«Face à la montée des nationalismes et de la xénophobie, la souveraineté alimentaire est plus nécessaire que jamais.» Un collectif d'in- tellectuels et de militants engagés dans la défense du droit à la souveraineté alimentaire dénonce les «fausses réponses» qui se présentent contre le néolibéralisme économique globalisé, tout en renforçant leurs propres intérêts.
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Nous annoncer 10 jours avant à quelle sauce nous serons mangés n'est pas admissible. Le contrat doit être annuel comme le précise la loi ; avec une quantité globale, un seul prix, un pourcentage de A et B. Tout ce qui n'est pas du lait A devrait être facultatif. Il ne doit pas y avoir deux prix d'ailleurs, ou alors il faut une qualité A et une qualité B.
Dans un contexte où le consommateur est en demande croissante de traçabilité, de plus d'informations sur l'origine et la qualité de ce qu'il mange, l'annonce de la suppression de la mention « hors-sol » des étiquettes des fruits et légumes suisses semble incroyable !
Seul un petit nombre de parlementaires soutient ouvertement notre initiative pour la souveraineté alimentaire. Nous pouvions nous y attendre, puisqu'il est impossible de répondre à nos revendications avec des bouts de sparadrap.
Fin novembre 2016, le Conseil des Etats a décortiqué l'initiative de l'Union suisse des paysans (pour la sécurité alimentaire) et présenté un contre-projet.
Emission Temps présent du 26 janvier 2017
Le tabou est brisé: des paysans se suicident dans les campagnes suisses. Huit, rien que dans le Canton de Vaud en 2016. Leurs familles sortent du silence pour dénoncer des conditions de travail intenables. Le prix des denrées alimentaires s'effondre en même temps que les normes de production se durcissent. Pour s'adapter et rester compétitifs, les agriculteurs doivent accélérer la cadence et pour beaucoup se surendetter. Un cercle vicieux qui ne fait qu'augmenter les situations de détresse.
Aujourd'hui, des producteurs de lait européens (de ECVC- et EMB -European Milk Board) se sont à nouveau rassemblés pour une action symbolique à l'occasion de la réunion du Conseil de l'Agriculture et de la pêche.
La famille Chezeaux, à Juriens dans le canton de Vaud, est suivie pendant une année par Lila Ribi, réalisatrice, dans un nouveau défi qui va avoir de forts impacts sur la ferme et la famille. Cédric et Christine sont les parents de 6 enfants et ils ont fait le choix de renoncer à un beau troupeau de vaches laitières constitué patiemment par le père, pour s'orienter vers la production de céréales anciennes.
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