(Paris, le 27 février 2014) Comme l'indique une nouvelle étude scientifique consacrée à la production laitière en France, le coût de production en 2013 oscillait, dans l'ensemble, entre approximativement 40 et 45 centimes par kilo de lait.¹ Les coûts dépassent donc nettement le prix moyen de 33,8 centimes le kilo²  au niveau national.
L'annonce, en septembre, de l'instauration d'une instance d'observation du marché au niveau européen, chargée d'observer la situation du marché des produits laitiers, est une bonne nouvelle - et nous espérons que ce ne sera que la première de toute une série d'évolutions positives de la politique laitière de l'UE. La volatilité, qu'elle soit due aux conditions météorologiques, au coût des intrants ou aux prix à la production, a marqué le secteur laitier d'Irlande depuis 2006 et restera un défi majeur à l'avenir.
Comme on peut le lire dans de nombreux articles parus dans la presse, l'UE et les USA sont actuellement en cours de négociation d'un accord de libre-échange transatlantique. En ces temps de grave crise économique dans de nombreux États membres de l'UE, la Commission européenne espère par ce traité relancer la croissance et donner lieu à la création de nouveaux emplois en Europe.
En marge de la Semaine verte internationale à Berlin, Erwin Schöpges, producteur laitier de la Communauté Germanophone de  Belgique et membre du comité directeur de l'European Milk Board (EMB), a rencontré le ministre fédéral allemand à l'agriculture et à l'alimentation, Hans-Peter Friedrich. Erwin Schöpges a saisi l'occasion pour lui expliquer la situation économique difficile des producteurs laitiers belges et européens. Le ministre s'est montré très ouvert aux problèmes pressants du marché laitier européen.
« Coop fait preuve de compréhension pour les producteurs de lait mis sous pression. » Il s'agit là du message central du magazine Coop du 6 janvier. Dans l'article en question, Coop justifie sa décision « d'augmenter de façon minime le prix de certains produits laitiers ». La Migros a déjà suivi l'exemple.
2014 promet d'être une année charnière pour la production laitière en Europe. A l'issue d'un marathon de négociations au sujet du paquet laitier et de la PAC, une solution pour le marché du lait en UE est, pour la première fois, à portée de main
Chers éleveurs, chers intéressés,
Nous voici à nouveau à l‘aube d'une nouvelle année.
Au cours des derniers mois, le prix du lait versé aux producteurs a entamé une ascension par petits paliers successifs. Dans de nombreux pays européens, le prix payé aux producteurs a franchi le seuil magique des 40 centimes par kilo de lait.
Les chiffres actuels affichent une légère baisse du coût de la production laitière en Allemagne. Mais cela ne donne pas lieu pour autant à crier victoire.
Comparé aux chiffres du mois d'avril, le coût de la production laitière en Allemagne en juillet a diminué d'environ un centime pour tomber à près de 42 centimes / kilo de lait . Pour la même période, le prix du lait moyen était de 38,55 centimes / kg. Il manquait donc toujours 3,45 centimes pour couvrir les coûts de production.
Seul l'EMB défend un prix du lait rémunérateur qui couvre les frais et permet une juste rémunération des producteurs. Pour cela, la mise en place d'une agence de surveillance et de régulation, telle que la réclame l'EMB, est primordiale. En outre, nous devons continuer à publier les réels coûts de production d'un litre de lait en Europe et poursuivre les efforts en matière de regroupement des producteurs, d'abord au sein de chaque pays, puis au niveau européen. 
Le Conseil fédéral va donner sa position sur ce dossier en fin d'année. L'office fédéral de l'agriculture doit rendre son rapport au printemps 2014. L'actualité concernant ce dossier est brûlante; il s'agit de faire le point.