Le 11 mars, Plus de 130'000 signatures se trouvaient au bureau! Merci à toutes et tous!
Nous sommes en train de faire valider un grand nombre de signatures.  Le nombre de signatures validées se situera au delà de 105'000. Pour ce faire nous devons trier, compter, poster par commune puis reclasser les signatures qui nous reviennent! Nous avons besoin d'aide car c'est urgent pour que tout nous arrive avant le dépôt officiel
contactez nous si vous avez quelques heures: info@souverainete-alimentaire.ch / 021 60§74 67
Dépôt de l'initiative: 30 mars 2016
Rendez-vous place de la gare à Berne dès 11h00 pour un moment convivial, musique et discours
 
 13h30:  Chancellerie à Berne, dépôt des signatures et conférence de presse
MERCI
Consternés par les arguments erronés des opposants à l'initiative, nos organisations tiennent à rétablir les faits.
Deux types de spéculation
L'initiative « Stop à la spéculation » distingue clairement deux types de spéculations :
- une spéculation inhérente aux marchés agricoles et saine qui permet aux paysannes et paysans de vendre leur production à un prix fixé préalablement à la récolte, de les prémunir des risques et d'y trouver des investissements. C'est dans cette activité que sont actifs la majorité des emplois du secteur en Suisse. 
Seuls les combats qui ne sont pas menés sont perdus d'avance
Le secteur alimentaire au sens large est à la dérive. Les décisions concernant le contenu de notre assiette ne sont plus prises dans les fermes ou dans les cuisines des consommateurs, mais dans des conseils d'administrations de quelques grands groupes qui ont fait main-basse sur l'alimentation. C'est un véritable hold-up démocratique sur quelque chose d'essentiel à la vie: les aliments. Plus de la moitié du secteur des pesticides et près de la moitié de celui des semences est aujourd'hui en main de trois multinationales: Dow-Dupont, Monsanto, Syngenta-Chemchina
(Izmir, 23 février 2016) Du 21 au 25 février, La Via Campesina tennait sa conférence de mi-parcours (Midterm), qui incluait l'Assemblée des Femmes et l'Assemblée des Jeunes, près de Seferihizar, en Turquie. Les conférences de mi-parcours ont lieu tous les deux ou trois ans, après les conférences internationales et sont l'occasion d'évaluer le travail et de poursuivre les actions et les engagements décidés lors de la Conférence Internationale précédente.
Bravo à toutes et tous, le vendredi 26 février nous avons comptabilisé 114'000 signatures reçues! Avec les taux d'invalidation des communes et de la Confédération nous devons en récolter  en tout 120'000. 
il nous reste donc plus que 6'000 à récolter, dont 1'500 pour la Suisse romande.  
Renvoyez vos feuilles mêmes incomplètes en courrier A au plus tard lundi 29 février!!!! MERCI
Monsieur le Président de la Commission européenne,
Nous vous remercions pour votre réponse du 18 décembre 2015. Nous, producteurs laitiers, apprécions que vous ayez pris le temps de réfléchir à nos arguments. Nous sommes d'accord avec vous pour dire que les décideurs et acteurs sur le marché doivent poursuivre un dialogue constructif visant des solutions réalistes, susceptibles d'obtenir la majorité des voix. S'il apparaît toutefois clairement, comme c'est le cas actuellement, que les solutions ralliant jusqu'à présent la majorité, détériorent la situation au lieu de l'améliorer, le moment est venu de trouver un nouvel élan et de définir une nouvelle orientation.
La politique agricole de l'UE doit cesser de monter les éleveurs européens les uns contre les autres  Le temps est révolu où l'Union européenne était l'institution de solidarité et de maintien de la paix qu'elle a été pendant longtemps pour de nombreux d'entre nous. Brexit, Grexit, crise des réfugiés, crise financière: nous pourrions nommer de nombreux exemples de forces actuelles qui, au lieu de rapprocher les pays européens, ne font que les écarter. Aujourd'hui, le secteur agricole lui aussi est un facteur de division de l'Union. Voici notre revendication d'une véritable POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE !  
POUR LES SEMENCES, POUR L'ALIMENTATION
Suite aux différents accords de libre-échange (TLC's) entre la Colombie et les Etats-Unis, le Canada, l'Union Européenne, l'AELE (l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse) et d'autres, à partir de 2012, la crise alimentaire et la vulnérabilité des paysans se sont aggravés. La résolution 970 de l'année 2010, instaurée par l'Institut Agricole Colombien (ICA) et l'entrée en vigueur de l'UPOV 91, en tant que loi, sont des conditions requises par les traités de libre commerce (TLC) qui rendent les semences locales et traditionnelles illégales, et sanctionnent les paysans qui les utilisent.
En tant que paysan, je vis au quotidien avec la nature. Sur mon exploitation agricole, je dois vivre avec les aléas climatiques, la sécheresse, la pluie, la canicule ou le froid et tenir compte de la santé de mon bétail. Aucune année n'est identique à la précédente et les décisions que je prends aujourd'hui ne seront suivies d'effets que quelques années après.
Ainsi vouloir fondre l'agriculture dans un modèle ultralibéral qui cherche à générer du profit immédiat grâce aux incertitudes du marché et en quelques « click de souris » est complètement hors sujet. Nous avons besoin d'une certaine stabilité ou tout au moins de ne pas augmenter artificiellement les incertitudes « naturelles ».
Otages des «modèles économiques»
Le "coût cible"
Pendant mes études à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich je me souviens encore d'un échange vif avec un chargé de cours en économie du développement. A l'aide de quelques graphiques il expliquait comment la dévaluation d'une monnaie dans un pays en développement pouvait améliorer la situation économique du pays. Ayant passé quelques mois dans un pays d'Afrique de l'Ouest qui venait de subir la dévaluation du franc CFA, je cherchais à lui démontrer, par les faits, le contraire. Sa réponse fut: «Comme vous le constatez, mes graphiques sont cohérents, si les Hommes ne sont pas en mesure de s'adapter aux modèles, ce n'est pas mon problème»... 20 ans après, je m'en souviens encore.