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La Coalition pour des multinationales responsables, née de l'initiative du même nom, a lancé une pétition. Elle y demande l'adoption d'une loi sur la responsabilité des entreprises, comme l'avait promis la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter lors de la campagne de votation sur l'initiative. La Commission européenne ayant également présenté une telle loi cette année, la Suisse doit se dépêcher si elle ne veut pas être le seul pays européen à ne pas avoir formalisé sa responsabilité envers les multinationales !

Uniterre soutient cette pétition !

Concrètement, la pétition exige :

  • Un devoir de diligence raisonnable en matière de droits humains et de protection de l’environnement basé sur les risques et conforme aux standards internationaux (en particulier les Principes directeurs de l’ONU relatifs aux entreprises et aux droits humains et les Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales).
  • Une autorité de surveillance indépendante dotée de compétences étendues, sur le modèle du projet de directive de l’UE.
  • Une responsabilité civile adaptée au droit suisse pour les dommages relevant des droits humains ou de l’environnement qui auraient pu être évités par une diligence appropriée.

Signez et faites signez la pétition !!

Au programme Campamini pour vous distraire et un air latino pour ravir vos oreilles. Le Marché Bio propose à nouveau de découvrir les délices de ses stands d’une façon originale au long d’Un circuit thématique de la graine au pain animé par des ateliers en tout genre autour du levain, de reconnaissance des grains de céréales pour finir par une dégustation et la cuisson du pain. Sylvain Coquoz, un boulanger de Rossens VD viendra présenter les différentes étapes de panification du levain à la cuisson. Le but est de répondre au plus grand nombre de questions possibles, à la sortie, un cadeau vous attendra. Avant tout, le Marché Bio Fribourg souhaite être un lieu de rencontre, de découvertes, d’échanges et de bonne humeur, le tout dans une ambiance familiale.


Marché Bio de Fribourg, samedi 24 septembre 2022, de 9h à 17h

  • 20 stands des producteur-rice-s et transformateur-rice-s bio locaux
  • 6 bistrots bio (restauration)
  • 9 artisanes et artisans régionaux
  • 4 stands d’informations d’organisations partenaires avec animations
  • Démonstrations pratiques
  • Animations autour du pain et des céréales
  • Animation musicale sur un air latino
  • Spectacle interactif « Compamini »


INFORMATIONS ET PROGRAMME

www.marchebio-fribourg.ch

ORGANISATEURS

Le Marché Bio est organisé conjointement par Bio Fribourg et Notre Panier Bio qui s’unissent pour la promotion de l’agriculture biologique dans le canton.

Contact

Coordinatrice du Marché Bio Fribourg :Hélène Ewald-Suss, 076 224 02 07, coordination@marchebio-fribourg.ch

Dans le cadre du Festival AlternatYv qui a lieu du 15 au 18 septembre 2022

Intervenants Uniterre:

Katharina Schatton, Alberto Silva et Rudi Berli

17-18 septembre
Saignelégier, Marché Concours


https://marchebiojura.ch/

Comment pouvons-nous aujourd'hui renforcer les relations ville-campagne ainsi que promouvoir une alimentation durable dans un contexte urbain ? Quels sont les projets innovants? En prenant l’exemple de la ville de Bienne, sa politique publique et des exemples seront présentés et discutés pendant le cours. En outre, le cours offre suffisamment d'espace pour l'échange d'expériences entre les participant-e-s et les intervenant-e-s.


Programme complet

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE LA COALITION SUR L’HUILE DE PALME*

Bâle, le 13 septembre 2022

Les ONG réclament une obligation de déclarer l'huile de palme dans les produits d'entretien et les produits de nettoyage

Les consommateur·trices ne sont pas informé·es de manière transparente sur la présence d'huile de palme dans les produits tels que les shampoings, les bougies ou les produits de nettoyage. C’est à cette situation que veut remédier une pétition lancée aujourd'hui.

L'obligation de déclarer l'huile de palme doit s'appliquer non seulement aux produits alimentaires, mais aussi aux objets d'usage courant tels que les produits de soins, de nettoyage, de lessive ou encore les bougies. C'est ce que réclame une pétition lancée aujourd'hui par la coalition sur l’huile de palme*.

La culture du palmier à huile est la principale cause de la destruction des forêts tropicales, en particulier en Malaisie et en Indonésie, d’où provient 85 % de l'huile de palme mondiale. C'est pourquoi la Suisse a introduit une déclaration obligatoire de l'huile de palme dans les denrées alimentaires en 2016, ce qui permet aux consommateurs de s'informer et de faire leur choix en connaisance de cause.

Cependant, l'huile de palme et l'huile de palmiste, ainsi que leurs dérivés et fractions, ne se retrouvent pas seulement dans les denrées alimentaires, mais bien aussi dans d'innombrables produits de soins, de nettoyage et de lessive ainsi que, dans une mesure considérable, dans les bougies, sans que cela soit clairement déclaré. Cela ne répond pas aux besoins des consommateurs·trices, qui veulent savoir ce qu'ils ont dans leur panier.

Informations complémentaires: https://www.declaration-huiledepalme.ch/

*La pétition du Bruno Manser Fonds est soutenue par: Associazione consumatrici e consumatori della Svizzera italiana (ACSI), Borneo Orangutan Survival (BOS) Suisse, Bruno Manser Fonds, EPER, Fédération romande des consommateurs (FRC), GREEN BOOTS, Pro Natura, Public Eye, Solidar Suisse, Stiftung für Konsumentenschutz Schweiz (SKS), Uniterre

Contact pour les médias

Johanna Michel, Bruno Manser Fonds, johanna.michel@bmf.ch, 079 868 45 15

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Communiqué de presse, Lausanne, le 9 septembre 2022


L'interprofession SwissGranum négociera les prix indicatifs des céréales panifiables le 13 septembre. Jusqu'à présent, les prix des céréales ne couvrent pas les coûts de production et encore moins l'augmentation des prix de l'énergie ! La décision politique de réduire les tarifs douaniers pour les céréales panifiables met une pression supplémentaire sur l'agriculture paysanne. Uniterre exige une rémunération équitable pour les producteur·rices.

Après deux années extrêmement difficiles pour la production céréalière en raison des conditions climatiques, les acheteurs, l’industrie et la grande distribution en rajoutent une couche sur le dos des producteur·rices. En Suisse, alors que le prix du blé au niveau européen est toujours près de 30% plus élevé qu’à la même période l’année passée, les moulins, l’industrie et la grande distribution refusent une augmentation nécessaire du prix du blé aux producteur·ices. La grande distribution a par ailleurs annoncé des hausses de prix à la vente qui, pour le pain, sont actuellement de 2,4%. Quant au prix indicatif d’achat brut il est fixé pour l’instant à 57.- le quintal.

Un tel prix n’est nullement rémunérateur ! La hausse directe des coûts de production (énergie, engrais, machines) représente environ 500.- /ha. Le prix devrait donc augmenter de 12.- /qt rien que pour compenser la hausse des coûts. Uniterre exige dans l’immédiat un prix fixé départ ferme d’au moins 69.-/qt. Il faut cependant faire remarquer qu’tel prix n’est pas une rémunération équitable du travail de production. L’heure de travail devrait être calculée à 40.- pour permettre d’atteindre un revenu et des conditions sociales comparables à la moyenne suisse. Cela équivaudrait, pour le blé panifiable, à un prix situé aux alentours de 100.-/qt.

Une telle hausse pour arriver au prix juste représenterait une augmentation de 50ct/kg de pain, soit une dépense supplémentaire de 25.- par année et par habitant·e. Défendre une agriculture paysanne diversifiée et durable n’est donc pas un luxe ! Il s’agit par ailleurs, d’une condition indispensable pour que la population continue à bénéficier d'un approvisionnement local.

Malheureusement, la Confédération emboîte le pas à la grande distribution et a baissé les tarifs douaniers à Fr.9.60 (y compris contributions fonds de garantie) tout en augmentant les contingents d’importation de 60’000t à 130’000t... C’est le volet politique d’un déclassement de plus de 100’000t de blé suisse de la récolte 2021. Voici l’illustration de la pression politique et économique insupportable pour le blé suisse, d’autant plus que la grande distribution importe encore plus de 120’000t de fabrications boulangères en dehors du contingent tarifaire. Le prix bas du blé et la pression sur une production agricole paysanne durable en Suisse résulte donc à la fois de l’arrogance des acheteurs et des choix politiques de la Confédération en faveur de la grande distribution.

Il ne faut cependant pas oublier que la richesse est produite par les paysan.ne.s et que sans leurs efforts quotidiens, ce marché ne peut pas fonctionner. Il est grand temps que nos organisations de défense professionnelle fassent comprendre cette vérité aux acheteurs : Pas de prix - pas de production – pas de sécurité alimentaire !

Plus d’informations :

Rudi Berli, producteur et secrétaire syndical Uniterre, 078 707 78 83, r.berli@uniterre.ch

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Nous partageons ici le texte de la pétition "Chaque ferme compte - Halte à la disparition des fermes !", lancée par l'Association des petits paysans et adressée au conseiller fédéral Guy Parmelin. Les positions d'Uniterre et de l'Association des petits paysans sont souvent proches. C'est pourquoi il est important pour nous de travailler ensemble afin d'augmenter le poids de nos actions respectives.


Signer la pétition ici !

Ces 40 dernières années, le nombre d’exploitations agricoles a diminué de plus de moitié en Suisse. Pourtant, une agriculture diversifiée à petite échelle est cruciale pour la biodiversité et la lutte contre le changement climatique. Avec la pétition «Chaque ferme compte», l’Association des petits paysans réclame des mesures afin de stopper la mort des exploitations. Pour ce faire, nous récoltons des signatures pour une pétition adressée au conseiller fédéral Guy Parmelin.


Le nombre d’exploitations agricoles ne cesse de diminuer et a atteint en 2021 un nouveau plancher avec 48 864 fermes. Parallèlement, les exploitations deviennent de plus en plus grandes : la surface moyenne exploitée par ferme a presque doublé durant cette période. Cette évolution vers des exploitations de moins en moins nombreuses mais toujours grandes et leur spécialisation croissante, entraîne la diminution constante de la résilience de l’économie agricole et alimentaire.

Toutefois, pour bénéficier d’une agriculture suisse résistante aux crises, et donc pour un approvisionnement sûr, chaque ferme compte. L’Association des petits paysans demande d’urgence d’améliorer l’accès à la terre et de ne plus désavantager les exploitations agricoles les plus petites. Pour un approvisionnement résistant aux crises et une agriculture respectueuse de l’environnement et du climat, ce n’est pas moins de paysans et paysannes qu’il nous faut, mais le plus possible.

L’Association des petits paysans en appelle donc au Conseiller fédéral afin de stopper la mort des exploitations et promouvoir une agriculture diversifiée, à petite échelle et écologique.

Concrètement, la pétition demande:

➤ L’accès à la terre doit être amélioré et les transmissions de ferme extra-familiales doivent être favorisées.
➤ Les personnes cédantes doivent être informées sur les possibilités de transmission hors du cadre familial.
➤ Il faut remédier aux inégalités auxquelles font face les petites exploitations agricoles.
➤ La mise en place de formes d’exploitation collectives est facilitée.

Les successeurs potentiels sont là
Bien qu’aujourd’hui la demande en exploitations soit bien plus grande que l’offre, les fermes continuent de disparaître. Ce changement structurel devrait même encore s’accélérer car la moitié des chefs et cheffes d’exploitation atteindront l’âge de la retraite dans les 15 prochaines années. Pourtant de nombreuses personnes engagées aimeraient se lancer dans l’agriculture. Mais les chances sont minces de pouvoir reprendre une ferme sans lien familial. Une mesure essentielle contre la mort des exploitations consiste donc à soutenir davantage la remise de fermes extra-familiale, comme le demande l’Association des petits paysans dans sa pétition au conseil fédéral. L’Association des petits paysans soutient de telles transmissions depuis des années avec son Point de contact pour remise de fermes extra-familiale.

3 et 4 septembre 2022

https://www.1001gemuese.ch/

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La Bergerie de Froidevaux cherche des partenaires pour son projet communautaire.

Ferme communautaire biodynamiques dont il ne reste plus qu’une exploitante cherche des nouveaux partenaires de projet prêt·es à s’associer et à s’investir sur du long terme. Muni·es d’un CFC agricole en production animale serait un plus. Amour des moutons indispensable!

Exploitation agricole avec troupeau de moutons, tannerie et vente directe.

Entourée de collines bordées par le Doubs, la ferme se situe dans un hameau du Clos-du-Doubs (Jura).

www.bergeriedefroidevaux.ch