Les Artisans de la transition préparent, en partenariat avec Uniterre et des comités locaux d’organisation, six soirées-conférences, une dans chaque canton romand, pour octobre-novembre 2021.

Programme

18h : Accueil et stands

18h30 : Introduction puis projection d’un film réalisé à partir des enquêtes de LaRevueDurable sur le premier agroécoquartier de Suisse, à Meyrin.

19h : Table ronde 1 : Le rôle des institutions politiques dans la valorisation des circuits courts alimentaires

Avec David Bichsel, maraîcher au jardin B pour système B, formateur en gestion de microfermes, Vanessa Renfer, paysanne et secrétaire d’Uniterre (sous réserve), Jérémie Forney, professeur d’anthropologie à l’Université de Neuchâtel et Benoît Molineaux,l’un des fondateurs du supermarché paysan participatif La Fève.

19h45 : Table ronde 2 : La restauration collective publique, levier des circuits courts alimentaires

Avec Danielle Rouiller, paysanne-transformatrice à Cernier et porteuse du projet de développement régional agricole du Val-de-Ruz, Alexandre Aebi, apiculteur, professeur d’agroécologie et membre de la Commission du dévelopement durable de l’Université de Neuchâtel (sous réserve), Karine Doan, enseignante et chercheuse en gestion des chaînes d’approvisionnement à la Haute Ecole Neuchâtel-Berne-Jura (Bejune), et Benoît Molineaux.

21h15 : Verrée

Inscription obligatoire sur artisansdelatransition.org/alimentation

Le 25 septembre 2021 aura lieu la 10ème édition du Marché Bio à Fribourg. Venez rencontrer les paysannes et paysans bio sur la place Georges-Python. Laissez-vous tenter par les merveilles du terroir, rencontrez les producteurs-rices bio de votre région, découvrez l'artisanat local, régalez vos papilles de saveurs délicieuses !

Des activités ludiques raviront les petits et les grands sur le thème des céréales, l’agriculture biologique et la préservation des ressources naturelles.

Pour plus d'informations : www.marchebio-fribourg.ch

Ou restez connectés sur notre Facebook : Marché Bio Fribourg

Vous souhaitez y participer comme bénévole ? par ici

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Les conseillers d’Etat en charge de l’agriculture ainsi que les interprofessions fromagères ont été interpelés concernant l’obligation des pendillards. Les cantons romands veulent adopter une position commune. Du côté de la Suisse allemande, nous avons eu des retours en ordre dispersé.

Nous attirons votre attention sur le fait qu’il y ait de fortes chances que l’Interprofession du Gruyère n’accepte pas les pendillards tels que l’on en parle aujourd’hui mais opte pour des pendillards avec patins ou enfouisseurs. Il est inadmissible qu’à l’heure où les paysans s’endettent pour respecter des normes fédérales, l’Interprofession n’ait pas encore pris de position définitive.

En attendant, nous vous proposons un modèle de lettre qui peut être repris et modifié pour l’adresser à votre acheteur de lait ou de viande par exemple pour les engraissements (on parle de Fr. 30.- HA par coupe). Nous vous laissons faire le calcul pour votre branche de production principale. Plus il y aura de réactions, plus nous aurons de chance d’être pris en compte.

Il est temps de se faire entendre alors mobilisons-nous !

Télécharger le courrier-type à envoyer à votre acheteur

Pour rappel,

Communiqué de presse du 23 juillet 2021 - Pendillards : l’enfer est pavé de bonnes intentions…

Lettre aux conseillers d’État en charge de l’agriculture

Courrier aux Interprofessions fromagères

Table ronde organisée par les Vert·e·s vaudois·e·s afin de promouvoir le dialogue entre monde agricole et monde écologiste.


Programme

Inscription requise : inscriptions@vert-e-s-vd.ch

L'agriculture biologique et les stratégies économiques alternatives qui permettent de couvrir réellement les coûts des prix à la production apportent une contribution importante à l’accélération de la transition vers des systèmes alimentaires durables. Durant la période 2016-2018, un projet de recherche du CDE s’est intéressé aux stratégies économiques solidaires en Suisse et dans les pays voisins et au rôle qu’elles peuvent jouer pour favoriser le développement de l'agriculture biologique.
À quoi ressemblent ces stratégies ? Comment peut-on les encourager davantage ? Quels sont les obstacles qu’elles rencontrent? Ces questions et d'autres encore seront abordées lors de la conférence «L'économie solidaire pour promouvoir l'agriculture biologique en Europe», avec des acteurs des mondes de la pratique, de la recherche et de l'administration. Nous présenterons également la première du film «Économie solidaire - une autre forme d'économie pour un système alimentaire durable».


Intervenant.e.s

Florian Buchwalder, «Spitzenbühl Genossenschaft Bergkäserei», Liesberg │Renzo Cattori, Cooperativa «ConProBio», Cadenazzo │Urs Gfeller, «Notre Panier Bio», Sédeilles │Susanne Menzel, Bundesamt für Landwirtschaft BLW, Bern │José Pflieger und Valérie Trommenschlager, Magasin de producteurs «Les Champs de l’Ill», Spechbach-le-bas, Alsace, France │Stephan Rist & Bettina Scharrer, Centre for Development and Environment, Universität Bern


Des délices culinaires seront proposés par le service de restauration du Biohof Heimenhaus.


Inscription obligatoire:s
https://www.solidarisch-biologisch.unibe.ch/le_pro...
Plus d'informations sur le projet:
https://www.solidarisch-biologisch.unibe.ch/index_...

Contact:
Bettina Scharrer, Centre for Development and Environment CDE, Mittelstrasse 43, 3012 Bern, +41 31 384 55 21

flyer

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Voici ci après un message de la nouvelle ACP - les paniers de la Mule - qui fait face à un refus d'installer deux serres tunnels. Merci de votre aide!


Notre coopérative (www.lamule.ch), fondée cette année, emploie 3 maraîchères, et produit des paniers de légumes pour environ 75 familles. Nous exploitons des terrains prêtés par la commune de Prilly, et avons fait une demande de permis de construire pour deux serres tunnel sans fondation, qui a été refusée par le canton de Vaud, au motif que les coopératives ne sont pas reconnues comme pratiquant une agriculture professionnelle, alors même que nous employons 3 maraichères formées (CFC) dont c’est l’activité principale.

Nous faisons maintenant recours contre la décision du canton de Vaud de ne pas nous accorder ce permis. La jurisprudence actuelle ne permet pas à des coopératives de construire en zone agricole, même si celles ci emploient des maraichères qualifiées, et se consacrent uniquement à l’agriculture. Nous voulons faire changer cette interprétation de la loi, et c’est pourquoi nous faisons appel de cette décision. Si notre recours est accepté, il pourra servir de jurisprudence au niveau national, et facilitera ainsi grandement l’établissement de coopératives en zone agricole.

Nous estimons (avec conseil de l’avocat qui nous défend) les frais à environ 10’000 CHF, répartis ainsi :
– frais de justice : 3’000 CHF
– frais d’avocat (avance) 3’231 CHF
– provision frais d’avocat 3’500 CHF

Nous avons besoin d’aide, car notre plan financier ne nous permet pas d’assumer ces dépenses, mais nous pensons qu’elles sont nécessaires pour faire avancer la cause des ACP en Suisse.

Pour nous aider, rdv ici :https://potsolidaire.ch/product/financement-recour...

Merci d’avance pour votre soutien
Les paniers de la Mule

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Le journal "Blick" nous dépeint comment Bio Suisse et son organisme de certification ICB ont certifié en Janvier 2020 une plantation d’huile de palme sur l’île de São Tomé. Cette certification n’a été rendue possible que par la déforestation intense de forêts de haute valeur entre 2011 et 2014 ainsi que la séquestration de terrains à de petits agriculteurs locaux. De plus, il s’agit d’une plantation coloniale classique de grandes dimensions (des milliers d’hectare) et appartenant à une grande multinationale, alors que Bio Suisse promet de l’huile de palme achetée à des petits producteurs et de formes de productions soit disant « innovatrices et diversifiées » telles que l’« Agro-Forestry » etc.).

Des recherches effectuées par Uniterre ont documenté les déforestations et séquestrations de territoires ainsi que le type de plantation coloniale traditionnelle à Agripalma. Ainsi que le note l’article, citant Uniterre, la plantation a été certifiée malgré des violations flagrantes des règles de Bio Suisse. « Blick » explique aussi que la « pression du commerce de détail » pour obtenir une huile de palme biologique et soi-disant « de développement durable » mène parfois Bio Suisse à trahir les valeurs qu’elle prétend défendre. Il note aussi que « les inspecteurs de Bio Suisse semblent complètement dépassés lorsqu'il s'agit d'identifier de tels problèmes ». Confrontés par Uniterre avec ces reproches fin février, Bio Suisse a pris peur et retiré à Agripalma la certification en mars. Cependant, Socfin et Agripalma ont déposé un recours, qui est apparemment toujours ouvert aujourd’hui, 6 mois après le retrait de la certification : Il est donc à craindre qu’après un retrait tactique de son Département Importation en mars, Bio Suisse ne re-certifie la plantation d’Agripalma dès qu’elle estimera que la vague de critique sera passée. Il n’est pas non plus exclu que Bio Suisse ne certifie à l’avenir aussi d’autres matières premières critiques sans remarquer de semblables violations des règles de durabilité - tout cela discrètement et sans que les producteurs suisses et les consommateurs en soient informés.

Bio Suisse doit :

rejeter le recours et retirer définitivement la certification à Socfin/Agripalma

refuser de certifier les produits qui violent les réglementations et être extrêmement vigilant avec les matières premières critiques.

imposer des conditions strictes et limitées dans le temps aux producteurs déjà certifiés mais soupçonnés de ne pas respecter ces règles.

cesser d'écrire des règles "strictes" sans tenir compte des conditions d'utilisation.

corriger l'incompétence existante dans les contrôles à l'étranger et dans les procédures internes.

s'engager à la transparence envers les organisations membres, les consommateurs et les parties prenantes telles qu'Uniterre.

Communiqué de Presse le 9 septembre 2021

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Le futur autrement

Le dicton « Après la votation, c’est comme avant la votation », est très pertinent. En effet, d’autres initiatives vont nous occuper. Par exemple, l'initiative populaire " Pas d'élevage intensif en Suisse", l'initiative "Biodiversité" ou l'initiative "Pour les glaciers".

La santé, le climat, la protection de l'environnement et des animaux ainsi que les relations commerciales internationales seront des thèmes très présents dans le futur.

C'est pourquoi le dialogue revêt une telle importance. Nous ne voulons plus vivre les mêmes conflits que lors de la dernière votation sur les deux initiatives agricoles sans pesticides de synthèse et eau propre. Que peut-on faire ? Tout d'abord, nous devons promouvoir un dialogue prospectif et large au sein d'Uniterre afin de nous comprendre et de trouver une position commune. Cela prend du temps et nécessite respect et capacité d’écoute ainsi qu’un comité fort et la coopération de toutes les sections et personnes proches d'Uniterre.

Mais comment pouvons-nous nous engager dans des débats que nous n’avons souvent pas initiés et dont nous sommes la cible ? Il est crucial pour Uniterre d'être en contact avec les mouvements les plus divers, même s'ils ne sont pas exactement dans la même ligne que nous. Nous devons renforcer nos liens avec les organisations environnementales et de développement, les mouvements citoyens pour le climat et l’agriculture. Car c'est précisément parce que ces derniers ont un parcours très différent, parce qu'ils viennent souvent d'un environnement urbain, et parce qu'ils connaissent peu nos réalités que nous devons les inviter à des discussions communes, et cela le plus tôt possible.Le mouvement pour la grève du climat (climatstrike.ch), par exemple, a élaboré 63 mesures sur l'agriculture. Il y en a beaucoup moins sur d'autres sujets comme la mobilité, la construction et l’aménagement du territoire ou l'approvisionnement en énergie. En définitive, l'agriculture est l’objet de toutes les attentions. Toutefois, nous connaissons un grand nombre de ces mesures et, bien qu'elles puissent être perçues comme radicales, elles vont dans la bonne direction. Les jeunes veulent de meilleures perspectives d'avenir et recherchent le dialogue. Nous devons donc les prendre en compte, dans la mesure du possible, sur nos propres exploitations, avec nos voisins, nos clients et au sein d’Uniterre.

Le rejet des différents projets de loi n'a pas fait disparaître les préoccupations. Dans ce numéro, plusieurs articles traitent de ces sujets. Nous vous remercions pour les textes et les lettres de lecteur et vous souhaitons à toutes et tous une bonne lecture.

Ulrike Minkner, paysanne et secrétaire d'Uniterre

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La décision du Conseil National concernant l’obligation de l’utilisation des pendillards à partir de 2022 a fait réagir les producteur.trice.s de lait d’Uniterre. Un courrier est en cours d’envoi aux Interprofessions fromagères ainsi qu’aux conseillers d’État en charge de l’agriculture afin de faire part de leurs inquiétudes quant aux éventuelles conséquences que la production de fromage pourrait subir notamment sous l’angle de la prolifération des butyriques. Ils demandent qu’une étude soit réalisée afin d’analyser les éventuelles conséquences, et qu’un moratoire sur l’obligation d’utilisation des pendillards pour les épandages soit prononcé jusqu’aux résultats de l’étude.

L’introduction obligatoire des pendillards soulève également d’autres questions qui concernent tous les détenteurs de bétail :

  • Impact financier des équipements pour les producteur.trice.s : Particulièrement pour les petites exploitations et les exploitations de montagne. La contribution pour des techniques d'épandage diminuant les émissions polluantes introduite en 2014 est supprimée en 2021. En moyenne cette contribution s'élevait à 1'100 CHF par exploitation. Par quel moyen le marché ou la collectivité publique prévoient-ils d’amortir les coûts générés par l'obligation des pendillards ? Un financement par crédit d'investissement comme pour les pulvérisateurs ne devrait-il pas être envisagé ? Ou une augmentation des prix payés aux producteur.trice.s afin de compenser les coûts supplémentaires ?
  • Qualité des fourrages : au-delà des butyriques dans le fromage, quels autres impacts cette technique pourrait-elle avoir sur la qualité nutritionnelle du fourrage ?
  • Tassement des sols et impact sur la préservation de la biodiversité.
  • Énergie grise : Changement de matériel fonctionnel tant au niveau de l’épandage que des tractions, conséquences environnementales à long terme de tels changements d’équipement.
  • Compatibilité avec la loi routière : largeur, charges maximales, considéré comme un agrégat ou pas, si oui conséquence sur la surcharge de temps de travail.

Un moratoire est indispensable jusqu’à l’obtention de réponses aux points évoqués ci-dessus. Il est hors de question qu’une fois encore les producteur.trice.s aient à subir les coûts relevant de ce changement de législation sur lequel ils n’ont pas d’emprise et sans aucune assurance du bien-fondé de cette décision.

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Contact presse :

Philippe Reichenbach, Président de la Commission lait d’Uniterre – 079 640 89 63

Laurent Curty, Président Section Fribourgeoise d'Uniterre – 079 508 86 35

Annexes :

Courrier aux Interprofessions fromagères

Lettre aux conseillers d’État