Les prix du lait chutent actuellement en Europe. Une laiterie belge vient d'annoncer à ses membres, que le prix de lait avoisinera les 25 ct d'euro/litre dès le 1er janvier 2015. Vous trouvez la lettre d'information de la « Laiterie des Ardennes » > ici
Au Royaume-Uni, les protestations contre les réductions persistantes du prix du lait des grandes laiteries continuent.
Arla prévoit de réduire le prix du lait de 1,67 pence/litre (env. 2,15 centimes) supplémentaire. D'autres grandes laiteries suivront à partir de novembre, entre eux Dairy Crest (réduction de 1,3 pence/litre) et Müller. Müller réduira le prix pour un litre de lait standard de 1,9 pence (2,44 cent) à 27,1 pence/litre (env. 34,80 cent/litre).
Les réductions sont justifiées par l'offre de lait élevée, tandis que la demande en produits laitiers reste faible.
Les producteurs britanniques ont annoncé des actions prochainement.
Les ONG exigent un dialogue concernant la production et les prix
Le nouveau Commissaire à l'Agriculture se doit de mener une politique laitière responsable.
(Berlin, le 1e octobre 2014) A la veille du premier grand oral que Phil Hogan, Commissaire désigné de l'Agriculture et du Développement rural, s'apprête à passer devant les eurodéputés, une coalition d'ONG l'enjoint à promouvoir une agriculture paysanne pérenne. «La Commission doit cesser de soutenir, comme elle l'a fait jusqu'à présent, l'agro-industrie», estime l'Arbeitsgemeinschaft bäuerliche Landwirtschaft (AbL, groupement pour l'agriculture paysanne)
En dépit du départ de Dacian Ciolos du poste de Commissaire à l'Agriculture en fin d'année, la politique de stabilisation du marché du lait doit être poursuivie par son successeur
Une étude consacrée au marché laitier suisse démontre les effets perturbateurs de l'abandon des quotas
Selon le président de l'EMB, l'UE connaîtra un sort similaire après l'abolition en 2015 
(Bruxelles, le 23 juillet 2014) : « Alors que cinq années se sont écoulées depuis l'abolition des quotas, les producteurs sont toujours privés de conditions stables sur le march.».
 Coop publicise son nouveau lait bon marché avec une grande campagne. Chose étonnante, puisque ce grand distributeur s'efforce généralement à souligner sa politique d'équité à l'égard des producteurs. Jusqu'alors, seuls quelques initiés savaient que la direction de Coop abuse de son pouvoir de marché pour négocier de façon dure et implacable.
Le Dutch Dairymen Board (DDB) a présenté aujourd'hui les résultats de l'étude relative aux coûts de production d'un litre de lait aux Pays-Bas. Avec un prix de revient de près de 45 cents en 2013, les coûts de production pour un litre de lait sont bien supérieurs au prix moyen payé au producteur en 2013, qui s'élevait à 37 cents.
 
Cela correspond à un déficit de 16 pour cent au niveau de la couverture des coûts, rien que pour l'année 2013.
5 ans après la fin du contingentement laitier, l'offre et la demande du marché laitier n'est toujours pas en équilibre. Cette année, nous devons encore liquider les excédents de beurre sur le marché mondial. En raison de cette situation, la conseillère fédérale Maya Graf (Verts) a demandé au Conseil fédéral : « Pourquoi ces montagnes de beurre ? ». La réponse du Conseil fédéral est marquée par l'impuissance.
Le bénéfice net de l'année dernière de Cremo est ressorti à 5,1 millions de francs, contre 1,3 million en 2012. L'amélioration s'explique par une maîtrise accrue des charges qui ont diminué de 2,9 millions de francs, a indiqué aujourd'hui le groupe en marge de son assemblée générale à Villars-sur-Glâne (FR). Le résultat brut est ressorti en hausse à 27 millions, contre 23,1 millions un an plus tôt. Le chiffre d'affaires s'est en revanche replié de 0,3% pour s'inscrire à 509,9 millions de francs.
Non au partenariat transatlantique de commerce et d'investissement
Les producteurs de lait européens exigent un arrêt des négociations en vue d'un accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'UE
(Bruxelles, le 22 mai 2014) : « Le European Milk Board (EMB) suit, avec grande inquiétude, les négociations en vue de l'établissement d'un partenariat transatlantique de commerce et d'investissement. Cet accord menace sérieusement les acquis sociaux, écologiques et économiques de l'Union européenne », affirme le président de l'EMB, Romuald Schaber, dans son résumé de la position des producteurs de lait européens.