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Soirée publique «Conserver et promouvoir le Droit aux semences pour les paysan-ne-s ; expériences pratiques au Sud et au Nord»
Jeudi 18 mai 2017 au Palais Eynard à Genève
Soirée publique dans le cadre de la mobilisation «Ensemble pour la Déclaration des Droits des Paysans à l’ONU»

Les vidéos de la soirée ont été réalisées par Justice5continents

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Le MAP (mouvement d'action paysanne belge) s'implique dans l'organisation de la marche Jai Jagat 2020, qui de Bruxelles jusque Genève, conduira à se rassembler en un 'parlement des peuples', portant la voix des paysans du monde auprès des organisations internationales. A la mi-septembre 2020, la marche rejoindra d'autres marches venant d'Espagne, France, Allemagne, Géorgie, ...et aussi d'Asie (Inde, …).

Avec d'autres, nous plaidons pour que l' « Ethique » soit au cœur des débats et des actions, que la « Justice » guide les politiques environnementale, agricoles, culturelles, sociales, économiques, … que les options de « Développement » soient en faveur de l'harmonisation entre les peuples et dans la relation à la nature (plutôt que porteuses d'inégalités, de disparités voire de destructions et de violences), en vue de construire et soutenir des « Sociétés non-violentes », qui prennent soin de tous, des plus petits d'abord, et de la nature. Déjà nous résistons aux mécanismes d'accaparement des terres, des semences et de l'accès à l'eau, aux logiques de destruction des sols par la chimie, à la précarisation des paysans,...

Le MAP prépare un itinéraire, qui de ferme en ferme, de lieu en lieu, conduira de Bruxelles à Genève.

Notre appel: voudriez-vous accueillir cette marche dans votre ferme ?

La taille du groupe "marche" sera adaptée à la capacité d'accueil, se dotera d'une autonomie de mouvement ; chaque fin de journée sera aussi un moment privilégié de rencontre et d'échanges.

Quand ? Entre début septembre et le 20 septembre.

Serge Peerenboom - coprésident du MAP
& Alain Dangoisse - membre associé au MAP et coordinateur de cette initiative


Alors si vous souhaitez plus d’informations ou si cela vous intéresse, n’hésitez pas à déjà vous manifester auprès d’Uniterre ! Contact : Berthe Darras – b.darras@uniterre.ch - 079 904 63 74

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RTS1 - A Bon Entendeur - émission du 4 juillet
Mille agriculteurs mettent la clé sous la porte en Suisse chaque année. Parmi ceux-ci, les plus en difficultés sont les producteurs de lait : le prix par litre versé aux paysans a tellement baissé qu’il ne couvre plus, pour beaucoup d’entre eux, les prix de production. Certains parmi eux ont décidé de se battre et d’innover pour continuer à vivre de leur activité. Quelques exploitations se passent d’intermédiaires et vendent leurs produits au « vrai prix ». Ils proposent ainsi de la vente directe de lait cru ; d’autres, fabriquent et vendent du fromage frais, des yoghourts, des glaces ou même des œufs, de la confiture et des salaisons produits sur place. Les revenus générés sont pour le moment relativement faibles mais, selon Francis Egger, membre de la Direction de l’Union Suisse des Paysans, ils pourront potentiellement se développer à l’avenir.

...voir l'émission ABE

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En ce 4 juillet, c’est devant l’IP lait que des producteurs de lait, à l’appel d’Uniterre, se sont regroupés pour protester contre l’immobilisme honteux des instances concernés et réclamer, parmi d’autres revendications, une hausse du prix du lait immédiat!

Voici ce que Uniterre a revendiqué (Communiqué de presse):

La saignée à blanc continue sur les fermes laitières! Il est temps d’agir et sur trois fronts puisque nos « partenaires commerciaux » semblent bel et bien mépriser la situation paysanne !

Gestion des quantités et prix équitables : les 2 piliers offrant une perspective d’avenir aux familles paysannes et qui figurent noir sur blanc dans l’initiative pour la souveraineté alimentaire

L'absence de règles claires dans le marché laitier a des conséquences fatales et le prix du lait est en chute libre depuis plusieurs années. Discussions avec les partenaires commerciaux, fixation d’un prix indicatif -jamais respecté-, tentative de contractualisation du secteur du lait industriel et segmentation, rien n’y fait. Malgré une hausse du prix du lait au niveau international et une baisse des quantités produites en Suisse, le prix de notre lait continue de stagner à des niveaux si bas qu’il ne couvre même plus la moitié des coûts de production.

Les coûts de production du lait, produit noble par excellence, sont situés entre 90 cts et 1.20.- par litre (chiffres des stations de recherche en agronomie). Or, une grande partie des producteurs de lait ne touchent en moyenne qu’environ 50 cts par litre de lait ! Avec des sous enchères pouvant atteindre 10 cts/litre pour le lait issu des secteurs de restriction ou autres déductions des acheteurs. Une honte !

Comment est-ce possible que du lait suisse, produit selon les critères de qualité suisses, soit vendu au prix de 99 cts par litre dans les rayons de certains grands magasins ? Ce n’est autre que du dumping qui devrait être interdit quand on sait qu’en début de chaine, sur les fermes, des drames humains surviennent ! Le prix de la brique de lait devrait se situer autour de 1.80.-/l pour que chaque maillon de la chaine soit correctement rémunéré (paysans et ouvriers agricoles, transformateurs et grande distribution). Si avec raison, les syndicats se refusent à ce que les salaires des frontaliers soient payés en euros - ce qui provoquerait à coup sûr une sous enchère salariale - et revendiquent des mesures d’accompagnement pour la libre circulation, les paysannes et les paysans suisses ne peuvent tolérer que leur lait soit bradé à un prix inique !

Nous exigeons

  • Un prix équitable pour le lait
, qui rétribue correctement le paysan.
  • La participation active des producteurs à une gestion moderne des quantités produites qui réponde aux besoins de la population. C’est en amont qu’il faut agir plutôt que de créer des fonds à tout va servant à financer l’évacuation des surplus. La surproduction provoque la baisse des prix indigènes, est écologiquement et énergétiquement absurde et détruit les marchés locaux dans les pays vers lesquels nous exportons ces surplus à bas prix.
  • Des contrats d'achat de lait généralisés entre les producteurs et les premiers acheteurs sur lesquels soient indiqués les quantités à produire sur une année et le prix qui soit valable au moins six mois.
  • Le droit réel des producteurs à ne pas produire des quantités excédentaires (droit de ne pas produire du lait C, voire B)

Ces revendications sont adressées à trois interlocuteurs :

  • D’une part à nos acheteurs de lait, avec lesquels nous sommes sensés avoir un partenariat social… s’ils ne réagissent pas à très court terme nous agirons en conséquence !
  • A la Confédération qui se doit d’agir quand la situation devient à ce point dramatique et qui en a les moyens légaux grâce à la loi sur l’agriculture. Comme lors d’un large conflit social, elle peut se positionner comme arbitre afin que l’ensemble du secteur trouve un accord satisfaisant. Nous ne lui demandons pas de fixer les prix ou de verser des paiements directs supplémentaires ; nous voulons simplement qu’elle applique la loi jusqu’au bout.
  • Et enfin nous parlons aux citoyennes et citoyens suisses qui auront l’occasion de s’exprimer en votant pour notre initiative populaire, probablement en 2018, puisqu’elle offre clairement des solutions à cette situation désastreuse.

Ces revendications sont contenues dans l’initiative souveraineté alimentaire à son alinéa 5

5. La Confédération assume notamment les tâches suivantes:

a. elle soutient la création d’organisations paysannes qui visent à assurer l’adéquation entre l’offre des paysans et les besoins de la population;

b. elle garantit la transparence sur le marché et favorise la détermination de prix équitables dans chaque filière;

c. elle renforce les échanges commerciaux directs entre paysans et consommateurs ainsi que les structures de transformation, de stockage et de commercialisation régionales.

www.souverainete-alimentaire.ch

C’est ensemble que nous pouvons trouver une solution durable. Le statu quo est tout simplement hors de propos. Et nous ne nous contenterons pas de 3-5 centimes de hausse sur le prix du lait actuel qui ne serviront qu’à soulager la bonne conscience des acheteurs sans aucunement dessiner un projet d’avenir pour la filière laitière suisse dans son ensemble.

Pourquoi cette manifestation aujourd’hui ?

Nous constatons, avec regret, que malheureusement, encore une fois, rien ne bouge….malgré les annonces de l’USP et de PSL de réagir si aucune réaction ne se faisait de la part de l’IP lait au 1er juillet. En effet, nous sommes aujourd’hui le 4 juillet, aucune annonce de modification du prix du lait n’a été annoncée par l’IP lait et aucune réaction n’a été faite de la part de l’USP et PSL.

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La FGC s'est associée à la Tribune de Genève pour la publication d'une page spéciale (édition du week-end 17&18 juin) sur la souveraineté alimentaire : analyse, interview de Olivier de Schutter, exemples de projets, présentation de la plateforme et de publication, agenda des prochains événements.

A lire sur tdg.ch pour les abonne•é•s du journal ou en téléchargement sur cette page.

L'AG de Prolait a eu lieu le 11 avril à Mezières. Environ 130 personnes dont 115 délégués paysans étaient présents. Parmi les représentants, il y avait notamment Stephan Hagenbuch - directeur de FPSL, Stefan Kohler - directeur de l'IP lait et Daniel Koller - secrétaire romand de PSL.
Lors de l'AG d'Uniterre, les membres présents se sont positionnés pour la liberté de vote concernant la votation sur le contre-projet « sécurité alimentaire ». En voici les raisons principales.
Après 11 ans au service des paysannes et paysans d'Uniterre, Valentina Hemmeler Maïga nous quitte pour relever d'autres défis professionnels. Ci-après son message aux membres du comité.
Le weekend dernier à Genève, Vaud et Berne, un public enthousiaste a répondu à l'appel des mobilisations paysannes
...comme en témoignent les photos ci-dessous
Dans le passé, BioSuisse a fait des déclarations réitérées sur l'opportunité que pouvaient représenter des accords de libre-échange tant pour les consommateurs que pour les producteurs, les uns pouvant accéder à une offre plus grande et les autres saisir des opportunités d'exportation. Ceci alors qu'il est évident que l'avenir ne peut appartenir au libre-échange dans un monde façonné par la perte de ressources et le réchauffement climatique, sans parler des pertes économiques directes ruineuses pour l'agriculture suisse.