Ensemble pour une réforme du système dans le secteur laitier
Les organisations françaises APLI et OPL ont publié avec les associations de producteurs allemands BDM et AbL une prise de position dans laquelle ils affirment leur solidarité réciproque. Dans cette prise de position, ils soutiennent les actions qui dénoncent la misère de la branche laitière cependant qu´ils se distancient des propos visant à repousser la faute sur les producteurs d´autres pays.
« De Paysan à Paysan » est un projet de recensement, de mise en réseau et de mise en lumière des paysans vaudois ayant des pratiques agricoles qui respectent d'avantage l'environnement, mettent la biodiversité à profit et tendent à plus d'autonomie. 
Le projet
Il s'agit d'un projet-pilote mené par l'association Pissenlit - composée de 4 personnes qui suivent la formation de conseiller en environnement du WWF - et qui s'inscrit dans le cadre d'un plus vaste projet lié à l'agroécologie mené par l'association REDD, notamment via la plateforme Agroécologie Suisse. Pour mener à bien son projet, Pissenlit a également établit des partenariats avec Uniterre qui travaille sur ce sujet au niveau européen dans le cadre d'un projet Grundtvig et BioVaud. Entre juin et septembre 2015, ils ont visité et interviewé environ 25 paysans du canton de Vaud, de toutes obédiences mais qui tous pratiquent une agriculture plus respectueuse de l'environnement et plus autonome. 
Voir aussi l'article paru en septembre 2015 dans le journal d'Uniterre.
En juin 2015, la commission agricole du Parlement européen a présenté le rapport de TNI (transnational institute) sur l'accaparement des terres en Europe.
Ce rapport fait un bilan de la situation en Europe et exprime ses préoccupations quant aux menaces sur l'agriculture familiale et l'accès à la terre pour les jeunes
 
>lire le rapport (englais)
Des larmes de crocodile
Le lobby paysan est-il si puissant?
Depuis quelques semaines, plusieurs médias relatent la déception profonde ressentie par M. Jacques Bourgeois, Directeur de l'Union Suisse des Paysans et Conseiller national PLR, au sujet du Cassis de Dijon. Auteur en 2010 d'une initiative parlementaire visant à exclure les denrées alimentaires du principe du Cassis de Dijon, il n'a pas réussi à convaincre la Chambre des États.
Du cran!
Dans son dernier communiqué de presse du 13 mai 2015, la Fédération Suisse des producteurs (FPSL) admet - enfin - que la situation est catastrophique. Les prix sont proches de 50 ct/kg. «Avec un tel prix en Suisse, où le niveau de coûts est élevé, même les exploitations bien structurées et gérées rationnellement produisent du lait à perte». Or cette situation dure depuis des années car même à 70 ct/kg la production laitière n'est pas rentable. Dans leur majorité, les familles paysannes devraient toucher 1 Fr/kg pour bien s'en sortir...
Une initiative qui vise juste
Le 17 avril était la journée internationale des luttes paysannes. Cette journée, lancée par La Via Campesina, commémore depuis 1996 le massacre de 20 paysans sans terre par la police militaire au Brésil. Chaque année, notre mouvement paysan international choisit un thème fédérateur que les associations nationales déclinent dans leurs pays respectifs.
Genève, le 22 juin 2015 -  Pendant trois jours, début juin 2015, les organisations paysannes européennes de la Via Campesina et leurs alliés (FIAN, CETIM, Mundubat, Pain pour le Prochain) se sont retrouvés à Genève pour rencontrer les représentants européens et échanger sur la nouvelle version du projet de Déclaration des droits des paysans et autres personnes travaillant en milieu rural.
C'est par ces mots forts qu'Olivier De Schutter, ancien rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation et co-Président du nouveau «panel international d'experts pour des systèmes alimentaires durables» qualifie le processus de négociation entourant les accords de libre-échange entre l'UE et les USA. Pour lui comme pour ses pairs ou la société civile, il est impossible de faire une étude d'impact «droits humains» sur ces accords puisque nous n'avons rien sous la main à étudier. Et de lancer à la salle de l'Uni de Genève: «s'ils ont si peur de la démocratie, qu'ils le disent». Cela se passait à l'occasion d'une conférence organisée par FIAN Suisse et intitulée «Cohérence des politiques publiques au service du droit à l'alimentation».
Alice Froidevaux, sympathisante d'Uniterre, a pu participer au 6ème congrès de la Coordination latino-américaine des organisations paysannes (CLOC) de La Via Campesina (LVC). De retour en Suisse, elle partage ses impressions.