Le 16 octobre, le mouvement paysan international “La Via Campesina” célèbre la journée internationale pour la souveraineté alimentaire[1] et contre les multinationales. L'initiative “Pour la souveraineté alimentaire. L'agriculture nous concerne tous et toutes”[2] appelle la population suisse et notamment ses activistes à nous rejoindre en récoltant des signatures pendant la journée de votation du 18 octobre.
Le BDM (Bundesverband Deutscher Milchviehhalter) - membre EMB allemand a organisé une manifestation le 10 octobre dernier à l'occasion de l'ouverture de la foire alimentaire Anuga à Köln. Plusieurs centaines de producteurs de lait y ont participé. 
La manifestation contre les projets de libre-échange entre l'Union européenne, les États-Unis et le Canada a réuni 250'000 personnes dans les rues de Berlin.
Selon le Conseil Fédéral et le Secrétariat d'Etat à l'Economie (SECO), une participation de la Suisse à l'accord serait souhaitable. Pour la société civile en Europe (une pétition a récolté plus de 3 millions de signatures) comme en Suisse ces accords de libre échange sont à banir car ils n'apportent aucun bénéfice à la population tout en renforçant de manière inadmissible le pouvoir des multinationales. En particulier, les dispositions suivantes auront des conséquences négatives sur la qualité des denrées alimentaires et sur l'agriculture durable : 
Les uns et les autres subissent les effets pervers des mêmes politiques et des mêmes auteurs qui agissent au plus haut niveau ici et là-bas
"«Paysans en révolte!» C'était en automne 2009 ; de grandes banderoles, fixées sur de grosses balles de foin entassées aux abords des fermes, clamaient leur révolte aux passants et aux automobilistes. Les paysans défrayaient la chronique par des actions-chocs qui en disaient long sur leur exaspération.
Communiqué de presse - La Vía Campesina. Genève, 05 octobre 2015
A la fin de la 30ème session du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, le Conseil a voté à majorité la résolution qui mandate pour les deux prochaines années le groupe intergouvernemental de travail à composition non limitée à poursuivre la négociation, à finaliser et présenter un projet de texte de déclaration des Nations Unies sur les droits des paysannes et des paysans et autres personnes travaillant en milieu rural.
Étude sur les coûts de production comprenant un revenu équitable désormais disponible pour le DanemarkEn 2014 les coûts de production au Danemark s'élevaient à 43,32 ct
Bruxelles (29.09.2015). Après l'Allemagne, la France, la Belgique et les Pays-Bas, les coûts de la production laitière, calculés sur base de données de l'UE, sont désormais aussi disponibles pour le Danemark. Pour l'année 2014, l'étude menée par le bureau allemand BAL (Büro für Agrarsoziologie & Landwirtschaft) affiche un coût total de 43,32 centimes par kilo de lait produit au Danemark.
Les producteurs de lait d'EMB de toute l'Europe ont depuis longtemps poussé à ce qu'un observatoire du lait européen se mette en place. Ce qui est chose faite. Voici donc les premiers résultat pour le mois de septembre. Intéressant d'observer l'augmentation de la production européenne depuis l'abandon des quotas laitiers et les différents niveaux de prix entre les USA, l'Europe et l'Océanie. Attention, pas d'indication sur les prix payés aux paysans. A consulter pour information >info
 
Mobilisations multiformes indispensables
Septembre 2015. Les prix du lait et du porc sont au plancher. Celui des céréales est aussi catastrophique. Nous avons beau chercher des alternatives, lorsque nous livrons dans les filières dites «traditionnelles» les prix actuels ne couvrent même pas 50% des coûts de production. Un scandale d'autant que parallèlement, Hochdorf, Migros, Cremo, Coop, Fenaco et autres annoncent des chiffres toujours en croissance. A force de plumer les paysans et les consommateurs, cela s'explique. Mais cela n'est pas tolérable. 
Le Conseil des Etats a enterré par 23 voix contre 18 l'initiative de Jacques Bourgeois, (PLR et directeur de l'Union suisse des paysans) visant à exclure les denrées alimentaires du Cassis de Dijon. Indignation.
Erreur stratégique
Pour Uniterre, cette nouvelle est affligeante à plusieurs titres. Tout d'abord car depuis 2007[1], lors de la consultation lancée par Mme Leuthard sur le projet de Cassis de Dijon, Uniterre avait déjà clairement tiré la sonnette d'alarme quant aux risques d'un tel projet pour la qualité de notre alimentation et sur les illusions que pouvaient avoir les consommateurs sur d'éventuelles baisses de prix. La réalité nous a donné raison.
CONSEIL DES ETATS / CASSIS DE DIJON : il a enterré par 23 voix contre 18 une initiative du directeur de l'Union suisse des paysans Jacques Bourgeois demandant de modifier le principe du Cassis de Dijon. Les sénateurs ont refusé d'exclure les denrées alimentaires comme l'auraient voulu les paysans. En 2009, la Vrille avec le soutien d'Uniterre, des ACP, des Verts et une partie de l'UDC avait lancé un référendum contre le Cassis de Dijon.