir !
La 12ième conférence ministérielle de l’OMC prévue à Genève du 29 novembre au 3 décembre a été annulée suite aux restrictions de voyage. Une manifestation contre l’OMC et ses politiques commerciales a eu lieu ce soir à Genève à 17h30, place Lise Girardin.
Les crises alimentaire, climatique, environnementale, économique, démocratique et sanitaire qui culminent aujourd’hui avec la pandémie de la Covid-19 montrent clairement qu’une transformation du modèle agricole et alimentaire actuel est indispensable. Ces multiples crises ne sont pas nouvelles, elles illustrent la justesse de notre proposition qu’est la souveraineté alimentaire.
Cela fait 27 années que l’OMC a été mis en place. Sur ce socle, les traités régionaux ou bilatéraux reprennent la même logique de dérégulation. C’est une logique de privatisation de biens publics et une mise en concurrence généralisée. Mais un commerce profitable au bien-être général doit obéir à des règles d’intérêt public. L’accaparement, le pillage, la privatisation, favorisés par les accords de libre-échange sont une barbarie destructrice qui mène le monde au chaos. La concurrence pour les ressources est la cause de conflits armés et de guerres dévastatrices. Cela a aggravé la crise des migrant⋅e⋅s en Afrique, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord, en Amérique latine et en Europe.
Le climat, les sols, les ressources en eau, la biodiversité, les paysan.ne.s du monde, les populations précarisées et les pays du Sud paient un tribut trop lourd. Cet esprit de concurrence nous mène dans le mur.
Malgré la signature de multiples accords comme l’Accord de Paris sur le climat, les traités sur la biodiversité ou la Déclaration des Nations unies sur les droits des paysan⋅ne⋅s (UNDROP), le Conseil Fédéral suisse persiste dans la voie de la dérégulation et de la privatisation. Dans ses accords, il pousse à un système agricole de prédation. Il prend l’agriculture en otage, afin de renforcer la protection intellectuelle par les brevets, tant sur le plan sanitaire par exemple comme également sur le plan des semences.
Les exemples récents sont les accords avec l’Indonésie, le projet d’accord avec le Mercosur, et la pression continue sur l’ensemble du secteur agricole. Pour l’agriculture suisse, les exemples les plus notables sont les productions laitières, céréalières et viticoles.
Le fondement qui amène une vraie prospérité durable doit être une régulation multilatérale du commerce qui prend en compte les aspects sociaux, économiques et environnementaux. L’OMC et ses accords doivent être démantelés et la régulation commerciale doit se refaire en prenant en compte les aspects susmentionnés.
La souveraineté alimentaire et l’agroécologie paysanne s’affirment comme des solutions incontournables : la relocalisation des systèmes alimentaires est essentielle dans la lutte contre la faim, pour refroidir la planète, préserver la biodiversité et respecter les droits des paysan⋅ne⋅s et des travailleur⋅se⋅s. Ce sont les personnes et non pas les profits qui comptent le plus !
Cela signifie la récupération de la capacité de production nationale, enracinée dans le secteur de l’agriculture paysanne et familiale, par le biais de budgets du secteur public, de prix garantis, de crédits et d’autres formes de soutien – y compris le soutien à la commercialisation directe entre producteur⋅ice.s et consommateur.trice.s. L’accès à la terre doit être favorisé pour renforcer l’agriculture paysanne et familiale, ainsi que les systèmes alimentaires et agricoles qui répondent aux besoins des villes et des campagnes. Nous devons renforcer les systèmes de recherche et d’assistance technique basés sur les échanges d’expériences entre paysan⋅ne⋅s et la recherche participative.
En tant que paysan⋅ne⋅s, nous luttons également pour que la santé soit pleinement considérée comme un droit humain.
Nous affirmons que la santé commence par une alimentation saine et durable qui renforce le système immunitaire, comme le propose la souveraineté alimentaire, une manière de prendre soin du bien-être des personnes et de l’environnement.
Avec la Via Campesina, nous exigeons le droit à la santé publique et gratuite pour tous les peuples, tel que défini dans l’article 23 de la Déclaration des Nations unies sur les droits des paysan⋅ne⋅s (UNDROP). Cela comprend la possibilité d’avoir recours aux méthodes de médecines préventives et aux traitements de long terme, mais aussi la possibilité d’avoir accès aux vaccins. Les vaccins qui ont été développés avec l’aide des deniers publics ne doivent pas être brevetés ni être laissés sous le contrôle et le profit des grandes multinationales !
En plus, chaque individu dans nos sociétés doit avoir accès à toute information afin d’être en mesure d’évaluer les traitements proposés.
Il est inacceptable qu’au XXIe siècle, des centaines de millions de personnes aient faim alors qu’il y a assez de nourriture pour toutes et tous, et que les inégalités et les violations des droits de l’homme s’aggravent.
La lutte pour la dignité, pour la santé, pour des politiques publiques basées sur la souveraineté alimentaire et pour la protection de nos communautés et des ressources naturelles est notre droit ! Avec la souveraineté alimentaire et la solidarité, nous pouvons atteindre la justice sociale et la dignité pour toutes et tous !
NOUS NOURRISSONS LE MONDE ET CONSTRUISONS LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE ! MONDIALISONS LA LUTTE POUR UNE SOCIETE PLUS JUSTE ! MONDIALISONS L’ESPOIR EN UN MEILLEUR MONDE !
Contact presse
Rudi Berli - Secrétaire d’Uniterre - Tel. 078 70 77 883
A l'occasion de la réunion ministérielle de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) qui se tiendra du 29 novembre au 3 décembre, Uniterre appelle à une manifestation le mardi 30 novembre à 17h30 sur la place Lise Girardin à Genève. Cette manifestation est organisée par l'Appel de Genève, une large coalition qui demande la levée immédiate de la propriété intellectuelle sur les vaccins, tests et traitements anti-covid.
Uniterre et les organisations paysannes de La Via Campesina, rejettent les politiques commerciales développées par les accords commerciaux de libre-échange qui ont des impacts lourds sur les personnes (les femmes et les hommes), sur l'agriculture, et l’environnement dans le monde entier.
La régulation commerciale multilatérale doit impérativement prendre en compte :
- Le droit de définir des populations de définir des politiques alimentaires, sociales et commerciales qui tiennent compte des ressources et économies locales et qui permettent leur protection.
- Le droit des populations de définir des normes et des standards sociaux, environnementaux et économiques.
- La protection du droit d’accès public aux patrimoines génétiques et à la connaissance (accès aux brevets, suppression de brevets sur les plantes).
Pour la souveraineté alimentaire ! Globalisons la lutte, globalisons l'espoir !
Créer des structures pour
10:00 | Accueil, café |
10:30 | Mot de bienvenue |
10:40 | Nominations es scrutateur.trice.s |
10:45 | Informations : Modification prévue des statuts / élections /annonce de la prochaine AG (samedi 2 avril 2022) |
11:00 | Information sur la campagne « Prix équitables » |
11:30 | Election du président: Maurus Gerber se propose pour cette fonction. Laurent Curty s’est désisté. |
12:00 | Election du comité intérimaire : Christine Gerber (JU), Mathieu Genoud (Commission Jeunes), Christian Hutter (BE), Philippe Reichenbach (Commission lait) et Laurent Vonwiller (ECVC pressure group), André Muller (VD). D'autres candidatures sont encore les bienvenues. |
12:30 | Clôture de la partie formelle |
12:35 | Collation |
13:45 | Suite campagne « Prix équitables » |
14h05 | Groupes ou commissions thématiques à mettre en oeuvre (cf. sondage Uniterre 2021) |
14:20 | Divers |
14:30 | Clôture |
Moment convivial autour d’un verre |
Moment
A l'occasion de la réunion ministérielle de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) qui se tiendra
du 29 novembre au 3 décembre, Uniterre appelle à une
manifestation le mardi 30 novembre à 17h30 sur la place
Lise Girardin à Genève. Cette manifestation est organisée par l'Appel de Genève, une large coalition qui demande la levée immédiate de la propriété intellectuelle sur les vaccins, tests et traitements anti-covid.
La régulation commerciale multilatérale doit impérativement prendre en compte :
- Le droit de définir des populations de définir des politiques alimentaires, sociales et commerciales qui
- Le droit des populations de définir des normes et des standards sociaux, environnementaux et économiques.
- La protection du droit d’accès public aux patrimoines génétiques et à la connaissance (accès aux brevets, suppression de brevets sur les plantes).
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Communiqué de presse de l'EMB - Bruxelles, le 18 novembre 2021
Les représentants de douze pays européens se sont réunis cette semaine à Louvain, en Belgique lors de l’Assemblée générale de l’European Milk Board (EMB) afin d’échanger sur des solutions importantes pour le secteur laitier. En effet, les erreurs commises dans le secteur agricole de l’UE et leurs conséquences problématiques apparaissent de plus en plus clairement. La production de lait est déjà en baisse dans d’importants pays producteurs, car la part non-couverte des coûts pousse les éleveurs à mettre la clé sous la porte en masse, et ce depuis depuis des années déjà. Les représentants des producteurs laitiers européens ont ainsi réitéré la nécessité de corriger le cap afin de garantir un avenir au secteur et aux producteurs et productrices ainsi que de de pérenniser la production fiable d’aliments pour les citoyens de l’UE.
À la pression sur les coûts qui a pesé jusqu'à présent sur les producteurs, par exemple en raison de la stratégie libérale actuelle d'exportation et d'importation, s'ajoute la pression sur les revenus qui résulte des stratégies vertes actuelles et futures telles que le Pacte vert et la stratégie « De la ferme à la fourchette ». Comme l’ont souligné les nombreux représentants des producteurs laitiers, des mesures environnementales et climatiques sont nécessaires pour tous les secteurs de la société. Toutefois, elles doivent être pensées jusqu’au bout. Ainsi, dans le secteur agricole, les stratégies doivent être conçues de manière à être tenables pour les producteurs et efficaces pour l’environnement et le climat.
L’Assemblée générale dans son ensemble s’est accordée sur le fait que les solutions présentées pour le secteur doivent impérativement comprendre des conditions cadres pour une couverture des coûts afin de corriger les erreurs commises par le passé et éviter d’en commettre de nouvelles lors de l’élaboration de politiques vertes. Les représentants des producteurs laitiers présents à la réunion ont mis l’accent sur la nécessité d’avoir des instruments à disposition pouvant limiter temporairement les volumes en période de crise, ainsi qu’une politique axée sur un financement solide des mesures de durabilité. Pour le secteur agricole, cela doit signifier que tous les coûts de production – y compris les coûts de durabilité – sont couverts et ne sont pas répercutés au niveau des producteurs.
« Grâce à la réforme de la PAC adoptée cette année, la réduction volontaire des volumes a officiellement été ancrée dans l’Organisation commune des marchés de l’UE en tant qu’instrument pour les périodes de crise. Il s’agit d’un premier petit pas en avant sur un chemin encore long que les décideurs politiques doivent emprunter aux côtés des agriculteurs et agricultrices pour une refonte complète du système agricole actuel », a déclaré Sieta Van Keimpema. Sur ce chemin, les stratégies en matière de durabilité de l’UE devraient aussi être adaptées. « Nous voulons une politique climatique, car il va sans dire que nous, les agriculteurs, sommes les premiers à ressentir les effets du changement climatique. Toutefois, cette politique doit être abordable et réellement efficace pour l’environnement et le climat ».
Contacts :
Sieta van Keimpema – présidente de l'EMB (NL, EN, DE) : +31 (0)612 16 80 00Kjartan Poulsen – vice-président de l'EMB (EN, DK, DE) : +45 (0)212 888 99
Silvia Däberitz – directrice de l'EMB (FR, DE, EN) : +32 (0)2 808 1936
Vanessa Langer – contact presse de l'EMB (FR, EN, DE) : +32 (0)484 53 35 12
L'Articulation Jeunes d'ECVC a récemment commencé à travailler sur
une étude de recherche interne pour mieux comprendre les
situations et les besoins des jeunes paysan.ne.s et
travailleurs.euses de la terre dans notre mouvement.
Nous voulons utiliser cette recherche pour identifier et donner de
la visibilité à nos luttes communes mais aussi pour renforcer la
solidarité et le soutien entre nous. De plus, les données sur les
jeunes paysan.ne.s en Europe sont trop peu nombreuses et
dépassées, or nous avons besoin de données si nous voulons que les
politiques répondent réellement à nos besoins.
Nous recherchons des participant.e.s à notre étude, pour
partager leurs expériences avec nous. Il s'agit de questions
telles que : pourquoi vous avez décidé de travailler dans une
ferme ; comment vous avez gagné votre vie tout en vous formant
pour devenir agriculteur.trice ; les conditions de travail lors de
vos expériences professionnelles actuelles ou passées, etc.
Les participant.e.s doivent avoir moins de 40 ans, travailler
actuellement ou précédemment dans une exploitation agricole en
Europe, y compris les agriculteurs.trices saisonnier.e.s. Nous
serions très heureux.euses de parler avec vous si vous répondez à
ces critères !
Nous sommes particulièrement intéressés à entendre de
- Les personnes d'Europe de l'Est
- Personnes noires, indigènes et de couleur
- LGBTQIA+
car ces groupes sont sous-représentés dans notre mouvement de
jeunes.
Si vous souhaitez participer à l'étude, ou si vous connaissez
quelqu'un qui souhaite y participer, veuillez écrire à Hattie
(hahammans@gmail.com).
L'articulation Jeunes d'ECVC vous mettra en contact avec deux
chercheuses de confiance qui collaborent avec nous sur ce projet,
Priscilla Claeys et Barbara Van Dyck, qui mèneront un entretien
d'une heure avec une vingtaine de participant.e.s représentant une
diversité de trajectoires. Votre expérience et vos données seront
traitées avec soin et attention et toutes les informations
partagées seront anonymisées et utilisées en interne.
En toute solidarité,
Les jeunes d'ECVC
A Genève, des communes, des associations et des commerces proposent, du 20 au 27 novembre 2021, la Fair Week, pour une consommation équitable et durable. Une table ronde, avec la participation notamment de Thomas Descombes de la ferme des Verpillères, réfléchira aux liens entre commerce local et commerce équitable.
Avec l’explosion du commerce en ligne et l’arrivée des achats de fin d’année, des acteurs et actrices du commerce équitable à Genève nous invitent à nous mobiliser pour favoriser une consommation qui replace l’humain et l’environnement au centre de nos achats.
Dans un contexte de crise sanitaire et de profonds changements de nos modes de vie, les e-achats explosent, principalement sur les grandes plateformes de vente en ligne. La perspective des fêtes de fin d’année amène quant à elle une certaine frénésie d’achat, soutenue par d’importants rabais commerciaux, qui ont lieu à l’occasion du fameux Black Friday.
Cette période est l’occasion de réfléchir à notre consommation. L’urgence climatique et les scandales répétés de non-respect des droits humains dans la chaîne de valeur doivent nous interpeller sur notre rôle individuel, en tant que consommateur et consommatrice, notre mode de vie se faisant aux frais de populations marginalisées des pays du Sud.
Pour voir l'ensemble du programme de la semaine, c'est ici: http://www.mdm.ch/index.php/node/577 .
Pour la table ronde spécifiquement, rdv ici : http://www.mdm.ch/index.php/node/566
Les Artisans de la transition préparent, en partenariat avec Uniterre et des comités locaux d’organisation, six soirées-conférences, une dans chaque canton romand, pour octobre-novembre 2021.
Programme
17h : Accueil et stands
18h30 : Introduction puis projection d’un film réalisé à partir des enquêtes de LaRevueDurable sur le premier agroécoquartier de Suisse, à Meyrin.
19h : Table ronde 1: Les épiceries participatives, levier des circuits courts alimentaires
Avec Benoît Molineaux, La Fève, Antonin Calderon, Le Nid, Nathalie Ruegger, L’Epicerie du village de Plan-les-Ouates, Léna Strasser, députée au Grand Conseil genevois et Rémy Zinder,directeur du Service cantonal du développement durable.
19h45 : Table ronde 2: L’ accès à la terre, maillon essentiel de la transition alimentaire
Avec Laurent Vu, Le Lombric, Marie Brault, Mouvement pour une agriculture paysanne et citoyenne (MAPC), Raeto Cadotsch, Coopérative des ateliers paysans aux Vergers, Willy Cretegny, maire de Satigny et Valentina Hemmeler Maïga, directrice de l’Office de l’agriculture et de la nature du canton de Genève (OCAN).
20h30 : Verrée
21h30 : Fin de la soirée
Inscription obligatoire sur artisansdelatransition.org/alimentation
Réaction de la commission lait d’Uniterre aux modifications du train d’ordonnances agricoles 2021
L’obligation des pendillards reportée au 1er janvier 2024
Nous saluons le report de l’épandage du lisier avec des pendillards au 1er janvier 2024.
Cependant, avant sa mise en place, il faut pouvoir en assurer le financement : comme déjà indiqué dans nos précédents communiqués, le besoin en équipement va engendrer des coûts non négligeables pour les producteurs.
Nous demandons donc une augmentation du prix des produits agricoles tel que le lait, la viande, les céréales, afin de compenser l’investissement nécessaire. Ce n’est pas seulement aux producteurs de prendre en charge ces coûts supplémentaires mais bien au marché !
Diminution de la prime fromagère de 1 ct et augmentation du supplément pour le lait commercialisé de 0,5 ct
Des années qu’Uniterre mettait en garde contre l’abaissement de la prime fromagère. Ca y est, nous y sommes !
Des années que nous martelons que le système actuel de versement de la prime fromagère est tellement opaque, mal contrôlé qu’il pousse une partie des industriels à utiliser cette prime pour la fabrication de fromage pour l’exportation, fromage sans aucune valeur ajoutée. Système que l’Interprofession Lait ne veut pas remettre en cause !
N’est-ce pas quelque part une punition du Parlement cette diminution ?
De plus, le supplément pour le lait commercialisé a été augmenté de 0,5 ct, passant de 4,5 cts à 5 cts. Est-ce une bonne nouvelle ? Le gouvernement précise que : « Cette hausse vise à utiliser le crédit dans toute la mesure du possible pour le lait de centrale, conformément aux vœux du Parlement. ». N’oublions pas qu’à la base, ce supplément a été mis en place pour remplacer la loi chocolatière pour permettre aux industriels de compenser le prix de la matière première suisse pour l’exportation, via les fonds de « réduction du prix de la matière première » et « Régulation ». Depuis 2021, il y a eu des modifications par rapport à ces fonds : transfert du fonds « régulation » vers le fonds « réduction du prix de la matière première » et introduction d’un 3ème fonds de soutien d’exportation à la protéine lactique (boîte MPC) mais là n’est pas la question !
Nous nous demandons aujourd’hui si ses 0,5 ct vont aller dans la poche du producteur ou être récupérés par l’industrie comme les 4,5 cts. Permettez nous d’en douter !
Afin de compenser la baisse de la prime fromagère qui sera forcement répercutée sur le prix aux producteurs, nous appuyons le besoin, une nouvelle fois, d’une augmentation du prix de base du lait.
Contact presse :
Philippe Reichenbach, 079 640 89 63
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