De gauche ou de droite ? Résolument indépendant !
Il paraît que dans les campagnes, l'étiquette de « syndicat paysan de gauche » colle fermement à la peau d'Uniterre... au mieux celle de « petit syndicat paysan alternatif ». Et que cela fait effet d'épouvantail freinant de nouvelles adhésions à notre organisation. Qu'est-ce qui dans nos activités ou notre discours amène à penser cela ? Comment nous, paysan-ne-s membres d'Uniterre, assumons-nous ou pas cette image ?
Chers amis producteurs et productrices de lait, chers sympathisants, Notre action du 23 janvier sur le lait en poudre a vraiment fait des remous - les images du bâtiment du Conseil recouvert de poudre blanche ont fait le tour de la presse internationale. Des centaines d'éleveurs laitiers de toute l'Europe ont envoyé un message symbolique aux ministres de l'agriculture européens: Il faut stopper la vente de lait en poudre d'intervention et élaborer une loi instaurant un instrument régulier de règlement de crise! 
A écouter sur Radio Cité Genève, l'émission Le Grand Invité du 20 février, interview de Pierre-André Tombez au sujet de l'initiative "Pour la Souveraineté Alimentaire" refusée récemment par le Conseil Fédéral (lire notre communiqué)
émission disponible sur le site de Radio Cité 
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Olivier Boillat, ingénieur agronome à la Fondation rurale interjurassienne, plaide en faveur d'une union sacrée entre paysans et consommateurs basée sur une juste rétribution des produits locaux et d'une image plus réelle de l'agriculture.
Tribune parue dans Terre&Nature du 16 février 2017
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Notre réponse au Conseil fédéral: l'agriculture paysanne est notre vision!
Le Conseil fédéral a refusé mercredi 16 février, sans contre projet, l'initiative „Pour la souveraineté alimentaire“.
Notre initiative populaire pour une agriculture locale, durable, diversifiée, rémunératrice et sans OGM souhaite un changement fondamental de paradigme. Nous nous engageons pour une économie locale et circulaire et pensons aux générations futures. Cela nécessite de renforcer une agriculture socialement et écologiquement durable. Nous sommes en ce sens complètement en phase avec les recommandations du rapport mondial sur l'agriculture (2008) et des objectifs durable de l'ONU comme de l'agenda 2030. 
(Palais des Nations, Genève, 6 février 2017) Chère Madame l'Ambassadrice Présidente-Rapporteur, Excellences, Chers Représentants gouvernementaux et non-gouvernementaux, Tout d'abord, je vous remercie de me donner l'opportunité de vous faire part de notre réalité agricole actuelle au sein de ce processus. Je suis paysan membre du MAP et de la FUGEA (La Via Campesina), plus précisément éleveur caprin dans un petit village du sud de la Belgique, au coeur de l'Europe. Il y a dix ans, nous étions dix-sept agriculteurs dans ce village, tous produisions du lait et des céréales. Aujourd'hui, nous ne sommes plus que sept dont trois producteurs de lait.
La Ferme de la Touvière, bien connue des mélomanes genevois pour y avoir accueilli jusqu'en 2015 le Festival Amadeus pendant plus de 25 ans, est située à Carre d'Aval près de Genève et s'étend sur une cinquantaine d'hectares en partie loués. La famille Corthay y est installée depuis plusieurs générations. A partir de 2014, ce domaine va vivre une mutation en profondeur.
C'est autour du vaste sujet de l'accès à la terre que se sont rencontrés une quarantaine de personnes à la cafétéria de l'université de Neuchâtel lundi 19 décembre 2016. Les participant·e·s sont venu·e·s de toute la Suisse romande, même du Tessin.
Communiqué de presse initiative pour des multinationales responsables
En rejetant l'initiative pour des multinationales responsables, le Conseil fédéral rate l'opportunité de s'attaquer sérieusement aux importants défis dans le domaine des entreprises et des droits humains. L'initiative pour des multinationales responsables demande que les multinationales suisses respectent les droits humains et l'environnement.
Communiqué de presse de la Coordination Européenne Via Campesina
(Bruxelles, 23 janvier 2017) La politique de dérégulation du secteur laitier est taillée pour la grande distribution et l'industrie laitière. Elle ne sert en rien les intérêts des producteurs et des consommateurs.