vendredi, 26 mai 2017
mardi, 22 décembre 2015

TOUS MOTIVE_E_S. Bientôt nous pourrons remettre en question la politique agricole. Grâce à vous, fin janvier, il y avait un peu plus de 100'000 signatures récoltées dont 60'000 valables, 9'000 invalides et 31'000 en cours de validation. En février 2016, nous devons donc en récolter 7'000 en Suisse romande et 13'000 en Suisse alémanique, c'est faisable! Mais tout le monde doit oeuvrer pour glâner les derniers paraphes sur les marchés, devant les supermarchés, dans les caves et magasins de la ferme ou tout événement drainant du monde.
Délai pour la récolte de signatures: fin février 2016. MERCI
mardi, 22 décembre 2015
«Fin de partie»: serrer la vis à la spéculation sur les denrées alimentaires - on vote!
Le 28 février 2016, l‘initiative populaire «Pas de spéculation sur les denrées alimentaires (initiative contre la spéculation)» sera soumise au vote. Le 14 décembre, lors d‘une conférence de presse, les organisations humanitaires, les associations d‘agriculteurs, les organisations religieuses et les partis politiques de «l‘alliance contre la spéculation sur les denrées alimentaires» se sont exprimés sur la campagne prévue pour obtenir un clair «OUI» pour cette initiative. 
mardi, 22 décembre 2015
Uniterre, syndicat paysan indépendant vit grâce à ses membres. Non seulement financièrement mais aussi et surtout en terme de dynamique, d'idées provenant de la base paysanne! Syndicat réactif et progressiste, nous sommes à l'écoute des attentes de nos membres pour la défense professionnelle. Chacune et chacun d'entre nous, membres ou sympathisant-e-s avons des collègues, des voisins qui pourraient être intéressé-e-s par l'adhésion à Uniterre.
lundi, 21 décembre 2015
Uniterre vous envoie ses meilleurs voeux!
Cette année 2015 était marquée par l'initiative «souveraineté alimentaire». Cette initiative a permis sans aucun doute d'amorcer le débat sur une autre politique agricole qui pourrait permettre l'émergence d'une agriculture paysanne locale et rémunératrice. Nous avons élargi considérablement le cercle d'appui à notre vision de l'agriculture. Fin mars 2016, nous serons fixés sur la suite de cette aventure.
Nous vous souhaitons quelques jours de repos bien mérités et espérons vous retrouver avec une énergie et une force renouvelée pour 2016! Nous souhaitons poursuivre notre pression sur la politique agricole; c'est un travail de longue haleine. Le menu des luttes sera vaste: entre l'accord de libre-échange Suisse-Malaisie, la ligne blanche, l'indispensable nécessité de mettre de l'ordre dans le marché laitier suisse et européen, les filières courtes équitables, etc.
lundi, 21 décembre 2015
L'année internationale des sols touche à sa fin. Et après? 
Rappelez-vous, 2015 a été décrétée année internationale des sols. 12 mois pour convaincre les gouvernements et la population que cette ressource naturelle est à protéger. Force est de constater que cette année n'a pas eu le même retentissement que la précédente sur l'agriculture familiale. Nous sommes en droit de nous poser la question de l'efficacité d'une telle démarche. Les gouvernements ont-ils pris des résolutions fermes pour protéger le sol, ressource naturelle «non renouvelable»?
lundi, 21 décembre 2015
Le Brésil a une place dominante dans l'agrobusiness mondial. C'est le plus grand exportateur de plusieurs produits agricoles. Cette place, il la doit à son secteur agricole moderne et hautement productif. Mais le Brésil, c'est aussi le pays, où 84 % des fermes familiales nourrissent 70 % de la population avec seulement 24 % des terres fertiles et un minimum de soutien technologique. Jovelina Alves Azevedo Machado est une paysanne du village Grota do Porto dans la commune de Veredinha dans la vallée de Jequitinhonha. Elle nous offre un aperçu d'une autre réalité - peu connue - de l'agriculture  brésilienne.
lundi, 21 décembre 2015
Il y a un an, Uniterre vous présentait un projet agricole dans la région de Hébron au sud de la Cisjordanie, en territoire palestinien occupé. Il s'agit pour les paysans de la région de retrouver une certaine autonomie dans la mise en valeur de leurs raisins. Raed Abu Youssef, Khalil Abu Rayan et Nemin Shatrit, tous trois membres de la coopérative viticole Al Sanabel, étaient de passage en Suisse.
jeudi, 17 décembre 2015
Depuis quelques jours, le président de la Commission européenne Jean Claude Juncker reçoit des colis un peu particuliers. En guise de protestation contre la politique laitière destructive de la Commission européenne, les producteurs et productrices de lait des quatre coins de l'Europe ont commencé à envoyer des briques de lait frais au bureau du président.
mardi, 15 décembre 2015
Un loup déguisé en agnean: l'OMC se réinvente et recherche une légitimité en Afrique
(Nairobi, 15 décembre 2015) Après avoir ignoré les problèmes que le système de commerce mondial pose à l'Afrique, l'OMC - l'un des principaux instruments de gouvernance économique mondiale - arrive sur ce continent à la recherche d'une légitimité.
lundi, 14 décembre 2015
(Paris, 12 décembre 2015) Après deux semaines de projecteurs braqués sur la bonne conscience des chefs d'Etat, la COP 21 s'est achevée sur un accord dont nous savions d'avance qu'il ne contiendrait rien de bon pour les peuples. Rien de contraignant pour les Etats, des contributions nationales qui mènent en fait à un réchauffement supérieur à 3°C, des avancées surtout pour les multinationales...
jeudi, 10 décembre 2015
Depuis plusieurs années déjà, La Vía Campesina et GRAIN dénoncent le système d'alimentation agroindustriel qui cause la moitié des émissions de gaz à effet de serre de la planète. Mais les gouvernements refusent de s'attaquer sérieusement à ces problèmes. Cette nouvelle vidéo de La Vía Campesina et GRAIN décrit les éléments nécessaires pour comprendre les effets du système agroindustriel sur notre climat et nous explique en même temps comment nous pouvons agir pour renverser la vapeur et commencer à refroidir la planète.
jeudi, 10 décembre 2015
Le 10 décembre est la journée mondiale des Droits de l'Homme. A cette occasion, découvrez une video de 10 minutes qui explique pourquoi les paysannes et paysans au sein de La Via Campesina luttent pour obtenir une déclaration internationale sur les droits paysans à l'ONU (Conseil des Droits de l'Homme)!
 
mardi, 01 décembre 2015
Les nouveaux chiffres pour le mois de juillet révèlent un déclin de la rentabilité des exploitations allemandes.
(Bruxelles, le 01/12/2015) 100 pour cent de travail investi et 100 pour cent de qualité - mais seuls 66 pour cent des coûts sont couverts.
Photo: Rapport prix-coût Source : calcul des tendances du BAL sur base de données Destatis et RICA
mardi, 01 décembre 2015
Le prix du succès
À l'appel de l'USP, les paysan-ne-s sont une nouvelle fois dans les rues de la capitale. A cette occasion, la revendication principale consiste à exiger du Conseil fédéral qu'il tienne ses promesses. En d'autres termes, que le contrat passé entre la Confédération et les paysans sur le crédit cadre ne soit ni amputé en 2016 et 17, ni réduit lors de la prochaine période allant de 2018 à 2021. Alors que les familles paysannes n'ont pas encore fini de digérer la nouvelle réforme de la politique agricole qui a profondément remanié le système des paiements directs, il est juste de ne pas provoquer une nouvelle instabilité par une réduction du budget.
lundi, 23 novembre 2015
UNITERRE mobilise ses membres et les encourage à grossir les rangs de la manifestation qui aura lieu le 27 novembre à Berne car la Confédération doit respecter le contrat passé avec les paysan-ne-s et ne doit pas réduire le budget agricole alors que les paysans doivent s'adapter à la nouvelle politique et subissent une pression extraordinaire sur les prix de leurs produits!
lundi, 23 novembre 2015
Début décembre 2015, la COP 21, la Conférence internationale sur le climat, se tiendra à Paris. Pourquoi est-il si important de parler d'agriculture et d'alimentation quand nous abordons le thème du changement climatique? Tout simplement pour la bonne raison que l'agriculture est concernée au moins à trois titres par les enjeux liés aux changements climatiques
lundi, 23 novembre 2015
Le SOC, syndicat andalou des travailleurs des champs, -membre comme Uniterre de La Via Campesina Europe- se situe pour une fois à la rubrique des bonnes nouvelles. Uniterre qui soutient, via la Plate-forme suisse pour une agriculture socialement durable, le combat de ce syndicat est très heureux de pouvoir présenter ces deux succès mérités.
jeudi, 12 novembre 2015
Grande journée d'action dans les pays membres de l'EMB contre la politique de l'UE sur le marché du lait
De nombreuses manifestations et actions symboliques ont eu lieu aujourd'hui sous le slogan « Votre politique ruine les producteurs laitiers! »
jeudi, 12 novembre 2015
Le colza, culture emblématique dans notre pays, est menacé. Notre gouvernement négocie d'un bon train un accord de libre-échange avec la Malaisie. Or, ce pays du sud-est asiatique -grand producteur d'huile de palme- n'a fait qu'augmenter ses exportations vers la Suisse ces dernières années.
(Photo: Rettet den Regenwald e.V)
 
Est-ce un combat de David contre Goliath?
mardi, 03 novembre 2015
Pour Eric Duc de Chavannes-sur-Moudon, il ne faut pas confondre paysan et agriculteur. Plus qu'un métier, la paysannerie est une passion et un mode de vie. Etre paysan, c'est exercer une multitude d'activités qui servent toutes à nous nourrir, comme le faisaient nos ancêtres avant la chimie, avant le productivisme, avant la suprématie de l'agroalimentaire ou les paiements directs.
mardi, 03 novembre 2015
Gilles Roch du domaine des Biolletes à Ballans a été un des premiers agriculteurs du canton de Vaud à produire des légumes biologiques. En raison de demandes de certains de leurs clients, lui et ses parents ont décidé, à la fin des années 80, de changer leur méthode de production et de réduire les traitements chimiques.
vendredi, 30 octobre 2015
Garder confiance en notre potentiel
Ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain
En ces temps difficiles, il n'est pas rare que nous rencontrions des collègues qui doutent de certaines revendications émises par Uniterre. Qui se demandent si Uniterre ne va pas un peu trop loin ou s'il ne faudrait pas être un peu plus pragmatiques... ces questions sont bien sûr légitimes et somme toute assez logiques dans le contexte actuel.
vendredi, 23 octobre 2015
Pascal Viande s'est associé avec Colette et Luc «Lucky» Rempe en 2000, Noémie Deppierraz les a rejoint cinq ans plus tard en tant qu'employée. Amis d'enfance et bergers, Colette, Lucky et Pascal souhaitaient exercer leur passion et construire un modèle économique viable. Chaque associé a fait quelques concessions pour que chacun y trouve son compte. Ces compromis leur ont permis de n'en faire aucun envers le système agro-alimentaire en place et de pratiquer leurs métiers dans le respect de l'environnement.
vendredi, 16 octobre 2015
Videos réalisées par l'association Pissenlit dans le cadre du projet "de Paysan à Paysan, mise en culture de savoir-faire" dont un des partenaires était Uniterre. Suisse, 2015.Le projet "de Paysan à Paysan" a pour but de mettre en lien les agriculteurs du Canton de Vaud (Suisse) qui intègrent ou souhaitent intégrer la biodiversité dans leurs pratiques agricoles. Nous voulons favoriser l'échange de leurs compétences, savoir-faire et expériences dans le but d'aider au développement d'une agriculture utilisant moins d'intrants et qui soit à la fois plus durable et plus respectueuse de l'environnement et du vivant.
vendredi, 16 octobre 2015
Marche paysanne du 22 octobre 2015 à Berne organisée par SAM
Uniterre invite ses membres à rejoindre la marche paysanne organisée par SAM qui se déroulera le 22 octobre à Berne visant à « mettre un terme au vol des produits agricoles ». Uniterre partage plusieurs des revendications de SAM-Swiss Agri Militant- et estime par ailleurs que l'initiative pour la souveraineté alimentaire peut contribuer à résoudre plusieurs des problèmes évoqués. C'est pourquoi des membres d'Uniterre seront également là pour récolter des signatures.
vendredi, 16 mars 2018
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Communiqué de presse Uniterre et Alliance pour la Souveraineté Alimentaire

Lausanne, le 16 mars 2018

Le Parlement rejette l’initiative «Pour la souveraineté alimentaire – l’agriculture nous concerne toutes et tous».

Notre initiative a été rejetée au Conseil National à une large majorité: 146 non, 23 oui et 24 abstentions. Au Conseil des Etats seul Robert Cramer (Verts) a voté oui avec 7 abstentions. Malgré les préoccupations grandissantes de la population quant à la qualité et la provenance de ses aliments, ainsi que les signaux donnés par les paysan.ne.s sur la détérioration constante de leur situation par le changement climatique et l’épuisement des ressources naturelles, le Parlement reste fidèle aux recettes du passé.

Le plébiscite de la population pour la sécurité alimentaire en septembre 2017 et les réactions virulentes d'une partie des parlementaires à la politique agricole proposée par M. Schneider Ammann n’ont rien changé à l’attitude de la majorité parlementaire: elle fait la sourde oreille.

Les débats liés au marché, au rôle de l'Etat, aux dimensions sociales et environnementales de l'agriculture ont été intéressants pendant ce processus parlementaire. Malheureusement, à l'heure où se discutent ces sujets en France dans une démarche constructive, avec le projet de loi «pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire, pour une alimentation saine et durable» qui vise à instaurer des prix minimaux et des salaires décents en agriculture, il manque en Suisse une volonté politique de changement!

Bien que «le renforcement de la production locale, la protection des terres cultivables et l’encouragement de l’agriculture sans OGM» aient été jugés comme importants par la commission qui a traité notre initiative, ces éléments seront noyés sous la pression de la «vue d'ensemble de la politique agricole» du Conseil fédéral et seront vite oubliés.

«Alors que la démocratisation des systèmes alimentaires, ainsi que des prix rémunérateurs et des salaires justes pour les employé.e.s agricoles semblent être tant un impératif moral qu'une volonté populaire, le choix politique semble-t-il se tourne dans la direction opposée. Idem pour les exigences de transparence et de traçabilité voulues par le peuple. Elles n'ont pas été comprises par les Chambres» dit Pierre-André Tombez.

En faisant le choix du statu quo ou du «business as usual» qui s'est révélé nocif depuis maintenant plusieurs décennies (IAASTD, rapports de l'ONU sur le droit à l’alimentation, de la CNUCED, rapports du Comité de la Sécurité Alimentaire Mondiale), les Chambres ont manqué l'opportunité d'inscrire la politique agricole et alimentaire nationale dans le 21ème siècle.

Place aux dialogues avec la population

Après ce tour de chauffe parlementaire, nous allons investir toutes nos forces dans les débats de proximité avec la population et les élu.e.s locaux qui sont plus proches des préoccupations citoyennes. Nous nous battrons pour que la souveraineté alimentaire soit reconnue et, avec elle, une agriculture paysanne, socialement et écologiquement responsable, capable de faire face aux défis qui nous attendent!


> communiqué en pdf

jeudi, 15 mars 2018
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CERRO LIBERTAD : La terre est un droit du peuple et non une marchandise !

14 mars, 2017

Cher(e)s membres,

La lutte pour l'accès à la terre et contre son accaparement est en train de se développer rapidement dans diverses parties de l'Europe. Une des batailles les plus importantes est celle que mène le syndicat SOC-SAT d'Andalousie dans les terres agricoles de « Cerro Liberta » à Jaen contre BBVA, une des plus grandes multinationales financières d'Europe. Aujourd'hui nous avons besoin de tout le soutien possible !

Depuis avril 2017, un groupe de travailleurs/euses journalier(e)s occupe et a mis en production un domaine de 74 hectares d'oliviers. Cette propriété appartient à l'entité bancaire mais elle était abandonnée depuis cinq ans et utilisée seulement pour la spéculation et l'encaissement des aides PAC. Jaen, un des plus grands producteurs d'huile d'olive, est une des régions avec le taux le plus élevé de chômage, précarité et marginalisation sociale. En même temps, l'énorme concentration de terre n'offre aucune alternative aux travailleurs ruraux sans emploi.

A travers le projet agroécologique et collectif de Cerro Libertad, un terrain agricole abandonné et en état de dégradation a été récupéré et transformé, apportant un bénéfice social, agraire et environnemental indéniable.

Nous entrons dans un période critique dans cette lutte. Le 19 mars, une ordre d'expulsion sur ce domaine récupéré devrait être exécutée et nous nous mobilisons pour empêcher que cela ait lieu.

A cette fin, nous demandons à tous/toutes nos ami(e)s et allié(e)s d'envoyer une lettre urgente:

  • Au BBVA pour leur demander d'arrêter immédiatement l'expulsion prévue et de commencer des négociations pour transférer le domaine. En pièce jointe vous trouverez le modèle de lettre ainsi que les adresses
  • Au Conseil Régional d'Andalousie pour demander leur intervention pour éviter l'expulsion et pour avancer vers l'expropriation du domaine et sa cession aux travailleurs/euses journalièr(e)s au chômage. En pièce jointe vous trouverez le modèle de lettre ainsi que les adresses.

LA TERRE EST UN DROIT DU PEUPLE ET NON UNE MARCHANDISE !

Nous vous prions d'envoyer ces lettres au plus tard le 18 mars et de mettre en copie cerrolibertad@gmail.com et info@eurovia.org. Vous pouvez trouver plus d'information ici sur Cerro Libertad et SOC-SAT

Lettre type à envoyer

lundi, 12 mars 2018
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Communiqué de presse

CoR, Bruxelles, le 9 mars 2018


Changer les règles du commerce international - nécessité et opportunité pour relever les défis agricoles, alimentaires et planétaires

L’Union européenne est le premier importateur et exportateur mondial de denrées alimentaires. En même temps, les producteurs agricoles européens font face à des prix agricoles souvent inférieurs à leurs coûts de production, tandis que les producteurs des pays en développement subissent la concurrence déloyale d'importations qui entravent leur accès au marché.

Sont d’abord en cause les règles actuelles du commerce international agricole, celles de l’Accord sur l'agriculture intégré aux accords de l'OMC de 1994. La conférence organisée par le Comité européen des régions (CdR) le 8 mars à Bruxelles en a débattu avec des experts du monde académique, agricole et des représentants institutionnels de la Commission et du Parlement européens.

Rappelant les conséquences des règles actuelles du commerce international sur nos territoires ruraux, Christophe Clergeau (FR/PSE), membre du Conseil régional Pays-de-la-Loire, Vice-Président de la commission des ressources naturelles au CdR, a appelé l’UE, premier acteur alimentaire mondial, à engager un débat de fond sur ces règles, pour instaurer un commerce international plus juste et solidaire qui garantisse le maintien de l'agriculture sur l'ensemble des territoires autant en Europe que chez ses partenaires.

Olivier De Schutter, co-président du Panel international des experts sur les systèmes alimentaires durables (IPES-food) a encouragé les acteurs politiques à "sortir de l'alternative binaire entre libre-échange des produits agricoles et protectionnisme": "Pourvu que l'on prenne au sérieux l'exigence de cohérence des politiques en faveur du développement, et que l'on aligne le contenu des traités commerciaux et les politiques commerciales sur les normes sociales et environnementales qui définissent le commerce équitable, le commerce peut servir le développement humain".

Pour Marie Heubuch (DE/Greens-EFA), Vice-Présidente de la délégation pour les relations avec le Parlement panafricain du Parlement européen il faut une réorientation de la politique commerciale: l’UE doit jouer un rôle pilote dans la construction d’un système commercial multilatéral avec de normes sociales et environnementales fortes. Plutôt que d'orienter la politique agricole vers l’exportation, il faut soutenir systématiquement les exploitations paysannes agro-écologiques ainsi que les circuits économiques régionaux dans l’UE et les pays partenaires

Maria Arena (BE/PES) rapporteure au Parlement européen sur les répercussions du commerce international et des politiques commerciales de l’Union européenne sur les chaînes de valeur mondiales a indiqué: "Nous avons besoin de revoir les règles de l’OMC pour qu’elles soient plus justes. Mais l’OMC n’est pas suffisante. Jusqu’à présent elle a négligé les dimensions sociale et environnementale de l’agriculture. Je plaide pour une étroite coopération entre l’OMC, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement[ (CNUCED) et la FAO pour construire une Politique Alimentaire et Agricole qui respecte les orientations et les besoins des Etats et des populations locales".

Pour Ibrahim Coulibaly, Président de la Coordination nationale des organisations paysannes (CNOP) du Mali, " les politiques de libéralisation forcée et les accords de libre échanges qui ont suivi ont créé le désespoir chez les paysans africains et le désintérêt des jeunes pour ce secteur qui finissent pour émigrer en Europe ou troquent leurs bâtons de berger ou leur houe contre des Kalachnikov et se retournent contre leur pays. Il est temps de revenir à une intelligence collective et de donner une réelle chance à chacun pour un monde qui veut vivre en sécurité".

Informations complémentaires:

Avis du CdR sur "La PAC post 2020" et sur "La régulation de la volatilité des prix agricoles"

Contact:
Wioletta Wojewodzka

Tel. +32 2 282 22 89

wioletta.wojewodzka@cor.europa.eu

lundi, 12 mars 2018
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Uniterre, c'est vous !

Samedi 7 avril, l’assemblée générale d’Uniterre aura lieu à Yverdon-les-Bains. Nous comptons sur votre présence, chers membres et chers sympathisant-e-s.

Une assemblée générale n’est pas qu’une formalité, mais un moment pour vous exprimer, faire part de vos besoins. C’est une occasion de mieux se connaître, de mieux se comprendre, de créer des liens et une appartenance commune.

Pour le Président et le bureau, c’est une opportunité non seulement de vous présenter ce qui a été réalisé mais aussi de vous exposer les projets à court, moyen et long terme et d’en parler avec vous, d’entendre vos avis, de débattre sur les objectifs et la stratégie d’Uniterre.

Et aussi sur les moyens d’atteindre ces objectifs. Un des moyens est l’argent. Uniterre vit en grande partie grâce à vos cotisations, mais ça ne suffit pas. Il faut qu’Uniterre ait plus de membres et sur ce point vous pouvez nous aider. Parlez aux paysan-ne-s de votre région, convainquez-les de s’affilier. Parlez à vos ami-e-s, à vos client-e-s sur les marchés, pour qu’ils deviennent membres sympathisants d’Uniterre.

Le 7 avril, nous vous présenterons, entre autres, nos activités et nos projets de recherche de fonds à court et moyen terme. La recherche de fonds doit s’appuyer sur des projets concrets qui doivent être réalisés et l’idéal serait qu’ils permettent d’atteindre les objectifs fixés ou validés par les membres. Et qu’ils répondent à leurs priorités.

A propos de priorités, 2018 est l’année de la votation1 sur l’initiative "Pour la souveraineté alimentaire. L’agriculture nous concerne toutes et tous". C’est un enjeu de taille. Imaginez, si cette initiative est acceptée : alors toutes vos luttes pour les prix, pour la transparence, pour la traçabilité, pour l’équité, pour l’accès à la terre ; toutes vos luttes durant lesquelles les décideurs vous renvoient à votre exploitation et en guise de réponse vous assènent, avec condescendance, des manques d’efficacité, d’efficience, la nécessité de mieux vous organiser, les lois du marché, l’Europe, le Monde, etc. ; et bien si l’initiative est acceptée, toutes vos luttes seront des revendications légitimes car légales ! Vous serez des partenaires de négociation à armes égales avec les autres acteurs du système. Ça vaut la peine de s’engager, non ?

Pour cela, et pour tout le travail réalisé et en court pour un prix du lait réellement équitable, mais aussi pour que les jeunes aient la place qui leur est due, il faut soutenir Uniterre.

Lectrices, lecteurs, si vous n’êtes pas encore membres d’Uniterre, devenez-le ! •︎


Michelle Zufferey
Secrétaire D'UNITERRE


1Le 16 mars, les chambres voteront définitivement au sujet de l’initiative et nous saurons ensuite si la votation populaire aura lieu en septembre ou en novembre 2018.


>> Abonnez-vous au Journal d'UNITERRE - Le Journal Paysan Indépendant

jeudi, 08 mars 2018

En Suisse, les droits de la femme restent un thème important, cela également pour les femmes qui vivent dans l’espace rural et travaillent dans l’agriculture. Cette année, l’USPF participe du 12 au 16 mars 2018 au congrès CSW62 des femmes « UN women » à New York. Le thème principal sera « défis et chances relatifs à la réalisation de l’égalité des sexes et renforcement du rôle des femmes et des filles dans l’espace rural ». (Challenges and opportunities in achieving gender equality and the empowerment of rural women and girls)....

Communiqué de presse complet de l'Union suisse des paysannes et des femmes rurales

jeudi, 08 mars 2018

En Suisse:

  • www.remisedeferme.ch - L’Association des petits paysans a un service de courtage qui s’adresse à tous les exploitants et repreneurs potentiels, indépendamment de la taille ou de la production du domaine à remettre ou recherché.
  • www.agrijura.ch/cja/themes/transmission-exploitations - La chambre jurassienne d’agriculture offre un accompagnement pour la remise de fermes :
  • www.lelombric.org - Le lombric : fondation Pour le maitien et la création de petites structures paysannes polyvalentes
  • La fondation «Stiftung Lebendige Höfe» (fermes vivantes) vient d’être crée.
  • www.demeter.ch - Demeter dispose également d'une plateforme de conseil au sujet des remises d'exploitations extra-familiales
  • www.hofnachfolge.ch - La fondation «Stiftung zur Erhaltung bäuerlicher Familienbetriebe»


En Europe:

jeudi, 08 mars 2018
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Communiqué de La Via Campesina, Harare, Zimbabwe, mars 2018


En ce 8 mars, Journée International des Femmes, nous, femmes de la Via Campesina, provenant de plusieurs organisations et de différentes formes de lutte, paysannes, indiennes, noires, métisses, pêcheuses, bergères, femmes issues du milieu urbain et rural, nous voulons apporter une salutation toute spéciale aux femmes du Monde, aux femmes qui luttent, qui se battent pour gagner leur pain, mais aussi leur participation politique, l'égalité, l'équité, pour que nous soyons reconnues comme la moitié des habitants de ce monde, ayant les mêmes droits que les hommes.

Nous témoignons de notre reconnaissance aux femmes qui luttent chaque jour et chaque instant pour mettre fin à la violence contre les femmes et contre tout être humain; qui rompent le silence, qui font face à l'oppression capitaliste et structurelle et qui n'acceptent pas les formes patriarcales incrustées au sein des sociétés, lesquelles violent, discriminent, exploitent, oppressent et tuent quotidiennement. Nous sommes appelées à renforcer la campagne en cours « METTONS FIN À LA VIOLENCE CONTRE LES FEMMES », pour laquelle l'ensemble de la Via Campesina a réaffirmé son engagement lors de sa VII Conférence Internationale à Bilbao, en 2017.

Nous reconnaissons toute la valeur de celles qui n'ont pas peur de se battre, à leur manière suivant leurs différentes cultures et dans différents lieux – pour la terre, pour la souveraineté alimentaire, pour l'éducation, la santé, pour leur condition dans les usines, pour leur quotidien, pour leur émancipation politique, économique et sociale. Solidaires de toutes les femmes du monde, nous reconnaissons notre propre valeur et notre capacité à porter des rêves émancipateurs. Nous bâtissons une société nouvelle, avec toute la classe ouvrière du monde.

Mais nous savons aussi que partout dans le monde, nous sommes en train de vivre une offensive impérialiste du capitalisme, intrinsèquement lié au patriarcat conservateur et fasciste, qui veut exploiter encore davantage nos terres, nos territoires et nos biens naturels, de même que le travail, la vie et le corps des femmes. Nos droits sont quotidiennement violés par les entreprises multinationales, qui provoquent des migrations, qui imposent des conflits familiaux et sociaux et qui fomentent les guerres. Nous souffrons des violences et beaucoup d'entre nous sont en situation de vulnérabilité soumises à la prostitution, à la traite des femmes et à l'exploitation sexuelle. Nous sommes aussi criminalisées pour la simple raison que nous luttons parce que nous ne voulons pas mourir, parce que nous voulons vivre. Il nous faut encore et toujours faire face au défi de la violence domestique, des agressions physiques, psychologiques, morales, sexuelles, qui mènent souvent au suicide, au féminicide, à la disparition.

Par conséquent, en tant que mouvement paysan mondial, de nature féministe et qui lutte pour un monde de justice et de dignité, nous réitérons notre engagement collectif à poursuivre la lutte pour l'égalité des genres, pour la promotion et la concrétisation de la participation politique dans toutes les instances de prise de décisions. Nous nous engageons aussi, à mener des actions concrètes, quotidiennes et collectives, bien au-delà des discours et des déclarations, pour mettre fin à la violence contre les femmes.

Oui, il nous faut rendre hommage à la lutte des premières femmes dans les usines pour de meilleurs salaires, de meilleurs conditions de travail et de vie. Oui, il nous faut rendre hommage à l'apport des femmes de par le monde. Oui, il nous faut rendre hommage à celles qui se sont battues pour le droit de vote des femmes, pour que l'égalité des droits soit reconnue.

Un hommage aux femmes qui ont donné leur vie, dans la lutte pour les droits des femmes dans différents domaines, qui ont subi la torture, les violations sexuelles et morales, qui ont été portées disparues, emprisonnées, décapitées, massacrées pour avoir défendu la vie, la dignité, la terre mère et les droits des femmes. C'est pourquoi nous sommes inspirées par leurs exemples et les héritages qu'elles nous ont laissé et qui nous accompagnent dans nos différents espaces de travail, et tous nos autres espaces du quotidien .

Nous savons que ce moment nous demande un engagement particulièrement fort pour défendre nos droits, Nous devons faire preuve d'un grand courage pour affronter ce monstre tentaculaire qui renforce le patriarcat et toutes les injustices commises contre les travailleurs et travailleuses du monde.

C'est pour cela que nous disons que, sans le féminisme, nous ne pourrons pas construire une société nouvelle.

Vive la lutte des femmes des campagnes et des villes!

Nous, paysannes de la Via Campesina, saluons affectueusement toutes les femmes qui luttent.

Cartes postales de la Campagne : vous pouvez les imprimer et les envoyer par courrier.

Vous pouvez accéder au dépliant sur la Campagne pour arrêter la violence contre les femmes.

Et lire ici la déclaration de la Vième assemblée internationale des femmes de la Via Campesina

mardi, 06 mars 2018
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Nous avons déposé notre initiative au Palais fédéral en mars 2016 avec plus de 109’000 signatures. La première étape a été couronnée de succès grâce à la participation de nombreux bénévoles. Pour la deuxième étape qui nous mènera au vote, nous avons un immense besoin de votre soutien financier! Pour faire réellement aboutir ce beau projet il faut le faire connaître un maximum et en convaincre les gens! Avec votre aide, nous pouvons y parvenir! Prenez part au mouvement pour la souveraineté alimentaire. Chaque acte, chaque centime compte!

https://wemakeit.com/projects/ernaehrungssouveraenitaet-2018


mardi, 06 mars 2018
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Tous les représentants des syndicats paysans européens - membres de la Coordination Européenne de la Via Campesina (ECVC) - se sont retrouvés les 14,15 et 16 janvier 2018 à Bruxelles pour sa XIe Assemblée Générale. Michelle Zufferey et moi-même représentions Uniterre pour cette AG. Au total, nous étions environ 50 personnes à s’être réuni pour l’occasion.

Au programme: Assemblée des jeunes le dimanche matin - à laquelle j’ai participé. Nous avons discuté de l’importance de la formation politique pour les jeunes - jeunesse qui doit aussi prendre sa place au sein du mouvement de la Via Campesina. Nous avons également soulevé l’importance de la mise en commun de nos luttes.

L’assemblée des femmes s’est tenue le dimanche après-midi et a été suivie par Michelle. Les discussions on tourné autour de l’organisation de formations spécifiques pour les femmes, ainsi que des événements importants à venir (journée des femmes le 8 mars et l’événement sur les femmes en milieu rural qui aura lieu à l’ONU courant mars). Il a été rappelé l’importance de continuer la campagne contre la violence faite aux femmes. Une attention toute particulière a également été accordée à l’agroécologie puisque cette activité ancestrale est empreinte d’une vision plus féministe.


Une assemblée générale bien chargée !

Puis, nous avons assisté à l’assemblée générale les lundi et mardi. A l’ordre du jour :

  • Point à date et analyse en profondeur sur les grandes thématiques traitées au sein de la coordination: commerce international, semences, migration, PAC et droits paysans.
  • Election des nouveaux coordinateurs de la coordination européenne
  • Intégration de nouvelles organisations paysannes: polonaise et flamande au sein de la coordination européenne. Avec ces nouvelles adhésions, le mouvement paysan européen s’étend notamment à une région importante d’Europe de l’Est et consolide ainsi la coordination du mouvement et la diversité des contributions sur le continent.
  • Adoption de trois motions:
    • La production de soja et autres protéagineuses en Europe – il a été décidé de participer aux efforts pour parvenir à une plus grande auto-suffisance en protéines végétales durables et faire barrage aux importations de soja transgénique et aux monocultures industrielles de soja en Europe.
    • Motion de soutien pour la récupération des terres en Andalousie – soutien inconditionnel à la récupération des terres en Andalousie et appel à la solidarité envers les syndicalistes victimes de représailles dans le cadre de ces luttes. En Andalousie, 55,6% des terres cultivables sont détenues par 2% des propriétaires alors qu’il y a plus d’un demi million de paysan-ne-s sans terre ainsi que des saisonnier-ère-s souffrant de terribles conditions de travail. Aujourd’hui, deux fermes ont été récupérées, mais il y plane une forte menace d’expulsion: Somonte et Cerro Libertad. Les organisations membres de ECVC se sont engagées à communiquer en interne la situation en Andalousie et la lutte menée par le SOC-SAT et à leur apporter le soutien nécessaire.
    • Reconnaissance des surfaces pastorales et problème de la prédation – ECVC s’est engagée à rassembler des informations sur la reconnaissance des surfaces pastorales et l’indemnité compensatoire de handicap naturel dans les différents pays européens - question cruciale pour la protection du pastoralisme en Europe. Les aides aux surfaces pastorales sont remises en cause par la commission européenne et pourraient l’être dans la future PAC. Cette même motion a également engagé ECVC à rassembler des informations sur la situation de la prédation (loup, ours et autres grands prédateurs), les mesures mises en œuvre en la matière dans les pays touchés et les actions menées par les membres de ECVC.

Enfin, l’AG s’est clôturée par une action menée le lendemain matin face aux bureaux de la Commission européenne pour protester contre le processus actuel de réglementation des OGM mené par les institutions européennes et, en coulisses, par l’industrie biotechnologique. En effet, cette dernière orchestre une vaste campagne pour introduire ses nouveaux OGM sur le marché, sans évaluation ni étiquetage préalables.

Une nouvelle étape importante a été franchie lors de cette rencontre de lutte pour la souveraineté alimentaire, renforçant toujours plus le mouvement paysan et la convergence régionale en Europe.

Bilan

Nous sommes reparties la tête bien farcie après 3 jours intenses de réunions! Mais aussi le cœur rechargé à bloc de toute cette belle énergie militante, humaine et solidaire que nous partageons tous au sein du mouvement Européen!

Pour plus d’informations, http://www.eurovia.org/fr/

Berthe Darras

mardi, 06 mars 2018
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Communiqué de presse - Neuchâtel / Berne, 1er mars 2018


Pétition à l’intention du Conseil fédéral, du Conseil national et du Conseil des Etats


Les nouvelles techniques de génie génétique doivent être soumises à la loi sur le génie génétique !

De nouvelles techniques de génie génétique permettant d’intensifier le nombre et la diversité des modifications faites aux organismes vivants ont fait leur entrée en scène ces 5 dernières années. Elles font l’objet d’un intense lobbying pour pouvoir échapper au cadre réglementaire réservé au génie génétique afin d’échapper à toute évaluation et étiquetage. Afin d’éviter que des OGM soit ainsi introduits par la petite porte, l’Association des petits paysans, l’Alliance suisse pour une agriculture sans génie génétique (SAG, StopOGM) lancent une campagne d’information et une pétition.

Cela fait des décennies qu’on nous promet que les plantes génétiquement modifiées sont la clé pour éradiquer des problèmes tels que la faim dans le monde, la pollution par les pesticides, les ravageurs ou la malnutrition. Jusqu’ici, ces promesses sont restées lettre morte. En réalité, les techniques de génie génétique n’ont fait que renforcer l’industrialisation de l’agriculture, avec sa cohorte d’effets négatifs non seulement sur l’homme et sur l’environnement, mais aussi sur notre souveraineté alimentaire et donc notre aptitude future à pouvoir nous nourrir.

Avec l’apparition de nouvelles techniques de modification génétique qui permettent d’intensifier le nombre et la diversité des modifications faites aux organismes vivants, une nouvelle ère du génie génétique s'ouvre. Une multitude d’organismes ont récemment été modifiés dont les pommes, les abeilles, les porcs et les vaches. Mais ces OGM ne seront peut-être pas reconnus comme tels et pourraient être disséminés librement dans la nature!


Quelles conséquences ?

Si ces techniques ne sont pas régulées selon le droit sur le génie génétique, des plantes et animaux pourraient se retrouver dans les assiettes des consommateurs suisses sans qu'aucune évaluation environnementale et/ou sanitaire ne soit menée ou exigée. Plus aucun étiquetage et aucune traçabilité ne serait possible. Des OGM par la petite porte!

Nous n'en voulons pas ! Nous exigeons que ces nouvelles techniques soient assujetties à la loi sur le génie génétique. Ceci car toutes les techniques utilisées sont des techniques d'ingénierie génétique et que tous les produits qui en résultent sont des OGM !

« Les nouvelles techniques de génie génétique sont des manipulations non naturelles du génome. Elles doivent donc être soumises à la loi sur le génie génétique. Il en va de notre sécurité alimentaire! » exige Isabelle Chevalley, présidente de l’Alliance et Conseillère nationale. Sans réglementation du génie génétique, pas d’obligation d’étiquetage ni d’évaluation sanitaire et environnementale. S’ensuivent un manque de transparence tant lors de la production que lors de la vente.

La pétition « Pas de génie génétique par la petite porte ! » exige du Conseil fédéral et du Parlement que les nouvelles techniques de génie génétique soient soumises à la Loi sur le génie génétique par respect du principe de précaution.

Pour Regina Fuhrer-Wyss, paysanne bio et présidente de l’Association des petits paysans, « la Suisse a besoin d’une agriculture diversifiée plutôt qu’industrielle – une réglementation responsable des nouvelles techniques de modification génétique selon la Loi sur le génie génétique est donc une nécessité ».


Contact

Stop OGM - Alliance Suisse pour une agriculture sans génie génétique

Dr Luigi D’Andrea, secrétaire exécutif : tél. 077 400 70 43

Campagne: Pas de génie génétique par la petite porte!

La pétition fait partie de la campagne «Pas de génie génétique par la petite porte!». Celle-ci montrent par des exemples quelles interventions techniques sont pratiquées p. ex. sur les pommes, les abeilles, les porcs ou les vaches. Les objectifs des modifications ainsi que les risques et conséquences pour l’agriculture et l’environnement suite à une dissémination sont également montrés. La pétition est soutenue par les 25 organisations membres du Groupe suisse de travail sur le génie génétique.

Informations supplémentaires: www.stop-nouveaux-ogm.ch

Communiqué en pdf