Pendant une semaine, plus d'une vingtaine de délégués paysans étaient présents à Genève. L'objectif était de s'assurer que nos revendications principales concernant le revenu, l'accès aux marchés, à la terre, aux semences, à la biodiversité, à la souveraineté alimentaire soient conservées dans le texte révisé de la Déclaration. Ci-après, nous publions 3 interview basé sur les interventions de nos collègues indonésiens lors de la soirée publique organisée à Genève. Ils ont effectué un travail admirable au niveau de leur législation nationale.
C'est au début des années 2000 que le syndicat paysan indonésien (SPI) a accepté d'être le leader du processus des droits paysans au sein de La Via Campesina. Les 3 délégués présents à Genève expliquent ce que cela a représenté.
 
Pendant une semaine, plus d'une vingtaine de délégués paysans étaient présents à Genève. L'objectif était de s'assurer que nos revendications principales concernant le revenu, l'accès aux marchés, à la terre, aux semences, à la biodiversité, à la souveraineté alimentaire soient conservées dans le texte révisé de la Déclaration.
Ci-après, nous publions l'allocution de Vincent Delobel, jeune paysan belge, au Palais des Nations Unies. Avec force et détermination, il a présenté les revendications des paysans européens. 
Du 17 au 20 mai 2016, un groupe de travail intergouvernemental au sein du Conseil des Droits de l'Homme se réunira à Genève pour négocier article par article le projet de déclaration sur les droits des paysans et autres personnes travaillant en milieu rural. Afin de défendre le contenu de ce projet et chercher à y adjoindre certains aspects, une forte délégation de La Via Campesina se rendra à Genève du 15 au 20 mai.
Le Brésil a une place dominante dans l'agrobusiness mondial. C'est le plus grand exportateur de plusieurs produits agricoles. Cette place, il la doit à son secteur agricole moderne et hautement productif. Mais le Brésil, c'est aussi le pays, où 84 % des fermes familiales nourrissent 70 % de la population avec seulement 24 % des terres fertiles et un minimum de soutien technologique. Jovelina Alves Azevedo Machado est une paysanne du village Grota do Porto dans la commune de Veredinha dans la vallée de Jequitinhonha. Elle nous offre un aperçu d'une autre réalité - peu connue - de l'agriculture  brésilienne.
Il y a un an, Uniterre vous présentait un projet agricole dans la région de Hébron au sud de la Cisjordanie, en territoire palestinien occupé. Il s'agit pour les paysans de la région de retrouver une certaine autonomie dans la mise en valeur de leurs raisins. Raed Abu Youssef, Khalil Abu Rayan et Nemin Shatrit, tous trois membres de la coopérative viticole Al Sanabel, étaient de passage en Suisse.
Le SOC, syndicat andalou des travailleurs des champs, -membre comme Uniterre de La Via Campesina Europe- se situe pour une fois à la rubrique des bonnes nouvelles. Uniterre qui soutient, via la Plate-forme suisse pour une agriculture socialement durable, le combat de ce syndicat est très heureux de pouvoir présenter ces deux succès mérités.
Le colza, culture emblématique dans notre pays, est menacé. Notre gouvernement négocie d'un bon train un accord de libre-échange avec la Malaisie. Or, ce pays du sud-est asiatique -grand producteur d'huile de palme- n'a fait qu'augmenter ses exportations vers la Suisse ces dernières années.
(Photo: Rettet den Regenwald e.V)
 
Est-ce un combat de David contre Goliath?
Alice Froidevaux, sympathisante d'Uniterre, a pu participer au 6ème congrès de la Coordination latino-américaine des organisations paysannes (CLOC) de La Via Campesina (LVC). De retour en Suisse, elle partage ses impressions.
Depuis des décennie, l'agro-industrie cherche à détourner les messages de la société civile afin d'en tirer profit. Quelque fois -avec l'appui d'ONG qui collaborent avec le secteur agroalimentaire- elles arrivent à influencer les politiques publiques. L'alliance pour le soja du Danube est une des récentes tentatives de l'industrie pour se positionner à l'aide du concept «libre d'OGM».
La migration des peuples à travers des barrières arbitraires est partie intégrale de l'histoire de l'humanité. Motivés par la recherche de meilleures conditions de vie, ces mouvements de populations d'un endroit vers un autre ont été transformés plus tard en processus sociaux, économiques et politiques qui ont largement bénéficié aux élites dirigeantes - des marchands d'esclaves aux multinationales actuelles.